rcment dans le cas de déshérence. Droits feigneuriaux aux- ;
quels celui de déshérence a quelque rappo rt, & qui viennent
des concédions d’héritage’ faites par les feigneurs, 8c des
affranchiflemens. Ibid. 883. a. Dro it que les feigneurs ont
dans les coutumes de Flandre ; antres droits dans les coutumes
d'Anjou & du Maine g qui ont quelque rapport au
droit de déshérence. D ’où vient cette efpece de droit ^ déshérence
que les feigneurs fe font attribué au préjudice des héritiers
des autres lignes. C e que porte la coutume de P am ,
polir ié cas oS i l r f y • a id a iiê rm ç r du côte 8£ t e l «
font Tenus les Héritages. Coutumes de Laon i e R H
<ïe MW d'Amiens , fur le même fu je t Celle d Orléans,
La coutume d’Anjou traitée d’inique par Dumoulin. Ibid. b.
Suivant le droit commun , le droit de déshérence appartient
aux feigneurs hauts-juftïciers ; mais il ne préjudicie pas au
i'eigneur fiodal dans la direfte duquel fe trouvent les biens.
Cas où les biens échus au roi par déshérence feroient dans
la direâe d’un autre feigneur. La fucceflïon vacante des bénéficiers
appartient au roi ou* aux feigneurs hauts-jufticiers.
Cas où le défunt laiffe des biens en differentes jufticès. Les
meubles & effets mobiliers ne fuivent point en ce cas la
«erfonne ni le domicile , &c. Dans les coutumes ou les pa-
rens d’une ligne ne fuccedent pas au défaut de l’au tre , il
11’eft pas permis de difpofer de fes propres au préjudice du
femieur , au-delà de là quotité fixée par la coutume. C e que
preferit là-deffus le droit commun. Par qui fe paient les
dettes de celui dont les biens font recueillis par déshérence.
Ibid. 884. æ. Chaque créancier peut agir folidairement contre
chaque feigneur. Ouvrages a confulter. Ibid. b.
D ESHÉRITANC E ou D eshéritement , ( Jurifp.) terme
oppofé à adhéritance ou adhéritement. Coutumes où il eft ufi-
té. Aéles d’adliéritance & de deshéritance. IV . 884. b.
'Deshéritance, Exhérédation. Différence qui diftingue ces
deux aftes. V I . 236. a.
D ESHONN ETE , Ma lh on n êt e r différence entre ces
mots. Les cyniques prétendent qu’il n’y a point de mots
deshonnêtes. C e fentiment combattu. Une même chofe peut
être exprimée honnêtement par un mot & deshonnêtement
par un autre. IV . 884. b. Il en eft de même de certains tours
par lefquelson exprime honnêtement des a&ions que la bien-
féance ne veu t pas qu’on fàffe en public. L ’honnêteté des ex-
prefïîons s’accorde toujours avec l’utile , &c. Ibid. 885.wz.
Deshonnête. Condition deshonnête. III. 837. b. Examen de
la queftion, s’il y a des mots deshonnêtes. X V I . 157. b.
Comment nous déguifons par l’euphémifme des idées deshonnêtes.
V I. 207. b. D ’ou dépend l’idée d indécence attachée
à certains mots. Suppl. II. 267. b.
DES JA R D IN S , ( François) fculpteur. X IV . 830 .a.
D E S ID E R A R E , {Langue latin.) étymologie de ce mot.
X V I . 701 . b. Diverfes fignifications du paflif de ce verbe. X.
43D É S IG N A T EU R , ( Hifl. anc. ) officier romain employé
dans les cérémonies publiques ; agonotheta chez les Grecs.
Cérémonie pratiquée lorfque cet officier alloit lever un corps
mort pour le mettre fur le bûcher. IV . 883. a.
DESIMBRLNGUER, {Jurifp.) affranchir, libérer un héritage,
6*c. IV . 885. a.
DÉSINTÉRESSEMENT , c’eft en un fens la première
des v ertu s , & celle que les malhonnêtes gens connoiffent le
moins. IV . 885. b. -v -o-tt
Défintéreffement, recommandé dans 1 évangile. X V il. 543.
a , b. Exemple de déftntéreffement dans André Maruel, favant
Anglois. 671 . b.
D E S IR , fouhait : différence entre ces mots. IV . 883. b.
DESIR. ( Métaphyf. & Morale ) Le defir eft un état d’inquiétude.
C e qui détermine immédiatement la volonté, c’eft l’inquiétude
du defir fixé fur quelque bien abfent, quel qu’il foit.
L ’inquiétude qui fait partie des autres paffions, produit auffi
le même effet. O n auroit auffi bien de la peine à trouver
quelque paffion qui foit exempte de defir. To ute efpece de
bien , celui même qu’on reconnoît être t e l , n’émeut pas
nèceffairement le defir de tousTes hommes. Duplaifir qu’on
éprouve dans la recherche & la connoiffance de la vérité.
Exemple de M allebranche. IV . 883. b. Prenez deux hommes,
l’un épris des plaifirs fenfuels, l’autre des charmes du favo ir,
le premier ne defire point ce que le fécond aime paffionnément.
Pourquoi les defirs font fouvent caufés par de fauffes idées.
L e plus grand bien vifibie n’excite pas toujours les defirs des
hommes, à proportion de l’excellence qu’il paroît a v o ir, &
qu’on y reconnoît : raifon de cette inconséquence. Nous
n’avons pasplutôt joui d’un b ien , que nous {oupirons après
un autre. To us nos vices émanent de nos faux befoins, &
de nos defirs des richeffes, de la gloire ou des plaifirs. Les
gens qui ne font point gâtés par ces mauvais defirs, font les
plus heureux 8e les plus à l’abri de la corruption. Te ls étoient
les Fenniens au rapport de Tacite. Les defirs naturels font
très-limités ,le s defirs artificiels font immenfes. Ibid. 886. a.
M oy en d e fe procurer le bonheur. Portrait de l’homme heu-
• r eu x , par la Fontaine. Ibid. b.
Defir : différence entre defir & fouhait. X V . 403. b. D u défit,
félon Hobbes. VII I. 23,6. a , ^..Origine de nosdtefirs St de nos
craintes. V I . 262. a , b. Defirs infinis du coeur humain. I. 372.
a. Les vrais defirs font la mefure du plaifir & de l'a puiffance.
VII. 738. a. D u defir du bien-être. VII I. 273. 4, b. Modération
des defirs de Defcartes. II. 720. b.
D E S IR A D E , ou Defcada, { Géogr. ) iile des Antilles, &c.
ce qui l’a rendue célébré. IV . 886. b.
Defirade , rocherprès de la Guadeloupe. Suppl. III. 273. b.
D E S IS T EM EN T , {Jurifp.) plufieurs fortes de défifte-
ment. Celui d’un d ro it, celui d’une aftion, &c. celui d’un
héritage. C e dernier différé de l’abandonnement, du délaif-
fement par hypotheque , du déguerpiffement. Il faut offrir les
dépens jufqu’au jour du dèfiftement. Afte de défiftement. IV .
886. b.
Déffiement : différence entre le défiftement & le déguerpif-.
fement, IV . 768. b. entre le défiftement & le délaiuement.
776. a-
D E S L Y O N S , ( Jean ) obfervations fur fa v ie ce fes ouvrages.
XIII. 83. a.
D ESM A RES , {Toujfaint) prêtre de l’oratoire. X V II . 3 24. a.
Defnares, ( Chriflinc Antoinette ) Suppl. IV . 699. b.
DESMARÊT S , {Samuel) théologien. XI. 443. a.
D E S O L A T IO N , chagrin , douleur, trifléjfe, aflïüion ,
{S y n o n .)Y .S 2 .b .
D E SO B E IS SAN C E , contravention, {Synon. ) IV . 127. b;
D E S P A U T É R E , {J ean) grammairien, XI. 144. £
D ESPERIERS, ( Bonaventure ) Suppl. I. 362. b.
D ESP ER RO IS , maître écrivain. IX. 907. b.
D ESPOM M IERS , fa charrue, Suppl. I. 2 18 .a.
D E S PO R T E S , {François) peintre. V . 323. a.
D E SPO T ISM E , ( Droitpolïtiq. ) principe des états defpo-
tiques. IV . 886. b. Û eft de la nature de c e pouvoir qu’il paffe
tout entier dans les mains de laperfonne à qui il eft confié. L’é-
tabliffement d’un vifir découle du principe fondamental des
états defpotiques. Dans un tel gouvernement, le partage des
hommes, comme des bêtes, y eft fans aucune différence;
l’inftinét, l’obéiffance , le châtiment. Sort d’un homme disgracié
par le fophi de Perfe. Si le prince eft fait prifonnier ,
il eft cenfè mo rt, & un autre monte fur le trône. La fucc e«
fion à l’empire 11e peut pas être affurée dans les états defpotiques.
To ut l’appui du gouvernement du defpote eft fondé
fur la crainte de fa vengeance. Ibid. 887. a. C e gouvernement
s’exerçant fur des peuples timides & abattus," tout y
roule fur un petit nombre d’idées. D e l’état des femmes dans
ce gouvernement. D e l’ufage des préfens. D e l’ufure pratiquée
fous le defpotifme. Sources de la mifere des peuples
f ournis à un defpote. Il n’y a chez eux point de loix de propriété
, ni de fucceflïon, ni de commerce ; il ne peut y en avoir
en tems de néceflïtés pour l’augmentation des impôts. Il n’y
en a guere fur les dots 8c les avantages des femmes. C e gouvernement
n’admet pas des loix pofitives ou écrites. Comment
on punit les plaideurs en Turquie. Ibid. b. Sévérité des
peines infligées dans les états defpotiques. Indifférence des fujets
pour la patrie & le fouverain qui les gouverne. La rébellion
de Sacrovir donna de la joie au peuple Romain. Les rois
d’Orient font regardés comme les enfans adoptifs du c ie l,
tant qu’ils régnent ; mais qu’un fujet rébelle détrône le prince ,
l’adoption célefte paffe à l’ufurpateur. Dans ces p ays-là, il ne
fe forme point de petite révolte : le moindre accident y produit
une grande révolution Les Chinois fe perfuadent qu’en
changeant de fouverain , ils fe conforment à la volonté du
ciel. Ibid. 888. a. Celui qui v eu t détrôner le prince, n’a guere
autre chofe à faire qu’à jouer le rôle de fouverain, Se en
prendre l’efprit : il n’y a que le prince qui foit intéreffé à
défendre le prince. Danger de fon état. Quelles que foient
les modifications que les moeurs ou la religion apportent au
defpotifme, la nature humaine fe fouleve toujours contre ce
gouvernement. Il ne peut y avoir de fouveraineté illimitée
dans le chriftianifme ; la Bruyere cité fur ce fujet. Dans quel
fens on peut dire qu’un roi eft maître de la vie & des biens
de fes fujets. Ibid. b. Paroles adreffées fur ce fujet à Louis
X IV par M . la Mothe-le-Vayer.Louis X IV a toujours reconnu
qu’il ne pouvoit rien de contraire aux droits de la nature,
des gen s, 8c de l’état; preuves tirées du livre intitulé 1‘(économique
du prince, par M. la Mothe-le-Voyer. Ibid. 889. a.
Defpotifme, fon origine. X V II , 862. a , b. Le defpotifme
religieux confidéré comme une des caufes du defpotifme.
civil. XIII. 93. b. Origine & abus du defpotifme oriental,
XI. 367. a. — 383. b. Tableau du defpotifme. X IV . 144, b.
Différence entre la monarchie abfolue 8e le defpotifme. X.
636. b. Pourquoi la crainte eft le mobile du defpotifme. XI.
377. b. Sous le defpotifme l’ame du peuplé refte fans élévation.
VIII. 288. a , b. Il ne peut y avoir de patrie fous ce
gouvernement. XII. 180. a. Comment il arrive que fous le
defpotifme , les foldats s’emparent de toute l’autorité. XIII.
136. b. Il n’y a point de vraie union fous le defbotifme. X V I I ,
385. b. Dans les gouvernement arbitraires, le fujet renonce
avec une grande facilité au peu de liberté qui lui refte. V f 938.
t W W defootifiriera,^i: le n t S m des paffions.
V II I 287 a Le defpotifme qui dé.trui,t to u t , fe détruit finale- MBwBMi BEEBfln X 2<;. b. Des grâces. XII. 921. a. D es grands. VII. 830. a.
D u Defpote,- Dans un- état despotique , le. chef de. la nation
«ft tou t, la nation, n’eft rien. X IV . 1.43. a. On a toujours eu
pour principe de cacher le vrai nom;du fouverain. XI. 377. b.
Titre de monarque univerfel que tojis les defpotes. fe font
arrogé. 378. a. Efpece d’éternité attribuée en certains lieux
à la perfonne des defpotes. Ibid. Empire fur toute la nature
«rue certaines nations leur ont- attribué. Ibid. Maux que le def-
jpotifme caufe au defpote lui-même. 377. a. 379.4, Comment
quelques, princes fe font avifés en Europe, de s’attribuer un
pouvoir arbitraire. V L 692. u.
D E SR EN N E , loi de.U.. 6 f i,b .
D ESSA ISIN E, ( Jurifp. ^ coutumes de faifine & deffaifme.
TV. 889. 4.
D ESSAISIR, f e , {Jurifp.) défenfe faite au tiers-faifi de
fe deffaifir des deniers, &c. de même à un gardien ou autre-
dépofitaire de juftice* IV . 889. b.
D ESSALER [eau de la mer. Elle ne peut fe deffaler par
filtration. VII . 84. a. Moyens donnés par quelques chymiftes.
V I . 807. b. X. 3 6 1 .4 .3 6 3 .4 ,* . X IV . 385. A
D ESSECHEM EN T, ( Am e . ) celui du lac Fucin par les .
Romains. Suppl. II. 192. b. Defféchement des terres. 778. b. t
D es marais oc lieux aquatiques. 19 1. b. 192. a , b. D es canaux
de defféchement. 183. a , b. 6>c. 778. b.
D ESSEIN , but, vue, {Synon.) II. 469 .b. Deffein,projet.
XIII. 441. A
D E S S E R T , ce fervice appellé fruit chez les grands, n’eft
appellé dejfert qu’en terme bourgeois. Pourquoi les Romains
l’appelloient menfe fecunda. Les femmes fortoient de table
quand ce fervice arrivoit-. IV . 892. b.
DESSERTE. ( Jurifp. ) Celui qui fait la defferte d’un bénéfice
eft apoellé dejfervant. C ’eft une commiffion révocable
ad nutum. D effervans commis aux cures pendant la vacance ou
l’interdit. Salaire des deffervans pendant l ’interdit. IV . 892 .b .
D E S S IC A T IF S , ( Chirur. ) remedes aufli nommés cicatri-
fans. L’exftccation eft la fin qu’on fe propofe dans la curation
des ulcérés. Les remedes incarnatifs ne produifent pas les
effets qu’on en attend. Énumération de plufieurs deflïcatifs.
Précautions à prendre pour deffécher certains ulcérés cacoë-
thes. IV . 893^ a.
D e jfcatif, cèrat-, II. 833. Emplâtre defficatif. V . 391. b.
D E S S IC A T IO N , ( Chymie & Pharm. ) en quoi elle différé
de la déphegmation. Dans quelle vu e leschyftmies emploient
fouvent la déification. IV . 893.4. Réglés à fuivre pour deffécher
les fels : pour deffécher un précipité. Les pharmaciens
deffechent les lubftances végétales & animales pour les con-
ferver. Préjugé des anciens pharmaciens de fécher à l’ombre.
L ’unique réglé de l’art de deffécher, confifte à procurer ce
defféchement le plus rapidement qu’il eft poffible. Comment
on doit le pratiquer. Ibid. b. Voye{ les manoeuvres à obferver
pour la déification de chaque fubftance, à fon article particulier.
Voye^ auffi les articles Su b s t a n c e & Secher .
DESSIN , ( Peint. ) difputes dans lefquelles il s’agiffoit
d’établir des rangs & une fubordination entre le deffin &
la couleur ; difputes vaines & fans utilité. IV . 889. b. Comment
on peut parvenir à bien deffiner. D e l’âge auquel il convient
de s’y exercer. Détails fur la méthode qu’on doit fuivre
pour faire des progrès dans cet art. Ibid. 890. a. D u deffin
ayant pour but d’imiter les contours & les formes des animaux.
Deffins du payfage. Des différens moyens employés
pour deffiner & pour ombrer. Ibid. 891. a.
Deffn. D u rang que tiennent dans la p einture, le deffin , le
coloris 8c l’expreffion. V . 331. a. Première invention du
deffin.XIV.820. a , b. Beauté des choix dans le deffin. III. 363.
a. Effet dans le deffin. V . 406. b. Expreflion. Suppl. II. 920. a ,
b. D u deffin de la figure. V I . 774. b. &c. XIII. 469. a , b. 6*c.
D u deffin des efquifles. V . 981. b. Des deffins à la plume. X 1J-.
800. b. 80 x. d. Ouvrage de deffin dit anamorphofe. 1. 404. a ,
b. D effin charbonné. IU. 193. a. Deffin de clair-obfcur. 499. b.
D u deffin des figures géométriques. V I . 749. a , b. L’art du
deffin néeeffaire à l’architeéle. I. 367. b. Deffin d’architeélure
appellé trait. X V I . 330. b. Deffin au trait. 331. a , b. Deffins
formés parles eombinaifons de carreaux mi-partis. II. 700.
a , b. D e l’art de réduire un deffin. XIII. 881. a , b. Sur l’art
du deffin , voyeç les inftruéfions qui précèdent les planches
relatives à cet art. III. volume des planches.
D e s s in , ( Mufiq.) l’invention du fujet, ladifpofition des
parties 8c l’ordonnance du tout. Unité qui doit régner dans le
chant , le mouvement, le caraftere, l’harmonie , la modulation
, IV . 891. a. fans nuire à la vérité. En quoi confifte la per-
feélion du deffin. C e qui eft dit du deffin général, s’applique
auffi à chaque morceau. Préceptes donnés fur cet objet. Ibid. b.
D essin. {Archit.) Deffin au trait, la v é , arrêté. Le deffin
au trait peut être regardé comme le talent le plus effentiel à
l ’archite&e. Le deffin devroit même entrer dans le plan de
toute éducation. IV . 891. b.
Deffins , maniéré de deffiner ou faire des orneinens fur
fleurs naturelles ou autres. IV . 89.1. b.
D essin , ( Gafier) figure dont l’ouvrier enrichit fon étoffe -,
8c qu’il copie d’après le peintre. Comment on doit préparer;
l’o u v fa g e , quand on travaille, des gafes brochées. C e q.u’o a
entend p a r , lire le deffin, mettre nir le fimblot ou feniple ,
ce qui a été lu. Gomment le même deffin fe répété. Après que
le deffin eft lu , 8c le métier toüt-à-fait remonté, un enfant
fuffit pour le tirer. TV. 892. a.
D essin. ( Ruban. ) Deffin detiffiitiers-rubaniers. TV. 892. a.
Comment l’ouvrier monte fon métier pour tel ou tel deffin-.
Ibid. b.
D e s s in , {Manufaê.enfoie) IV . 892. k
DESSIN , ( Tapi f i de haute-life ) IV . .892. b.
D E S S IN A T EU R , en architecture. Talens qu’il faut poflédefc
pour mériter c e titre. Pourquoi l’on trouve en France peu
d’habiles deffinateurs. IV . 894. a.
Dcffnateur, études qu’il doit faire pour parvenir à prononcer
correâement les articulations du corps humain. Suppk
I. 603. a , b. Importance du coup d’oeil dans le deffinateur,
Suppl. II. 641.4.
DESSINER , papier à deffiner. X L 861. a. D e la maniéré
de deffiner les plans. IX. 313. a. 314. a , b. XII. 433. b. D e
la maniéré de deffiner la coupe des ouvrages de fortification,
XIII. 427. a , b. Maniéré de deffiner fur le v e r r e , X V II .
ioo. a , b. 101 . a , b. de deffiner -en calquant, II. 363. a , b.
aux petits carreaux. IV . 436. b. Maniéré de deffiner appellée
graticuler. V II . 862. b. D e la maniéré de hacher. VIII. 19. b.
21. a. Deffiner avec réfolution. XTV. 181. a. Des deffins des
bâtimens, voyeç ce mot.
DESSOLER les terres , ( Jurifp.) changer leur état. C e
qu’on entend par foies 8c iaifons. Dans les baux des biens
de campagne , le fermier s’oblige de labourer les terres par
ïoles 8c faifons convenables , &c. Peine du fermier qui contrevient
à cet article du bail. IV . 894. b.
D èssoler , ( Maréch. ) arracher la foie à un cheval. Maladies
pour lefquelles on pratique cette douloureufe opération.
La méthode de defïbler un cheval pour le clou de ru e , eft
abuftve 8c pernicieufe. Détails fur la maniéré de deffoler.
1 Préparation. IV . 894. b. Opération , pamement. Ibid. 893. a.
Deffoler. Suppl. III. 413. b. Encaffelure qui oblige de deffoler
promptement l’animal. V . 607. a. Danger dé deffoler
pour le clou de rue. 626. a , b.
DESSOUDER. {Orfevr.) Pourquoi l’ouvrier eft Obligé
quelquefois de deffouder quelque partie de fon ouvrage.
Comment cette opération fe fait fans nuire au refte de la
piece, IV . 893. b.
Deffouder une terre, obfervations fur cette opération d’agrir
culture. IX. 146. b.
D E S SO U S , dejfus: obfervations fur ces prépofitions. XIII.
i 3° 3- a-
DESSUS du vent, (Marine) IV . 893. b.
D essus. ( Mufiq. ) Quelles:.font les vo ix qui exécutent le
deflùs dans la muuque vocale. IV . 893. b. Premier 8c fécond
deflùs. Bas-deffus. Ibid. 896. a.
Dejfus, réglés que doit obferver le deffus par rapport à la
baffe fondamentale. II. 120.4. Bas-deffiis. Suppl. I. 819. b. A
quelle diftance il peut fe rapprocher ou s’éloigner de la baffe,
823. 4 , b.
D e s su s , {Opéra) les choeurs de femmes à l’opéra font
compofés de deffus & de bas-deffus. Comment ils font placés
à l’opéra de Paris. Par qui font chantés les deffus à la chapell«
du roi. IV . 896. a.
D essus de flûte à bec. ( Luth. ) IV . 896. a.
D essus de flûte traverfiere. ( Luth. ) TV. 896. a.
DESSUS.de viole. {L uth.) IV . 896. a.
D essus de porte. ( Archit. ) IV . 896. a.
Dejfus en terme de bijoutier. IV . 896. a.
D E ST IN , ( Morale, Métaph. ) ce qu’étoit le deftin félon
quelques philofophes païens. C e que les Stoïciens entendoient
par-là. IV-. 896. a. C e fut pour charger le deftin de tout le
mal qui ar r iv e , que les nommes forgèrent ce phantôme.
Ib id. b .
D e f in . D u deftin félon les Pharifiens. IX. 33. a. Selon les
Stoïciens. X V . 328. a. Selon les Turcs. VI. 428. a. XI. 33.
b. X III. 276. a. Selon Hobbes. VIII. 233.b. Livre des deftins-.
IX. 604. é. Sur le deftin, voye^ Fatum, Fatalisme, D estinee.
D E S T IN A T IO N . {Jurifp.) La deftination, quoique noii
remplie, ne laiffe pas d’avoir fon effet quand elle eft prouvée.
IV . 89 6. b.
Defination de pere de famille ; arrangement qu’un ‘propriétaire
a fait dans fes corps de bâtiment. I l n’a pas befoin
de titre pouf faire de telles difpofitions. Cette deftination
vaut titre pour les fervitudes qui fe trouvent impofées fur
une partie de l’héritage en faveur de l’autre, pourvu qu’ello
foit par écrit. C e que doit faire le pere de famille lorfqu’il
met hors de fes mains une partie de l’héritage, pour quç
les fervitudes qu’il a conftituées, puiffent valoir. IV. 896. b.
D E S T IN É E , ( Métaphyf. ) fens 8c étymol. du mot fatum,