2 î 4 C A N
C A N D O U , arbre de Maldive s , femblabTe au peuplier.
■ Qualité de fon bois. II. 5 90. A
C A N D Y S , ( Hifi. une.) fortes d’habits desPerfes. Suppl. II.
C A N E à tête touffe : dëfcription de cet oifeau. II. 591. a.
Cane du Levant. C e t oifeau eft le plus petit de fou genre. Sa
dëfcription. O n trouve dans fon eftomac des femences Sc des
petites pierres. II. 591. a.
Cane haute furfesjambes. Dëfcription. II. 591. a.
Cane mouche : ainfi nommée parce qu’elle prend les mou*-
ches qui volent fur l’eau. Dëfcription-. II. 591. b. _
Cane petiere, oifeau qui paroît être particulier a la France.
I l n’a de rcffemblance avec les canards que de s’accroupir
comme eux. Dëfcription de cet oifeau. O n le regarde comme
un des plus excellens à manger. D e quoi on le nourrit. Comment
on clïaffeaux canes petieres. II. 591. b.
Canes ,(Econom. rufiiq. ) ce qu’il faut obferverpar rapport
au lieu où on les éleve. Ufage de leurs plumes. II. 591. b. C omment
on les doit choifir & les nourrir. Tems de leur ponte. 11
faut alors les retenir fous le toit. Pourquoi l ’on emploie des
poules à couver leurs oeufs. Durée de la couvée. Education des
canetons. Obfervations fur les canes d’Inde. Canes bâtardes.
Ibid, 392; a.
C AN E L LE , écorce intérieure d’un arbre de M e de
Ce ylan. Les Hollandois en font feuls le commerce. Caufes
des progrès rapides des Hollandois dans le commerce. Leur
établiffement dans M e de Java. Leurs conquêtes fur les Portugais.
Defcription;de la canelïe. IL 592. a. Dëfcription du
canellier. Il ne croît que dans M e de C eylan. Combien cet
arbre fe multiplieroit fi on l’abandonnoit à fa fécondité naturelle.
Il donne la canelle plus ou moins promptement fui-
vant le ter ro ir , la culture & l’efpece. L’écorce des canel-
liers plantés dans des lieux humides a un peu plus le goût
du camphre que les autres. Ibid. b. L ’odeur du canellier eft
admirable , quand ile ft en fleurs. Méthode .en ufage pour
tirer la canelle de l’arbre. L’arbre éçorcé fe revêt au bout
de trois ans d’une nouvelle é co r ce , & eft propre à la même
• opération. La canelle portugaife, appellée canelle fauvage
ne fubfifte plus. O n demande fi le cinnamome des anciens
étoit la canelle de nos jours. D u kin-namom des Hébreux.
D iv e r s fentimens fur la cinnamome des autres peuples. Ibid.
593. a. C e que Pline raconte des voyages de ceux qui
l ’apportoient en Europe. Son prix exceffif du tems de Pline,
caufé par le dégât des Barbares* D u débit qui fe fait de la
canelle : étendue du champ où elle croît. On en diftingue
tro is, fortes. Ibid. b. Q uelle eft celle qu’on appelle canelle
matte. Choix de la bonne. To ute fa vertu paroît confifter
dans une pellicule qui revêt intérieurement l’écorce. Falfi-
fications de la canelle. Ufages en médecine de toutes les
parties du canellier. D e la diftillation de l’huile de canelle
8t de fa nature. Ibid. 594. a. Falfification de cette huile.
C e lle qu’on peut tirer lelon le procédé de Boerhaave. Sel
qui p rovient de l ’huile de canelle. Nature du fel 8c de l’huile
dont la canelle eft remplie. Du camphre que ddnne la racine
du canellier. Prix de ce camphre. Propriétés médicinales de
l ’huile’ tirée de l’écorce de la racine. Ibid. b. Ufage de l’huile
des feuilles du canellier. Ufage defes fleurs; des fruits 8c de
la cire. D e l’ufage de la canelle , de l’eau fpiritueufe, 8c de
l ’huile qu’on en tire par diftillation. Ibid. 393. æ; Danger de
i ’ufage immodéré de la canelle. Préparation de l’eau fpiritueufe.
Ibid. b.
Canelle , ( Pays de la) grande contrée de l’ifle de Ceylan.
11 y a des mines de pierres prêcienfes très-riches ; les Hollandois
font maîtres des côtes. H. 59 6. a.
Canelle. Différentes efpeces de canelliers. Suppl. II. 254. A
256. b. Produirions du canellier , voyez Casse 6* Cinnamome.
Deux différentes efpeces de canelle. Fauffe efpeces
de canelle de l’ifle de Ceylan. XI. 138. b. Pomme de canelle
appellée chirimoya. III. 349. a. Huile de canelle fujette à
être falfifiée. V I IL 338. A. Comment on tire cette huile.
334'. b. Q uelle eft la plus fine efpece de canelle. XII. 816.
a , b. Canelle 8c canellier de Winter. V . 350. a , b. Repré-
fentation du canellier, vol. V I des pl. Régné vég éta l, pl. 10.
C A N E LU D E , ( Fauconnerie) efpece de curée. Pourquoi
les fauconniers la donnent à leurs oifeaux. IL 596. .a.
C A N E N T E , ( Myth. ) fille de Janus 8c de Venilie. Hif-
toire 8c métamorphofe de cette princeffe. Suppl. II. 199. a.
CAN E PH OR E S, étymologie du mot. C ’étoit à Athènes
deux jeunes vierges.... confaprées au culte des dieux, &c. Dans
quelles pompes elles paroiffoient. IL 596. a.
C.méphores : ftatues de Canéphores dans la galerie de Verrès.
V I I . 442. a.
CANEPHORIES, fêtes de Diai ne chez les G recs , ou félon
d’autres, cérémonie que les jeunes filles pratiquoient la veille
de leurs xiôçes. II. 396. a.
C A N E P iN , pellicule très-mince qu’on tire de deflùs les
peaux de chevreau ou de mouton. Ç ’eft à Paris où l’on fait
le mieux le lever. Ufages qu’en font les gantiers Si les couteliers."
II. 596. a. Choix du canepin. Ibid. b,
C A N
C A N E V A S , toîle é c ru e , claire , de chanvre ou de lin;
Ufage qu’on en fait. Comment le deflinateur y trace fes contours.
O n propofe ici une forte de canevas qui rendroit la broderie
, Soif en laine, foit en foie -, infiniment plus b e lle , moins
longue Sc moins coûteufe. II. 596. b.
Canevas, mots fans aucune fu ite , que les nnificiens mettent
fur tin air, 8c qui fervent de modele au poëte pour
en arranger d’autres qui aient un fens. La çhanfon faite
de cette maniéré , s’appelle aufli canevas ou parodie. Exemples
de ces derniers. Les canevas n’admettent pas toujours
des rimes croifées. La côrreétion dans l’arrange’ment des v ers
offre de grandes difficultés au poëte lyrique. Caraéteres des
meilleurs canevas. II. 597. a.
Canevas , ( Belles-lcttr. ) vers compofés fur un air d®
danfe ou fur une fymphonie. Suppl. II. 201. a. Exemple
tiré d’une parodie d’un air de Lulli dans l’opéra d’Alcefte.'
Ibid. b. . ■
C A N G IN G U E , royaume des Indes : fon roi défigné par.
le nom de Prefte-Jean. XIII. 33 2. b.
C A N I , (A ie n t ) anatomi ne. Suppl. II. 406. A
CANJAR ES ou CRICS, ( Hifl.mod. ) efpece de poignardé
en ufage dans plufieurs pays de l’Afie. Barbarie religieufe à
laquelle fe livrent quelquefois les pèlerins mahométans à leur
retour de la Mecquê. Venin dont les canjares font enduits.
Suppl. I. 199. b.
C A N IC ID E , expériences anatomiftes de Drelincourt
où il décrit fes canicides avec tous leurs phénomènes. IL
597. b. > , . . '• ' '-v , ' -■ -
C ANICULAIRES , (Jours ) c’étoit le commencement de
l’année chez lesEgyptiens 8c les Ethiopiens. II. 397. b.
Caniculaire, cycle. III. 388. a. Période caniculaire. Suppl.
IV . 8 11. A
C A N IC U L E , ( Afiron. ) étôile du chien, appellée Jîrius.
D ’autres lui donnent le nom de procyon. Obfervations des
anciens fur le jour où la canicule fe le ve avec le’ foleil.
Leurs opinions réfutées. Sacrifice que les Romains faifoient &
la canicule. Q u el eft le chien qui fiit changé en cette étoile f
félon la fable. II. 397. b. Voyez Sirius.
C A N IF , dëfcription 8c ufage. Diverfes efpeces de canifs.'
IL 397.3. . . . H ■
C A N IG O U , (Géogr. ) hauteur de cette montagne. Suppl.
IH. 317.4.
C A N IN , ( Anat. ) dëfcription 8c ufage de ce mufcle
élévateur commun des deux levres. Suppl. II. 199. b.
C A N IN E S , (D e n t s ) leur dëfcription 8c ufage. Pourquoi
elles font enfoncées aux deux tiers dans leurs alvéoles.
IL 398. <z.
C A N IN G A , dëfcription de l’arbre de ce nom ., dont on
tire la caffe. H. 743. b.
C A N IN I , ( Angelo ) ouvrage de cet antiquaire. X V ;
632- b.
C A N JO U N O U , ( Ichthy. ) poiffon d’Amboine. Sa def-
cription 8c fes moeurs. Maniéré de le claffer. Suppl. II. x 19. b.
CAN IR AM , -( B 0tan. ) grand arbre du Malabar. Sa def-
criprion. Ufage de fa racine 8c de fon écorce en médecine. II.
598. a. H
Caniram , arbre du Malabar. Suppl. II. 199. b. Ses diffé-
rens noms. Sa dëfcription. Ses qualités 8c ufages. Ibid'. 200. d:
Maniéré de le claffer. Ibid. b.
CANISIUS , ( Henri) jurifconfulte. IX. 144. a.
C A N IV E A U X , ( Archit. ) fortes de pavés. Pierre taillée
en caniveau. IL 598. a.
C A N N E , morceau de jonc Ou de bois précieux. II. 398. b;
Canne, voyez Roseau. Cannes de bois de fertile. Q u i étoienc
ceux qui en portoient autrefois. V I . 3 37- a » b. Canne en ufage
pour s’appuyer , voyez Bâton. Pommes de cannes à la moderne
, vol. V II I des pl. Orfevre-bijoutier, pl. 3.
C annes , ( Archit. ) rofeaux dont on garnit les travées
entre les cintres, dans la conftruftion des voûtes en Italie 8c
au^evant. On fe fert de ces rofeaux pour couvrir les maifons
de payfans, 6*c. II. 398. b. ,
Canne ou jonc à écrire, fur le parchemin ou le papier
d’Egypte félon l’ufage des anciens. Le pfolmifte dit que fa
langue eft comme la canne d’un écrivain habile. Autres paf-
fages de l’écriture qù il en eft parlé. Cet ufage eft commun chez
les auteurs profanes. Peuples qui fe fervent encore de pareils
rofeaux. II. 398. b. Voyez ROSEAU.
Canne à vent, (P h y f. ) différence entre l’arquebufe à
vent 8c cette canne. II. 398. b. îâÉf
Canne à vent ; dëfcription de cette machine. 1. 703. b.
Canne, forte de mefure dont parlent Ezéchiel, 8c faint Jean
dans l’apocalypfe. Evaluation de la longueur de la canne. II.
398. b.
Canne. Evaluation de la canne romaine , 8c de celles
dont onfe fert à Naples 8c en divers endroits de la France. IL
^ Canne en terme de manufaélure en foie, 8c en terme de
verrerie. II. 399. a. .
QAFNE , ( Verrerie ) dreffer les cannes. V . 112. a. Canne
C A N
h. t effort dont les verriers fe fervent pour s’abftenir de faire du
Ponty. XIII- 86. a. _
Cannes à fucre : leur dëfcription, l.eur Culture. X V . 008.
b On les trouve repréfentées, vol. V I des planch. Régné
végétal , pl. 100. Elles font ajjpellées bagaces , quand elles
ont paffé au moulin. IL x 2. a. Canne ratée. XHI. 823. a. Cendre
des racines de cannes à fucre. X V . 794. b. V in tiré des
cannes. XVI. 443. a. Suc des cannes, appellé vefoul. X V II .
203. a. Obfervations par rapport au vinaigre qu’on tire de ce
fuc. X V II . 302. a. , _
Canne , (Géogr. ) erreur dans cet article de l’Encyclopédie.
SuppLYl. 200. b.
C A N N E L É , la phyfique ne peut rendre raifon dés cannelures
que la nature forme à de certains corps. D iv e rs
moyens de l’art pour canneler. IL 5,99, b.
Cannelé , ( Blafon ) partitions cannelées. Etymologie
du mot. Suppl. IL 200. b.
CANNELES, corps (AnatJ dëfcription decesparties.il. 399. b.
Cannelés , corps > ( Anatom. ) dëfcription de cette partie
du cerveau. Suppl. IL 200. b.
Cannelés, ( corps) Suppl. II. -6l 1. b. Ibid. III. 942. b. ^
C annelé , étoffe de mie : comment on forme le cannelé.
Cannelés unis 8c cannelés brodés. H. 399. b.
Cannelé. Maniéré de fabriquer le cannelé. II. 702. b. D é -
«nonftration de l ’armure d ’un cannelé. 703. a.
CANN ELU RES , ( Archit. ) leur origine. Nom que leur
donnent les Anglois. IL 399. b. Sur quel ordre elles furent
premièrement employées. Nombre de cannelures qu’on distribue
fur une colonne, félon l’ordre auquel elle appartient.
Liftel qu’on pratique ordinairement pour féparer les cannelures.
C ’en un abus de pratiquer des cannelures torfes.
Cannelures rudentées. Cannelures accourcies quelquefois
dans l’ordre dorique. Réglé à obférver fur la nature des
ornemens employés pour les cannelures. Ufage qu’on fait
des cannelures dans les gaines 8c dans les confoles. IL 600, a.
Voyez les planch. d’architeélure, vol. I.
Cannelures : machine dont les tourneurs font ufage pour
canneler. Vo l. X. des planches, Tourneur, pl. 36. Cannelures
rudentées dans 1’architeélure. Suppl. IV . 689. a.
Cannelures des colonnes, ( Architefl. ) maniéré de les
tracer fur les colonnes des différens ordres. O n taille quelquefois
dans ces cannelures , pour rendre leurs côtes moins
fragiles, certains ornemens qu’on nomme rudentures. Suppl. IL
201. a. Voyez ce mot 8c les articles Rudenté 6* Rudenter.
CAN N É S , ( Géogr. ) village d’Italie dans l’Apulie. Bataille
qui s’y donna, l’an de Rome 3 3 6 , entre les Romains
& les Carthaginois. Ruines dé ce village. Suppl. IL 201. a.
Cannes , (Hifl. anc. ) pont qu’Annibaléleva avec les corps
des Romains, pour traverfer un torrent, près de Cannes. XV II .
66. a. Bataille de Cannes. Suppl. I. 444. a. Supplice que les
Romains firent fubir à un Gaulois 8c une Gauloife , un G rec
& une Grecque , après la défaite de Cannes. 241. b.
C A N N E T 1LLE, ( Boutonnier ) à quoi on l’emploie. Q u i font
ceux qui la fabriquent. Canetille qu’on appelle bouillon. II.6oo.<z.
CAN N IB A LE S ,• voyez Caraïbes.
C A N N U L E , ( Chirurg. ) définition. Différentes formes
de cannules félon leurs ufages. Cannule fléxible de M . Fou-
bert lorfqu’il taille à fa méthode. Cannule dont il fe fert
pour les incitions au périnée. Cannule en fpirale de M.
Petit. Son utilité, 8c la maniéré de s’en fervir. Cannules
dont les anciens faifoient ufage pour le cautere aéhiel. Ibid,
b. On ne doit pas fe fervir de cannules fans nécelfité pour
le panfement des plaies. Ibid. 601. a.
C A N O , ( Sébaftien ) fameux navigateur. VIT. 999. a.
C a n o , ( Melchior ) théologien efpagnol. X V . 904. a.
C A N O N . ( Théolog. ) catalogue authentique des uvres qu’on
'doit reconnoitre pour divins. Vérités dans le canon de la Bible.
L ’églife catholique a ajouté au.canon de l ’ancien Teftament
des livres qui n’étoient point auparavant dans ce canon.
Queftions qu’on peut agiter fiir le fujet que nous traitons.
1 ■ Y a-t-il eu chez ^es Juifs un canon des livres facres ? Leur
unanimité à reconnoître certains livres pour d iv ins, vient fans
doute de ce qu’ils avoient un catalogue autorifé, qui diftinguoit
de tous autres leurs livres facrés. On prouve ici que les Juifs
n’ont reconnu pour divins qu’un certain nombre de liv re s , &
qu’ils fe font tous accordés à divinifer les mêmes. II. 701 . a,
2°. N y a-t-il jamais eu chez Ics Juifs qu’un même & feul canon
des faintes Ecritures ? Génébrard, dans fa chronologie , leur
fuppofe trois différens canons, . . . diftinélion purement imaginaire.
Ibid. b. Serrarius qui eft venu après Génébrard, leur
en attribue deux. Son îentiment également réfuté par le
filence des peres à cet égard, 8c même par la déclaration
pofitive de quelques - uns d’entr’eux. Ibid. 602. a. D ’où il
réfulte que les Juifs n’ont eu ni trois, ni deux canons-; mais
un feu l, compofé de v in g t -d eu x livres, comme il l’ont
encore aujourd’hui. On examine s’il eft vrai que. Jofephe ait
cité l’Eccléfiaftique comme un livre divin-, dans fon fécond
livre contré Appfon. Ibid. b.
3 • J^e cor/‘ bien de livres étoit, compofé le canon des Ecritures
Tome I.
C A N 225
divines chez ^es Juif s > 8* quels étoient ces livres? Les Juifs comp*
toient leurs liv re s , félon les vingt-deux lettres de leur alphabet.
Sx quelques rabbins en ont compté v ingt-quatre ou
v ing t-fept, cela v ient .de la maniéré dont ils divifoient leurs
liv re s , 8c non d’une addition réelle. Ils en comptent au jour*-
d’hui vingt-quatre. Enumération de Ces liv r e s , félon quelques
peres. Ibid. 603. a. Il n’eft pas v r a i , commede dit Bel-
larmin, que Mélïton ait mis au rang des livres de l’ancièn
Teftament,-'celui de la SageJJe. Témoignage de Jofephe fur le
nombre de.vingt-deux livres renfermés dans le canon. Ibid. b.
4°. Quel'-eft. le tems , & quel ejl ■ Tauteur du canon des livres
facrés chez les.luifs ? Les doéleurs ont fait Efdras réparateur
des livres perdus ou altérés, réformateur de la- maniéré
d’é crire , 8c tous auteur du canon des écritures. Il n’y auroit
aucune témérité à révoquer en doute le dernier point. Difficultés
qu’on auroit à réfoudre, pour parvenir à la folution
de la queftion dont il s’agit ici. Le concile de Carthage eft
le premier qui ait augmenté le canon des Juifs, 8c celui de
Tren te a été plus loin encore. Soumiflion que nous devons à cet
egard a 1 autorité de l’églife. Ibid. 604. a. Voyez Canonique*
Canon , travaux d’Efdras pour former le canon des livres
facrés. Y . 948. b. Infertions qu’ajoutoient aux livres facrés.
Ceux qui en compofoient le canon. Q u el eft celui qui y travailla
le dernier. XI. 83. b. Livres dont la canonicité n’a pas
été univerfellement admife, mais que l’églife a mis néanmoins
dans le canon des livres facrés. IL 223. a.
Canon , ( Hift. eccl. ) réglé ou déeifion fur le dogme'8c
fur la difeipline. Canons des apôtres de l’authenticité d esquels
tout le monde ne convient pas. Corps appellé code des
canons de l ’églife uaiverjelle, écrit en grec. Verfions latines
de ce code dont les églïfes d’occident fe font fervies. Col-
leélion de Denys-le-perit , appellée corps des canons de Téglife
d’Afrique. Additions que firent aufli les Orientaux à l’ancien
code. Cplle âion de canons apportée d’Efpagne, fur la fin du
régné de Charlemagne, portant le nom d’un certain Ifidore.
IL 604. b. On fit enüiite plufieurs compilations nouvelles des
anciens canons. Ouvrage de G ratien, intitulé : Concordance des
canons difcôrdans. Termes dans lefquels font conçus les canons
des conciles. Ibid. 603. a. Voyez D ecret 6» Décrétales.
Canons des apôtres : colleélion des loix ecclétiaftiques que
l’on attribue à S. Clément pape, difciple de S. Pierre comme
s’i l l’eût reçue de lui. Diffentiment des Grecs à cet égard.
Gonjeélures fur les auteurs de cette colleélion. Difficultés fur
le nombre des canons qu’elle doit renfermer. Papes qui en
rejettent l’autorité. Le pape Léon IX au contraire en admet
cinquante. H. 603. a. Pourquoi ils font appellés apojloliques.
Leur ancienneté. Les Grecs les ont toujours reçus; mais parmi
les Latins, ils n’ont pas toujours eu le même fort. Cependant
ils ont été eftimés en France. Ibid. b.
Canon, acceptions de ce mot en chronologie. II. 603. b.
• C anon pafchal, table de fêtes mobiles. II. 603. b.
C anon, paroles facramentales de la meffe. C e que doit
foire le peuple pendant le canon. Par qui le canon a été
mis dans la forme où nous l’avons. C e que le conciie de
Trente dit fur Ce canon. II. 606. a.
Canon, pourquoi l’on s’eft fervi de ce mot en jurifprudence.
Différence entre les dogmes 8c les canons, n i . 8x2. é. Comëlatïons.
qui ont été faites des anciens canons. IV . 707. b. & c.
iftinétion entre canons & décrets. 7 16 . «.Co de des canons*.
III. 371 . a , b.
Canon , ( Mufiq. ) ce qu’on entendoit par ce mot dans'
la mufique ancienne. En mufique moderne, c’eft une forte
de fugue qu’on appelle perpétuelle. Pourquoi ces fugues ont été
appeüées canons. Les plus faciles & les plus communes fe
prennent à l’uniffon ou à l’oélave. Préceptes fur la maniéré
de compofer & d’exécuter ces canons. Fugue perpétuelle
prife à la quarte ou à la quinte. II. 606. a. Comment il fout
foire un canon dont l ’harmonie foit un peu variée. L’empereur
Charles V I fe plaifoit à foire 8c à chanter des canons. Ibid. b.
Canon, efpece de double canon renverfé, dont on trouve
un exemple ,vol. VII. despi. Mufique, pl. 10. Auteur à .con-
fulter pour cette forte de compotition. — Voyez aufli l’article
Système. L ’efpece de canon dont on vient de parler s’appelle
auffi canon per arfin & thefin. Suppl. II. 201. A II y a
encore le canon énigmatique, un autre canon appellé climax,
8c enfin le canon par augmentation. Ibid. 202. a.
Canon, (Bla fon ) meuble d’armoirie. Canon monté fiir
fon affût. Suppl. II. 201. A
Canon emphytéotique. ( Jurifp. ) V . 380. A
Canon, ( A r tm ilit.) étymologie du mot. D iv e rs noms
donnés à cette arme. Dëfcription du canon 8c de toutes fes
parties. H. 606. A Compofition du m étal du canon. Ibid. 607.
a. Les canons de fer ne font pas capables de la même réfi-
ftance que ceux de fonte. Cependant on s’en fert fur les-
vaiffeaux, &c. On foifoit autrefois des canons de 4 8 ,8c"même
de. 96 liv. de balle. Aujourd’hui les plus groffes pièces qu’on
fond en Franc e, font de 2 4 ,8 c le s moindres de 4. On défi-
gne encore les canons par le- diamètre de leur bouche qu’on
nomme leur calibre. Ibid. b. Voyez Calibre. Table des dimen-
L l l