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■ torzieme fiecle il ne refte aiicun veftige de ces fortes cPhoim
mages. Obfervations de l’auteur fur les réflexions .précédentes
communiquées par M. de -la Feuillie : l’objet de c e s .
obfervations eft de démontrer que dans la réglé , il n’.y a
rien qui puilTc affranchir les ccclèfiaiVicjues de faire la foi
Sc hommage. Les religieux 8c religieufcs., les corps chapitres
8c communautés n’en font pas exempts. D e la maniéré
dont ces hommages doivent être faits. Il eft vrai que
l e clergé a obtenu divers arrêts de furféance pour -la foi
& hommage des fiefs qu’il pofl'ede mou vans internent du roi.
U i d . î t f .a . ■
Hommage de bouche & de mains* VII I. 2.3.3. a.
Hommage de dévotion. Origine de ces hommages. VIII. 13 3.
a. Comme ils étoient volontaires, ils ne donnoient auxéglifes
aucune fupérioritè temporelle fur les feigneuries. Cependant
le s eccléfiaftiques prirent infenfiblentent pour eux cette recon-
"noiflânee. Sentimens de divers commentateurs fur l'hommage
-de dévotion. Ibid. b.
Hommage-lige ou plein. Origine du mot lige. On distingue
deux fortes' d’hommages - liges. Principale occafion
qui donna lieu à ces hommages. VII I. 255. b. D u tems auquel
l’hommage-lige a commencé à être connu en France.
Les évêques ont exigé par abus fhommage-lige des eccléfiaftiques,
qui étoient leurs^ inférieurs. Le mot ligiurn étoit
rendu en Italie dans les onzième 8c douzième ficelés par
le mot hominium. Les archevêques de Bordeaux, les é vê ques
6c abbés de cette province , exemptés par Louis-le-
g ro s, de tout hommage pour leurs bénéfices. L’hommage-
lige était ufité en France dès le neuvième fiecle. Ibid. 256.
a. Il a commencé long-tems avant les inféodations. Bénéfices
.pour lefquels il étoit dû. Les femmes faifoient l’hommage-
lige. Depuis l’abolition des guerres privées,, U n’eft dû qu’au
roi. Il doit être rendu en perfonne. Ibid. b.
Hommage-liget v o ye z fur ce fujet. V I . 709. b. 7x0. b,
'7 1 1 . b.
Hommage de fa ix . VII I. 236. k
Hommage plane ou plein. V III. 236. b.
Hommage de fo i & de fervice. VIII. 256 . b.
Hommage fimple. VIII. 256. b.
H om m ag e , ( Chefd’ ) en Poitou. III. 271. b.
Hommage que les pairs rendent au roi. XI. 759. b. 760. a*
Hommages que nous devons à Dieu. X IV . 00. a. Voye[ aufli
C ulte.
HOMM A C E R E , juJUce. IX. 9 5. a.
H OM M E , deuxfubftances dont il eft compofé. Différens
afpeûs fous lefquels on peut le confidérer, d’où l’on a
formé les articles fui vans. VII I. 256. b.
Homme. ( Hifl. nat. ) L’homme reffemble aux animaux
par ce qu’il a de matériel. Meilleur 8c plus méchant qu’aucun',
il mérite à ce double titre d’être à la tête. L ’homme
communique fa penfée par la parole. Pourquoi les animaux
ne parlent point. Etat de l’homme immédiatement après fa
nniffance. Diverfes obfervations furi le corps de l’enfant
nouveau-né. VII I. 257. a. Ufages de différentes nations fur
la maniéré de tenir, de gouverner 8c de nourrir les enfans
nouveaux-nés. Des dents 8c de la dentition. Ibid. b. Obfervations
fur lefquelles a été drcfl’ée la table des probabilités
de la durée de la vie humaine. D e l’accroiffement du
corps de l’enfant. Premières lettres 8c fyllabes qu’un enfant
commence à bégayer. A g e auquel il prononce diftinc-
tement. La puberté eft le tems de la circoncifion, de la
caftration, de la virginité, de l’impuiffance. D e la circoncifion
en ufage chez différens peuples: D e l’infibulation.
Ibid. 258. a. Etat des tefticules dans l'enfance. Divers peuples
qui ont pratiqué ou pratiquent la caftration. Obfervations
fur cet u fag e , 8c fur l’état des eunuques. Rapports
Finguliers entre les organes de la génération 8c la gorge.
Changement de la voix dans l’homme. Signes 8c fenfations
par lefquels la puberté s’annonce dans les hommes 8c dans
les femmes. Ibid. b. D e l’âge auquel elle arrive. Obfervations
fur l’écoulement périodique des femmes. Accroiffe-
ment du corps 8c des parties de la génération dans l’âge de
puberté. D e l’effufion de fang confédérée comme preuve
de virginité. Opération par laquelle divers peuples d’Afrique
, les habitans du P é g u , de l’Arabie, & quelques nations
de l’A fie s’affurent de la chafteté de leurs filles. Diverfes
opinions des peuples fur la virginité. Ibid. 259. a.
D u mariage. Il arrive quelquefois que la conception devance
les fignes de la puberté , 8c que la faculté* de concevoir
fubfifte après la ceffation des réglés. A g e auquel
l’homme peut engendrer : âge auquel cette faculté ceffe.
Comment s’annonce là conception. Celle de deux jumeaux
ne fe fait pas toujours en même tems. Terme de l’ae-
croifTement du corps. Il n’y a que l’homme 8c le ftnge
qui aient des cils aux deux paupières. Des cheveux 8c de
leur chûte par la vieillefl'e. Ibid., b. D e la proportion dans
les membres 8c de leur ufage. D e la grâce du corps. L’homme
en qui fe trouveroient toutes les proportions naturelles
pans leur perfcéljon u’excelleroit peut-être en rien , au lieu
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que l’îm itatèuf de la nature en doit altéror 'tWites les pVo*-
portions, félon l’état de fociété dans lequel il vit. Piir un
travers auffi inexplicable que fingulier, les hommes fe dé1-
figurent en cent maniérés différentes. Gompsraifon de diverses
parties du ‘corps de l’homme aux parties analogues
de différens animaux. Ibid. '260. a. Différences dans les p ro portions
du corps de l’homme 8c de celui de la femme.
Variations dans la'hauteur totale du corps. L ’homme relativement
à fon volume eft plus fort' qu’aucun animal. Premiers
fignes du dépériffement du corps dé l’homme avant
l’âge de quarante ans : fa vieillefl'e , fa caducité -, fa m0rt.
Les femmes en général vieilliffent plus que les hommes-,
La durée totale de la vie peut fe mefurer par le tems de
l ’accroiffement. Q u elle eft fa durée naturelle. Ibid. b. T a ble
des probabilités de la durée de la vie. C e qui appartient
aux difféï-ens organes de l'homme eft renvo yé a uct
articles particuliers ou diélionnaire qui en traitent. Ibid. 261.
a. Et quant aux variétés de l'efpece humaine, voyet^ les articles de
géographie qui y ont rapport, 8cl’article H umaine espece.
Homme, quelques philofophes l’ont cru compofé de trois
fubftances. X V . 447. b. Il ne commence à fentir qu’il exifte
que par les maux qu’il épreuve. V . 657. b. D e là différend
entre l'homme & les animaux. Celle que la partie matérielle
de nous-mêmes met entr’eux 8c nous.* I. 469. b. Raifons
pour lefqîtelles nous pouvons nous donner le premier ran*
dans la nature. 471. a. L ’homme eft de tous les animaux ce*
lui qui a le plus grand cerveau. II. 865. a. Il y a dans l’homme
beaucoup plus de correfpondance entre la tête 8c le
coe u r , que dans les autres animaux. III. 600. a. Nos coii-
noiflances naturelles ne fuffifent pas fans la foi pour décou-1-
vrir la différence qui diftingue eflentieilement l’homme des
autres animaux. V I . 156. a. Différence entre l’homme 8c
les animaux félon Leibnitz. IX. 375. Caraâere notable qui
les diftingue. X V . 40. à. Cohjidirallons fur l'homme. Comment
il peut être appellé amphibie. I. 373. b. D u corps de l’hoin«-
nie. IV . 263. b. 264. a. D e fes proportions. Suppl. II. 544.
b. Agrémens que la nature a prodigués fur la figure humaine.
Suppl. I. 588. a. Ses-caraéleres de beauté. 838. a. Examen
de la queftion fi l’homme eft un animal carnacier. IL
689. b. IV-. 839. a. Aéiions, goûts 8c pallions de l’homme
qui dépendent du pur méchanifme. I. 344. a , b. L ’homme
parvenu aux termes de l’accroiflement de fon corps eft parvenu
à celui de fon efprit. Suppl. I. 200. b. Les fenfations
8c la raifon font l’effet immédiat de l’aélion de D ieu fur
l’homme. V I. 136. b. Situation de l’homme réduit aux fimples
imprefîions des lens. 261. a. Des facultés de l’homme. 361»
b. —371. -a. D e la force de l’homme. V I I . 120. b. &c. A vantages
qu’il retire de fes mains. IX. 874. a. fenfibilité phyfique
de l’homme. X V . 38. b.— 32. a. Chaleur 8c froid extrêmes
dans lefquels il peut v iv re Suppl. II. 309. b. 310. a. D e la
vie de l’homme 8c de fa durée. I. 89. a , b. X V I I . 249»
a , b. — 234. a. Opinion ridicule de quelques auteurs,.qui
ont cru que la taille de l’homme alloit en diminuant de fiecle
en fiecle. Suppl. III. 192. b. 193. a. Ouvrage fur l’homme
intitulé antropographie. I. 497. b. Voyt{ les divers fentimens
des philofophes fur la nature de l’homme dans leurs articles
particuliers.
H omme. ( expofition anatomique du corps de T } D es os. C ar1
tiiages. Ligamens. Capfules articulaires. Sinovie. G landes fino-
viales. Diverfes fortes d’articulations. VII I. 261. b. Subftan-
ces dont les os font compofés. Des mufcles ; leurs mou*
vemens ; tendons; leur ufage ; parties des mufcles.Origine
des noms qu’on leur a donnés. Ibid. 262. a. Des nerfs. Comment
ils communiquent entr’eux. Efprits animaux. Pourquoi
l’on a cru que le corps des animaux n’étoit qu’un épa-
nouiflement nerveux , différemment fait dans les différentes
parties. Les parties d’où le principe du fentiment dérive >
font infenfibles. Des vaifleaux fanguins. Pulfations des artères.
Trpncs d’où elles partent. Ufages des valvules dans
les veines. Cinq tuyaux communs auxquels les veines
vont fe rendre. Ibid. b. Vaifleaux lymphatiques. Bronches»
Trachée artere : fon ufage. C e qu’on entend par le mot
de vifeere. Diftinétion de deux fortes de glandes. Vaifleaux
excréteurs. Pores.Tégument univerfel. Epiderme. Corps réticulaire.
Corps .muqueux. Formation de la peau proprement
dite. Ibid. 263. a. Papilles nerveufes. Infenfible tranfpiration.
Diverfes obfervations fur la peau. Poils qui naiffent fur la
peau. Subftance des ongles. Pannicule charnu dans les animaux.
Tiffu cellulaire ou graifleux ; ufage de la graifle.
Diviflon du corps de l’homme en fes différentes parties»
Idée générale des principales. Ibid. b. Defcription de la tête.
Cuir qui porte les cheveux. Tiflu cellulaire qui eft au-deflous.
Mufcles frontaux. Calotte aponévrotique du crâne. Mufcles
occipitaux. Mufcles poftérieurs de l’oreille. Releveur de l’oreille
, externe. Ibid. 264. a. Artere temporale. Péricrane.
Dure mere. Mufcle crotaphite. N e r f temporal. Oreille extérieure.
Conduit auditif externe. Nerfs auriculaires. Diverfes
futures des os de la tête. Fontanelle. Defcription des parties
que le criue renferme, L a dure mere. La faqlx. Ibid. b. Sinus
longitudinaux.
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longitudinaux. Glandes de Pacchioni. Pie-mere. Arachnoïde;
Defcription du cerveau 8c de tout ce qui s’y découvre. Ibid.
363. a. C e qui fe préfente à la vue lorfqu’on enleve la
anafle du cerveau, après ayoir coupé vers les cuiffes. Ibid,
b. Defcription. du cervelet. Ibid. 266. a. Celle de l’oreille
interne. Ibid. b. D e l’oeil. Parties environnantes. Ibid. 267.
a. Defcription de l’oeil 8t de fes parties. Ibid. b. Cavité de
l ’orbite : os qui entrent dans la compofition. Defcription du
nez. Ibid. 260. a. Parties cachées fous les joues. Defcription
de la bouche extérieure ƒ des le v re s , de la mâchoire,
d es dents, 8cc. Ibid. b. Defcription de la bouche intérieure
& de fes différentes parties. Celle du bas menton 8c du col.
Ibid. 269. a. Examen de la face poftérieure du col. V ertebres
cervicales. Defcription de la poitrine 8c de fes parties. Les
mammelles. Ibid. 270. a. O s fternum. Veine 8c artere fous-
clavieres. Mufcles de la poitrine. Os omoplate. Glandes axillaires.
Artere 8c veine axillaires. Nerfs de la poitrine. Ibid.
b. Côtes. Mufcles intercoftaux. Veines 8c arteres intercofta-
les. Mufcles fterno-cofteaux. Sous-cofteaux de Verheyen. La
plevre. Sac où eft renfermé le coeur. Defcription du coeur.
Ce lle de l’aorte. Ibid. 271. a. Glandes oefophagiennes. Veine
azygos , 8c autres parties voifines. Defcription du poumon.
Vertebres du "dos. Dkphragme. Sous la cloifon du diaphragme
eft la plus graine des cavités de notre machine , le
ventre intérieur ou l’abdomen. Mufcles placés fous les tégu-
mens. Anneau des mufcles du bas-ventre. Mufcle crematier.
Péritoine. Defcription de l’eftomac. Ibid. b. Membrane dite
omentum. La rate. Région du foie : defcription de ce v ifeere.
Parties renfermées dans la région de la grande feiffure.
V eine ombilicale. Conduit veineux. Véficule au fiel. Artere
hépatique, 8c autres qui en proviennent. Veines hépatiques.
Ligamens par lefquels le foie eft attaché au diaphragme. Ligament
coronaire du foie. Pancréas : parti s contenues dans
la région du pancréas. Inteftins duodénum, jéjunum , 8c ileum.
Mefentere. Vaifleaux laétés. Réiervoir dePecquet. Gros inteftins.
Ibid. 272. a. Ligamens, mufcles qui s’y rapportent.
Les reins 8c les capfules atrabilaires. L’ uretere. Les calices.
Arteres lombaires. Veine cave. Suite des vertebres. Mufcles
rie la région lombaire. Le baflin. Mufcles, ligamens 8c vaif-
feaux à l’extérieur du baflin. Parties génitales des hommes.
Ibid. b. Suite des parties du baflin. Parues génitales des femmes.
Ibid. 273; a. Defcription des parties des extrémités
fupérieures. Le bras, l’avant-bras. Ibid. b. La main. Extrémités
inférieures : la cu id è, les jambes , 1e pié. Ibid. 274. a.
Homme : joignez à l’article précèdent les articles Anatomie
, Corps, humain , Squelette.
H omme (• Mat. médic. ) matière. que fournit le corps
vivant. Celles qu’on tire du cadavre. VIII. 274. b.
Homme , ( Morale ) l’homme que nous conlidérons ici eft
ce t être qui penfe, qui veut 8c qui agit. Difficulté d’examiner
les refforts qui le font mouvoir 8c les motifs qui le déterminent.
Avantages infinis de l’homme fuf les animaux.
V I I I . 274. b. L’o rgueil, la fuperftition 8c la crainte ont em-
barraffé la connoiflance de l’homme de mille préjugésque l’ob-
fervation doit- détruire. Nous ne fouîmes aflurés de notre
exiftence que par des fenfations. Deux effets de la faculté
de fentir. Caufe des différences naturelles entre les hommes.
L e jtigement qu’on porte de la conduite d’autrui eft fouvent
injufte, 8c les confeils qu’on lui donne font plus fouvent
encore inutiles. Le defir du bien-être eft une difpofition
commune à tous les êtres fertfibles. Comment ce'defir devient
paflion. Pour conuoitre tout ce dont l’homme eft capable
* il faut lé voir lorsqu'il eft paflionné. Ibid. 273. a.
L ’homme eft toujours ce que fes befoins le font être. Raifons
qui nous arrêtent dans la pourfuite de ce que nous
defirons. Le defir du bien être'tend finis celle à nous ifoler.
C ’eft une difpofition réciproque que chacun éprouve de la
part des autres 8c lui rend. L’attachement du ehièn pour le
maître qui lé nourrit, eft-une image ridelle de l’union des
hommes entr’eux. Ce qu’on appelle ingratitude doit donc
être très-ordinaire parmi les hommes. La recotmoiflance eft
. un tribut qu’un orgueil eftinvable fe paie à lui-même, 8c cet
orgueil n’eft pas donné à tout le monde. Dans la fociété,
les liens n’étant pas toujours formés par des befoins appar
e ils , ils ont quelquefois'un air de liberté qui nous en im-
pofe à'nous-mêmes. Ibid., b. Defcription de la paflion de
î ’amour. Comment fe diflipent fes illufions. Comment là fociété
a multiplié nos befoins , nos plaifirs, 8c nos pallions.
L e repos eft l’objet éloigné que fe propofent tous les hommes
, 8c la pareffe devient le principe de la plus grande
partie des mouvemens dont ils font agités. Le defir de nous
riiftingu'er prend enfuite la place de nos premières pallions,
& devient le mobile de toutes nos démarches. Jugement
qu’on, a porté ordinairement fur les hommes modérés. Ibid.
2 76. a. Différens tourbillons que les petites pallions forment
dans la fociété. Comment l’ambition mene à l’efdavage. Pourquoi
les hommes qui ont des prétentions communes, fem-
blent quelquefois entr’eux dans un état de paix. L ’nffpi-
bliflement de nos fenfations pourrit notre inquiétude natu--
Tome I,
■ ■ ■
H O M 9*ï
relie. Nous fournies forcés pour être heureux, oïl de changer
continuellement déplacé j ou d’outrer les fenfations du même
genre. Ibid. b. La douleur Sc le plaifir femblcnt ne différer
que par des nuances. Différens effets du befoin d’être ému/
Q u el eft dans notre coeur le tems ’du régné de la gaieté..
Cette pente naturelle de l’homme qui le porte en toute
chofe à 1’èxcès , paroît dans les grands événemens qui ont
agité la terre, dans la dégénération infenfible des moeurs, des
états , dans celle des arts qu’il cu ltiv e , 8cc. Ibid. 277. <t.
Exercice continuel de la méchanceté dans la fociété humaine.
Sentimens d’humanité qui teniperent en même tems l’aéli-
v ité de l’amour-propre. A v e c quel foin l’on devroit travailler
à les nourrir dans le coeur des enfans. On pourroit
aufli leur infpirer tous les préjugés favorables, foit au bien
des hommes en général, foit à l’avantage particulier de la
fociété dans laquelle ils vivent. Orgueil eftimable , principe
de toute aélion généreufe. Le principal moyen de l’éducation
c ’éft l’exemple. Ibid. b. Cependant la force de l’exemple
domeftique n’eft point comparable à l’impreffion que les
hommes reçoivent de la malle générale des moeurs de leur
tems. Dans tout gouvernement,les opinions & les moeurs
dépendent infiniment de la fituation aâuellé. Principe du
caraélere national. Combien il importeront de prendre foin
de l’éducation des femmes. Ibid. 278. a.
Homme. Définitions de l'homme. IV . 739, b. D e s déterminations
dé l’homme fauvage 8c de l’homme civilifé. Suppl.
II. 931. b. Caufe de la variété que nous mettons dans nos
produirions 8c nos ouvrages. I. 407. a. C ’eft l’organifation,
la v i e , l’ame qui fait proprement notre exiftence. Ibid.' b,
Petiteffe de l’homme dans'cet univers. X. 380. b. Bonté originelle
de l’homme. X IV . 274. b. note i. L’homme eft fait
pour la fociété. X V . 232. a , b. &c. 3 23. b. Avantages qu’il
tire de la culture des beaux-arts. Suppl. I, 587. b. 388. a ,
b. 589. a. 390. a. Il fe croit ki caufe finale de toute la création.
X V I . 36. a. Science de l’homme. I. x\vï\\r-difc. prélirn.
Ses defirs infinis. I. 372. a. fa vie morale. X V I I . 234. a', b.
Principe des fautes de la plupart des hommes. II. 666. a.
Miferes de l’homme. I. 123. b. 342. b. IV . 1060.' b. I l eft
de tous les animaux le plus féroce. V I . 341 . b. D e l’homme
félon les différens philofophes, voyeç leurs articles particuliers.
Homme de b ien , homme d’honneur. II. 244. Homme
fans caraftere. 666. a. Étude des hommes. Suppl. 1IL
947. a , b. &c.
Homme y par diftinilioii de la femme. Des différences entre
le fquelette de l’homme 8c de la femme. V I . 468. a.
Caraéteres diftinélifs du corps -de l’homme 8c de la femme
indépendamment des parties fexuelles. Suppl. III. 11. a. D e
la différence des organes de la génération de l’un 8c de
1 autre: V I -468. b. 469. <7. Caufe des divers préjugés fur les
rapports d’excellence entre l’homme 8c la femme. Ibid. Différence
dans la vie phyfique des femmes 8c des hommes. 473.
a. L ’homme 8c la femme ont chacun des qualités morales
qui leur font propres. V . 404. a. Caraâere moral de l’homme
différent de celui de la femme. SuppL III. 948. a , b.
D e l’âge propre au mariage dans les hommes. X . 1 17 . a*
Régime propre aux. hommes. X IV . 12. b.
Homme , ( Myth. ) origine de l’homme félon la fable.' X V I .
179. a.
H om m e , ( Politiq. ) Il n’y a point de véritables richefles
que l’homme 8c la terre. L’homme vaut par le nombre. Un
Jouverain doit s’occuper de la^multiplicàtioti de fes' fujets.
Comment on aura des hommes induftrieux 8c robuftes. Mau-
vaife adminiftration*; lorfque f abondance devient :un fléau
auffi redoutable que la diiette. Comment on doit veiller à
la confervation des enfans. Il faut diminuer les Oùvriers-du
iuxe 8c les domeftiques; L’état d’aifance néceflaire aux- agriculteurs.
Un emploi des hommes n’eft bon , que quand le
profit va au-delà des frais du làlaire. Plus le produit net eft
•grand 8c également partagé , plus l’adminiftration' èft bonne.
Emploi qu’on doit faire des hommes, lorfqu’il y a des
friches dans un état. VII I. 278. b.
H omme nouveau, ( Hifl. rom.) reproche d’homme nouveau
fait à Cicéron. Comment il répondit à ce reproche.
Droit qu’avoient les nobles dans leurs funérailles. Diftin&ions
établies entre les hommes nouveaux, les nobles & les ignobles.
Eloge que fe donnoit Caton le cenfeur qu’on traitoit
auffi d’homme nouveau. Ibid. 279. a.
Homme libre, ( Hifl. des Francs ) quels étoient, au commencement
de la monarchie , ceux qui étoient tenus au
fervice militaire. Divifion des hommes libres en centaines.
Leurs chefs nommés centcniérs. Droits du prince fur les
hommes libres. En quel tems les hommes libres purent avoir
des fiefs. VII I. 279. a.
Homme libre, ce qu’on entendoit par-là depuis I’invafion
des Gaules par les Francs. V I . 691. a. Sur la fin de la fécondé
race, tout homme libre pouvoit acquérir Un fie f ou
convertir en fief fon aleu. 696. a.
Homme de guerre. V II . 994. b.
Homme d’état, ( Droit polit.) Devoirs de l’homme d’état,
B B B B B b b b b b b
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