
45a C U M C U R
niveau des «litres. Les principes qui ont été prèfentés fur
l’objet le plus effentiel de la culture, ont befoin eux-mêmes
•d’être fécondés par d’autres : ce que le légiflateur doit faire
pour cet effet. Obftacle à la facilité de la circulation des
denrées qu’il faut détruire. Ibid. b. Moyens de lever ceux qui
mîtroient de certains droits de -douanes particulières , ou des
péages onéreux qu’on leveroit fur les voitures, tant par terre
que par eau. Ibid. 560. a. Comme il importe pour le peuple
de favori fer les diverfes parties de l’agriculture en raifon du
befoin qu’il en a,, -le -010760 -le plus propre feroit de ref-
treindre les. profits , 8c de taxer les terres en raifqn de ce
befoin ; ainfi chaque efpece de terre fe trouveroit employée
furement 6c fans trouble à ce qui lui convient le mieux.
Ibid. b.
Légère efquiffe des diverfes méthodes de l ’agriculture angloife.
Six qualités différentes des terres de ce pays ; obfervations
relatives à ces différentes qualités.
Première qualité : les terres mouillées..........Les meilleures
de tou tes les terres font ce qu’on appelle marais proche la
. Hier. IV . 560. b.
Seconde qualité : les terres mameufes. On en diftingue cinq
efpeces. Comment on en difcerne la bonne ou mauvaife qualité.
IV . 561. a. Cette terre eft affez commune en Angleterre....
Elle eft propre au labourage , 8c à améliorer les autres. A
quelles produirions elle eft fur-tout propre. Engrais de ces
terres. Inconvénient de la pluie dans ces terres avant que le
grain ait levé. Ibid. b.
Troifieme qualité : les terres argilleufes. C inq fortes de glaifes
en Angleterre. Glaife brune tirant fur le b leu , dont les An-
4»lois font un grand ufage dans la culture des terres maigres,
légères 8c fablonneufes. IV . 561. a. Lieux 8c maniéré dont on
la tire. Effet de ces engrais fur les terres. Qualités des cinq
différentes fortes de glaifes. Propriétés des terres argilleufes
en général. Ibid. 562. a. Quelles font les cendres les plus
propres à féconder la terre. Ibid. b.
Quatrième qualité : les terres graveleufes 6* fablonneufes.
.Fertilité de ces terres. Graines dont on enfemence les meilleures.
Leur engrais. Le fable n’eft point inutile dans la culture
des terres froides , pour les empêcher -de fe ferrer.
Autres ufages du fable. IV . 562. b.
, Cinquième qualité : les terres à brique. En quoi elles different
de la glaife. Leurs produirions. Leurs èngrais. Le mélange
de ces terres avec les autres eft regardé comme une très-
bonne, amélioration. IV . 563. a.
Sixième qualité : les terres pierreufes. Diverfités qu’on remarque
dans leur fertilité. Maniéré de brûler ces terres. IV.
563. a. Labour qu’on donne à celles qui font peu couvertes
-d’herbes. Autres, foins relatifs à ces terres. Les prairies artificielles
font une des grandes richeffes de l’agriculture angloife
: elle ne fépare jamais la nourriture des beftiaux du
.labourage. Diverfes fortes de productions qu’on fait porter
alternativement à une terre à bled. Avantages que les An-
jjlois retirent de la culture du faux feigle. Maniéré de fe
•femer. Ibid. b. Exhortation à l ’étude de l’agriculture , 8c fur-
tout aux expériences , qui font le plus fur moyen de fe perfectionner
dans cet art. Ibid. 564. a. 565. a , t>.
t Etat de l’agriculture dans le comté de N o r fo lk , 8c de la
méthode qu’on y fuit. IV . 364. a.
Culture -, v o y e z Agriculture , Grains , Botanique. Diverfes
opérations de culture, v o y e z Semence , Semer , Semis', Arro-
fement, Plantation , Transplantation , &c. D e la culture des
-plantes. IL 343. 4 , b. 344. a. V o y e z aufîî Arbres fruitiers,
Plante , Pépinière. Culture alternative de différentes efpeces
de plantes dans le même terrein, v o ye z Alterner. D e la culture
des.plantes à fleurs. V I. 856. b. Culture des jardins,
v o y e z Jardinage 8c Plantes { Culture des ).
C U L V E R T A G E , ( Jurifpr. ) Servitude très-ignominieufe.
L ’étymologie 8c la lignification de ce mot ne font pas bien
connues. Efpece de lcrfs qu’on appelloit ouverts. C e qui en
eft dit dans quelques écrits anciens. IV . 366. b. Recherches
de quelques auteurs fur l’étymologie du mot culvertage. Ibid.
5 67-a-
CULUM. {Lang. latin. ) Des noms terminés en culum. VII.
W & m
C UM A N A , côte de( Géogr.) en Amérique. Obfervations
fur les prêtres de ce pays. XII. 341. a , b.
CUMES , ( Géogr.) v ille‘d ’Italie à trois lieues de Naples.
Son origine. Ses révolutions. Efpece de grotte à Cumes
que l’on croit être Centrée de la grotte de la fybille. Autres
lieux fouterreins aux environs de cette ville. Suppl. II. 666. a.
-CUM IN , ( Botan. ) caraétere de cette plante. Propriétés
de cette femence en médecine. Pour l’ufage interne, on préféré
la .graine de carvi. Les Allemands emploient plus que
nous le carmin dans leurs préparations magiftrales. Huile 8c
eau qu on en tire par diftillation. Compofitions de la pharmacopée
de Paris dans lefquelles il entre. IV. 367. a.
CUM U L , ( Jurifpr,) En quoi confifte ce d roit établi dans
certaines coutumes. En -faveur de qui i l a lieu. Il n’eft point
connu dans les coutumes de fubrogation, 6c ne s’étend point
aux biens fitùés dans d’autres coutumes que celles qui l’éta-
bliffent. IV . 367. b.
CUMULER. ( Jurifpr. ) On ne peut cumuler en fa per-
ionne deux caufes lucratives. IV . 367. b.
C um uler. Lettres pour cumuler le pétitoire avec le pof*
feffoire. IX. 42.1 a.
CU N B R É EN y , ( Géogr. ) voye{ Sa q u e s .
CUNEIFORMES , ( Anatom. ) os du tarfe. Trois os d*
c e nom ; pourquoi on le leur a donné. Ils ne font que des
cartilages dans un foetus de neuf mois. Defcription de ces
o s , leur fituation ; mouvement de leurs articulations. Liga-
mens qui attachent les trois cunéiformes au feaphoïde 8c au
cuboïde. Autres ligamens par lefquels ils font joints avec les
quatre premiers os du métatarfe. IV . 367. b.
Cunéiforme ou Sphénoïde. IV . 367. b. Voye[ ce dernier m ot.
CU N E T T E ou C uv ette , ( Fortifie. ) Cet ouvrage doit
être conftruit de maniéré à ne pas donner de couvert à l’ennemi
, lorlqu’il vent paffer le foffé. IV . 368. a.
Cunette. Moyens à employer pour paffer les cunettes dans
l’attaque des places. XII. 120. a.
CU N IN A , ( Mythol.) divinité fous la protedion de qui
on mettoit les petits enfans , &,c. IV . 368. a.
ÇU N IT Z , ( Marie ) femme célébré par fes connoiffances.
X IV . 770. b.
CU N TU R , Contour, Condor, { Omith. ) très-grand oifeau.
Sa defcription. Lieux qu’il habite. Ses alimens. D e quelle maniéré
on dit que les Américains le prennent. Diverfes contrées
où il s’en trouve. IV. 368. a.
C U O G O L O , pierre qui fert à faire le verre. Voyez
Q u o g o l o . * x
CUPER. {Gilbert) Obfervations fu r ce favant. Suppl, III.
3 meSShS
■ • C U P ID O N , 8c fon frere Anteros. I. 493. b. Amours de
Pfyche 8c de Cupidon. XIII. 343. a. Fête en l’honneur de
ce dieu célébrée à Thefpie. X V I . 273. b. Statue de Cupidon
dans la galerie de Verrès. V IL 442. a. Statue de Mercure
8c de Cupidon joints enfemble. VIII. 168. a. Belles ftatues
de ce dieu. X IV . 823. a , b. Celle que fit Michel-Ange
Buonarota , 8c que l’on prit pour une antique. 831. b.
CU PO LO , ( Métall. ) fourneau que les Anglois appellent
de ce nom. Ufages qu’on en fait. Sa conftrudion. IV . 368. b.
C U R A Ç A O ou CoR o ssoL , ( Géogr. ) ville 8c citadelle
que les Hollandois ont bâties dans cette ifle , l'une des plus
commerçantes de l’Amérique équinoxale. IV . 368. b.
CU R A TE L LE ; en F ranc e , toutes les tutelles ou curatelles
font datives. IV . 642. b.
CU R A T EU R , ( Jurijp. ) En quoi la fondion de curateur
différé de celle de tuteur. Le cas le plus ordinaire de la curatelle
, c’eft lorfque les mineurs font fortis de tutelle. IV .
368. b. En p ays de droit é c r it , les mineurs pouvoient autrefois
fe paffer de curateurs. La loi lattoria ordonna qu’on donneront
des curateurs à ceux qui fe gouverneroient mal. Et
enfuite Marc-Antoine ordonna que tous les mineurs auroient
des curateurs. Ainfi celui qui fort de tutelle en pays de droit
é c r it , lorfqu’il a atteint l’âge de puberté, ne peut refufer
un curateur. Divers motifs pour lefquels on donne des curateurs.
Les féqueftres , commiffaires , gardiens, font aufïi des
efpeces de curateurs. Curateurs aux caufes pour affifter les
pupilles en juggment. Curateurs comptables ; dans quel ca$
on en établit. Différences entre les coutumes par . rapport
aux curatelles. Ibid. 389. a. Rapports entre les tuteurs 8c les
curateurs. En quoi confiftent les différences qui font entre
les uns 8c les autres. Lorfqu’un mineur eft émancipé, le curateur
n’eft établi comptable qu’autant que le mineur fe conduit
mal. Inventaire que le curateur comptable doit faire du mobilier
du mineur. Fondions du curateur comptable. La curatelle
eft une charge publique , 8c l’on ne peut être contraint '
de l’accepter. Ibid. b. Incapacités qui en excluent. Terme
où finiffent les curatelles. Des comptes que les curateurs
doivent rendre. Titres'du digefte, des inftitutes 8c du code
à confulter. Ibid. 370. a. ,
Curateur à l’abfent. Curateur à l’accufé. Dans quels cas ofl.
en établit. IV . 370. a.
Curateur, au bénéfice d’inventaire, aux biens abandonnés
aux biens du condamné ou aux biens confifqués, aux biens d éguerpis
, aux biens délaiffés , aux biens faifis, aux biens va-
cans , au cadavre ; curateur du calendrier ; curateur .aux
caufes j curateur comptable. IV . 370. b. Curateur d a t if, à
la démence, à l’effet d’entendre le compte , à l’émancipa- >.
tion , au furieux , ad hoc , à l’interdidion, à l’inventaire ;
curateur légitime ; curateur au majeur ; curateur de la maifon
de l’empereur , à la m émoire d’un défunt ; curateur d’un mi-,
neur ; curateur des ouvrages publics. Ibid. 371. a. Curateur .
au pofthume, au prifonniér de guerre , d’un prodigue, d’une
pro vince, d’un pupille, des quartiers, de la république, à la
fucceftion vacante ; curateur teftamentaire j curateur en titre ;
curateur au ventre. Ibid. b.
Curateur ; différence entre tuteur 8c curateur. X V I . 763.
b. Les tuteurs 6c curateurs ne doivent pas les dépens en leur
nom.
C U R
nom. IV . 838. b. La mere eft ordinairement curatrice dés
biens de fes enfans après la tutelle. X. 380. a. Curateur au
ventre. X V II . 31. a.
CU R A T IF . ( Médec. ) C ’eft l ’indication curative qui détermine
le médecin à faire ufage de. la méthode de traiter , 8c
des remedes qu’il croit propres à difliper la maladie. IV .
371. b. Diftindion entre les remedes curatifs 8c les remedes
palliatifs. Ibid. 372. a. Voyez T raitement.
C U R A T R IC E , ( Jurijp. ) Pourquoi les femmes ne peuvent
être curatrices. Exceptions. La coutume de Bretagne
Îermet de donner la femme pour curatrice au. mari prodigue.
V . 372. a.
CÜ R CUM A , ( Botan. ) Defcription de la racine de cette
plante , de fes feuilles 8c de fon fruit. Lieux d’où on le tire.
Pourquoi qüelques-uns ont cru le curcuma naturellement
rouge. Divers ouvriers qui s’eri fervent. Ufage qu’en font
les Indiens. Propriétés qu’on lui attribue en médecine. IV .
57a. a
CU RD ISTAN . Voleurs de nuit qui infeftent cette province.
iVIII. 463. b.
CU R E , ( Jurifp. ) celui qui poffede un bénéfice-cure , eft
ou cu r é , on prieur. Revenus des cures. Cure bénéfice. Cures
exemptes. Cures perfonnelles. C ure à portion congrue. Cures-
prieurés. Cure primitive. Cures régulières. Cures féculieres.
Cure s de villes murées. IV . 372. b.
Cure ; par qui les cures furent deffervies dans les tems
d ’ignorance. XIII. 148. b. Concours pour les cures vacantes.
I IL 828. a. Deffervans commis aux cures pendant la vacance
ou l’interdit. IV . 892. b. des prieurés-cures. XIII. 363. a.
Le s domaines annexés aux cures fujets à la dime inféodée.
IV . I093. b.
C ure , ( Médecine ) ce terme a différentes lignifications j
i ° . on exprime par-là le fuecès d’un médecin dans le traitement
d’une grande maladie. En quoi confifte le mérite de
ceux qui fe vantent d’avoir fait des cures meryeilleufes, &
dont les méthodes cependant ne font le plus fouvent qu’un
-tiffu de fautes. C ’eft d’un femblable bonheur que naît fou-
v en t la plus grande réputation. Q u el eft le -médecin auquel
o n doit donner fa confiance. 20. L é mot cure eft fynonyme
de rraitement de maladie. Les auteurs de médecine diftin-
guent , dans ce dernier fens , quatre fortes de cures, IV .
573. a. qui font réglées pour le ch o ix , par autant d’indications
correfpondantes. La partie de la médecine qui enféîgne
la maniéré de procurer la cure , s’appelle la thérapeutique.
Ibid. b. V o y e z cè mot 8c l’article Traitement.
C ur e , ( Fauconn. ) pilules pour les oifeaux de proie.
Armer les cures de l ’oifeau. Tenir fa cure. .IV. 373. b.
C U R É , ( Jurifpr. ) le titre de prêtre étoit autrefois fynonyme
de curé. D ’où vient le mot de curé. En quelques
pays on les appelle relieurs. C e qu’on entend par curés primitifs
, curés ou vicaires perpétuels. Les curés repréfentent,
à certains égards, les lévites de l’ancien teftament, mais
Ïlus particuliérement les difciples auxquels ils ont fuccédé.
Is tiennent le fécond rang dans la hiérarchie eccléfiaftique,
&c. Prêtres commis à la defferte des facremens , auffi appel-
lé s curés. C uré appellé bis cantat. IV . 373. b. Capacité exigée
de ceux qui font nommés pour être pourvus de cures. Clés
que doit avoir le curé. Cloches. A qui appartient le droit
de faire fonn èr , 8c l’émolument de la fonnerie. Comptes
des fabriques. D eu x ciirés. Dîmes. Droits honorifiques. Eau
bénite. Ibid. 374. a. Ecoles. Exemptions de l’ordinaire. Fondions
curiales. Fondations. Gros dècimateurs. Incompatibilité.
Mariages. Meffe de paroiffe. Oblations 8c offrandes. Pa-
ro iffe , paroiffiens. Presbytère. Curé primitif. Ibid. b. Quête.
Régale. Regiftres des baptêmes, mariages 8cfépulture. Réguliers.
Religieux. Réfidence. Réfignation. Sacremens. Sépulture.
Service divin. Ibid. 373. a. Tailles. Teftamens. Vicaire perpétuel.
Ibid. b.
Curé. Premier curé d’une églife. I. 616. a. XIII. 369. b.
C u ré appellé doyen rural. V . 97. a , b. Les curés élus à Venife
par les paroiffiens. XV II . 14. b. Jurifdiâion des curés. IX.
73 ’. a. Portion congrue. X III. 148. a , b. Baife-main , offrande
aux curés. IL 23. a. Caufes pour lefquelles il eft permis aux
curés de s’abfenter de leur églife. X lV . 170. b. T a xe arrêtée
•fur les curés. IV . 677. b. Les dîmes appartiennent de droit
commun aux curés. 1092. b. Les terres de l’ancien domaine
des curés exemptes de la dîme envers les dècimateurs.
1093 . a. Dîme nôvaledont jouiffent les curés. 1097. a. D îme
de charnage 8c facramentelle qui leur appartient. 1094. a.
1007. a. Code des curés. III. 371. b. Vicaires des curés.
X V II . 232. a , b. Vicaires perpétuels des curés primitifs. 234.
u , b. Coadjuteurs donnés aux curés ignorans. 111*334. b.
CU RED EN T . Vertu des curedents laits de bois de len-
tifaue. IX. 389. B.
C U R É E , ( Vénerie) maximes de chaffe à l’égard des curées.
Curées qui le font au logis. Donner la curée aux oifeaux.
Cu re ru n oifeau.IV . 373. b.
Curée , v o y e z II. 842. b. X V I. 923. b. 8c particuliérement
Vol. III. des planch. article Chaffe , pl. 3 , 4 8c 3.
Tome I.
C U R 453
H H H s m R h H I M q i i - f o t à nettoyer le
dedans du pié des chevaux. Pourquoi: il fcut être e x a f l i
I V t0£ f “ PKS dleTa" x - % > “ <"■ ' pour les h iimeâer.
J ® ’ ( recherche fur l ’itymologie de ce mot
AUI. 726. a.
CU RET ÉS , ( Hift. anc. ) prêtres ou peuple de l’ifle de
Crete. IV . 373. A Pourquoi on les appella du nom de curetes.
Ils étoient originaires de Phrygie. Armes 8c tambours qu’ils
portoient. Selon quelques auteur^;, ils étoient, du tems de
Saturne,prêtres 8c facrificateurs.Magie 8c fcience descuretes.
Autres étymologies du mot curetes.. Sentimens de Kirker 8c
e V oilius fur ces hommes. Invention qu’on leur attribué.
Ils ont eu des temples après leur mort. Ibid. 376. a.
Curetes. A qui l’éducation de Jupiter avoit été confiée.
SuppL II. 39O .4, b. Voyei CORYBANTES & DACTYLES.
3 g ^ RETE’ Dlv ers mftrumens de ce nom en chirurgie. IV .
CURETE, ( Manuf. en drap ) IV . 376. b.
C U R IA , (H ift. mod. ) certaines affemblées, ainfi nommées
en Angleterre. Curia baronum. Curia militum. Curia advi-
fare vult. IV . 376. b.
Curia. Vacance in curia. X V I. 790. a.
,,r? URJa -M A r IA . Fautes à corriger dans c et article de
1 Encyclopédie. Suppl. II. 666. b.
CU R IÂ C E S , {Hift. rom.) combat des Horaces 8c des Cu-
riaces. Suppl. III. 434.4.
C U R IA L , {Jurifpr.) droit curial, églife curiale, fondions
curiales, maifon curiale. Officiers curiaux en Breffe. Dépens
curiaux. IV . 376. b: 1
C U R IE , ( Hift. anc. ) divifion du peuple romain en trente
curies par Romulus. Sacrificateur appellé curion. Objets qui
fe traitoient dans les affemblées par curies. Comment on les
convoquoit. Confirmation de ce qui y avoit été arrêté Pré-
fident de ces affemblées. Nouvelle divifion faite par Servius
Tullius. Pour quelles affaires les affemblées par curies furent
des-lors réfervées. Cependant le peuple chercha toujours à
faire par curies les affemblées qu’on avoit coutume de faire
par centuries. Étymologie du mot curie. Ufages qu’on fit
de ce mot après l’abolition des affemblées par curies IV
3 7 7 .4 .
Curies. Affemblées du peuple romain par curies. III. 680.
b. Deux fortes de curies à- R om e , du tems des anciennes
tribus. X V I. 62 1 .4. Temples particuliers à chaque curie. Ibid.
L e nom dé curie donné aux lieux où le fénat s’affembloit XVI*
6 6 .4 , b. X V I I . 7 6 7 .4 , b.
CU R IEU X , ( Hift. anc. ) officier fous les empereurs du
moyen âge. IV . 377. 4. Pourquoi Honorius abolit cet office.
Etym. du mot curieux. Ibid. b.
Curieux , appellés frumentaires chez les anciens. V I I
319- *•
C u r ie u x en peinture. IV . 377. b.
CU R IG A . Obfervations fur cet article de I’Encydbpédie.
Suppl. II. 666. b. ' ' r
CU R IO N , {Hift. anc.) c h e f & prêtre d’une curie. Sei
fonctions. Penfion qu’il recevoir. Grand curion. Par qui furent
faites ces inftitutions. Quelques-uns difent qu’il y avoit deux
curions dans chaque curie. Autres gens appellés curions: IV .
577- b:
Curions, miniftres de la religion chez les anciens romains.
X V I . 621. 4.
C u r io n , {C.Scribonius) précis d e 'fa v ie. X V I . 232. 4.
Defcription de fon théâtre. 231. b. —- 233. b.
CU RIO SITÉ , {Morale) elle eft ou louable ou blâmable;
Curiofité de connoître l’avenir. Curiofité de favoir ce que les
autres penfent de nous : cette curiofité dangereufe à notre
bonheur. IV . 377. b. Curiofité des affaires d’autrui. Exemples
de difpofitions abfolument contraires à cette curiofité. Autres
efpeces de curiofités déraifonnables. Celle qui ell digne de
l’homme. L ’envie de s’éclaircir n’eft pas une idée propre à
l’ame , indépendante des fens. Elle ne peut être attribuée
qu’aux fenfations 8c aux perfeétions qui nous affeélent ; mais
ces fenfations, &c. pour être un peu fruâiieufes, demandent
un travail, une' application continuée. Ibid. 378. 4. Les
connoiffances intellectuelles font, à plus forte raifon , infen-
fibles à ceux qui font peu d’ufage de l’attention. Ibid. b.
Curiofité. Caufe qui l ’excite. VIL 763. a. Réflexions fur fon
utilité. XII. 144. a.
C U RM I , ( Econom. ruftiq. ) boiffon ancienne, &c. ehcore
d’ufage dans le Nord. IV . 378. b.
CU RSEU R, ( Géom. ) defcription. IV . 378. b.
C urseurs apoftoüques., ( Hift. cccl. ) officiers de la cour
de Rome, qui repréfentent les anciens curfeurs dont l’hiftoire
eccléfiaftique fait mention. Leurs fondions. Emolumens qu’ils
reçoivent. Leur nombrè. IV . 378. b.
CURSITEUR , {Hift. mod.) clerc de la chancellerie en
Angleterre. Nombre de ces officiers. IV . 379.4.
C U R T A T IO , {Aftron.) différence entre la diftance d'une
planete au foleil , & fa diftance réduite au plan de l’éclipti-
Y Y y y y