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de l’ancien teftament ne ceffent pas d’être des fautes, parce
qu’elles font figuratives. V I . 762. a. m
Figure, en théologie a deux acceptions très-différentes. Ce
mot peut fignifier ou une métaphore ou un type. Toutes
les réglés qu’on peut preferire pour diftinguer dans les écrits
l ’exprefïion naturelle, de l’expreffien figurée, peuvent s’appliquer
à l’écriture. Foyei au mot Ecr itur e , les définitions
des différentes fortes de fens figurés qu’on trouve dans les
écritures. To us ces fens font toujours unis avec un fens
littéra l, fous lequel ils font,pour ainfi dire, cachés.Caufes
qui ont amené l’ufage abufif des explications figurées. La
première a été l’ufage qu’en font les écrivains du nouveau
teftamenr. Ibid. b. La fécondé a été la coutume des Juifs qui
donnoient à l’écriture des explications fpirituelles, & ce
goût a duré chez eux jufqu’au huitième fiecle. La troifieme
le trouve dans la méthode que les peres avoient d’inftruire
les fideles par des homélies, qui n’étoient que des commentaires
fuivis fur l’écriture. Les explications figurées prodiguées
dans cette efpece d’ouvrages. Exemple tiré d’une
homélie de S. Auguftin. Une quatrième & une cinquième
fources de ces abus, font le mauvais goût, 8c l’ignorance
des langues originales. Ibid. 763. a. Exemple de cette ignorance
tiré de S. Auguftin. Sixième caufe ; l’opinion de l’inf-
piration rigoureufe de tous les mots 8c de tous les faits de
l ’écriture : exemple tiré de la maniéré dont le jéfuite Kiker
raifonne fur l’arche de Noé. Inconvéniens qu’a entraînés
cette méthode d’interpréter l’écriture. i° . Des fens figurés
ont été érigés en dogmes. Exemple ; de l’allégorie des deux
g laiv e s, ou en a conclu l’autorité de l’églife fur les fouve-
rains, même dans le temporel. Ibid. b. Combien cette
méthode abufive étoit établie dans le onzième fiecle. Comment
Vive s s’en eft plaint. C ’eft toujours un mauvais rai-
fonnement que d’employer un fens figuré en preuve d’un
dogme bien établi d’ailleurs. Exemple tiré de S. Thomas.
20. Les incrédules ont dit que ces explications précaires ont
autant corrompu l’écriture parmi les chrétiens, en faifant
perdre l’intelligence, qu’auroit pu le faire l'altération du
texte même. Ibid. 764. a. Reproche que font les Sociniens
aux catholiques. 30. D ’après la perfuafion que l’écriture eft
ïnfpirée, celui qui prétend trouver une vérité de morale ou
un dogme dans un paffage, au moyen du fens figuré qu’il y
découvre, donne de fon autorité privée une définition en
matière de foi. De-là des opinions théologiques érigées en
dogmes, les reproches d’héréfie prodigués, 6*c. Exemple tiré
de S. Auguftin, par lequel il paroît cependant qu’il daignoit
fe prêter aux accommodemens. 40. Les explications figurées
font tort à la majeftueufe fimplicité des écritures, 6c ont
gâté les meilleures ouvrages de beaucoup de peres. Exemple
tiré encore de S. Auguftin: autre exemple tiré de S.
Ambroife. Ibid. b. Il faut obferver ici que les peres ont donné
dans ces explications figurées, d’après des principes fixes 8c
un fyftême fuivi. Sentimens d’Origene 8c de S. Auguftin fur
la maniéré dont on doit interpréter l’écriture. Remarque de
M. Fleu ry fur l’ufage des fens figurés. Ibid. 765. a.
Figure, excès dans lequel font toip-bès ceux qui ont voulu
v o ir des fens figurés dans toute l’écriture-fainte. V . 366. b.
F ig u r e , ( Logiq. Métaphyf. ) tour de mots & de penfées
qui animent ou ornent le difeours. V I . 76.5. a. On ne cherche
ici que leur origine, 8c la caufe du plaifir qu’elles nous
font. Ariftote trouve l’origine des figures dans l’inclination
qui nous porte à goûter tout ce qui n’eft pas commun. Examen
de ce fentiment. L e langage a été d’abord néceffaire-
ment figuré, ftérilé & greffier. L ’ufage des hyéroglyphes
concourut enfuite à rendre le ftyle de plus en plus figuré.
L e langage figuré eft proprement celui des prophètes, & leur
ftyle n’eft , pour ainfi dire , qu’un hyéroglyphe parlant. A infi
les premiers efforts pour communiquer fes penfées par le
difeours, fe font changés en myfteres, & fe font finalement
élevés jufqu’à l’art de l’éloquence & de la perfuafion. Pourquoi
les orientaux abondent en pléonafmes & en métaphores.
L e pléonafme fe doit vifihlement aux bornes étroites
d’un langage fimple. Ibid. b. La métaphore paroît due évidemment
à la groffiéreté de la conception. Le peuple eft prefque
toujours porté à parler figurément. Nous parlons naturellement
un langage figuré, lorfque nous fommes animés d’une
violente paffion. C e langage nous eft u t ile , parce qu’il eft
propre à perfuader les autres, qu’il leur plaît, qu’il les échauffe
& les remue. Ainfi c’eft dans la nature qu’on doit chercher
l ’origine du langage figuré ; & dans l’imitation, la fource du
plaifir qu’il nous caufe. Les expreffions figurées paroiffent
plus v iv e s , parce qu’elles marquent le mouvement & la paffion
de celui qui parle, au lieu que l’expreffion fimple ne
marque que la vérité toute nue. Ibid. 766. a. Les figures font
devenues un ornement, comme les habits qu’on a d’abord
cherchés par néceffité, & qui enfuite ont fervi de parure.
Les arts & les fciences ont beaucoup enrichi le difeours de
figures riantes & nobles ; mais quand on a furchargé le ftyle
d’ornemens, l’art eft tombé en décadence. Réglés à fuivre
dans l’emploi des figures. Ibid. b.
F I G
Figure, du ftyle figuré des Orientaux. I. 280. a. Le peuple
porté naturellement au langage figuré. Origine de ce langage.
X. 437. a , b. Suppl. 111. 365. a. Origine des figures
poétiques qui perfonnifient les idées intelleélueiles. Suppl. I.
72. a. Avantage du ftyle figuré. X V I . 137. <z,£. Voye^ F ig u r é .
( Littér. ) 8c Im a g e .
Fig u r e , ( R/iét. Log. Gramm.) ce mot vient de' fingere:
définition de Scaliger. La figure eft une difpofition particuliere
des mots , relative à l’état primitif des mots ou des
phrafes. Les différens écarts que l’on fait dans cet état primit
i f , 8c les différentes altérations qu’on y apporte, font les
différentes figures de mots 8c de penfées. V I. 766. b. 1. Les
figures font diftinguées l’une de l’autre par une confirmation
particuliere ou caraétcre propre qui fait leur différence. 2. Le
mot figure eft pris ici dans un fens métaphyfique 8c par
imitation. Deux efpeces générales de figures ; celles de mots
8c celles de penfées. « Si v ous changez le mo t, dit Cicéron,
» vous ôtez la figure du mo t, au lieu que la figure de pen-
» fée fubfifte toujours, quels que foient les mots dont vous
» vous ferviez ». Ibid. 767. a. Quatre fortes de figures de mots :
figures de diélion, figures de conftruétion, tropes, 8c enfin une
quatrième forte de figure qui n’eft ni trope ni figure de penfée.
1. Exemples des figures de diftion qui regardent le matériel
du mot. Les altérations qui arrivent au matériel du mot fe
font en cinq maniérés différentes; par augmentation', par
retranchement, par tranfpofition, par féparation d’une fyl-
labe en d eu x , par réunion de deux fyllabes, en une. Exemples.
Ibid. b. 2. Figures de confiruHion. Les principales fontl’ellipfe :
pour rendre raifon des phrafes elliptiques, il faut les réduire
à la conftruétion p leine, en exprimant ce qui eft foùs-entendu
félon l’analogie commune. Exemple. Sorte d’ellipfe appellée
çeugma, connexion , affemblage. Exemple. Le pléonafme , qui
eft le contraire de l’ellipfe. Ibid. 768. a. Regie fur fon ufage.
La fyllepfe ou fynthefe. L’hyperbate. Exemples. L ’ellipfe
8c l’hyperbate font rarement admiffibles dans les langues qui
n’ont point de cas. L ’imitation qui confifte dans des façons
de parler analogues à une langue étrangère. L’attraétion. Ibid,
b. L’archaïfme, façon de parler à l’imitation des anciens. Le
contraire de l’archaïfme, favoir le néologifme. Figures qu’on
doit rapporter à l’hyperbate, l’anaftrophe, tméfis, la paren-
thefe, fynchyfis, ibid. 769. a. anacoluthon : autres figures
qui n’en méritent pas le nom ; mais que l’auteur a cru devoir
expliquer, parce que les commentateurs 8c les grammairiens
en font fouvent mention. Celle qu’ils appellent antiptofe.
Obfervations fur cette prétendue figure. Ibid. b. Celle qu’ils
appellent énallage. Obfervations. 3. Figures appellées tropes.
Toutes les fois qu’on donne à un mot un fens différent de
celui pour lequel il a été premièrement établi, c’eft un trope.
Exemple. Enumération des principaux tropes. Foyer T r o pe .
4. Derniere forte de figures de mots , qui ne font point des
tropes, puifque les mots y confervent leur lignification prop
re , ni figures de penfées, puifque ce n’eft que des mots
qu’elles tirent ce qu’elles font. Exemple, la répétition. Plusieurs
fortes de répétitions, celle que les grammairiens appellent
climax ; la fynonymie. L ’onomatopée. Ibid. b. La para-
nomafie, figure appellée fimiliter cadens. Figure appellée
liter defenens ; l’ifcolon ; le polyfyndéton.
Des figures de penfées. Les figures ont chacune une forme
particuliere qui leur eft propre, 8c qui les diftingue les unes
des autres ; l’antithefe , ibid. 7 7 1 . a. l’apoftrophe , la pro-
fopopée, l’exclamation, l’épiphoneme, la defeription, l ’interrogation
, la communication, l’énumération ou diftribution ,
la conceffion, la gradation, la fufpenfion, l’entaffement, la
réticence , l’interrogation, l’in terruption, le fouhait, l’ob'fé-
cration, la périphrafe, l’h yperbole, l’admiration, les fenten-
ce s , 8c quelques autres figures faciles à remarquer. Ibid. b.
Les figures rendent le difeours plus infinuant, plus agréable,
plus v i f , plus pathétique; mais elles doivent être rares 8c
bien amenées. Quand on a cultivé un heureux naturel, 8c
qu’on s’eft rempli de bons modèles, on fent ce qui eft à propos
, 8c ce que le bon fens adopte ou rejette. Ve rs d’Horace
8c de Boileau fur ce fujet. Ibid. 772. a.
Figures en ufage dans la conftruétion figurée. IV . 76. b ,
&c. Figures de diétion ; nom général qu’on leur donne. X.
440. b. Différence entre les figures de conftruétion 8c les
figures de mots. VII. 843. a. figures qui répondent aux d ivers
mouvemens.de l’ame. Suppl. III. 970. b. 971 . a. Figures
qui animent le ftyle. Ibid. 8c 971 . b. 972. a. Obfervations
fur l’ufage du ftyle figuré. V . 326. a , b. X V . 733.
b. Avantages de ce ftyle. X V L 13 7. a , b. Foyer F igu ré
& Im a g e .
F igu r e , ( Logiq. ) tout fyllogifme régulier eft compofé
de trois termes. Exemples par lequel on explique ce qu’on
doit entendre par petit terme, grand terme, 8c terme moyen.
La difpofition du moyen terme aveé les deux autres termes
de la conclufion, eft ce que les logiciens appellent
figure ; i° . quand le moyen eft fujet en la majeure, 8c attribut
en la mineure , ç’eft la première figure ; 20. le moyen
peut être attribut én la majeure 8c en la mineure. V I . 772.
F I G
a. 30. il peut être fujet en l’une 8c en l’autre; 40. il peut
être attribut dans la majeure 8c fujet en la mineure. Outre
les figures, il y a encore les modes. II faut fur-tout s’appliquer
à apperceyoir i° . la connexion de l’attribut avec le
fujet ; 20. fi le fujet de la propofirion eft compris dans l’étendue
de la propofirion générale. Ibid. b.
Figure. Des modes 8c des figures des fyllogifmes. X . 391.
a . b. 592.. u , b.
F ig u r e , ( Gramm.) accident qui arrive aux mots 8cqui
confifte à être fimple , ou à être compofé. V I . 7 72. b.
F ig u r e , ( Optiq. ) loix de la vifion par rapport aux figures
des objets vifibles. X V n . 342. a.
Fig u r e . ( Fortifie. ) Figure régulière : figure irrégulière.
V I . 7 7 a .b. ' ■
F ig u r e . ( A relût. <$■ Sculpt. ) Différences entre les figures
8c les ftatues. V I. 772. b.
Figures, trait qu’on fait de la forme d’un bâtiment pour
en lever les mefures. V I . 772. b.
Figure. Les anciens aimoient fur-tout les figures rondes
dans plufieurs ouvrages de l’art, X IV . 338. a.
F ig u r e , ( Mufiq. ) affemblage de notes qui réfulte de la
décompofition d’une note longue en plufieurs de moindre
v a le u r , dont les unes entrent dans l’harmonie de la note
longue , les autres non. Noms qu’on avoir donnés à chaque
forte de figures. Leur divifion & fubdivifion. Suppl. III, 44.
a. C e qu’on entend aujourd’hui par figure. Pour bien lire
la mufique, il faut favoir précifément du commence 8c finit
chaque figure. Ibid. b.
Figures des danfes, III. 3 69. a. dans les contredanfes.
Suppl. II. 373. a.
FIGURES , figules, enflechures, ( Marine ) V I. 772. b.
Fi g u r e , ( Phyfiolog.) fe prend pour le v ifage. V I . 772 .b.
Q u ’eft-ce que la beauté ? Mille vo ix s’empreffent à répondre.
J’en conviens avec v o u s , François, Italien, Allemand,
qu’à s’en tenir à vo s expreffions en g énéral, ce que vous
appeliez beauté chez l’u n , peut paffer pour beauté chez
l ’autre. Mais dans le fait , que vos belles fe reffemblent
peu ! Aucun de vos objets ne raffemblant lui feul tous les
traits que vous m’avez v antés, auquel d’entr’eux donnerons-
nous la préférence ? Et d’ailleurs, qui vous a accordé qu’il
n’y a point d’autres traits de beauté, ou m ême, que les contraires
ne les çonftituent pas ? Foyes^ cette belle Chinoife ,
6*r. C e fontrafte avec ce que vous appeliez beauté vous
étonne : parcourez rapidement le g.obe ; 8c chaque degré ,
pour ainfi d ire , vous en fournira d’auffi frappans. Ibid. 7 73.
a. Si vous m’oppofez que la plupart des nations qui le couvrent
font barbares , je vous répondrai que les Grecs 8c les
Romains n’étoient pas plus d’accord entr’eux 8c avec vous.
To us les coeurs dites vou s, volent au-devant de celle que
j ’aime. Ainfi parlent tous les amans ; 8c cependant aucun n’a
été bleffé du même tra it; tous s’étonnent qu’011 puiffe l’av
o ir été d’un autre ; 8c vous-même enfin avez-vous eu toujours
les mêmes goûts ? C e qu’il y a de remarquable , c’eft
que les modèles du beau dans les différens arts, enlèveront
univerfellement les fuffVages, 8c qu’il n’en fera pas de
même de la beauté. L ’intérêt, les paffions , les préjugés
produifent une variété infinie de fenfations. Notre imagination
ne nous laiffe voir que par fes y e u x , 8c nous fait adorer
fes caprices. A qui donc enfin donnerons-nous le titre
de belle ? Ibid. b. A celle qui réunit dans fa perfonne les
qualités que fa nation exige. Mais cette réglé eft encore fu-
jette à de nombreufes exceptions; car puifque l’imagination
préfide à notre choix , qui pourrait rendre raifon de fes fan-
raifies ? Mais le beau chez l’homme ne fera-t-il donc qu’arbitraire
? Non fans doute. Nous pouvons établir avec affu-
rance qu’un organe conftitué de maniéré à mieux remplir
fa deftination fait un trait de beauté. Mais la difficulté fera
toujours de fixer les juftes proportions entre ces différens
traits ; 8c enfin quand nos réglés feront établies, qui s’y
foumettra ? .....Autres fources d’erreur Ou d’équité dans nos
jugemens; notre reffemblance que nous aimons dans les autres
, certaines conjectures relatives au plaifir, &c.... L’empire
de la beauté n’eft donc que celui de l’imagination fur'
le coeur , empire naturel, paflion nob le , elle peut devenir
une v ertu politique , &c. lbid.-jy4. a.
F ig u r e . ( Peinture) C e qu’on entend par peindre la
figure. Foyei Ex p r e s s io n , Pa s s io n , H arm o n ie du
c o lo r is et d u C l a ir -o b s cu r . O n ne traite ici que de
l ’imitation de toutes les formes poffibles du corps. Quelles
font fur-tout les parties de l’anatomie que les artiftes doivent
étudier. V I . 774. b. L’auteur raffemble ici la plus
grande partie de ce que le peintre doit connoître de l’oftéolo-
gie 8c de la myologie. C ’eft au mot Proportion qu’on donnera
les différentes mefures fur lefquelle's on a établi la beauté
des figures. Détails fu r ie fquélette de l’homme, expliqué par
le moyen des planches. Ibid. 773. a , b. 776 . a , b. Récapitulation
en forme de lifte des os du fquelette. C e font les formes e xtérieures
des o s , celles de leurs extrémités fur-tout, Scies
difféçens moyens par lefqnels la nature a préparé l’articula-
F I G 7 31
tiôn des membres, que l’artifte doit fur-tout étudier. Ibid.
7 7 7 . a. Si l’étude des os eft nêceffaire, on fentira aifément
que la connoiffance des mufcles doit la fuivre immédiatement
, 8c qu’il eft abfurde de la négliger. Détails furies figures
employées dans les planches pour faciliter l’explication
des mufcles. C e qu’on entend par un mufcle : différentes
parties qu’on y diftingue. En quoi confifte fon aétion. L’artifte
doit principalement prendre garde au ventre ou milieu
du mufcle, 8c fe fouvenir que 1e mouvement du mufcle
fuit toujours l’ordre des fibres qui vont de l’origine à l’infer-
t ion, 8c qui font comme autant de filets. Ibid. b. Inftruétion
relatives aux trois figures de l’écorché. Ibid. 778. a , b. y y y .a ,
\ ‘ U S ^cu'Pte.ur peintre auront étudié l ’intérieur de
la figure, plus ils doivent de foin à imiter l’adreffe que la
nature emploie à cacher fon méchanifme. L’extérieur de la
figure eft un objet d’étude d’autant plus effentiel à l’artifte,
que c’eft par cette voie principalement qu’il prétend au fuc-
cès. Quels font les traits qui doivent caraétèrifer l’image des
héros , la beauté des femmes , les agrèmens de l’enfance.
Les attitudes 8c la mode diminuent ou augmentent les grâces
dont la figure humaine eft fufceptible. Ibid. 780. b. Foyer
G r â c e . j v
F ig u r e . ( Deffein) D e l’enferflble dans une figure. V .
713 . b. D e l’équilibre.878. a , b. Des proportions. VI. 336.
b. XIII. 469. b. Figures qui grimacent. V i l . 948. b. Figures
grotefques, 966. b. grouppées. 970. a , b. Sur l’art de deffi-
ner la figure , voye^ les articles D essein , C o r p s h um a in
8c l’article fur le même art dans le v ol. I II des planches.
F ig u r e . (Ruban.) foies de chaîne qui fervent à l’exécution
de la figure qui doit fe former fur l’ouvrage. Ce s
foies fe mettent par branches féparées fur les roquetins , &c.
V I . 780 .b . *
F ig u r e , (B la fon ) V I . 780. b.
FIGURÉ. ( Arith. Algeb. ) Nombres figurés : diverfes
fuites de nombres figurés , appellées, fuites des nombres
triangulaires, fuite des nombres pyramidaux, fuite des
nombres du quatrième , du cinquième , du fixieme ordre,
&c. Pourquoi on a donné à ces nombres le nom de figurés,
8c celui de figurés triangulaires, de figurés pyramidaux. I l n’y
a proprement que ces deux dernieres fortes qui foient de
vrais nombres figurés , parce qu’ils repréfentent en effet le
nombre des points de divifion que contient une figure triangulaire
ou pyramidale. Propriétés des nombres figurés. V I .
781. a. Auteurs qtai ont traité de ces propriétés. Maniéré
de trouver un nombre figuré d’une fuite quelconque. Ibid,
b. Formule beaucoup plus générale que celle qui fait trouv
e r les nombres figures ; par laquelle , fi au lieu de fup-
pofer que la première fuite foit formée des nombres naturels
, on fuppofe qu’elle ' forme une progreffion arithmétique
quelconque, on peut trouver la fomme de toutes les
autres fuites qui en feront dérivées à l’infini, 8c chaque
terme de ces fuites. M. Jaq. Bernoulli a donné une méthode
ingénieufe de trouver la fomme d’une fuite, dont les termes
ont 1 pour numérateur , 8c pour dénominateur des
nombres figurés d’un ordre quelconque. Efprit de cette
méthode. C e qu’on entend par nombres polygones, qu’on
peut regarder auffi comme nombres figurés. Ces nombres
peuvent être triangulaires, quarrés, pentagones , &c. Raifon
de cette dénomination. Ibid. 782. a. On pourrait former
des fommes des nombres polygones , qu’on appellero.it nombres
polygones pyramidaux. Ibid. b.
F IGU R É E S , pierres , ( Minéralog. ) D eu x efpeces de
pierres figurées ; i° . celles qui ne doivent leur figure qu’à
de purs effets du hafard , qu’on appelle jeux de la nature.
Ce s pierres font en très-grand nombre ; i ° . celles qui ont
pris leur figure dans des corps étrangers qui leur ont fervi
comme de moules. Elles font de differentes natures fuivant
la matière lapidifique qui eft venue remplir ces moules.
V I . 782. b. Quelques naturaliftes confondent mal-à-propo?
avec les pierres figurées, des coquilles, des madrépores,
des offemens de poiffons 8c de quadrupèdes, &c. qui n’ont
fouffert aucune altération dans l’intérieur de la terre. O n a
auffi placé mal-à-propos parmi les pierres figurées, des pierres
qui ne font redevables qu’à l’art de la figure qu’on y remarque.
O n pourroit plutôt mettre dans ce rang celles qui
affeaent conftamment une forme régulière 8c déterminée ,
&c. Ibid. 783. a. Foye{ Jeux de l a n a tu r e .
Figurées,pierres. HW. 376. a. 383. b. FoyeçSCHISTE, T y p O-
l ite & Empreintes. Leur diftribution méthodique. Suppl.III .
, 96. b. Pierres figurées appellées hyfierolites, V II I. 420.b.itéites.
Ibid. 934. b. Celle qui repréfente la figure d’un lys . V . 634. d.
IX. 371. b. Pierres de Florence. V I . 877. a. Pierres qui ont
pris par divers accidens une forme étrangère au régime minéral.
VIII. 333. a , b. Pierres dans lefquelles on trouve des
empreintes de poiffons. 482. b. Pierres figurées dites numif-
males. XI. 283. b. Pierres dites phytolites. XII. 340. b. 57$.
a. Foyeç le vol. V I des planches , article fur le régné minéral.
Fig u r é , fens, ( Théol. ) un paffage a un fens figuré y