
i4<5 BAR
B A P T ISM A U X , fonts, V IL 107. b.
B A P T IS T E R E , ( Théolog. ) Heu au 1’,on conferve l’eau
pour baptifer. Ceu x des premiers chrétiens. Les égUfes n’ont
eu des baptifteres que depuis les premiers empereurs chrétiens.
Où ils étoient placés jufqu’à la fin du iixieme fiecle.
Ces édifices é to ient, pour la plupart, d’une grandeur confi-
dèrable. II. 66. a. Ils avoient plufieurs noms différens. D e l- a
cription de ces édifices , donnée par M. Fleury. Il n’y eut
d’abord des baptifteres que dans les villes épifcopales. Ufage
des curés de la v ille de Meaux , de ne baptifer en certains
tem s, que dans l’églife cathédrale. On confond aujourd'hui le
•baptiftere avec les fonts baptifmaux. Ibid. b.
B A Q U E T . Defcription de divers .uftenfiles de ce nom ,
employés par les jardiniers , les imprimeurs, les relieurs &
doreurs, les marbreurs de papiers & les graveurs à l’eau-forte.
Suppl. I. 80a. b. , • • • •' ' V!
B A Q U E V IL L E , en Caux , ( Géogr. ) bourg & doyenne
rural en Normandie. Son ancien prieuré. Cure de ce lieu. Son
ancienne léproferie. D e s comtes de Baqueville. Suppl. I.
802. b. -, •
Baqueville en Vexin , bourg du bailliage de Gifors. D e
fon églife 8c de fa cure. Son éreétion en comté. Suppl. I.
802. b. . . . .
B A R , ( B la fon ) poiffon qui entre dans les armoiries.
Maniérés de le repréfenter feul ou à deux. Suppl. I. 803. a.
Bar-sur-Seine , ( Géogr.) ville du duché de Bourgogne.
Défaftre qui lui arriva en 1357. Le roi Jean lui accorda une
foire en 1362. Chapitre de trois chanoines & de deux chantres
établi dans ce Heu. Epitaphe de Jean Bonnefons , dans l’égtife
paroiftiale. Hommes de lettres dont cette v ille eft la patrie. Son
hiftoire écrite p arM. Rouget. Suppl-1. 803. a.
Bar-fur-Seine. Obfervations fur cette ville. Suppl. I. 818. a.
Bar-le-DUC , ( Géogr. ) .ville de F rance , entre la Lorraine ~
& la Champagne. Obfervations hiftoriques fur le Barrois 8c fur
fes ducs. SuppL I. 803. a.
Ba r . Le duché de Bar eft le plus ancien«duché non-pairie.
V . 15 3. a. Entre-cours entre les feigneurs de Champagne 8c
de Bar. V . 729. a , b. Droit de Lorraine 8c Barrois. V . 129.
b. x 30. a , b. Voyci l’article Lorraine 6* Barrois.
Bar-sur-Aube , ( Géogr. ) v ille de Champagne. A qui
elle fut autrefois. Suppl. 1. 803. a.
Bar, efpece de civiè re , dont on donne ici la defcription.
ï l .6 7 . u.
‘ B A R A B IN S K O I , nation tartare. X V . 920. a.
B A R A C , ( Hifl. des Juifs) quatrième juge des Hébreux.
Il les delivre de la fervitude de Jabin, roi des Cananéens.
Suppl. I. 803. b.
B A R A G L 1 , ( J. Jerome. ) anatomifte. Suppl. I . 402. a.
BA R A ICU S , ( Myth. ) fùrnom que prit Hercule d’une
v ille d’Achaïe , célébré par l’oracle de ce héros. M aniéré dont
fe rendoit cet oracle. II. 67. a.
B A R A L LO T S , ( Hifl. cccl. ) hérétiques qui ont paru à
Bologne en Italie. II. 67. b.
B A R AM A R E C A , ( Botan.) efpece de plante légumineufe, .
du genre du canavaH. Ses différens noms. Sa defcription. Suppl.
I. 803. b. Culture , qualités , ufages de cette plante. D e la
maniéré dé la claffer. Ibid. 804. 4.
B A R A N C IA , (Géogr. ) erreur dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. 1.804. a.
BA RANGU ELIS , le , ( Géogr. ) fautes à corriger dans
c e t article de l’Encyclopédie. Suppl. I. 804. a.
B A R A N OW SK I , Boguflas , ( Hifl. de Pologne } gentilhomme
polonois, qui , après la mort de Jean Sobieski I I I ,
& pendant la vacance du trône , vengea fa patrie des incur-
fions des T a rta res, la troubla par fes féditions , & fe v it enfin
obligé de renoncer à fes prétentions à la couronne, 8c de
rentrer dans la foule. Suppl. I. 804. a.
B A R A N Z A N O , ( Redemptus ) religieux barnàbite. X V II .
53. b. * I
B A R A Q U E , ( Art milit. ) étymologie de ce mot. Maniéré
de conftruire les baraques. II. 6y,*b.
B A R A TH R E , ( Hifl. anc. ) gouffre dans l’A ttiq u e , où l’on
précipitoit les fcélérats. Sa defcription; II. 68. a.
Barathre , folle où les Athéniens précipitoient les criminels.
X I. 677. a.
B A R A T IE R , ( Jean-Philippe ) Suppl. I. 756. a.
B A R A T S JO , ( Botan. ) efpece de bananier. Suppl. I.
782 v V.
B A R B A D E , (J(le de )-fing’ulier effet de l’humidité de l’air
dans cette ille. X i V. 40/. b.,
BAR B A R C A , ( Botan. ) defcription de cette plante. Ses
propriétés. II. 68. a.
B A RBA RES , ( Philofophie ) nom que les Grecs donnoient
par mépris 4 toutes les nations qui ne partaient pas leur langue ;
& dans la fu ite , à celles qui ne s’étoient point encore dépouillées
de la rudeffe des premiers fiecles. En cela ils furent imités
par les Romains , & ils le font encore par les François , qui
regardent comme groflier tout ce qui s’éloignê de leurs ufages.
La religion chrétienne participa aufli à cette qualification
BAR
de la part des Grecs & des Romains , comme les premiers
chrétiens prirent la défenfe de la philofophie , qui étoit appel-
lée barbare. II. 68. b. Les Grecs font les premiers inventeurs
de cette philofpphie fyftématique, q u i , bravant toute autorité
, ne fe laiffe conduire qu’à la lueur de l’évidence. Ibid.
69. a- , , •
Barbares, ( L o i* ) celles qui furent faites par les différens
peuples qui démembrèrent l’empire romain. Formes qu’ils
obfervoient dans les jugemens. Preuves fur lefquelles ils
les appuyoient. La principale matière de leurs loix étoit les
crimes. Qualité des peines qu’elles prononçoiept. Style dans
lequel eUes font écrites. II. 69. a.
Barbares. Loix des Barbares. IX. 647. a , b. 653. b. L e nom
de barbares n’étoit point une in jure chez les Bourguignons.
661. b. Différence entre les peuples barbares & les peuples
fauvages. X IV . 729. a. Irruptions des Barbares dans l’empire
romain. X IV . 336.- a. 338. a. Colonies formées par les migrations
des Barbares. III. 649. a , b. Contrafte entre l’habit des*
Barbares & celui des Romains. X V I . 414. a.
BARBARESQ UE S , nations\ Obfervations fur l’extérieur
& la figure de ces peuples. VII I. 346. b. Solidité de leurs
bâtimens. X. 730. b.
BAR B A R IE , ( Géogr. ) defcription géographique de ce
pays. Ses ports. Des Algériens 8c de leur commerce. Celui
de Coucou. Notre commerce avec la Barbarie. Monnoies de
ce pays. Commerce de S a lé , de Sara, de Tambouélon. Singulière
maniéré dont on y fa i t , avec les negres , l’échange du
fel en poudre d’or. Commerce du Baftion de France. IL
69. b.
Barbarie. Ouvrages de Lancelot Addiffon fur la Barbarie
occidentale. XV II . 602. a. Qualités du climat de Barbarie.
733. a. Seches de Barbarje. X V . 776. b. Des bleds de ce pays.
Suppl. I. 921. b.
B A R B A R IN , (Ichthy. ) vqyeç SURMULET.
B A R B A R ISM E , ( Gramm.) origine de ce mot. C ’eft un
idiotifme ou prononciation qui a un air étranger. C ’eft aufli
lorfque lfe mot qu’on emploie eft bien de la langue , mais pris
dans un fens que l’ufage n’autorife pas. Différence entre le
barbarifme & le foléeifme. Paffage fur ce fuje t, tiré d’un Hvre
attribué à Cicéron. II. 70. a.
Barbarisme , ( M u f i q dans quel fens ce mot eft employé
en mufique. Suppl. I. 804. b.
B ARBARU S. Obfervations fur trois favans Vénitiens de ce
nom-. X V I I . 7. a.
BARBE. Elle eft un indice que la femence commence à fe
faire. La v o ix change-avant que la barbe paroiffe. La façon de fe
couper la barbe a été un fujet de haine & de guerre entre
les Tartares & les Per fes. Les Grecs , avant Alexandre ,
avoient toujours confervé leur barbe. Philippe & fes prédé-
ceffeurs font repréfentés fans barbe.. Tems où les Romains
commencèrent à fe rafer. Cérémonies qu’ils pratiquoient à
l’occafion de la première barbe. Paffé 49 ans, il n’étoit plus
permis de ne pas porter la barbe longue. Adrien rétabHt
l’ufage de porter la. barbe. Ufages qu’ont fuivis à cet égard
les empereurs grecs , les Goths & les Francs. II. 70. b. Les
anciens philofophes & les prêtres des Juifs portoient de
longues barbes. O n veut que la longue barbe foit l ’origine
du nom des Lombards. Défenfe aux clercs de porter de
longs cheveux 8c de longues barbes. Prefque tous les orientaux
en ont confervé l’ufage. Bénédiélion de la barbe. Par
qui les gens de qualité faifoient rafer leurs enfans là première
fois. On devenoit parrain de celiii ;à qui l’on touchoit la
barbe. A l’égard des eccléfiaftiques , la aifcipline a confidé-
rablement varié fur l’article de la barbe. Ufages par rapport
à la barbe dans les deuils. Les Chinois aiment les grandes
barbes. Comment le 'tzar Pierre I établit en Ruflie l’ufage de
fe rafer. Ornement de la barbe des rois de Perfe. II. 71 . a.
Barbe. Recherches fur la correfpondartce entre la barbe 8c
les parties de la génération. V L x6o. b. La plus grande
menace qu’on puiffe faire aux Tu rcs , eft celle de leur couper
la barbe & la mouftache. X. 825. a. Les Américains n’ont
point de barbe. Suppl. I. 344. b.
Barbe , ( Manege ) chenal de Barbarie,. Cara&eres de ces
chevaux. Quand on .commença à les dompter pour la première
fois. D e ceux qu’on entretient en Afrique. Leur
généalogie. Ils ont -beaucoup dégénévé en Numidie. Les
meiUeures races fe trouvent chez lesTingitaniens & les Égyptiens.
IL 71 . b. Bonnes qualités d’un cheval barbe. Il n’eitpas
fi propre à être étalon pour avoir des chevaux de manege,
que pour des coureurs. Ibid. 72.. a, ,
Bar’BE , ( Botan. ) fignification de ce mot. Suppl. I. 804. A,
Barbe brune, ( Ornith. ) oifeau décrit. V L vol. des pl, Replie
animal, pl. 60.
Barbe de bôuc, ( Botan. ) genre de plante. Caraéleres 8c
liiftoire naturelle de cette plante. Propriétés de fa raeinèï
IL 72. i
Barbe de chevre , genre de plante. Ses caraéleres. Son ana-
lyfe . Ses propriétés en médecine. II; 72. a. Comment on en
doit prendre, l ’extrait. Ibid. b_.
BAR
Barbe de renard, gènre de plante. Ses caraéteres. L ieux où
elle croît. Gomme qu’on en tire. II. 72. b.
Barbe de- renard. Ses noms en differentes langues. Caractère
générique de ce tte plante. Suppl. I. 804. b. Defcription de
trois efpeces qui appartiennent à ce genre. Lieux où elles
croiffent. Maniéré de les cultiver; Ibid. 805. a. Cara&eres ,
qualités & ufages de la gomme.adrâganthe que l’on recueille
lu r l’une de ces efpeces. Ibid, b.,
Barbe de renard, X V I , 312. a , b.
Barbe de jupiter. Defcription de cet arbriffeau. Efpeces de
barba jovis , qui méritent le plus d’être cultivées. Suppl. I.
8oç. b.
BARBE , (Canalde-Sainte) Suppl. II. 184.a.
Barbe. Autres acceptions de ce mot. II. 72. b.
Barbes , chevaux. Us font plus communs que les chevaux
arabes. Leur defcription. Ceux du royaume de M aroc paffent
pour les meilleurs. III. 301. a.
Barbes , co'êjfures à ., III.-590. b.
B A R B E A U , ( Ic/uhy. ) poiffon de riviere. Sa defcription.
Il v it allez long-temps hors de l’eau.-Qualité de fa chair. Ceux
qu’on doit préférer. Parties les plus eftimées de ce poiffon. Sa
pêche. II. 72 . b.
- Barbeau dArouke , efpece de morue des ifles Moluques.
Sa defcription. C e poiffon différé fi peu du baard-mann , qu’il
paroît n’en être qu’une variété. Qualité de fa chair. Suppl. I.
803. b.
■ B A R B E D O R , maître écrivain. IX. 906. b.
BAR B E L IO T S , Barboriens. Seéte de Gnoftiques. Leurs
rêveries. IL 73 .a.
BARBERIN , cardinal, fondateur du monaftere de Faiza. •
Son cara&ere. X V . 324. a.
BARBERON , ruiffeau , l’une des merveilles du Dau- j
phiné. X. 393. a. , _ . ]
B A R B E YR A C , ( Jean ) voye^ aux articles Grotius & '
Pufendorf, les ouvrages de ces auteurs , qu’il a traduits &
enrichis de notes. Son traité des jeux. VIII. 332. b. .Sa traduction
des fermons de Tillotlon. X V I I . 673. b. Barbeyrac
mis au rang des moraliftes célébrés. X. 702. 4.
BARBIER , ( Ichthy. ) poiffon de m er , du genre appellé
anthias. II. 73. a. Defcription de ce poiffon. Intelligence qu’on
attribue aux barbiers. Ibid. b.
Barbier d’Aucourt, ( Jean ) obfervations fur ce littéra-*
teur & fur fes ouvrages. IX. 243. a , b.
Barbier , ( Jurïjpr. ) des droits des chirurgiens barbiers
8c non barbiers. III. 333. — 337. b. IX. 73. b. 74. a. Planches
du barbier. VIII. vol. des planch. article Perruquier ,
plan cli. 1.
BARBILLONS des poiffons. XII. 888. a. BarbiUons} maladie
des chevaux. V . 208. b.
BARBINES , ordonnances. X L 393. b.
B A R B IT O N , (Hifl. anc. ) 110m d’un infiniment dés anciens.
Con jeâure de M . Dacier fur cet infiniment. On fe fervoit de
lin pouf les inftrumens , avant l’ufage des cordes à boyaux.
C e que dit Horace dubarbitOn. IL 73. b.
B ARBITON , ( Mufiq. des anciens ) addition à cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. I. 806. a.
B A R B O T E , ( lckthy. ) poiffon de rivières & de lacs. Sa
Defcription. II. 73. b. Ufage qu’on en fait en médecine^ Ibid.
74. a. * *
B A R BO T IN E , ( Mat. rnédic. ) femence propre à faire
mourir les v ers qui s’engendrent dans le corps humain. Comment
il la faut choifir. Lieux où elle croit. D e la plante qui
produit le fernen contra. C e qu’en dit Tavernier. IL 74. a.
Barbotine. V o y e z fur cette poudre aux vers. X IV . 631. b.
B A R BU de Cayenne, ( Ornith. ) oifeau décrit. V I. vo l. des
pl. regne animal.pl. 4 ï;
B A R B Y T A C E , ( Géogr. ) voye[ B^bytace.
BAR C A , défende, (fjpéogr. )'p a y s pétrifie dans ce défert.
Suppl. IV . 209. a. ^
B A R C A R O L L E , ( Mufiq. ) forte de chanfon en langue
vénitienne, que chantent les gondoliers à-Venife. Eloge de
ces chanfons. Gofit fingulier des gondoliers pour la poéfie &
la muüque. Suppl. I. 806. a.
B A RCE LO NE , compagnie de brigands, que les habitans
de Barcelone levèrent en 17 14. X. 186; b.
B A R C EN A , . (' Géogr. ) obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. I. 806. a.
B A R CH O CH E B A S , faux meflie. X . 406. 4.
B A R C L A Y , (Jean) obfer varions fur fa vie & fes ouvrages.
XIII. 76. a. Satyre fur les aftrologues, dans Yargenis de
Barclay. L 781. b. .
Barclay , ( Robert ) apologie du Quakerifme par cet
auteur. XII. 648. L
B A RD AN E , (Botan.) genre déplantés. Sa defcription.
H. 74. b. Analyfe de cette planté. Ses propriétés. Ibid. 7 g a.
Bardane. Quelques médecins penfeht qu’on p eut fiibftituer
la ra'cine de bardane à la fqifine & à la falfe-pareille. II. ,
460. b.
B A R D A R IO T E S , ( Hifl. anc.) foldats de la garde deTEi#-
BAR 147
pereur de Conftantinople. Leur habillement & leurs armes.
Leurs fon étions. Leur origine. II. 73. a.
B A R D E , terme de cuifine. Suppl. I. 808. a.
B A R D E A U , couverture en , ( Arcjiit. ) Suppl. H. 64o. 4.
BARD ES , ( Hifl. anc. ) miniftres de la religion chez les
anciens Gaulois. Leur profelfion. C e qu’en dit Lucain. Différence
entre eux & les druides. Strabon compte trois feftes
parmi les Gaulois ; les druides , les bardes 8c les évates.
Etymologie du mot barde. II. 73. b.
Bardes, v o y e z fur ce t ordre de druides. II. 8ôo. b. XIV.
662.4.
Bardes, voyez Liguriens.
Bard es ou Ba ir d s , ( Hifl. Litt. ) on nommoit ainfi les.
poètes & les chantres de la guerre , parmi les Gaulois, les
Bretons, les Germains. Ces mêmes poètes étoient appelles
fcaldes dans la Scandinavie. Obfervation fur la fignification
du mot baird. Des odes ou chanfons que ces poètes com- '
pofoient. Remarques fur le poète Ofiian. De gré depuiflance
8c de confidération,auquel les fcaldes & les bardes étoient
hifenfiblement parvenus. Suppl. I. 806. b. Leur exceflive inul-
-tiplication. Terres que poffédoient leurs chefs. Les bardes
confidérés comme une forte de prêtres dans leur nation. D e
l’habit qu’ils portoient. Privilèges qu’on leur avoit aécordès.
Réforme que les Irlandois firent parmi eux fur la fin du
fixieme fiecle. Ibid. 807. a. Poèmes qu’ils pféparoient la
veille des combats. Ce t ufage dé chanter avant le combat ,
a été retrouvé chez tous les Barbares. Comment les Sauvages
d’Amérique excitent leur ardèur miHtaire. Fonétions des
bardes pendant le combat. Combien, les fouverains & les
généraux s’intéreffoient à la conferyation des poètes qui fe
trouvoient dans leurs camps. Les anciens pdfeples n’ont eu
d’autres hiftoriens que des poètes , 8c voilà pourquoi leurs
premières annales font remplies de fiibles hc de fiétions.
Recueil ordonné par Charlemagne , de toutes les oeuvres
des bardes faxOns. D e la maniéré cruelle dont ce prince
s’y prit pour convertir les Saxons. Ibid. b. Gomment on
parvint enfin à les attacher au chriftianifme. Il y a -apparence
qu’outre, les fervices que les bardes rendirent à leur nation
dans les combats , leurs chants contribuèrent aufli à adoucir
fes moeurs. Les bardes diftinguès des vaciès ou eubages «
autre efpece de poètes chez les C e lte s , qui fe mêloient de
prédire l’avenir. Ibid. 808. a. Poètes bardes parmi les Celtes.
Suppl. II. 283. b. 286. a. 287. a , b. Leurs premières épopées.
827. b. Des poètes bardes deanneiens Germains. Suppl. IV .
446. a , b. D u poète barde O fliIm^Voye^ ce-mot. Sur les poètes
bardes , voyer aufli Scaldes.
Bardes, (A r t milit.) étoient les armes défenfives d’un
‘ cheval. Suppl. 1. 808. 4. Cheval bardé. Ibid. b.
Bardes , anciennes armes défenfives pour les chevaux. I.
688. h.
BARDESANISTES , ( Hifl. eçcl. ) feéte d’hérétiques du
deuxieme fie c le , ainfi appeUés de leur ch e f Bardefanes. Ce"
qu’en écrivent Epiphanes 8c Eufebe. Ses erreurs. Ses feéia-
teurs tomboient dans lhéréfie de Marcion. II. 73. b.
B A R D I , ( Archit. naval. ) petit établiffement qu’on fait
tout le long du v ibord d’un vaiffeau, lorfqu’on v eut virer. Son
ufage. Suppl. 1.808. b.'
B A R D 1N f (Pierre ) Suppl. IV . 682. b.
B A R D IT , ( Hifl. anc. ) chant des anciens Germains. Ils
débitoient toutes leurs rêveries en vers. Ufagcqu’ils faifoient
du chant bardit. II. 76. a.
B A RD O CU CU L LU 5 , ( Hifl. anc. ) partie du vêtement
des Gaulois de Langres & de Saintes. Forme de ce vêtement.
La débauche en fit paffer L’ufage à Rome. Cape que portent
encore les femmes de Langres. II. 76. a.
BAREGE. Obfervations fur les eaux de Barege. X. 340. b.
B A R G U , (Géogr.) grande contrée d’Afie. Tartares qui
l’habitent. Les Ruffes s’y font établis. Suppl. I. 808. b.
BARIER , ( François-Julien) graveur en pierres fines. XII.
’ B A R IL LE T , (Horlog. ) les barillets doivent être tenus
grands. II. 3 39. a. Proportions entre le diamettre du barillet &
la fufèe. VII . 3 52. a. Voye^ Barillet.
B A R IN , hommes célébrés de ce nom, nés à Nantes. Suppl.
IV . 7 . a x b.
BARIS , ( Géogr. ) erreur à corriger dans cet article de
l’Encyclopédie. Suppl. 1. 808. A'-
BARKER. Son mierpfeope 8c fon télefeope. Suppl. III.
929. a,b.
BARLENGA. Obfervations fur les ifles appellées de Bar-
lenga. Suppl, I. 808. b.
B A R LO N G , nombre. XI. 204.4.
B A R L O W , ( Thomas ) évêque d’Angleterre. X V I I . 399. b.
Obfervations pour & contre la validité de fa confécration.Xl.
382. a.
BARMÉCIDES , (• Hifl. ottom. ) une des plus illuftres
familles de l’Orient. Magnifique mofquée qu’ils firent bâtir à
Balkh. Rang diftingué qu’ils tinrent fous les caUfes de Bagdad.