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fi les promeffes & les engageméns d’un enfant font valides;
a0, fi un enfant parvenu à un âge mûr ne peut pas fortir
de fa famille fans Tacquiefcement de pere & de m e re , &
s’il peut te marier fans leur confentemeut ; Ibid. b. 30. fi
les enfans, ceux-là même qui font encore dans le ventre
de leur m e r e , peuvent acquérir & conferver un droit de
propriété fur les biens qu’on leur transféré ; 40. fi les en-
fans peuvent être punis pour le crime de leur pere ou de
leur mere. Sentiment de l’auteur de l’Efprit des loix fur ce
dernier point. 634. æ.
Enfant. Tableau des devoirs des enfans. IV . 9x6. b. V I .
803. b. Amour filial. I. 370. b. Devoirs des enfans envers
leur mere. X. 380. a. Les défauts d’une mere ne peuvent
difpenfer un enfant de fcs devoirs envers elle. X V . 262.
a b. Devoirs des enfans envers leurs parens lorfqu’ils font
parvenus à l’âge d’hommes faits. XIII. 561. a. Rien ne peut
aftoiblir le devoir de l’honneur que les enfans doivent à
leurs peres 8c à leurs meres. X IlI. 255. b. Alimens qu’ils
leur doivent. XII. 339. a. La déefle Nemefis, félon Platon ,
a une infpeûion particulière fur les offenfes que les peres
reçoivent des enrans. XI. 90. b. Piété filiale d’Opimius ré-
compenfée. X V I. 675. a. D u choix d’une profeffion pour
les enfans. XIII. 426. b.
Enfant. ( Jurifp.) Il n’y a qu’une vo ie légitime d’avoir
des enfans ; c’eft le mariage. L’enfant, chez les Romains,
fuivoit la condition de la mere & non celle du pere. Loi
contraire en France. Devoirs réciproques des pere & mere
& des enfans. V . 654. a. Droits des peres fur leurs enfans ,
chez les Romains. Etat & dépendance des mineurs parmi
nous. C e que doivent les enfans à leurs afcendans , quand
ils font dans l’indigence. Le nombre des enfans excufe le
pere de la tutelle. Il avoit été accordé à ceux qui avoient
dix ou douze enfans des privilèges qui furent révoqués en
1683. Les enfans ne peuvent dépofer dans le cas de pere
& de mere. Le pere eft civilement refponfable du délit de
fes enfans , étant en là puifiance. Anciennement les enfans
étoient aufïi punis pour le délit de leur pere. Ils le font
encore pour crime de leze-majefté. Chez les Romains , les
enfans des décurions étoient obligés de prendre le même
tat que !leur pere. Ibid. b.
Enfant: adoptif. V . 634. b.
Enfant: adultérin. V . 654. b.
Enfant: en âge. V . 653. a.
Enfant■ en bas âge. V . 63 3.
Enfant; bâtard. V. 633.a .
E nftn‘ conçu. V . 633. a.
E n fin t émancipé. V . 633. a.
Enfant expofé ou Enfant trouvé. La coutume barbare d’ex-
pofer les enfans eft fort ancienne, Sec. Pour l’empêcher,
Conftantin permit de vendre les enfans , &c. mais Valens ,
Valentinien 8c Gratien le défendirent. Elle eft aufii défendue
en France. C e qui fe pratiquoit autrefois en France dans
l’expofition des enfans. A la charge de qui doit être la nourriture
des enfans expofés. Hôpitaux établis pour les enfans
trouvés. Ces enfans ne font point réputés bâtards , & à Mad
rid, ils font réputés gentilshommes. Auteurs à confulter.
V . 65 3. a. V o y e z Part.
Enfans trouvés. Lieu où on les expofoit à Rome : ce
qu’ils devenoient. IX . 170. b. Obfervation fur l’inftitution
de l’hôpital pour les enfans trouvés. XIII. 102. a.
Enfans de famille. V . 655. b.
Enfans de France. Les filles de France ont toujours été
exclues de la couronne. Sous les deux premières races , tous
les fils partageoient également le royaume entr’eux. Q u el fut
le premier fils puiné de France qui n’eut point le titre de
r o i n i même de légitime. Sous la troifieme race fut introduite
la coutume des apanages. Comment font dotées les
filles de France , &c. V . 655. b.
Enfant impubère ; enfant inceftueux ; enfant légitime ;
enfant légitimé ; enfant majeur ; enfant mâle ; enfant mineur
; enfant mort-né. V . 655. b.
Enfans à naître ; réglés de jurifprudence établies par rapport
à eux. Enfant naturel ; enfant naturel & légitime, enfans
en puifiance de pere 8c de mere ; petits enfans ; enfans
pofthumes ; enfant du premier lit ; enfant pubere ; enfant
putatif; enfant fuppofé. V . 6 56. a.
Enfant. Dès qu’il eft né , il eft fous la proteéfion des
loix. Suppl. I. 199. b. D e la fucceflion de la mere à fes enfans
; de la fucceflion des enfans à leur mere. X. 380. a , b.
Alimens que fe doivent mutuellement les peres 8c les enfans.
X II. 339. a. D u douaire des enfans. V . 70. b. Enfant
adoptif. I. x 42. b. Enfant adultérin , 131. b. bâtard , inceftueux
; v o y e z ces mots. Etat des enfans qu’un homme avoit
de fa concubine parmi les Romains. III. 831. a. Enfant dé-
favouè. IV . 872. b. Enfant d’honneur. VII I. 291. a. Enfant
pofthume. XIII. 172. b. Enfans de tribut en Turquie. VIII.
366. b. Officier chargé de lever ce tribut. 425. b. Ceux que
le grand-feigneur acheté des Tartares, ou prend en guerre.
I. 1 7 1 . b. — Sur les enfans, v o y e z Part,
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E nfans . ( Hiß. anc. ) Ils éto ient, ou légitimes , ou naturels
& illégitimes. L a ftérilité en opprobre chez les Juifs. C é rémonies
qu’ils pratiquoient à la naiffance d’un enfan t, &c.
C e qu’on pratiquoit dans la fuite de fon éducation. V . 636.
a. Etat & éducation des filles. Coutumes civiles à l’égard
des enfans , chez les Juifs. Coutumes des Grecs par rapport
au même, objet. La loi enjoignoit à tous de fe marier,
& on lxonoroit ceux qui avoient beaucoup d’enfans. Les
meres nourrifloient. Coutumes des Romains dans ce qui con-
cernoit leurs enfans. Ibid. b. Coutumes des Germains fur le
même fujet. Cette éducation qu’ils donnoient à leurs enfans
ne pouvoir que les rendre robuftes , vaillans , infatigables.
Ibid. 656, a.
Enfant. Nom que les Romains donnoient aux enfans venus
au monde avec travail. I. 190. b. Nom qu’ils donnoient
à ceux qui meurent dans leur tendre jeuneffe : leurs funérailles.
I. 701. b. Enfans qu’on appelloit hlirnentaires. 270. a.
Habit des enfans des fénateurs. VII I. 13. a. T o g e prétexte
des fils de patriciens. X V I . 3 <$9. a. Petite boule que ces enfans
portoient au cou. II. 462. b. Jeux des enfans de Rome.
VII I. 338. a.
E n fan t , ( Mythol. ) Divinité qui préfidoit à la naiflance
des enfans. V . 4x8. a. Celle que l’on invoquoit pour les endormir
, IV . 329. é.pour les faire tetter, X IV . 434. b. pour
leur apprender à manger. V . 403. b. Divinité fous la pro-
teûion.de laquelle 011 les mettoit. IV . 568. a.
En fan s . Naiflance des enfans. ( Hiß. nat.') Selon Derham,
les mariages produifent quatre enfans, l’un portant l’autre.
Exemple d’un noble de Sienne qui eut x 50 enfans. Exemple
d’une femme*qui avoit vu 188 de fes enfans, iflùs d’elle directement.
Celui d’une dame du comté de K e n t , qui avoit
pu voir dans fa vie 367 enfans deicendus d’elle. V . 657. a.
Diftique qui exprime cette defeendanee. Ibid. b.
Enfans. ( Maladies des) L’homme ne commence à fentir
qu’il exifte que par les maux qu’il éprouve. Pourquoi les maladies
font plus communes dans l ’enfance qu’à tout autre âge.
Enumération que fait Hippocrate des maladies auxquelles les
enfans font .fujets. V . 657. b. L ’âge , la différente nourriture
& la diverfe façon de v iv re , contribuent beaucoup à
changer la difpofition des fujets ,-à contracter différentes maladies.
Difficultés d’établir le diagnoftic des maladies des enfans.
Quels font les moyens qui reftent au médecin pour
connoître ces maladies. Ibid. 658. a. Boeihave allégué pour
une des caufes principales de ces maladies , qu’ils ont la tête
& le genre nerveux plus confidèrables à proportion du refte
du Corps, que les adultes ; d’où il conclut que ces maladies
font prefque toutes de la claffe des convulfives. Caufes
de ces maladies dans la débilité des parties folides du corps
d’un enfant. Q uels font les maux que peuvent produire dans
les enfans l’abondance des humeurs pituiteufes , la dépravation
& l’acrimonie des humeurs , la très-grande fenfibilité
du genre nerveux. Ibid. b. L’acide dominant dans les humeurs
doit auffi être regardé comme une fource principale d’une
grande partie des maux qui leurfurviennent. Les caufes éloignées
de la débilité 8c de la fenfibilité des, folides clans les
enfans , font principalement la difpofition naturelle , eu
égard à l’â g e , Sc , par conféquent, la foibleffe du tempérament.
C e qui rend particuliérement défeCtueufes cette
foibleffe & cette fenfibilité , ce font les vices de conftitu-
tion que les enfans tiennent d’un pere ou d’une merè infirmes
où épuifés, Ibid. 639. a. ou des erreurs qüe les meres
commettent pendant leur groflefle , dans l’ufage des ch o fe s .
qui influent le plus fur l’économie animale , ou en fe livrant
à leurs imaginations déréglées , Sec. &c. o u , enfin , les forces
que les enfans épuifent dans les travaux de l’enfantement
, par la faute de la mere. Comment les fages-fenimes
nuifent auffi aux enfans. Accidens qui peuvent aufli contribuer
à rendre les enfans plus foibles & plus fenfibles. Ibid,
b. To ute forte d’intempérie de l’air affeéle bien plus les enfans
que les adultes. Soins mal-entendus qui peuvent affoi-
blir leur tempérament. C e que dit Locke fur ce fujet. Des
caufes qui difpofent les humeurs des enfans à l’acrimonie
acide , qui eft fi fouvent dominante dans leurs maladies.
Cette acrimonie eft le plus fouvent produite par le mauvais
régime & la mauvaife fanté des nourrices, Ibid. 660.
a. ou lorfqu’elles rempliffent trop leurs nourriçons. On nuit
encore à leur fanté par la qualité des alimens qu’on leur
donne. On peut joindre à toutes ces caufes le changement
trop fréquent de nourrices. D u prognoftic à porter fur les*
maladies des enfans. Ibid. b. Prognoftic plus favorable à l’égard
des enfans nés de parens robuftes & endurcis par le régime.
Les maladies des enfans font en général plus faciles
à guérir que celles des adultes. Ils doivent être plus médicamentés.
Les enfans gros , gras & charnus font plus fujets
à être malades. Maladies des enfans rnaigres. Les enfans qui
ont le ventre libre fe portent mieux. Mauvais figne lorfque
les convulfions ou les tranchées 8c les infomnjes fe joignent
avec d’autres maux. Tems de l’année où les douleurs d’en-:
trailles 8c les coliques font ordinairement épidémiques 8c
dangereufes
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dangereufes pour les enfans. C e qui rend leurs tranchées
dangereufes. Prognoftics fur les aphtes, fur la maigreur &
la confomption. Ibid. 661. a. Directions générales fur leurs
maladies. Secours à donner aux enfans nouveaux-nés , félon
les différentes maladies auxquelles ils peuvent être fujets.
Ibid. b. D e l’évacuation de cette humeur épaiffe & noirâtre'
appellée méconium , 8c des moyens de la favorifer. T raitement
des maladies produites par la coagulation du lait dans
les premières voies. Celui des fievres particulières aux enfans
; remedes auxquels les nourrices doivent s’affujettir ;
attention qu’elles doivent avoir par rapport à leur régime.
Ibid. 662. a. D e la curation des aphtes. Celle de l’épilepfie.
Ibid. b. Curation de l’atrophie des enfans. Quant aux autres
maladies, qui leur font communes avec les perfonnes d’un
âge plus avancé , v o y e z en fon lieu chacune de ces maladies.
Auteurs à confulter. Ibid. 663. a. V o y e z ci-d eflù s
nfans perdus. {A r t. milit. ) V . 663. a.
Enfans de la langue, envoyés dans le Levant. ( Comm. )
V . 663. a.
En fan s fans fo u ç i, ( Hifl. mod. ) fociété finguliere, formée
à l’exemple de la mere' folle ou infanterie dijonnoife ,
vers le commencement du régné de Charles V I , par quel- •
■ ues jeunes gens de famille qui joignirent à beaucoup d*é-
ucation un grand amour pour les plaifirs & les moyens
de fe les procurer. Hiftoirc de cette fociété. Suppl. II.
$03. b.
EN FAN TEM EN T . ( Médec. Chir. ) Lifte des principaux
ouvrages qui ont paru fur cette matière en diverfes langues.
Auteurs latins. V . 663. a. Auteurs françois. Ibid. b. Auteurs
anglois. Auteurs allemands. Ibid. 664. a. Auteurs italiens.
Mémoires de diverfes académies fur çette matière. Ibid. b.
E nfantement , Douleurs de r , ( Médec. ) Examen attentif
que l’accoucheur doit faire de l’efpece de douleurs
de la femme grofle. Signes auxquels on peut diftinguer les
fauffes douleurs des véritables. V . 664. b. Des douleurs qui
arrivent au feptieme mois. Douleurs avant-courieres de l’enfantement,
qu’on appelle communément mouches : leurs fa-
lutaires effets. Signes qui annoncent à l’accoucheur que les
douleurs font parvenues au degré de violence néceffaire
pour l’expulfion de l’enfant. Ibid. 66j . a. V o y e z Accouchement.
ENFER. ( Théol. ) Noms que les païens avoient donnés
à l’enfer. D ’où vient que dans le nouveau teftament, l’enfe
r eft fouvent défigné par les mots de feu de la gehenne.
Principales queftions qu’on peut former fur l’enfer.
i ° . Son exijlençe. Paffages de l’ancien teftament qui montrent
q u e , quoique les Hébreux n’aient pas eu de terme
propre pour exprimer l’enfer , ils n’en ont pas moins reconnu
la réalité. V . 663. b. C e qù’on objeéle , que les écrivains
facrés ont emprunté ces idées des poètes grecs , 11’a nul fondement.
I l eft vrai que les Efleniens, les Pharifiens & les
autres feéles qui s’élevèrent parmi les Juifs, mêlèrent les opinions
particulières des Grecs fur l’enfer , aux idées fimples
qu’en avoient eues les anciens Hébreux. Doétrine des Effé-
niens fur l’état des âmes après la mort : celle des Pharifiens.
Sentiment de Philon fur le même fu je t , & particuliérement
fur l’enfer. Ibid. 666. a. L’exiftence de l’enfer eft atteftée
prefque à chaque page du nouveau teftament. Les théologiens
diftinguent deux fortes de tourmens en enfer ; la peine
du dam , & la peine du fens. Q u el écoit l’enfer des païens.
C e t enfer trouvoit peu de créance dans l’efprit même du peuple
& des enfans. C ’eft un des vices que Juvenal reproche
aux Romains. L es Talmudiftes diftinguent trois fortes de perfonnes
qui fubiront le jugement de Dieu ; les méchans , les
gens de bien , & ceux qui tiennent le milieu entre ces deux
claffes. Q u e l fera , félon e u x , le fort des uns & des autres.
Révifion que D ieu fait tous les ans des enfers , félon les
Rabbins. Idée que les Mufulmans ont conçue de l’enfer. Nqm
qu’ils lui ont donné. Ibid. b. Sept portes de l’enfer ou fept
degrés de peines , félon eux. C e que dit un poète perfan
fur ces fept portes. Opinion des Cafres fur le nombre des
enfers & des paradis. Ufages que les légiflatôurs ont fait de
cette perfuafion des peines à venir , répandue dans toutes les
religions.
20. Du lieu de l'enfer. C e que les prophètes & les autres
auteurs facrés en difent ne détermine pas le lieu fixe de l’enfer.
Defcriptions du lieu de l’en fe r , félon les poètes grecs
& latins. Ibid. ,667. a. C e que nous devons penfer de ces
fiétions. Opinion des premiers chrétiens fur le lieu.de l’enfer.
Idée à-peu-près femblable dans Virgile. Opinion de
Whifton. Celle de Swinden; fuivant fes idées , le fpleil lui-
même eft l’enfer local. Traces de cette opinion dans l’Apo-
calypfe. Pythagore paroît avoir eu la même penfée. Comment
Swinden foutient fon fyftême. Ibid.j b.
30. De l'éternité des peines que fonffïiront les damnés en
enfer. Elle paroît expreffément décidée par les écritures. Incrédules
qui rejettent cette doftrinc. Opinion d’Origene fur
la nature des peines de l’enfer ; cette opinion foutenuc par
Tome I.
E N F 593
Calvin & les fociniens. Sentiment d’O rigene fur la durée
de ces peines. Comment il foutenoit fa doélrine. Diverfes
raifons lur lefquelles fe fondent les modernes qui l’ont em-
braffée. Les phrafes qu’emploie l’Ecriture pour exprimer
l’éternité , ne fignifienr pas toujours une durée infinie. Ibid.
668. b. M. le Cle rc remarque qu’il n’y a point de mot hébreu
qui exprime proprement l’éternité. Comment Tillotfon
prouve que , dans les endroits de l ’Ecriture où il eft parlé
des tourmens de l’en fe r , les. expreffions doivent être prifes
dans un fens étroit & d’une durée infinie. C e t auteur concilie
le dogme de l’éternité des peines avec celui de la mi-
féricorde divine d’une maniéré plus fatisfaifante qu’on ne l’a-
v o it fait encore. Il eft abfurde d’avancer, comme quelques
théologiens l’avoient fa it, que tout péché eft infini par rapport
à Dieu. D ’autres ont voulu mal-à-propos juftifier le
dogme de l’éternité des peines , en prétendant que fi les
méchans pouvoient v iv re toujours , ils ne cefferoient jamais
de pécher. Ibid. 669. d. Réponfe à ceux qui ont foutenu
que^ D ieu promettant de récompenfer éternellement, peut
aufli menacer de punir de même. V o ici comment T illo tfo n ,
mécontent de tous ces fyftême s , a entrepris de réfoudre
cette difficulté. La mefure des punitions, d it -il, fe réglé fur-
tout fur les raifons d’économie & de gouvernement, qui demandent
des punirions capables de porter les hommes à ob-
ferver les lo ix , & de les détourner d’y donner atteinte. Il
faut faire attention, ajoute le même auteur, que celui qui
fait la menace fe réferve de l’exécuter lui-même. Celui qui
promet, donne droit à un autre , & s’oblige à exécuter fa
parole ; mais celui qui menace fe réferve le droit de punir
quand il le voudra , 8c n’eft point obligé à la rigueur d’exécuter
fes menaces, ni de les porter plus loin que n’exigent
l’économie , les raifons & les fins de fon gouvernement.
Ibid. b. A quoi il faut ajouter que ce qti’on lit dans l’écriture fur
les peines de l’enfer , n’eft amplement que comminatoire,
& qu’il eft au choix de l’homme dans cette v ie de les é viter
, Sec. Ibid. 670. a.
Enfer. D e l’éternité des peines de l’enfer. IV . 619. b. XII.
249. a , b. 250. a. V o y e z Peines purifiantes. XII. 251. a.
Sentiment d’Origene fur les peines de l’enfer. Ibid. & VIII.
518. b. Doétrine des fociniens fur ce fujet. X V I I . 391. a ,
b. Examen du fenriment de Spinofa fur l ’enfer. X V . 467.
a. Defcription de l’enfer en vieux vers françois. Suppl. III.
962. a.
Enfer , ( ThéoL ) la mort Se la fépulture. D e la defeente
de Jefus-Chrift aux enfers. D ivers fentimens fur ce paffage
du fymbole. V . 670. a.
Enfer. Sentiment de Tertullien fur la defeente de l’ame
de Jefus-Chrift aux enfers. X IV . 899. b. Celui du doéteur
Thomas Bilfon fur le même fujet. X V I I . 623. a.
E nfer ou Enfers. ( Mythol. ) D ie u , déefle , & juges de
l’enfer. Defcription de l’enfer & des principales chofes qu’on
y remarquoit. V . 670. a. Portrait que fait Virgile du bate-
telier Caron. Auteurs qui ont traité des idées fabuleufes des
peuples fur l’enfer. C ’eft d’Orphée que vint l’idée des champs
élifés & du tartare. Variations des poètes fur le lieu de l’enfer.
Aucun n’a mieux réufli que Virgile dans la defcription
,du féjour infernal. Il divife le féjour des ombres en fept demeures.
Traduction faite par M. de Voltaire des vers où
Virgile dépeint ceux qui occupent la troifieme demeure.
Ibid. b. Diodore de Sicile nous explique , par le fecours des
traditions égyptiennes , la plupart des fables qu’on a débitées
fur les enfers. Rapports entre ce que ces fables racontent
des enfers , & ce qui fe paffoit chez les Egyptiens après
la mort de quelqu’un. Ibid. 671 . a. A u x circonftances près,
on trouve en Egypte tout ce qui compofe l ’enfer des
poètes de la Greçe & de Rome. Etymologies des mots
acheron , cerbere & tartare , tirés de la langue & de l’hif-
toire d’Egypte. Q u el peut être le fondement des voyages
que les poètes font faire à leurs héros dans les enfers. Orphée
nous parle de fon voyage dans la Theïprotie où il
avoit été pour évoquer l’ombre d’Eurydice , comme d’un
voya ge aux enfers. Les Grecs ajoutèrent enfuite aux idées
des Egyptiens fur l’immortalité des âmes , & les Romains
fuivirent l’exemple des Grecs. L e fyftême des enfers produi-
fit un tel mélange de fables ridicules, que tout le monde
vint à s’en moquer. Ibid. b. Cependant la pratique du culte
public ne changea point de face ; tant il eft vrai que les
particuliers peuvent fe trouver défabufés , 8c le même culte
fubfifter. Polybe regarde l’idolâtrie & les fuperftitions ries
Romains comme des chofes qui furent avantageufes à leur
gouvernement. Ibid. 672. a.
Enfer. Origine des fables que les poètes ont débitées fur
l’enfer. V . 533 .a . Lieu fouterrein , félon les Egyptiens,
où vont les âmes des hommes. I. 333. b. Diverfes fiélions
des enfers , tirées de la contrée de l’Epire appellée Thefpro-
tie. X V I. 273. b. Comment on explique la fable de l’empire
des enfers affigné à Plutori. XII. 803. b. Différence
entre l’enfer des Grecs 8c celui des Romains. X IV . 83. b.
L e lac d’A vertie regardé comme une entrée de l’enfer. L
L L L U I 1 ^
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