c o
cuflion. D e la peine. Autorités à confulter. III. 833. b.
Concitffion , du jugement de. IX. 20. b.
CO N D AM IN É , ( Charles-Marie de la) voya ge de cet
académicien fur les bords du fleuve des Amazones. I. 318. b.
Ses mémoires fin 'l’inoculation. VII I. 737. a, b. 766. a. 767. fi-
Connoiffances qu’il nous a données fur le quinquina. XIII.
7 1 7 . a,b. Ses-ouvrages fur la figure de la terre. Suppl, 1.
C o n d a m n a t i o n , {tnji. anc. ) formalités ufitées chez
les Romains en cas de condamnation. On appeiloit auflï
condamnation ce qu’on faifoit payer au coupable. Condamnation
-des édifices. III. 834. a. . , _ , r m '
Condamnation ,• le thêta marquoit a Rome le fuftrage pour
la condamnation à mort. X V l . 277. b. L e c ètoit autrefois
figne de condamnation. II. 474- M Calculs qui' portoient
condamnation. 545. b. Cailloux qui en étoient le figne chez
les Athéniens. Suppl. II. 109. a. Chez les Juifs on condam-
noit à mort un accufé fur la feule déclaration. III. 849. b.
.Vin de condamnation. X V I I . 301. b.
Condamnation, (Jurifpr.) palier condamnation, fubir
fa condamnation. Condamnations, choies auxquelles la partie
eft condamnée. Examen de l’axiome, on ne condamneperfonne
fans l'entendre. Inftruétion qui doit précéder toute condamnation.
En quel cas il arrive eu Angleterre qu’on prononce
condamnation fans formalité & fans preuve juridique. III.
834. a. L’afte qui contient cette déclaration s’appelle atteinder.
I l n’y a que les juges ou ïes arbitres qui puilîent condamner.
D ’où vient qu’en Bretagne & quelques autres provinces, les
notaires fe fervent du terme de condamnation, pour obliger
ceux qui contractent devant eux. Condamnations prononcées
en audience. Prononciation des jugemens de la chambre du
confeil. L ’accufê tient prifon jufqu’à qu’il ait payé les condamnations
pécuniaires.. Les condamnations font ordinairement
perfonnelles : exceptions. Exécution de Jacques d A r magnac
, duc de Némours, dont on fit couler le fang fur la
tête de fes. enfons. Effets civils des condamnations à mort
naturelle ou c ivile. Ibid. b. Les lettres de grâce ne détruifent
pas la flètriffure. Comment elle peut être effacée. Eftets des
condamnations pour délit militaire. Ibid. 835. a.
1 Condamnation confulaire.' Condamnation contradictoire.
Condamnation par contumace. Condamnation par corps.
Condamnation flétriflante , infamante. Vjyeç Infâme ,
Infamie. Condamnation ad omnia citra mortem. Condamnation
péctiniaire. Condamnation folidaire. III. 833. a.
C O N D AM N É , ( Jurifpr.) le conda mné à mort naturelle
ou civile eft déchu des effets civils auffi-tôt que fon jugement
lu i eft prononcé: III. 835. a. Différens effets de la condamnation
, s’il y a appel de la fentence, fi le condamné meurt
avant la prononciation du jugement, fi la fentence eft confirmée
; de fadminiftrarion des facremens aux condamnés.
D e la fépulture des exécutés à mort. Ceux qui font condamnés
par contumace à mort naturelle ou civile n’encourent
la mort civile que du jour de l’exécution par effigie. IIL
835. b. '
Condamne, le droit coutumier refùfoit la confeffion aux
criminels condamnés à mort. III. 848. b. Chez les Juifs &
chez les Romains on condamnoit à mort un accufé fur fa
feu le . déclaration. 849. b. Si le condamné meurt en prifon ,
la confifcation qu’il auroit encourue n’a point lieu. 855. a.
Réhabilitation d’un condamné. X IV . 43. a.
CO N D É , ( Louis de Bourbon , prince de ) voye[ L o u is .
Condé-sur-Iton , ( Géogr. ) bourg dè Normandie, donné
à l’évêque d’Evreux par Richard I , roi d’Angleterre. Fait
honorable à l’humanité arrivé dans c e lieu. Suppl. II. 537. b.
Condé-sur-Noireau , ( Géogr. ) gros bourg de Baffe-
Normandie. Diverfes obfervations fur ce lieu. Suppl. II.
5 38. 4. I / , N
C ondÉ , en Lorraine, ( Géogr. ) châtellenie fur la Mofelle.
Obfervations hiftoriques fur cet ancien château. Suppl. IL
5 3 8. a.
CO N D EN SA T EU R , ( Phyfiq. ) machine à condepfer
l ’air. Maniéré de le condenfer dans un globe 8c dans un
récipient. III. 833. b.
C O N D E N S A T IO N , en quoi elle confifte. III. 833. b.
L ’air fe condenfe aifément ; mais l’eau ne peut être condenfée.
Condenfation opérée- fur les corps les plus durs par le froid
de l’année 1670. A quoi on doit attribuer la dilatation de
l’eau par le froid. La condenfation de l’air dans un vafe le
rend plus pefent; il en fort avec violence quand on le laiffe
échapper : conféquences tirées de ces deux expériences. L’air
condcnfé produit des effets direélement oppofés à ceux de
Pair raréfié. III. 83Ô; a.
Condenfation de l’air : on n’en connoît point encore les
bornes. I. 231. b. Différence entre la condenfation & la
compreffion. III. 773. b. 776. a. La loi des condenfarions
proportionnelles aux poids dont l’air eft chargé, ceffe d’ayoir
lieu dans les derniers extrêmes de compreffion 8c d’expanfion.
V I . 276. a. La condenfation de l’air regardée comme caufe
des vent$. X V I I . 20. — D e la condenfation des fluides ea
C O N
général. V I . 274. b. Condenfation des corps par le froid.
600. a. VII. 312.'a. Corps fo'lides que le feu condenfe.Vï. 600.
CO N D E S C E N D A N C E , louable ou blâmable félon les
circonftances. X V I I . 764. a, b. -
C O N D IG N IT É , ( Théol. ) mérite de condignité* Conditions
que cette condignité exige de la part de l’homme, de
la part de l’afte méritoire.., & d e la part de D ieu : conféquences
de ces principes. III.. 8 3 6. a.
C O N D IL L A C , ( Etienne Bonnot de ) ouvrage de cet
auteur fur l’origine des connoiffances humaines : analyfe de
ce livre. IX. 639. b. Sur l’origine de la d ivination. IV . 1073.
b. Nouvelle opinion fur l’inverfion grammaticale : cette
opinion examinée & réfutée. VII I. 834. b. &c. Ses ouvrages
en phyfiologie. Suppl. IV . 360. b.
C O N D I T , ( Pharm. ) mot fynonyme à confiture. III.
836. a. L ’ufage de confire certaines écorces , racines ou
fruits , eft prefque tombé chez les apothicaires. Maniéré de
confire les racines de fatyrium ou d’éringium. En quoi les
conferves different de cette forte de confiture. Ibid. b.
C O N D IT IO N , ( Gramm. 6* Jurifpr. ) claufe qui fait dépendre
l’exécution d’un aéle de quelque événement incertain ou
de raccompliffement d’une claufe particuliere. Aétes fufcep-
tibles de conditions. Q uelle eft la forme pour établir une
condition. On diftingue dans un aéte la ca u fe , le mode 8c
la démonftration d’avec la condition. La caufe eft le principe
qui fait agir. Le mode eft la même chofe que la caufe finale.
Différence entre la condition Sc le mode. III. 836. b. L a
démonftration eft une défignation de quelque perfonne ou
chofe. Une démonftration vicieufe ne rend pas la difpofition
nulle. L ’effet de la condition eft de tenir tout en fufpens
jufqu’à ce que la condition foit remplie. Effet que donne à
l'aile l’accompliffement de la condition. C e qui arrivé lorfque
la convention eft déjà e xé cutée , mais qu’elle peut être réfo-
lue par l’évènement d’une condition. Effet des conditions qui
fe rapportent au préfent ou au paffé. Cas d’une condition
impoïlible ou contraire aux bonnes moeurs. D u décès d’une
perfonne qui a promis de remplir une condition & qui ne
l’a pas fait. La juftice peut donner délai à l’accompliflement
de certaines conditions. C e qui arrive lorfqu’une des parties
, empêche l’accompliffementd’une condition. Ibid. 837. a. Condition
affirmative. Conditions alternatives. Condition cafuelle.
Conditions conjointes. Condition dérifoire. Condition def-
honnête. Condition dividue. Condition de droit ou légale.
Condition expreffe. Ibid. b. Condition de fait. Condition de
futuro. Condition honnête ou licite. Condition impoilible.
Condition individue. Condition inepte. Condition inutile.
■ Condition de faire ferment fur un foit paffé, préfent on à
venir. Ibid. 838. a. Condition licite. Condition de fe marier.
Condition de ne- fe point marier. Condition mixte. Condition
momentanée. Condition néceffaire. Condition négative. Condition
pendante. Condition poffible. Condition poteftative.
Condition de pratfenti. Ibid. b. Condition de prceterito. Condition
redoublée. Condition réfolutive. Condition refpeélive.
Condition iucceffive. Condition fufpenfive. Condition tacite.
Condition de viduité ou de 11e point fe remarier. Condition
volontaire. Condition vraie. Condition utile. Ibid. 839. a.
Auteurs à confulter fur la qualité 6c l’effet des différentes,
conditions. Ibid. b.
C ondition , ( Jurifpr. ) gens de condition ferve ou de
main-morte, dans quelques coutumes. Droit de main-morte
appellé quelquefois condition ; droit de condition ; emphi-
téote conditionné; héritage conditionné. III. 839.b.
Conditions, de l’inégalité des conditions dans la fociété,'
voye^ Inégalité. La différence des conditions marquée autrefois
par la différente longueur des cheveyx. III. 318. bj
Influence des conditions de la vie fur les moeurs. Suppl. III.
948. b. 952- b.
Condition, ( Comm.) terme relatif à la qualité d’une
marehandife. III. 839. b.
CO N D IT IO N N É , ( Jurifpr.) homme de fe rv e condition
de main-morte ou de fu ite , dans la coutume d’Auvergne.
Origine de ce nom. C e que dit la coutume d’Auvergne fur
ce fujet. Hommes de ferve condition au pays de Combraille.
Maximes de jurifprudence fur les conditionnés de ce pays.
LU. 830. b.
C O N D IT IO N N E L , (Gramm.) décrets de D ieu conditionnels
félon les Arméniens, abfolus félon les Gomariftes.
Propofitions conditionnelles en logique. III. 840. a.
Conditionnel , ( Théolog. ) fentiment des Thomiftes fur
la fcience des conditionnels attribuée à Dieu. X IV . 791. a.
‘ Conditionnel, ( Logiq.) propofition conditionnelle.IV.
85. b. Tems appellés par Reftaut conditionnels préfens §c
paffés. X V . 363. a. 677. b. 6j%. a. Syllogifme conditionnel.
722. b. Conclunon conditionnelle. 723. a- Science des conditionnels.
X IV . 791 . a. Néceffité conditionnelle. IV . 114. b.
Impoffible conditionnel. V I I I . 600. b. Forme conditionnelle
des facremens. V I I . 178. a. Syllogifme conditionnel. X V .
722. b. Voye1 Hy p o t h è q u e , L ’oppofé de conditiojjPel eft
abfolu fVoyex ce mot.
C O N
Cb^DlflONNÉL, ( Jurifpr.) III. 84^ *.
Conditionnel, fidéi-commis conditionnel. VI. 684. a. F ie f
conditionnel. 701 . a. Subftitution conditionnelle. X V . 392. b.
'Voeu conditionnel. X V I I . .412. b.
CO N D IV IE N U M , nom de Nantes ancienne, XI. 13. b.
C O N D O M , ( Géogr. ) v ille de Gafcogne , capitale du
Condomois. Diverfes obfervatiohs fur c e lieu. Hommes distingués
dont elle eft la patrie. Suppl. II. 378. a,
C O N D O M A , ( Quadrup. ) animal dont on n’a encore vu
en Europe que la tête armée de fes cornes. Suppl. II. 338. a.
Obfervations fur les noms que les naturaliftes lui ont donnés.
Sa defcription. Lieux qu’il habite-. Sa claflification. Ses rapports
avec le gjb. Ibid. b.
C O N D O R 1 ’ ( Botan. ) trois fortes d’arbres de ce nom
connus à la Chine 8c dans les Indes. Defcription de la première
efpece. Suppl. II. 338 .b. Sa C u ltu re; fes qualités 8c
ïifages. Ibid. 339. a. Seconde e fpe c e , aylaru; fes différens
noms. Garaéleres qui la diftinguent de la précédente. Sa
culture 8c fes ufages. Troifieme e fpe c e , goafil ; fes autres
défignations. En quoi elle diffère des précédentes. Cu ltu re ,
qualités 6c itfagés de cette plante. Sa claflification. Ibid. b.
C O R D O R M A N T , (Hifi. eccl.) deux feftes de ce nom-.
Culte 6c moeurs des premiers qui étoient du treizième fie cle ,
& n’infe&erent que l’Allemagne. Les autres du feizieme fiecle
étoient une branche d’anabaptiftes. Pourquoi le nom de con-
dormant fut donné aux uns & aux autres. III. 840. a.
C O N D U C T E U R , (Phyfiq.) ce qu’on appelle de ce nom
en éleéiricité. D eu x différentes fortes de conducteurs. Relation
de quelques faits au moyen defquels on pourra déterminer
plus précifément tout ce qu’il faut obferver à l’égard
des conduéteurs.
Premier fait. L’e au , les métaux 6c quelques êtres animés
font les feules fubftances connues qui tranfmettent l’éleClri-
cité en entier.
Second fait. Dans un corps éleCtrique, les pointes, les
angles , 6c en général toutes les parties faillantes fur fa fur-
face dont les extrémités font aiguës , font autant d’iffues par
où fe diffipe le fluide éleCtrique. III. 840. b.
Troifieme fait. L e verre 6c les autres fubftances éleCtrifa-
bles par frottement, ont la propriété de repouffer le fluide
éleCtrique, de façon qu’elles l’empêchent de s’échapper. Ces
faits une fois connus, pn v o it que par rapport aux conducteurs
en général, il faut employer les fubftances les plus éleCtri-
fables par communication, comme l’e a u , les métaux, &c.
Subftances imbues d’eau qui peuvent devenir de fort bons
conducteurs. F orme que doivent avoir les conducteurs : il eft
à propos qu’ils foient recouverts de tuyaux de verre ou de
rubans de foie. Diverfes queftions fur les conducteurs auxquelles
on répond ici : fur leur v o lum e , & fur leur longueur.
Ibid. 041. a.
Obfervations fur ce qu’on appelle particulièrement le conducteur.
Plus ces fortes de conducteurs font grands, plus les étincelles
qu’on en tire font fortes. Mais l’intenfité de l’éleClricité augmente
t-elle dans lesTorps , dans la raifon de leurs maffes ou
dans1 celle de leurs furfaces i Sentimens de M. Nollet & d e
M. le Monnier. Il eft toujours bien d’avoir un grand conducteur
cylindrique, 6c quand même il feroit c r e u x , pourvu
qu’il ait une certaine épaiffeur., les étincelles que l’on en
tirera feront très-belles & très-fortes. Conducteur de M.
Franklin préférable à ceux.dont on fe fert en Allemagne ,
en Hollande 8c en Angleterre. Ibid. b.
De la maniéré dont le conduSleur doit recevoir l’èleElricité du
globe. Méthodes ordinaires. Leur inconvénient dans la diflipa-
tion de l’éleCtricité. Pratique de l’auteur qui y remédie. Ibid.
842. a. ....
Conducteur , ( Phyfiq. ) différens corps qu’on regarde
comme conducteurs. Divers degrés de perfection des métaux
employés à cet ufage. Ordre que M. Prieftley a obfervé dans
la fufibilité des métaux par le feu éleCtrique. Pouvoir conducteur
.de l’eau 6c du terrein. O uvrages à confulter. Suppl. II.
.5 4P- a.
ConduSleur ; des matières propres à ifoler un conducteur.
Suppl. In . 670. a, b. 6c de la maniéré de les employer.
Ibid. / .D iv e r fe s matières éleCtriques , lorfqu’elles font trop
échauffées, deviennent des conducteurs. Ibid. b.
Conducteur^ de la foudre, ( Phyfiq. ) verge de métal
erigée fur des bâtimens ou dans les environs, afin de les
garantir de la foudre,— Succès de cette expérience. — Suppl. II.
540. u. Toutes les obfervations nous montrent que les verges
de métal, qui font un peu é levées, attirent à elles de très-
loin le feu éleCtrique ou la foudre. — Il ne faut cependant
pas s’imaginer qu’on puiffe attirer par ces verges tout le feu
éleCtrique des nuages. —• Comment on pourroit parvenir à
découvrir l’art de fe garantir généralement de la foudre. —
Maniéré d’ériger un conduCteur fur un édifice. Ibid. b. Obfervations
fur les différentes qualités des couches de terre auxquelles
on tranfmet le feu éleCtrique. — Pourquoi certaines
régions font plus fouvent frappées de la foudre que d’autres.
Après les métaux, l’eau 6c les lits de terre humide font les
C O N 37$
meilieùrs conducteurs. - Réglés à fuîvfe lorfqu’ôd vetiÉ
exécuter fur un édifice l’appareil néceffaire pour le préferver
des coups.de là foudre. Ibid. b. . . :r
ConduSleurs para-tonnerres. Hiftoire de l’inVention des grands
conducteurs élevés fur les tours. Suppl. III. 98. b. Des conducteurs
para-tonnerres 8c des conducteurs ifolés dèftinés à
manifefter l’éleCtricité des nuages-. Suppl. IV . 949. a, b. —
932. a. Différente/orme du feu éleCtrique à l’extrémité du-
conduCteur. Suppl. II. 292. b. Son ufage pour connoître l’électricité
des nuages. Ibid. Précaurions'à prendre dans les expériences
faites avec la b arre, 294. a. D e la profondeur à
laquelle il fout enfoncer les conducteurs en terre. Suppl. III.
104. a. Expériences faites avec ces inftrumens fur T élearicité
des nuages, voyeç Foudre.
Conducteur, ( infirma, de Chirur.) dont ôn fe fert dans 1 opération de la taille. Il y en a de deux fortes, le mâle 8c
la femelle. Leur defcription. III. 842. a. Maniéré de s’ert
iervir. Les conducteurs font plus en ufage pour la taille des
temmes , que pour celle des hommes. Ibid. b.
C O N D U IR E , ( Hydraul. ) conduire les eaux. Maniéré d e
conduire l’eau dans une ville. Maniéré de .la conduire dans
la campagne. L e plus difficile à ménager en conduifant les
eaux pendant un long chemin, ce font les fonds 6c les vallées
appellées ventre ou gorges : directions à cet égard. III. 842. b.
Moyens à emp lo ye r, fi dans un long chemin il fe rencon-
troit deux ou trois contre-pentes, fi le contre-foulement fe
trouvoit d’une hauteui* confulérable, &c. Moyens de conduire
l’eau dans les jardins. Ibid. 843. a. Ge qu’on a foin de
pratiquer dans les conduites un peu longues 8c fort chargées j
quand après une pente roide les conduites fe remettent de
niveau. Autres obfervations fur les lieux où il fout faire paffer1
les tuyaux. Comment il faut tenir les tuyaux de décharge.
Ibidv b. Voye^ Conduite.
Conduire , ( Manège ) condiiire fon cheval étroit ou
large. III. 843. b.
Conduire , ( en Peint. ) une belle conduite, lumière bien
conduite. III. 843. b.
C O N D U I T , (Phyfiq).) connoiffances des anciens dans
l’art de conduire les eaux. Conduit ‘fouterrein en forme de
grotte dans le nouveau Mexique, long de 200 lieues. III.
843. b.
- Conduit auditif, ( Anatom. ) defcription. III. 843. b.
Conduit cyflique. 111. 844. a.
Conduit artériel; fon ufage dans le foetus. V II . 3, a. 4. a-.
Conduits laiteux, ( Anat. ) tuyaux excréteurs, des glandes
qui compofent les mammelles & filtrent le lait. Leur defcription
8c leurs ufages. Suppl. H. 741. b.
Conduit urinaire, dans les femmes. 111. 844. a.
Conduit à vent, ( ArchiteEl. ) defcription. Ils font fort en
ufage en Italie. 111. 844. a,
C O N D U IT E , d’eau, ( Hydr. ) elle prend fon nom de la
qualité des tuyaux ; conduite de f e r , de plomb &c. IIL
844-
Conduite , ( Hydr. ) moyen de connoître la faute dans
une conduite 8c d’y remédier. V I . 439. a. Jarrêt dans une
conduite. V III. 462. a. Précaution à prendre dans la conduite
des e au x , à caufe des frottemens caufés dans les coudes 8c
lesjarrêts des tuyaux. VII . 343. b. XI. 164. a. Conduite des
eaux pour l ’agriculture. Suppl. I. 48. b. 8cc. _ Voye^ A queduc,
Can a l, T ub e, T uyau , Conduire , Conduit.
Conduite , ( Morale ) III. 844. a.
Conduite. Comment on doit fuivre dans fa conduite les
mouvemens de fa confidence. III. 902. b.
Conduite, (Horlog.) tringle de fer deftinée dans les
grandes horloges à tranimettre le mouvement à de grandes,
diftances. La partie qui fert à faire tourner les aiguilles. 111/
844. a. Lorfqu’on veut changer la direction d’un mouvement
on en emploie de différentes efpeces. Exemples. Ibid. b.
C O N D Ÿ L E A T IS , ( Mythol. ) Diane adorée à Condyleis
en Arcadie. Pourquoi ce furnom fut changé dans la fuite ,
en celui d’étrangléc. III. 844. b.
C O N D Y L O M E , (Chirurg.) excroiffance à l’anus o u 'a u
col de la matrice. Etymologie du mot. Progrès de çe ma l,
auffi appellé fie. Il peut devenir un chancre. Sa cure. III,
844. b. Voye^ FlC.
Condylome. Invention d’un nouvel infiniment pour couper
les condylomes du fondement. Suppl. IV . 73 3, A . . .
C O N E , (Géomét.) axe du cône. Cône droit, fcalene
obtufangle, acutangle. Définition 8c defcription du cône;
Ses principales propriétés. i° . L ’aire ou la furface de tout
cône droit, faifant abfiraélion de la bâfe . eft égale à un
triangle-, dont la bafe eft la circonférence de celle du cône ,
8c ia hauteur fon côté. Méthode de tracer une furface qui
enveloppe exaftement celle d’un cône droit propofé. III. 843;
a. Celle d’avoir le développement d’un cône droit tronque*
26. Les cônes de même bafe 8c de même hauteur font égaux
en folidité. Un cône eft le tiers d’un cylindre de mêmé bàfe
8c de même hauteur. Mefurer la furfoce 8f la folidité d’uni
cône. Ibid. b. Sur le rapport des cônes 8c des cylindres«