
8 0 2 G A I
fait ordonnée au confeu du roi. Ibid. 42a. a. — Voye^ C o n trat
ALÉATOIRE. . f
G ageure. Faute typographique à corriger dans cet articie
de jurifprudence. Suppl. III. 166. a.
G AG IER E 3 ( Jurifpr. ) en quel pays fîgnifie un mort-gage,
ou un gage, qui ne s’acquitte point de (es iffues ou de les
fruits. Etym. de ce mot. Coutumes à confulter. V II . 422.
a. Voyc{ Mort-gage au mot Gage.
Gagieres, acquifitibns faites avec déclaration qu’on entend
en difpofer comme de gagieres. Pourquoi ces biens ont été
ainfi'nommés dans la coutume de Metz. Formalités au m oyen
defquelles un héritage étoit réputé meuble. V II . 422. a.
Get ufage aboli aujourd’hui. Ibid. b.
G A G L IA R D I , (J . Dominique ) Anatomifte. Suppl. 1. 402.
a. Chevilles de Gagliardi. Suppl. II. 394. a.
GAGNE-DENIER. ( Comm. ) Autres noms qu’on donne
à ces porte-faix. L’ordonnance de la ville, de 1 7 1 2 , a réglé
plufieurs points de police qui les concernent. Gagne-deniers
de la douane de Paris. Quelles font leurs fonctions, leur
nombre. X II. 422. b.
Gagnc-denier. IV . 827. b. V II . 190. é. Gagne-deniers d’Am-
fterdam appelle^ travailleurs. X V I . 569. a. —* V o y e z Portefa
i x , Crocheteur.
GAGNER. ( Gramm. ) Divers ufages de ce mot. VII .
422. b. I
Gagner, {Marine) gagner le vent. Gagner au vent.
Gagner fur un vaiffeau. VII. 423. a.
Gagner. {Jardin.) VII. 423. a.
G agner Iépaule du cheval, {Manège) défaut dans le jeu ,
le mouvement, l’aélion de l’épaule, que l’on réprime parle
feconrs de fart. Autre ufage de cette expreflion. Néceflité
de prévenir avec foin les mauvaifes habitudes qu’un cheval
peut contraéler. VII. 423. a.
Gagner la volonté du cheval. Quels en font les moyens.
V I I . 423. «•
G A I , (Jean) poète anglois. V I . 333 a.
G A IA N IT E S , ( Thiol. ) branche des Eutychiens. Cette
fe éle étoit plus ancienne que Gayan dont elle prit enluite
le nom. Elle fuivit les erreurs de Julien d’Halicarnaffe. VII.
413 • k- W Ê ' ■
GAIEMENT. ( Mufiq. ) Différence entre le gaiement des
François, & Yallegro des Italiens. Suppl. III. 106. a.
GA IE T É . ( Morale ) Eloge de la gaieté. Elle eft oppofée
à la trifteffe , comme la- joie l’eft au chagrin. On trouve
rarement la gaieté où n’eft pas la fantè. Elle a fouvent pour
compagnie l’innocence 8c la liberté. On la promet par-tout,
èn l’invite à tous les foupers, & c’eft ordinairement l’ennui
qui vient. On pourroit appeller du nom de philofophie la
g aieté, la raifon , la vertu 8c la volupté réunies. VII. 423. b.
Gaieté. Quel eft l’âge de la gaieté. VIII. 277. a. Ses bons
effets pour la fanté. 386. a. Différence entre la joie & la
gaieté. 867. a , b. Eloge de la gaieté & des ouvrages qui
l ’infpirent: moyen de l’acquérir. Suppl. IV . 396. b. D e la
gaieté qu’infpire l’ivreffe. X V II . 679. b. 681. b. Gaieté artificielle
que fe procurent les Indiens & les Maures. Suppl.
I. 792. a. Les anciens employoient le même moyen dans
l e même but. 793. a. V o y e z enjouement.
G A IE T E , ou Gaete, { Géogr. ) ancienne ville du royaume
de Naples. V io , {Thomas «fe) théologien né à Gaiete. Ses
ouvrages. VII . 423; b.
Gaiete, {Géogr.) fondateurs de cette ville. Origine de
fon nom. Ses révolutions. Suppl. III. 166. a. Origine des
prétentions de l’Efpagne & d e là France fiir le royaume de
Naples. Anecdotes fur le fiege de Gaiete par Alphonfe
d ’A ragon dans le quinzième liecle. Faute à corriger dans
cet article de l’Encyclopédie. Ibid. b.
Gaiete. Montagne de Gaiete féparée par un tremblement
d e terre. II. 786? a. Beau vafe antique qu’on voit dans la
grande églife de cette ville. X IV . 826. a.
GAIGNIER.ES. Obfervations fur trois freres de ce nom.
Suppl. III. 502. a.
G A ILLA RD . Divers ufages de ce mot. Les occafions où
il peut être employé avec goût font rares. Un propos gaillard
eft toujours g ai, un propos gai n’eft pas toujours gaillard.
•VII. 424. a.
Gaillarde , {Mujîq.) efpece de danfe hors d’ufage. VII.
GAILLARDE, {Fonderie en caraél.) V II . 424. a. — voye^
Caractères., '
Gaillarde, ( P as de) danfe. Détails fur la maniéré de
faire ce pas. VII . 424. a.
Gaillard, {H on o r é) Jefuite. Anecdote fur ce prédicateur.
Suppl. lV . 330. b.
G A IL L A R D S , ou châteaux. {Marine) Defcription des
gaillards : f u r fituation, leur étendue, &c: ' V i l . 424. b.
G A IL LO N , {.Géogr. ) bourg de France en Normandie.
Maifon de campagne que les archevêques de Rouen ont dans
ce lieu. Suppl. III. 166. b. A été de générofité d’un archevêque
de cette ville envers un pauvre gentilhomme. Evé-
G A L
nemens remarquables arrivés à G aillon. Maifon de Chartreux!
qui y eft établie. Ouvrages que l’ùn des religièux de cette
maifon, nommé dontBonaventure d’Argonej a publiés fous
le nom de Vïgneul de Marville. Ibid. 167. a.
GAIN. Gain d’une caüfe, gain de la d o t , gain conventionnel
, gain coutumier, gain de noces. VII. 424. b.
Gain, bénéfice , pro fit, lucre , émolument : différence
entre ces mots. II. 202. a. XIII. 428. a.
Gains nuptiaux, fur quoi ils font fondés. VII . 424. b.
On les appelle aufli gains de furvte. L’ufage de différentes
provinces dé droit écrit n’eft pas uniforme fur les gains,
nuptiaux pour la femme. Tems auquel ils font exigibles. Ils
font ordinairement réverfibles aux enfoiis ; fi le furvivant fe
remarie ayant des enfans, il perd tout droit de propriété
dans les gains nuptiaux. En quel cas le furvivant en eft
privé abfolument. Les enfans n’ont aucun droit certain dans
les gains nuptiaux du vivant du pere & de la mere, quand
on les y fait renoncer d’avance, &c. Ibid. 423. a.
Gains nuptiaux. Femme qui s’en rend indigne. VIII. 679. b.
Gain de furvie , voyeç Survie.
GAINE. Différence entre gaine 8c fourreau. VII . 233. b.
Gaine. Defcription de la méthode qu’ori doit fuivre pour
foire une gaine. VII. 423. b.
G aîné de terme , {Archit. ) V II . 423. b.
Gaine de fcabellon. VII. 423. b.
Gaîne. (Marine) Gaine de flamme, de pavillon, de girouette.
VII. 423. b.
Gaîne ou Gaigne, {Potier d’étain) trou quarré qui traverfe
les empreintes ou calibres qui fervent à tourner. Détails fur ce
fujet. V i l . 425. b.
Gaine. Ufages de ce mot en botanique & en anatomie*
Suppl. III. 167. a.
GAINIER. {hotan.) Caractères de ce genre de plante. Principales
efpeces de gaînier. Defcription du gainier ordinaire. V I I .
423. b. Lieux où cet arbre croît. Tems de l’année auquel il
fleurit. On le cultive pour la beauté de fes fleurs. Succès du
gainier d’Amérique en Angleterre. Maniéré de le multiplier
fx de le cultiver. Ibid. 426. a. Voye[ G u aïNIer.
Gaînier , ( Art méchan.) artifan qui fait les gaines & autres
ouvrages femblàbles. Obfervations fur la communauté des
maîtres gaîniers de la ville de P aris, leur éreélion en corps de
jurande, St leurs principaux ftaturs. V II . 426. a.
Gaînier. Couteaux dont il fe fert. IV . 408. a. Fer à fileter.
V I . 304. b. Fer à greneter. V II . 940. b. Voyc\ planch. du Gaînier.
V o l. IV . des planch.
G A INSBO RO UGH , ( Géogr. ) ville d’Angleterre , dans
la province de Lincoln. Sa population. Seélaires qui y font
établis. Ancienneté de cette ville. Suppl. III. 167. a.
G A I VES. {Jurifpr. ) Ce qu’on entend par les chofes gaives
dans la coutume de Normandie. C e qu’établir la coutume fur.
ces chofes-là. V II . 426. b. Voye3; Epaves.
G A L A A D , baume d e , XI. 311. b. II. 163. b.
G A L A CH ID E ou Garachide ’, ( Hijl. nat. ) pierre noirâtre.
Propriétés merveilleufes qu’on lui attribuoit. Autres
noms par lefquels on défignoit cette pierre fobuleufe. V IL
426. b.
G A L A C T IT E . {H ijl. nat.) Erreurs des naturaliftes fur
cette pierre. Sa defcription. Suppl. III. 167. a. Origine de
fon.nom. Ses propriétés. Lieux où on la trouve. Ses rapports
avec l’amyante. Ses vertus médicinales. Ibid. b. Voye\[ Gala-
ricide.
Galaflite. Selon le doéleur Mefny , l’amyante eft formée
par la diffolution ou calcination de la galaflite. Suppl.]. 378. b.
- Sur la galaflite, voyez A rgille.
G A L A N D , {Pierre) Suppl. IV . 363. b.
G A L A N G A , {Botan. exot. ) racine des Indes orientales,
d’ufoge en médecine. Defcription du petit galanga. Etat dans
lequel on nous l’apporte. Caraflere auquel on reconnoît le
meilleur. La plante qui s’élève de cette racine eft appellée
lagundi par les Indiens. Sa defcription ; celle du grand galanga:
la plante de cette racine s’appelle bangula. Principes contenus
dans ces deux racines. Propriétés du petit galanga. Sa dofe.
VII . 427. a. Ufage qu’en font les Indiens 8c nos vinaigriers.
On vend quelquefois le galanga pour l’acorus. L’huile pure
des fleurs degalanga eft aufli rare que précieufe. Ibid. b.
G A L A N T . Etym. de ce mot. Signification noble que ce mot
reçut dans les .tems de chevalerie. Différence entre un galant
homme & un homme galant. Signification du mot galant, lorf-
qu’il n’eft joint à aucun fubftantif. Diverfes fignifiçations du
mot galanterie. VII. 427. b.
Galant. Femme galante. V I. 474. a ,b . Propos galans. 863. a.
Queftions galantes. X V I . 127. b. Réponle galante. XIV.
137. b. Comment un homme galant flatte les femmes. Suppl,
III. 48. a.
G A LANTERIE. {Morale) x°. C ’eft dans les hommes une
attention marquée à dire aux femmes , d’une maniéré fine
8cdélicate, des chofes qui leur plaifent, &c. La nature donne
feule ce caraflere qui rend un homme galant. VII. 427. b.
Peut-être l’amour ne dure-r-il que par les fecours que la
galanterie lui prête. L’amour malheureux exclut la galanterie.
Les hommes véritablement galans, font devenus rares. C a J
raflere de ceux qui les ont remplacés. Diverfes fortes de
gouvernemens fous lefquels la galanterie ne peut être connue.
Quel eft celui fous lequel elle doit naturellement prendre
naiflance. Influence de la galanterie fur les moeurs & les
produflions en tout genre d’une nation. Pourquoi les philofo-
phes fe font attiré 1 le reproche de n’être pas galans. Avantage
d’un mot vraiment galant, dans la bouche d’un philo- '
fophe. 20. La galanterie confidérée comme un vice du coe ur,
n’eft que le libertinage auquel on a donné un nom honnêtei
Ibid. 428. a.
Galanterie. Son origine. III. 309. b. Différence entre amour
8c galanterie , X V II . 734. b. entre galanterie & coquetterie.
760. b. Les termes grofliers gâtent moins le coeur que les discours
d’une galanterie rafinée. V I . 3 38. b. E lle rend la flatterie
indifpenfable vis-à-vis les femmes. 844. b. Caufes qui, du tems
de la chevalerie, déterminoient les efprits à la galanterie envers
les femmes. XI. 7 7 1 . b. Révolution arrivée fous Louis
X IV dans l’efprit de galanterie. X IV . 343. a.
G A L A N T IN E , efpece de fauce. XIV»7o6.
G A L A R IC ID E ou galariEle, ( Hijl. nat. ) forte de terre ou
de pierre grife qu’on trouvoit dans le N il. Propriétés qu’on lui
attribuoit. Ce que M. Hill nous apprend touchant cette pierre.
V IL 428. a. Voyeç GALACTITE.
G A L A SO , {Géogr.) petite riviere de la terre d’Otrante.
Ve rs d’Horace , dans lefquels il en eft parlé. VII. 428. b.
G A L A T A . Correélions à foire à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III 168. *.
G A LA TH É E . ( Mythol. ) Origine du nom de cette nymphe.
Hiftoire d’Acis & de Galatée. VII. 428. b.
G A L A T E S , épitre a u x , {Critiq. facr.) Obfervations fur
Galat. Chap. 4. Jr. 23.— 2 6 .1. 280.é. SurGalat. Chap. i . ÿ . 1.
1.341.Æ. _
G A L A T IE . {Géogr.) Ses bornes anciennes. Ses peuples
originaires. Gaulois qui s’y établirent. Nom moderne de co
pays 8c de fa capitale. VII. 428. b.
Galatie. Origine des peuples de cette province. Suppl. II.
280. a. 281. a.
G A LAU B AN S . ( Marine ) Defcription 8c utilité des corda-*
ges de ce nom. V II . 428. b.
G A LA X IE , voie laüéc, {Ajiron.) Etym. du mot galaxie.
Etendue qu’elle occupe dans le ciel. Opinion commune fur la
caufe de cette trace b lanche. Cette opinion combattue par M.
le Monnier. V i l . 429. a.
Galaxie. O rigine que la fable lui donne. X VII . 416. b. C om-
paraifon de cette lumière à celle de la lumière zodiacale. IX.
723, b. Partie de la voie laélée , appellée le grand nuage. XI.
276. a.
G A L B A , {Botan.) arbre des Antilles 8c de la Martinique.
Defcription de cet arbre. Son fruit. Huile qu’on en extrait.
Ufage qu’en font les fauvages. V IL 429. a.
Galba , Sergius, { Hijl. rom. ) fucceffeur de Néron. H iftoire
du régné de cet empereur. Suppl. III. 168. a.
Galba , empereur. Maniéré dont il portoit le poignard.
XII. 862. b . ,
GALBANUM . {Hijl, des drogues. Mat. médic. Pharm.) Noms
fous lefquels cette gommë-réfine a été défignée par differentes
nations. Elle entroit dans la compofition du parfum qui de-
voit être brûlé fur l’autel d’or. VÎI. 429. a. C e parfum agréable
& falutaire aux perfonnes dont le genre nerveux eft
affoibli. Defcription du galbanum. Deux efpeces chez les
droguiftes ; l’un en larmes, l’autre en pains. Obfervations
furT’un & l’autre. Comment on nettoie le fécond. On l’adul-
tere quelquefois. Les anciens Grecs ont connu cette larme.
Plante dont elle décoide. Ses noms. Sa defcription. Ibid. b.
Suc renfermé dans cette plante. Comment le galbanum en
découle. Lieux où la .plante croît. Quelle eft la mauiere de la
cultiver dans nos climats. Elle ne donne de larmes que dans
les lieux de fa naiflance. La plante que Lobel appelle ferula
galbani fera , ne produit point le galbanum. Comment on
diflout cette gomme. Principes qu’elle contient. Qualités &
propriétés du galbanum.. Maniéré d’en ufer intérieurement.
En quels cas on peut l’employer. Ibid. 430. a. Ufage du galbanum
employé extérieurement. Différentes maniérés de s’en
fervir. Différentes compofitions dans lefquellesil entre. Quelle
eft à-peu-près la quantité qu’on en tranfporte annuellement en
France. Ibid. b.
Galbanum. Plante d’où il découle. V I. 33 8. a.
G A L E , {Médecine) deux efpeces, la feche & l’humide.
Divers noms qu’on leur donne. Caufes de l’une & de l’autre.
V IL 430. b. Hypothefe du doéleur Bononio , par laquelle il
explique la caufe de cette maladie , fa contagion , 8c la nature
dés remedes les plus efficaces contr’elle. P ourquoi, félon
cette hypothefe, cette maladie revient lorfqu’on la croit tout-
à-fait guérie. On peut , fans manquer à la médecine, ne pas
fe déclarer partifan de cette opinion. Opinion commune fur
la caufe de la gale. Ibid. 431. a. Traitement de cette maladie
■ dans fes différens degrés 8c fes efpeces. Ibid. b. .
G A L ■ 803
Gàle , ( Manàgi Maréchal'. ) deux efpeces l i feehe 8c
l’humide. Symptômes de l’unc 8c de l ’autre. V IL 431. b. Parties
que la gale humide attaque ordinairement. L’hyporhefe
de Bononio réfutée. Caufe immédiate de la gale. Defcription
de la maniéré dont la gale humide fe forme avec tous les
fignes qui la caraélérifent. Ibid. 432. a. Contagion du virus
pforique. Caufes éloignées de cette maladie. Les fuites de
ce mal ne font point funeftes , pourvu que le traitement
en foit méthodique. Comment la gale p e u t , dans certains
cas , être falutaire. La gale feche eft plus rebelle que la gale
humide. Quels font les chevaux que la première attaque
plus ordinairement.. Dans la jeuneffe ., elle cede, plus facilement
aux remedes. Ibid. b. Pourquoi la gale humide eft plus
facile à guérir. Pourqubi les jeunes chevaux y font plus
fujets. Une gale récente eft plus fufceptible de guérifon
qu une gale ancienne. Traitement des deux efpeces.de gale.
Ibid. 433. *. r b
Gale. Efpece de g a le , appellée albora. I. 246. a. Du prurit
caufé par la gale. IV . 803. a. Efpece de gale nommée ejfere ,
qui paroît être la même maladie que le jora ou fare des Arabes.
V . 997. b. 998. a. L a gale foumife à l’influx lunaire.
VIII. 737. a. Onguens pour la gale. X. 373. b. X V . 401. «.
Moyen de rappeller la gale rentrée. X. 442. b. — Voy ef
PsORE.
Gale, maladie du cheval. Suppl. III. 412. a.
Gale , ( Phyfiq. ) excroiffance qui fe forme fur divers
chênes, 8c entr’autres fur le rouvre. V IL 433* b. Voyez
Galle.
Gale , {Ruban.) inégalités fur l’ouvrage'8c aux lifieres.
V IL 433. b,
Gale , ( Thomas ) favant anglois. X L 728. a. X VII . 673. a ,
b. Analyfe d’un ouvrage de cet auteur fur le baptême des
petits enfans. 736. a , b.
G ALÉ. ( Botan. ) Caraéleres de ce genre de plante. Trois
efpeces de galé : la première appellée galè frutex odorants
feptentrionalium. Ufage qu’on en foit. V IL 433. b. Les deux-
autres efpeces font étrangères ; les Anglois les cultivent beaucoup.
D efcription de ces plantes. Les Américains en tirent une
cire dont ils font des bougies. Ibid. 434. a.
G A L É A S S E , {Marine) forte de bâtiment ou de navire.
Sa defcription. Les Vénitiens en avoient autrefois. Engagement
que prenoit le noble qui eommandoit une galéaffe. VIL
WËm -
G A LE A Z I , ( Dominique-Gufrnan ) anatomifte. Suppl. I.
408. b.
G A L É E , uftenfile d’ imprimerie. Defcription 8c ufage. V IL
434. a. C e qu’on entend par aller en galée. Ibid. b.
Galèe , coulijfe de. IV . 333. b.
G A L E G A . { Botan. ) Caraéleres de ce genre de plante.
Boerhaave en compte quatre efpeces , 8c Touriiefort cinq.
Defcription de la galega commune, à fleurs bleues. V IL 434. ï ,
Galega. {Mat. médic. ) Propriétés de cette plante. En quels
cas on la recommande. Maniéré de l’adminiftrer en remede.
V IL 434. b.
G A L È N E , ( Minéral. ) mine de plomb. Il y a encore la
galene martiale. Sa defcription. Il eft très-difficile d’en tirer le
fer. V I I . 43 3. a.
Galene , mine de plomb. XII. 773. a , b. V o l. V I. des planch.
CryftaUifotions mathématiques , pl. 3.
G A L E N IQ U E , ( Médec. ) ce terme eft employé, i° . pour
défigner la maniéré de raifonner en médecine fur les principes
de Galien ; 20. pour diftinguer en pharmacie cette préparation
des médicamens, qui fe foit par le feul mélange de leurs
fubftances, fans égard aux principes dont elles font compofées.
Différence entre les préparations, galéniques 8c les préparations
chymiques. V IL 43 3. a.
GALENISME , ( Médec. ) doélrine de Galien. Abrégé de
la vie de Galien. V i l . 433. a. Objets de fes études. Ses talens.
Défaut de fon ftyle. Nombre prodigieux de fes ouvrages.
Eloge de ce médecin. Diverfes feéles de médecins qui exif*
toient de fon tems. Le principal but de Galien fut de rétablir
la doélrine d’Hippocrate. Ibid. b. Galien quitta la voie qui
pouvoit conduire à de nouvelles connoiffances fur l’économie
animale. Il préfenta la médecine fous un afpeél fi fimple
8c fi commode , que fes idées furent généralement adoptées.
Rapports 8c différences entre fa doélrine 8c celle d’Hippocrate.
Combien le galénifme nuifit aux progrès de la médecine.
Obfervations fur fa doélrine. Ibid. 43 6. a, b. En diftinguant
le fyftême phyfique de Galien , d’avec ce qui appartient à
Hippocrate , on voit qu’il porte à feux par-tout. Une des
chofes qu’on peut reprocher avec le plus de fondement à la
feéle galénique, c’eft d’avoir répandu beaucoup d’obfcurité
dans la fupputation des jours critiques. C ’eft dans le mécha-
nifme de la maladie que réfide l’efficacité des jours critiques^
8c non dans les caufes chimériques que les galéniftes onc ima-
nées. Pour fuppléer à ce qui manque ici fur la doélrine de
Galien , voyeç Medecine. Editions des ouvrages de ce médecin.
Ouvrages à confulter pour avoir un précis de k médecine
galénique. Ibid. 437. a, .