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peuples. O n tût que les Tartares-Chinois 'tirent une liqueur |
ipiritueufe de la chair du mouton. VII I. 244. b.
H O LB A CH j ( AI. le baron de ) fa traduction de la minéralogie
de W allerius. IV . 245. a.
H O LB E IN , ( Jean) peintre. V» 31 5. a. ■
H O L D E N , l H enri) principe de ce théologien dans ion
traité de l’analyfe de la foi. V IL i i . g S o n fentiment fur l’inf-
piration des auteurs facrés. VII I. 793.b.
H O LD E R , ( Guillaume) phyfiologifte.Suppl. IV . 352.*.
HOLE-GASS , ( Gêogr. ) lieu de Suiffe , dans le comté
<le Schwitz. Evènement qui l’a rendu remarquable : infcri-
ption qu’on lit fur une chapelle bâtie dans ce lieu. V I I I . 244. b.
H O L IN SH ED , ( Raphaël ) X V I I . 591. a.
H O L LAN D E , Comté de , ( Gêogr. ) Signification du mot
Hollande. En quel tems ce nom a été donné au pays qu’il
défigne. Ancienne Hollande propre, Ifle des Bataves , félon
les anciens. Q u el étoit le pays de la Frife. Hiftoire des Fri-
fons. Q u el a été le premier comte de Hollande : ancien nom
de la véritable Hollande. Hiftoire cle la Nord-Hollande. C omment
la Hollande étoit gouvernée avant qu’elle fût foumife
à fes comtes. V II I. 245. a. Jufqu’à quel tems a fubfifté la fuc-
ceffion des comtes : lieux où ces comtes ont fait leur réfi-
dence. Divifion & limites de la Hollande. Comment eft com-
pofée l’affemblée des états de Hollande 8c de Weft-frife: lieu
de cette affemblée. Tems où elle fe forme. Où réfide la
fouveraineté de la Hollande. Ports de Hollande 8c de Weft-
frife : dunes & digues qui bordent ce pays. Utilités des
canaux dont il eft coupé. Ibid. b. Defcription de l’intérieur du
pays. Impôts , monnoie , religion de la Hollande. La fplen-
deur de ce beau pays un peu diminuée. Ibid. 246. a.
Hollande. Ses canaux. Suppl. II. 183. b. D e la proportion
dans laquelle les différentes fortes de vents procurent la pluie
dans ce pays. Suppl. IV* 417, a. Des digues de la Hollande.
Suppl. II. 7 2 t . a , b. Etat précaire de la Hollande. X V II . 871.
a. Partie de cette province qui fouffre fouvent des dommages
par l’impéruofué de la mer. 582. a. Ve rs à tuyau qui donnèrent
l’allarme à la Hollande'en 1731 & 1732. X V II . 40,
a , b. Commencemens de la république de Hollande. V U .
999. b. Aélion mémorable de Henri R u y te r , qui leva l’étendard
de la liberté. IX. 629. b. Obfervations fur la république
fédérative de Hollande. X IV . 139. a. Balance du commerce
de la France & de la Hollande. V . 969. b. Dettes de la province
de Hollande. X III. 3 22. a. Poème fur la H ollande, intitu
lé , Y-firoom. X V II . 66 t. b. Voyes^ PltOVINCES-UNIES.
HOLLANDE , la nouvelle , ( Gêogr. ) trois différens pays dé-
fignès par ce nom : defcription des habitans de cette nouvelle-
Hollande , qui fait partie des terres auftrales. V I I I . 246. a.
Découverte de ce pays en 1644. Ibid. b.
HOLLANDE, Hollandais. D e la littérature hollandoife. ( Hifl.
Litt. ) Les favans 8c les gens de lettres que la Hollande a
produits, ne le cedent peut-être, ni en nombre , ni en réputation
à ceux d’aucun autre pays. Obfervations fur H o o f t ,
hiftorien holiandois. Goût de cette nation pour les lettres.
Suppl. III. 430. a. Pourquoi la poéfie hollandoife eft en général
inférieure à la françoife : depuis V o n d e l, à peine compte-
t-on cinq ou fix poètes de ce nom. Ceu x qui ont eu des
talens pour la verfification , ont mieux aimé s’adonner à la
poéfie latine. Les Holiandois fe font peu occupés à établir des
préceptes pour leur art poétique. Les F rançois, au contraire ,
ont cherché le beau des ouvrages d’efprit dans la fource même
; ils ont donné des réglés admirables fur les penfées 8c
fur les expreffions j ils fe font efforcés d’affervir toujours les
‘ faillies poétiques à la jâftefle du raifonnement. Ibid. b. Le
lefteur holiandois, ayant le goût moins cu ltiv é , eft bien plus
porté à pardonner les fautes en faveur de quelques beautés
qui le frappent. Dès qu’un auteur s’eft mis en réputation de
grand poète , il femble qu’il fe foit acquis un bien dont la
poffeflion doit lui être aflùrée pour toujours. Une marque
qu’on n’a pas encore porté la poéfie hollandoife à fa perfe-
$ ion , c’eft que les poètes de cette nation , même les plus
applaudis, n’ont pas fongé à obferver le repos dans les hémi-
ftiches , ni â éviter les enjambemens. Ibid. 431. a. Le feul
C a t z , grand penfionnaire de Hollande , a évité ces défauts.
Eloge de fes v ers & de fa poéfie : obfervations fur fes ouvrages.
Elévation recherchée , 8c mauvais goût du merveilleux
qu’on remarque dans les autres poètes. Si les poètes holiandois
cedent aux François pour le tendre , le n a ïf, le délicat
8c l’enjoué , ils leur difpntent la palme pour ce qui regarde
le poème épique. Les Holiandois réuffiffent fur-tout dans le
burlefque ; mais ce goût dépravé a malheureufemént infeété
le théâtre : leurs comédies font des efpeces de farces , 8c
perfonne n’a encore effayé d’imiter Moliere , qui a fu faire
une école du bon fens, d’un fpeélacle qui ne fe r v o i t , avant
lui , qu’à dérégler les moeurs. Ibid. b. Jugement porté fur
V o n d el, poète tragique holiandois. Les Holiandois ont eu des
critiques & des commentateurs habiles, des jurifconfultes 8c
des médecins célébrés j mais ils n’ont point eu de fuccef-
feu rs , 8c aujourd’hui la Hollande n’a prefqu’aucun caraéiere
littéraire.
D e quelques poètes holiandois. Jacques Cat{ , grand penfiori*
naire de Hollande. Principaux événeinens de fa v ie : obfervations
fur fes ouvrages. Ibid'. 422. a.
Jujle Vondel. Obfèrvarions fur fa v ie 8c fur fes Ouvrages.
Génie poétique de cet auteur. Défauts qu’on peut lui reprocher.
Ibid. b. Examen de fes tragédies : du choix de quelques-
uns de fes fujets. Ibid. 433. a. D e la maniéré dont il les a mis
en oeu-vre. Remarques fur les traduélions qu’il a faites de quelques
pièces des anciens. Obfervations fur les tragédies de
V o n d e l, intitulées , Jêrufalem détruite , Ibid. b. laprife d ’Amsterdam
, ibid. 434. a. la mort de Palamcde. lbidy b. D e fa tra-
duéïion de l’Enéide. Ibid. 43 5. a. Chagrins qu’il eut à èflùyer
dans fa carrière littéraire.
Jean Antonides Van-der Gocs y poète zélandois : obfervations
fur fa vie 8c fur deux tragédies de cet auteur. Petite piece latine
de M. F ranciys, fur le mariage de ce poète. Ibid. b. Colle-
éfion complette de fes poéfies. Extraits de fon poème, intitulé
, la rivière d’Y . Ibid. 43 6. /z., b. & fuiv.
Lu: Rotgans fuccéda aux deux poètes précédens , 8c peut-
être les furpaffa , fi l’on compare ouvrage à ouvrage , 8c non
génie à génie. Principaux événemens de fa v ie. Ses ouvrages:
le plus confidérable de ce poète holiandois, eft la vie de
Guillaume 111 , poème épique , pat lequel on peut juger du
génie de l’auteur , 8c dont on trouve ici une longue ahalyfe.
Ibid. 439. a , b. & fuiv. Ses fables. Traduction françoife de celle
qui eft intitulée , U piété de Baucis & de P/iilemon. Ses oeuvres
mêlées , parmi lefquelles fé trouvent des poèmes héroïques
d’affez grande étendue. Ibid. 442. b. Traduction de quelques
ftances d’une pièce de cet auteur, intitulée , Xaffaffinat du
roi échoué. Sa lettre à M. V o llen -H o v e , miniftre de la Haye.
Remarques fur fes épithalames. Ses éloges funèbres : examen
de deux tragédies de ce po è te , intitulées , le combat de Turnns
& d’Enée pour Laviniei Ibid. 443. a, b. 8c la trahifon de Scylla,
fille de N i fus , amoureufe du roi Minos. Ibid. 444. a. Defcription
des plaifirs d’une foire de village.
R. Anfloo , poète holiandois , qui fleuriffoit dans le dernier
fiecle. R ecueil de fes poéfies: défauts qu’on y remarque. Ibid,
b. Enumération de fes ouvrages. Obfervations fur fon poème
touchant la pefte de la v ille de Naples. Ibid. 445. a.
Holiandois. Hiftoire abrégée des commencemens de leur
commerce. III. 693. b. 694. a. Caufes de leurs progrès rapides.
II. 392. a. Leurs efforts d’agrandiffement. III. 603. a. Hiftoire
des compagnies de commerce hollandoifes. V I I I . 664. a ,'b .
Des navigateurs holiandois. XI. 32. b. Commerce que les
Holiandois de l’ifle de Ceylan font chaque année fur la côte
de la pêcherie. XII. 449. b. Etabliffemens des Holiandois dans
Sumatra , X V . 638. a. à Surinam. 689. b. Leur pêche de la
baleine. S uppl:I.j6i. b. Avantages qu’ils tirent de cette p êche ,
IL 34. a. oc de celle du hareng. VII I. 48. a. b. Principales
réfolutions des états-généraux fur le fait du commerce. X IV .
180. b. Le goût de la frugalité néceffaire à la nation hollandoife.
IX. 763. b. L ’inoculation introduite en Hollande. V I IL
736. b. L’exercice des patins commun dans ce pays. X II. 172«
b. T ourbe dont les Holiandois fè chauffent. X V I . 468. b. 469.
a. D e la prononciation de la langue hollandoife. X III. 458. b.
Ecole hollandoife de peinture. V . 323. a , b. &c.
H O L L A N D U S , ( Ifiaac 8c Jean-Ifaac) chymiftes.III.431.,7.
H O L L A R D , ( Vmceflas ) graveur. V I I . 867; b.
H O L L I , ( Botan. ) réfine qui découle d’un arbre d’Amérique
, nommé holquahutl ou chilli. Defcription de cet arbre.
Propriété de fa réfine. V IIL 246. b.
H O LO C A U S T E . ( Hifl. anc.) Dans les facrifices faits aux
dieux infernaux, on n’offroit que des holocauftes. Les premiers
facrifices des anciens n’étoient que des holocaufies.
Enfuite , Prométhée , félon la fable, établit la coutume de ne
brûler qu'une partie des viétimes. Etym. du mot holocnuflc.
VII I. 246. b.
Holocaufies des anciens Juifs. X IV . 484. a. Fête dans laquelle
on recueillait du bois pour l'autel des holocaufies. X V I I .
«• B H H
H O LO PH ERN E , ( Hifl. fie r . ) général des armées de Na-
buchodonofor. Ses exploits militaires. Siégé de Bethulie. More
de ce général. Suppl. III. 443. b.
H O LO ST EO N . ( Ichthyol. ) Defcription de ce poiffon du
Nil. VIII. 247. a:
H O LO ST EUM , ( Botan. ) Defcription de cette efpece
de plantain. Lieux ou il fe trouve. Ses propriétés. VII I.
247- a • H
HOLOSTOBRÛE , IJoldflebron , (Gêogr. ) ville de D anemark.
Riviere qui la baigne. Fertilité de les campagnes. Son
commerce. Suppl. III. 443. b.
H O LO TH U R IE , ( Zoolog. ) animal de mer. Defcription
de deux efpecès d’holothuries. VIII. 247. a.
Holothurie , ou Verge marine. D efcription & moeurs de cet
animal. Suppl. III. 443. b.
Holothurie : efpece appellée vejfie de mer. X VII. 210. a.
H O L Q U A H U IT I , (Botan. ) arbre réfineux du Mexique.
Defcription de cet arbre 8c de fa réfujé. Propriétés de la réfiue
& des feuilles; V l l ï . 24y. a.
H O M H O M 923
H O L S T E IN , (Gêogr.) duché d’Allemagne. VII I. 247- à-
Obfervation fur le célébré Nicolas M ercator, né dans le Hol-
ftein. Ibid. b.
Holftein, état d’Allemagne , érigé en duché en 1474- ->es
bornes : fes provinces & autres petits états qu’i l comprend.
Qualité 8c produélions du pays. Son commerce : fes révolu- ;
tions. Suppl. III. 446. a. Revenus qu’il produit à fes maîtres.
Ses chambres de juftic e,de finance & de régence. Charges &
privilèges des gentilshommes de la contrée. Etat des païfans.
Des villes de Holftein ; des princes de ce pays : leur rang à
la dicte d’Allemagne. Leur contribution pour les mois romains
& la chambre impériale. Titres qu’ils portent. Ibid. b.
H O LSTENIU S , de Hambourg. Ses ouvrages. VII I.
34* a. ‘
H O L Y - IS L A N D , (Gêogr.) petite ifie d’Angleterre. Obfervations
fur cette ifle. Conjeélure fur l’origine, de fon nom.
VII I. 247. b.
H O L Y O K E , (François) X V II . 391. a.
H OM , fignifiçation de ce mot qui entre dans le nom de
quelques lieux de Normandie. VIII. 34. b.
HOM AGU ES , les , ( Gêogr.) peuple de l’Amérique méridionale.
Obfervations fur la province qu’il habite. VII I.
247. b.
H O M A R D , (Hifl. nat. ) animal cruftacè, écreviffe de mer.
Sa defcription. Petit homard ; en quoi il diffère du précédent.
VII I. 247. b.
Homard. Pourquoi les crabes, les homards, &c. fe portent
en arriéré en marchant ou en nageant. V . 3 36. a.
H OM B E R G , ( Guillaume ) fon h ypothefe fur le phofphore
du baromètre, II. 86. a. fur la chaleur 8c le feu. III. 26. b. Ses
recherches fur la pâte de verre. XII. 163. b , 6*c. Sel fédatif
d’Homberg. X IV . 923. a , b. Son ouvragé fur les végétations
métalliques. X V I . 871. b.
H OM B R E , ( Jeu) auteurs dé ce.jeu. M aniéré de le jouer.
Détails très-étendus fur ce fujet. VII I. 248. a , b.
Hombre, charivari à ce jeu. III. 208. 4. Maniéré de jouer
à l’hombre appellée fpadille forcé. X V . 427. a.
HOMELIE , ( Théolog. ) première fignifiçation de ce mot.
Pourquoi les difeours qui fe faifoient dans l’églife furent appelles
de ce nom. Toutes les homélies des peres grecs &
latins font faites par des évêques. Prêtres qui ont prêché
enfuite. Comment Photius dimngue l’homélie du fermon.
Q uels font les peres dont nous avons de belles homélies.
.VIII, 249. b.
Homélies : en quoi elles confiftent : les explications figurées
ont été prodiguées dans cette forte d’ouvrage. V I . 763. a.
Voyeç D ominicales.
HOMÉOMERIE . ( Métaphyfiq. ) formation de ce mot :
il exprime l’opinion d’Anaxagore, qui prétendoit que chaque
tout dans la nature eft compofé de parties , q u i, avant
leur union , étoient déjà de même nature que le tout. VIII.
249. b. Comment Lucrèce exprime cette opinion dans fes
vers. C e qui a pu engager Anaxagore dans ce fentiment.
Points importans dans lefquels il s’éloigne de la vérité. Iim
piété de cette philofophie. Obfervations qui en montrent le
ridicule. Ibid. 3,30. a.
H OM E R E , mere de ce poète. XI. 143. b. Lieu de fon
tombeau. Ibid. Marbre repréfentant fon apothéofe. XIII.
339. b. 360. a , b. Suppl. I. 483. a , b , 8cc. Voye^planches
d’antiquités. Suppl. Obfervations fur ce poète 8c fur fes ouvrages.
V II . 908. a. XII. 8.17. a , b. X V . 244. a , b. 243.
a. Leurs défauts 6c leurs beautés. Suppl. I. 4x7. a. Caractère
de ce poète ; enthoufiafme qu’il éprouvoit. Suppl. I V .
444. a , b. D eu x différens points de vue fous, lefquels il
faut juger fon Iliade 8c fon Odyffée. Suppl. II. 807. b. Cas
étonnant que les anciens faifoient de ces deux poëmeSi
830. a. Ses livres font les plus anciens des livres profanes
qui nous font parvenus. IX. 608. a. Homere accufé
d’avoir vo lé l'Iliade 8c l’Odyffée. II. 230. a. Ouvrage attribué
à ce p o è te , intitulé batracomyomachie. 146, a. Chaleur
de fes deferiptions. V . 830. b. Son art fupérieur dans
le développement du caraélere de fes perfonnages. Suppl.
II. 233. a. Il excelle dans l’art d’obferver ce qui eft décent
& convenable , jufques dans les acceffoires les plus minutieux
, 386. a. de les portraits, 829. a. de fon imitation
des moeurs. Suppl. III. 932. a. Sorts d’Horaere. X V . 377.
a , b. Exemples du fublime tirés de les poèmes. 366. a , b.
Chanteurs de ces poèmes appellés rhapfodes. X IV . 244. a ,
b. Pourquoi ces ouvrages furent appellés rhapfodies. Ibid. b.
Voyeç d’autres détails fur les ouvrages d’Homere aux articles
Iliade 6* Odyssée.
HOMERION , portique 8c temple de ce nom à Smyrne.
X V . 241. *.
HOM ICID E. ( Jurifpr. ) A étions qui eaufent la mort
d’autrui 8c que l’on ne qualifie pas d’homicides. Peines de
l ’homicide. Hiftoire de Caïn , premier homicide. Obfervations
fur Lamech, fécond homicide dont il eft parlé dans
les livres faints. Loi divine contre l’homicide. VIII. 230.
b. Détails fur les différens cas d’homicide, dans lefquels
entrent les loix données aux Hébreux dans le chap. x x t
de l’exode. Divers réglemens pour la peine de l’homicide ,
contenus dans le livre des nombres, chap. xxxv. Etabliffe-
ment des villes de refuge. Ibid. 23 t. a. Partages contre
l’homicide, renfermés dans le nouveau teftament. Loix des
Athéniens fur les meurtriers. Les Loix romaines qui renferment
quelques difpofitions fur les homicides font celles
de Numa , de Tullus Hoftilius , de Sempronius Gracchus,
de Lucius Cornélius S.ylla. Défenfe faite par la loi cornelia
de porter un poignard avec foi. Ibid. b. Détails fur la loi
cornelia de ficariis. Réglemens de nos capitulaires fur les homicides.
Etabliffemens de S. Louis cités fur ce fujet. O n '
•trouve dans les anciennes ordonnances, plufieurs difpofitions
affez fingulieres par rapport à l’homicide. Loix 8c ufages
particuliers à différentes villes de France, à celles d’Abbev
i l le , Ibid. 23a. a. de NeverSj de Ville-fran che en Périgord
, de Péronne > de To urn ay. Ufage préfent par rapport
aux meurtres. Edit de Henri II de l’an 1537 fur l’affaf-
finat. En quels cas s’accordent les lettres de rémiffiom
L ’homicide volontaire de foi-même étoit autrefois autorifé
chez quelques nations , quoique d’ailleurs affez policées :
exemple de Lille de C é a , 8c de Marfeille. Ibid. b. Ufage
établi aujourd’hui en France contre l’homicide de foi-même*
Ibid. 2 33 . a.
Homicide. C e qu’on entendoit chez l e s ’Juifs par rédempteur
ou vengeur du fàng dans les cas d’homicide. XIII. 874.
a. X V I I . 4.' a , b. Villes de refuge qu’établit Moïfe en
faveur des meurtriers involontaires. XIII. 906. b. C e qui
arrivoit lorfqu’un Athénien avoit été tiié par le citoyen
d’une autre ville. Expiations poiir ihéiirtre en ufage
chez les anciens. V I . 303. a. Comment Aétiftihès, roi d’Ë*
g y p te , puniffoit l’homicide. Suppl. I. 162. à. Loi Cornelia
de ficariis & vencficis. IX. 637: b. Loi des Celtes contre le
meiirtfe d’un étranger. VII I. 31-3. b. Maniéré dont fe ven-,
geoient les homicides chez les peuples du Nord. XVI*
6o 3.’|<i. Compofition qui fe pràtiquoït félon le droit des
Barbares à l’occafion d’un meurtre. III. 770. b. Suppl. I.
633. b. Loi des Ripuariens fur le meurtre d’un évêque. IX .
668. b. T r e v e de 40 jours établie autrefois en France dans
les cas d’homicide. XIII. 638. b. X V I . 6'o'6. a. Voyeç aufti
T r e ve de D ieu , T r e ve et p a ix . Amende qu’on payoit
anciennement en Angleterre dans le cas de l’homicide involontaire
: ferment par lequel on fe juftifioit d’une accù-
fation d’homicide. XVLl. 397. b. Maniéré d’expier en Angleterre
la mort d’un homme arrivée fans qu’aucune créature
humaine y ait contribué. IV . 8*30. b. Comment fe
fait la pourfuite d’un meurtrier félon la loi mahôniétane.
933. b. Dès meurtres commis dans la colere. III. 614. b.
Cas de celui qui tue quelqu’un par mégarde. IV . 468. b.
Selon Ariftote , c’eft un plus grand crime de tuer une
femme qu’un homme. V I . 470'. a. Il eft permis de tuer un
voleur de nuit. X V I I . 438. b. Des rapports des médecins
8c des chirurgiens dans les cas d’homicide , voyeç MÉde-
CINÈ LÉ-GALE , Ex p er t s , C a d a v r e . Sur l’homicide , voyeq_
A s sa s s in a t , Meu r t r e , Meu r t r ier , &c. Sur l’homicide
de foi-même, voye? Su ic id e .
H OM ILE T IQ U È S , ( Droit nat. ) vertus relatives, au commerce
de la vie. Leur définition. Détails fur ces vertus. VII I.
H O M M A G E , ( Gramm. & Jurifpr J) origine du mon On
diftinguoit anciennement la foi 8c le ferment de fidélité, de
l’hommage* Exemples d’hommages rendus en 734 8c 778.
VIII. 233. a. La plupart des hommages n’étoient fouvent
alors que des ligues entre des feignéurs ou fouverains ,
&c. Quelques-uns de ces hommages étoient acquis à prix
d’argent. Quelle étoit la forme de l’hommage. Quand lé
roi faifoit quelque acquifition dans là mouvàncè d’un fei-
gn eu r , fes officiers faifoient l’hommage pour lui. Abolition
de cet ufage en 1302. Les régies pour la: formé dè
mage font expliqùéés au mot Foi. Réflexion^ commu
iniquées
par M. de la Feu illie , particuliérement fur l’hommage des
eccléfiaftiques. :L ’hommage-lige né1, pouvoir fe rendre d’eC-
cléfiaftiques à eccléfiaftiques. L'hommage que l’on exigeoit
des eccléfiaftiques i condamné par quelques papes,8c p rélats,
Ibid. b. de même que par quelques conciles. L’éleétion canonique
accordée par Louis-le-gros à quelques évêques 8c
abbés, fans charge d’hommage à fon égard. Divers' exemples
anciens, qui prouvent que l’hommage n’étoit point exigé
Ou ne devoir point l’être des eccléfiaftiques, 8c que cet
tifage étoit regardé par lés canons comme le comble de
l’horreur 8c de l’indignité , du moins pour tout ce qui s’appelle
matière bénéficiale. Ibid. 234. a. Obligations réfultantes
des hommages que reridoient autrefois les évêques aux fouverains
, pour les duchés , comtés 8c feigneuries qu’ils te-
noient. Dernier hommage fait en France par un eccléfiaftb
que envers le fouverain. Sermens de fidélité qui ont fiiccédè
aux hommages. D es hommages envers les feigneurs inférieurs
: ils ont été très-rares en France. Quëlle étoit la
maniéré de les rendre. Ibidi b. Depuis le milieu du qua*
Jj]