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dumans. Ibid. b. Maniéré de les pcfer. Poids des plus
-beaux diamans que l’on connoiffe, celui du grand-Mogol,
celui du grand duc de T o fcan e , celui qu’on appelle le grand
Sançy qui fait partie des diamans de la couronne de France j.
•celui du Pitre que le duc d’Orléans acquit pour le roi. Ibid. 941. b.
D IAM A N T , ( Phyfiq. Chymie ) expériences qm prouvent
la fineuliere volatilité du diamant. Suppl. II. 710. b..U n i e -
queues'importantes qm.cn ré fu ta it fur la nature du diamant,
fu r le degré du feu auquel il commence a fe volatihfer, fur la
maniéré dont 1e fait fon évaporation. l b t d j i u a .L e concours
de l’air néceflaire pour opérer cette volattlifation. Filets du
feu fur le rubis 8c le faphir. Ouvrage de M. Darcet renfermant
des expériences faites au feu de porcelaine lur la plupart
des pierres précieufes. La volatilité du diamant attribuée
à fa propriété pliofphorique , unie à une matière tres-
dure & fort homogene. Ibid. b. Les expériences précédentes
prouvent que de diamant n’eft point une pierre vitrifiable,
qu’il 11’a pas la fixité requife pour entrer feul en fufion à quelque
feu que ce fo i t , & que , quelque feu que l’on imagine ,
on ne fauroit produire par la fufion d’une terre vitrinable
pure, un diamant. Conjecture fur la formation de cette pierre
précicufe. Ibid. 712 . a.
Diamant, ouvrage de T avernier furies mmes de diamans
de Golconde. X V I. 876. a. Diamant qu’on v o yo it dans le
palais ducal à Florence. V I . 877. a. Défaut dans.les diamans,
appelle glace. V I I . 687. a. Diverfes observations fur le diamant
& fur l’art de le tailler. XII. 595. b. — 598. a. Progrès
qu’on a faits dans cet art. VIII. 849- m D e la manière de
travailler le diamant. IX. 282. a , b. Table du diamant. X V .
802. a. Procédé par lequel on change le faphir en diamant.
X IV . 634. a. Comment on feiibit palier autrefois les topafes
& les fsphirs fous le nom de diamans. X V I . 417 .« . D e la
gravure lur le diamant. XII. 588. b. Expériences chymiques ■
faites fur le diamant. 594. b. Diamans remarquables repré-
fentés vol. V I I I des planch. Orfevre-jouaillier, pl. 1 & 2.
D iamant, ( Peintre en émail.) IV . 941. a.
Diamant. ( Tireur d'or.) IV... 941. a.
Diamant. (Vitrier.) IV . 941. a.
D IAM AN T A IR E . Adreffe des diamantaires Indiens à ca- j
th e r les défauts de leurs diamans. IV . 941. <1.
Diamantaire, moulin de cet artifte. X. 8 15 .b. Lien de fer
qui unit le bras avec le coude de l’arbre de la grande roue.
V . 764. a. Tenailles. X V I . 124. a , b. Bâton à égrifer. II.
145. a. Outil appellé coquille. IV . 193. a. Voyez les planches
du diamantaire dans le vo l. III des planches.
D IAM A S T IG O S E , (Hiß. anc.) coutume par laquelle les
Jeunes Lacédémoniens fe déchiroient à coups de fouet devant
les autels. Etymologie de ce mot. IV . 9 4 a-
D IAM E T R A L , nombre. (Arithm.) XI. 204. a.
D IAM E T R E , il divife la circonférence en deux parties
égales. Trouver le rapport du diamètre à la circonférence.
Méthode d’Archimede. C e rapport efl à-peu-près comme'7
à 22 félon Archimede, ou comme 113 à 355 félon Adrien
Metius. Le diamètre, d’un cercle étant donné, en trouver la
furface & l’aire. Cette aire étant donnée, en trouver le diamètre.
Diamètre d’une feftion conique. Diamètre tranfverfe
d’une hyperbole. IV . 941. b. Diamètre conjugué. Diamètre
d ’une fphere. Diamètre de gravité. Diamètre de rotation.
•Diamètre d’une courbe en général, voyez COURBE. On peut
imaginer à une courbe un diamètre curviligne, qui coupe
toutes les ordonnées en deux également. Ibid. 942. a.
• Diamètre, trouver le rapport du diamètre du cercle à fa
circonférence. II. 834. b. Diamètre de gravité en méchani-
que. 824. b. Diamètre conjugué dans les fe rions coniques.
III. 883; b.
Diamètre , ( Aflron.) des diamètres apparens. C eu x d’une
planete font en raifon inverfe de fes diîlances réelles. D iamètres
apparens de chaque planete. IV . 942, a. Leurs dia-
•nietrés réels. IV . 94a b.
Diamètre des planètes , ( Aflron. ) diamètre apparent.
Maniéré de déterminer celui du fo le il, par l’ôbfervadon de
fon paffage au méridien, lorfqu’il eft dans l’équateiir & dans
les autres cas. Suppl. II. 712. b. Les diamètres apparens d’une
planete font en raifon inverfe de fa diftance. Méthode pour
trouver le véritable diamètre des planètes ou leur grandeur
réelle , par la connoiflance de leur diftance & de leur diamètre
apparent. Table des^diametres apparens des plane-
'tes réduits à la diftance moyenne du foleil à la terre, ou
tels qu’ils parôltroièht fi les planètes étbient toutes à la
même diftance que le foleil. Diamètres apparens des’étoiles
mefurés avec les plus grandes lunettes. Ibid. 7 13. a.
Diamètre. Moyen de connoître les demi-diametres des
planètes dans leurs rapports avec celui de la terre. IV . 811.
• b. Diamètres des planètes, voyez leurs articles ; 8c Suppl. IV.
S 399. b.'4Ô0; a.Diamètre du foleil. Suppl. IV . 804. b. A ngle du
demi-diametre apparent du foleil. I. 463. a. Diamètres apparens
du fo leil, de la lune , & de l’anneau de fatume. 544.
b. L e diamètre vertical du foleil trouvé plus grand que l’ho-
Tizontal. VII I. 103. b. Pourquoi les diamètres du foleil 8c de
D I A
la lune paroiffent plus grands vers l ’hqrizon à la Vile ïiifipÏA
que lorfqu’ils . font plus élevés. IV . 10521 b. X V IL 341. A
566. b. 568. b. Variation dans le diamètre apparent de la
lune. Suppl. III. 813. a. Maniéré de le mefurer. Ibid. Diamètre
de la lune diminué par l’inflexion des rayons folaires
dans les éclipfes de foleil. 601. a. Dilatation prétendue du
diamètre des aftres par l’éclat de la lumière qui les environne.
Suppl. II. 72 1. b. Suppl. III. 6éz. b. Inftrument propre,
à mefurer avec une extrême jufteffe les diamètres des
aftres. VII I. 102. b. Suppl. IV . 623, b.
D IA N E , ( Art milit. ) devoirs des compagnies du corps de
garde, lorfqu’on bat la diane. IV. 942, b.
D ia n e , (M y th .) hiftoire de cette déefle. Un enfant mis
à mort à Athènes pour avoir ramaifé une feuille qui s’étoit
détachée de la couronne de la ftatue de Diane d’Athenes.
Temple de la Diane d’Ephefe; il paroît que fa ftatue étoit
un fynibole de la nature. C e temple Brûlé par Eroftrate»
IV . 942. b.
Diane. Ses traits caraftériftiques. Suppl. III. 257, b. Origine
du nom de cette déefle. VII I. 445. b. Symbole de
Diane. X V . 730 b. Ses furnoms. Diane agrotere. I. 190. b.
Diane anaïtis. X V I . 67. a. Diane anaïds, anoeris, anitis 8c
nanèe. Suppl. I. 382. b. Aphée. 482. a. Ardoïna. 543. A
Ariane . 1. 650. b. Suppl. I. 556. a. Diane bubafte. II. 454. a.
Diane furnommèe Chia. III. 326. a. Chitone, 358. a. Cou*
dyleatis, 844. b. Coloéné. X IV . 652. a. Diane étrufque.
Suppl. II. 902. b. Cette déefle nommée Hécate. VII I. 93.
a , b. Hegemoné, 95. b. Hymnode, 307. a. Diane Lyfizona.
X V I I . 326. a. Lucifere. IX. 712. A Diane orthienne. XI.
667. A Diane furnommèe Panagée. XI. 807. b. Pollene. X II.
2.86. b. Pergée. 354. A 355. a. Perfique, 429. A Diane far-
pedonienne. X IV . 662. b. Diane de Scyo. V L 86. b. Diane
de Segefte. V I I . 442. a. Cette déefle furnommèe T auropole.
X V . 945 .4.8c Triclaria. X V I . 634. b.Sestemples.XVÏ. 70. a , A
Fameux temple de Diane à Ephefe. V .7 7 3 . a , b, X V I . j i . a , b .
Lieu où elle reçut le premier culte. X V I . 265. b. Defcrip*
tion de fon temple à Trezene,. 684. A Temple 8c ftatue
de Diane à Stymphale. X V . 5 58. a. Temple que Xénophon
lui confacra. X V I . 64. A Sa ftatue tranfportée de Tauride
dans l’Attique par Iphigénie. II. 406. b. Comment la Diane
d’Ephefe étoit repréfentée. X V . 730. b. Ses fêtes & facrificesi
Fêtes de Diane nommées Canéphories, II. 596. a. Elaphé-
boües , V . 441. A Éphéfies, 773. A Tauropolies, X V . 945. a.
Proceftïon 8c facriftces en fon honneur à Lacédémone. II.
317. A IV . 941. a. IX. 157. a. XIII. 406. a. Sacrifice tau-
rique en fon honneur. X V . 942. a. Chaffeurs dans les Gaules
qui facrifioient tous les ans à Diane. X V I . 918. b.
DIANE, arbre de ( Chymie) I. 590. a. IX. 740. A
D LAN TH ON , ( Pharm. ) nom d’un antidote. Manière
de le compofer. IV . 943. a.
D IA P A LM E , ( Pharm. ) pourquoi cet emplâtre eft ainfi
nommé. Sa compofidon. Sa propriété. On lui préféré l’onguent
de la mere. Cérat de diapalme. IV . 943. a.
D IA P A S O N , (Mufiq.) intervalle de l’oélave félon les
anciens. Tables dont fe fervent les fa&eurs d’inftrumens de
mufique. Etendue des fous convenable à une v o ix ou à un
inftrument. IV . 943. a.
DIAPASON. .( Fondeur de cloches) IV . 943.4.
D i a p a s o n , (Orgue) defeription de cet inftrument. La
longueur 8c la largeur du plus grand tuyau d’un jeu étant
données, maniéré de trouver celles de tous les autres qui doiven
t être femblables. IV . 943. a. Syftême diatonique, où fe
trouvent les intervalles diatoniques, les rapports des ions 8c les
noms des fbns. Ibid. A Les tuyaux conftruits fur les mefures
trouvées par la méthode qu’on indique ic i, -feront femblables
, 8c en raifon triplée inverfe des termes dés rapports.
Ils rendront des fons qui feront dans les mêmes rapports que
les nombres quion aura employés. Nombres qui contiennent
le fyftême tempéré. Nombres qui font la partition de l’oélave
en douze femi-tons égaux. Ibid. 944. a. Maniéré de faire
nfage de ces nombres. Examen de la pratique des fafteur^
Ibid. A .
Diapafon , r égie pour trouver le vrai diapafon des j eux-
d’anche de l’orgue. XI. 639. a.
DIA PENT E., ( Mufiq. ) étymologie Sc-fens de ce mot.
IV . 944. A
D lA P H A N É lT É , (Phyfiq.) en quoi elle confiflé félon
les Cartéfiens. Comment-Newton l ’explique.-I’V.'94-5* a. Voyi£
-Op a ô it é , C o u l e u r , T r a n s p a r en c e .-
DIAPHCENIX , (Pharm. Mat. méd.) éleftuaire fait de
dattes. Etymologie de ce mot. Defeription de cet éleéluaire.
Cas où l’on emploie ce purgatif. IV . 945- a.
D IA PH Q R É T 1Q U E , remede. V o y e z Su d o r if iq u e &
D ia ph o r ése .
D IA P H R A G M A T IQ U E , (A n à t.) nerfdiaphragmatique.
Sa defeription. IV . 945. a.
D IA PH R A GM E , ( Anat. ) Defeription de cet organe. IV .
945. b. Le diaphragme n’eft pas abfolument néceftaire dans
l’inipiration. L e mouvement des côtes 8c du diaphragme
D I A
wË 1 En même tems que le diaphragme favonfe lmfpiration, il
oit v apporter quelque obftacle, On ne peut prouver que
;f a diaphragme foit un imifde infpi'rareur 8c expirateur. Exern-
• ig fjdt voir l’ufage de cette clôifon dans, la refpiration.
Ibid 946. a. Les mouvemens du coeur 8t du diaphragme
font indé’pendans l’un de l’autre. Ibid, A .
D ia ph r a gm e , ( Anatorn. Phyfiolfl) c eft apres le coeur le
principal mufele du corps humain : U ne fe trouve cependant
que dans les quadrupèdes à fang-chaud. Defeription de
cette partie, de fes fibres, de fes arteres, de fes veines 8c
de fes nerfs. B S E 1 B | ». W X S i p * “ , B |
xiences fur le nerf phrénetique. Ibid. 716. a. Details lur
l ’aâiqn du diaphragme, 8c fe$ fonélions. Ibid. A
Diaphragme, fa defeription, VIII. 271. A Partie dans laquelle
les queues aes mufcles du diaphragme fe rencontrent. IL
828. a. Jeux de la nature fur cette partie. SuppL III.
\ ï i . b. Obfervations phyfiologiques fur lediaphragine. Suppl.
II 859. a , b. Fondions étendues de cet organe qu’on peut
regarder comme le vrai centre du fyftême nerveux 8c apo-
névrotique. V . 792. a. Importance de celte partie par rapport
aux fondions vitales. XI. 363. A yo6. a. X V . 436.
L e diaphragme n’eft point le moteur de la machine animale.
■ SiuW.II. « V 4. Sa prefllon fur l'eftomac. 876. b. Son in-
f l iS c e W H I W IV . S H b- ,6c f t r la refpiration.
S » S .. . Expérience fur l e I B W B 4 ï- Ses mala-
dies ne canfent point de délire. Suppl. II. 859. a. Mélancolie
qui fut l’effet ou la caufe d’un abcès dans cette partie*
Ibid. D e l’inflammation du diaphragme. XI. 921. a , b. Pourquoi
cette inflammation caufe la phrénéfie. X V . 738. a. Des
plaies du diaphragme. XII. 684. a. Elles ne font point mortelles.
Suppl. II. 859. b. Sur le diaphragme, voye^ Phré n
iq u e .
D ia ph r a gm e , ( Maréch.) rupture du diaphragme. Suppl.
H L 422. A
Diaphragme , ( Optiq. ) anneau de métal ou de carton
placé dans une lunette pour intercepter les rayons trop éloignés
de l’axe. Etymologie du mot. Suppl. IL 7 1 7 . A
b D IA PH O R E SE , (Médec.) toute évacuation qui fe fait
par l’habitude du corps humain. C e qu’on entend par reme-
des diaphoniques. IV . 94^. A
D IA PH T O R E , (Médec.) étymologie de ce mot. Sa lignification
dans Galien, dans Boerhaave, 8c dans Hippocrate.
IV . 946. A
D IA P N O IQ U E , voyez Su d o r if iq u e .
D IA PR É . (B la fo n ) IV . 946. b.
D ia p r é , (B la fo n ) fignification8ç étymologie d e ç e mot.
SuppL IL 7 1 7 . A
D IA P R U N UM , (Pharm.) êleéhiaire dont les pruneaux
font la bafe. Diaprun fimple , 8c diaprun purgatif. Compofi-
tion de l’un & de l’autre. L e fécond eft un purgatif affez
fort. IV . 946* b. : ■ ,
D IA R RH É E , (Médec.) étymologie de ce mot. Noms que
Hippocrate, Galien 8c Celfe ont donné à cette maladie. La
diarrhée diftinguée de la dyffenterie, de la lienterie , 8c de
l’affeâion coeliaque. Prefque toutes les humeurs peuvent être
portées par leurs vailfeaux dans les inteftins : la matière de la
diarrhée peut donc être de différente nature, félon fes différentes
caufes. Ç e qu’on entend parmi les médecins par le
mot de diarrhée fpéçialement pris. Trois chofes à cpnfidér
rer dans les diarrhées j les matières de 1 évacuation , Les par-
ties du corps qui les fourniffent, les caufes qui les raffeni-
blent dans, les inteftins*
I. Matières de l ’évacuation. La mucofité qui fert à enduire
la membrane des narines 8c de toutes les premières voies.
IV . 947. a. La falive 8c les différais fucs digeftifs ,de nature
lymphatique ; la b ile hépathique, lorfqu’elle eft bien délayée.
Éa férofité du fang épanchée dans quelque ca v ité , 8ç qui
étant repompée par les veines , peut être portée dans le
canal inteftinal. La bile cyftique ,lo rfqu ’etle vient à contra-
éier trop d’âcreté. D es abris rompus dans les premières
v o ie s , de petits ulcérés qui y ont leur écoulement. La graiffe
rendue plus iluide par la chaleur de la fie v re , Grc. Les matières
morbifiques en général.
II. Diverfes parties du corps qui fourniffent ces /natifres.
Gomment les mucofités peuvent être portées dans les inteftins.
Ibid. b. Communication du foie avec les boyaux, par
laquelle la bile peut y être portée en grande abondance.
Rameaux par lefquels les humeurs peuvent n^fluer dans les
b o yau x, quand leur cours n’eft pas libre dans :la-veine-porte
ou dans les arteres mèfentériques. Comment les humeurs
peuvent être portées dans les inteftins., foit à caufe du relâchement
des vajffeaux 8c autres colatoires des inteftins.
Exemples tirés de l’ufage trop fréquent des purgatifs, 8c de
ce qui a rrive dans le choiera morbus.
III. Caufes de cette maladie. La première a lieu lorfque
les humeurs fonfcdéterminées à fe porter vers la cayité des
entrailles, en plus grande abondance que dans 1 état n aturel,
& qu’elles ne font pas pompées p**? les pores des inteftins,
D I A 503
■ dont l’a&ioù n’eft pas affez fo rte , pour lès appliquer aux
vaiffeaux abforbans , de maniéré à le sy fai're pênétier. Ibid'.
948. a. La fécondé , lorfque le mouvement pêriftaltiqu'e des
inteftins eft tellement augmenté, que les matières font portées
avec trop de rapidité pour pouvoir être appliquées à
l’orifice des vaiffeaux abforbans, de maniéré à. y pénétrer.
La troifieme, lorfque le paffage dans les vaiffeaux abforbans
eft empêché de maniéré, que les liquides contenus
dans les inteftins , n’y peuvent pénétrer. Ibid. A Ces trois
claffés générales des caufes de la diarrhée, renferment uA .
très-grand nombre de différentes caufes qui s!y rapportent.
Enumération de ces caufes particulières. La diarrhée admet
bien des différences par rapport à fes effets. En quels cas
elle peut être falùtaire ou dangereufe. Maxime d’Hippocrate
très -propre à diriger fe médecin dans le prognpftic de cette
maladie. Diarrhées mortelles. Ibid. 949.' a. D e la diarrhée
çolliquative. D e la diarrhée aqueufe. Durée de cette maladie
au-delà de laquelle elle devient nuifible. D e la curation
de la diarrhée : Remedes à employer. Ibid, b. Obfervations
particulières fur la curation de cette maladie. Ibid. 950. A
Diarrhée,ce qui la diftingue de la dyffenterie. V . 177. A
178. a. Diarrhée des femmes en couche. V I . 480. a. Diarrhée
laiteufe. Suppl. II. 700. A Diarrhée des phthyftques :
éleéluaire contre cet accident. XII. 533. a. Des erifes qui
s’opèrent par la diarrhée : caraétere du pouls qui les précédé.
XIII. 233. a. Fievre diarrhétique. V I . 726. A Sorte de diarrhée
connue fous le nom de flux hépathique. VIII. 134. a ,
b. Spécifique contre la diarrhée. X V . 444. b. Vertus mer-
veilleufes du codaga-pale contre la diarrhée, maniéré de
l’employer. III. 570. a. L ’équitation lalutaire dans les diarrhées
invétérées. Suppl. II. 848. a , b. Sic. Voyez F lu x de
VENTRE,
D IA R R H O D O N , (Pharm.) préparations officinales où
entroit la rofe rouge. Trois cbmpofitions officinales de ce
nom dans les anciens difpenfaires. Defeription de la poudre
diarrhodon Abbatis de la pharmacopée de Paris. IV . 950. A
D IA R TH R O S E , ( Anatorn. ) efpece d’articulation des os.
Etymologie de ce mot. Elle eft oppofèe à la fynarthrofe.
Elle eft ou manifefte a vec grand m ouvement, ou obfcure, avec
petit mouvement. L ’une 8c l’autre eft encore de trois fortes^
qu’on appelle ej\arthrofe, arthrodie , 8c ginglynie. V o y e z ces
mo_ts. IV . 950. A
DiarthroJ'e, fynarthrodiale, auffi nommée amphiarthrofe.
IV . 951. a. .............. ' " , ,
D lA S C O R D IU M , ( Pharm. ) préparation officinale, dont
le feordium eft un ingrédient. Son auteur. Son fréquent ufage.
Defeription du diafeordium, félon la pharmacopée de Paris.
Propriété de ce remede. D o fe qu’on eh Peut prendre. IV .
9 *D IA SE BEST EN , (Pharm.) ingrédiens de cet éleéluaire.
Ses propriétés. I V . 0 5 t. a. . .
D IASPH ENDONESE Hifl. anc. ) defeription de cë
cruel fupplice, que l’on croit être venu'de Perle. IV . 9 5 1 .4 .
D LA STA S IS , ( Ckir. ) efpecç de luxation. M. Petit croit
le diaftafiâ des os de Tavant-tfas impolfible ; cependant il a
trouvé une efpece de diaftafis qui n’étoif pas' l’effet immédiat
d’une chute ou d’un effort. Diaftafis- du pié:'IV. 95». b?
D IA S T O L E , (Phyfiolofie) étymologie de ce mot. Mou*
vement oppofé appelle fyftole.:De la dilatation ou diaftole dit
coeur. Sa caufe dans le fang qui eft porté par les veines dans
les ventricules. Caufes qui peuvent ' s’oppofer à cette dilatation.
IV . 951. A II n’y a dans le coeur aucùne force qui favorile
le mouvement de diaftole. A u contraire, la réfiftance qu’il
y apporte augmente à proportion des divers degrés d’aûion
contre fes parois intérieures. Phénomènes qu’on obfervp
dans les mouvemens du coeur d’un chien qu’on a.ou v ert
vivant. Ces mouvemens donnent lieu à la pulfstion, Lbid.
952. a. 8c à l’aâion dù pouls. Le coeur eft toujours dans un
état v io lent, tant que la vie dure j il l’eft même apres la
D iasto le , (Écon. qnim. Phyfiol.) obfervations fur cetara-
cle de l’Encyclopédie. i° . Sur la vraie caufe de la diaftole
du coeur. C e mouvement n’eft pas 1 effet de la force cliften-
'dann du ftng veineux, c’eft-à-dire. que
m u efl fondé dans 1» naturf jies uin&es , & la ddatauoh
■ fflîn é fuite de ce «lâclièménï; totfqu’fl fe ■ B D
M B ■ % portée H H j i | H H B H H
confidér^blement diminué. Suppl. II. 717.. * . :
W B mouvemens .dé disftglj % k B B B
W S Ê m ■ P,b « Ï 94 - Efle. naturel de ce mouvd
mept alternatif HW fe s é a u fo félon les anciens. I. 7 x9.
b U dofteur D ii)te à expliqué ^miABlément le mouy-e-
tuent de diaftole i l 594 * Sentimén de LOwet, S . C o y -
Wmw m lm m m e Ê OE “ B H i
intaRpnifle de .tous, les ' mufclés q iiy ïe rv en t 4 1 infpirat-on
' o rd in Se , & à la contraftion du cççûf* ft- La retpir»-
tion regardée comme la vraie caufe dè la diaftole de ce
mufele. X IV . 183. 4. Voyez Pulsation.