In , : lit,
114 C O R
m
Corps de droit canonique. I Y . 266. b.
Corps des canons. IV . 266. b.
Corps de droit, civil romain ou de droit civil fimple
rens livres compris dans cette coüediôn. IV . z66- b.
Corps de cour ; corps d’une compagnie de juftice. Les compagnies
lent. Diffé-
vont aux cérémonies en corps de cour ou par députation.
IV . 267.1 , • • r ' Corps de délit. Lé corps de délit fuffit au juge pour, informer
& pour la vcneeance du délit. Circonfpedion qu’on
doit apporter en ju/lice', lorfqu’il n’y a point de corps de
délit bien conftaté. IV . 267. a, .. _ , „ . . .
Corps. Contrainte par corps. IV . 120..«, b. Co rv e e de
corps. 282. b. F ie f de corps. V I. 701. ù. "Homme & femme
de corps. VII I. 280,4. Prifer.de. corps. XIII. 382. a.
C o r p s ( Femmes de) IV . 267,, à.
Corps de ,fief. IV . 267. a.
C o r p s , (gensde) IV..267. Æ.
Corps héréditaires. Corps d’héritages. IV . 267. a.
, Corps d’hôtel. IV., 267. a,
1 Corps de preuvé. IV . 267. <z. " S '
Corps des marchands. IV . a63. a.
Corps de ville. IV .26 7. a. ■ • H H . , H H |
C o r p s , ( Arckit.) avant corps du batiment , principal
corps de logis. Coips de logis -particuUér. Corps de logis de
de vant, de derrière, en aile. IV . 207. é. ' ; . . ..
C o r pS-de-garde, ( Archit. ) pour les foldats deftines a la
garde du prince. Autres ufages dece. mot dans l’art militaire:
grand & petit corps-de-garde. IV , 267
CORPS*de bataille, ( Art milit. & Manne ) IV . 267
b. .
C orps d'une place, (Art Milit. ) IV . 267. b.
C orps de garde , ( Marine ) IV . îfyM...
Corps mort, ( Marine) IV.
C orps, à'u vaijjea]u,%Marine ) IV . 267Q
Corps, d rce. Six corps de marcharids à Paris.
Lieu où fe :font leu rs alliimblèes. Droit d<; p o'rter le dais fur
les ro is , reInès, &c. att r'.buè aux inaître;> 8Lgardés des fix
corps des marchands Leu r devife. ÎV . 268. a." ”
Corps ; anifans & o u ivriers. IV . 2$8\a
; Corps dé jurande. IV . :268. ia.' .
Corps a’’entrée,"(Da:ifef IV . 268*:*. 1yoye\Figurant. ..
Corps en yénerie. IV . ■ 268. a. ' ,
Corps ligneux , ( Botaniq. ) IV . 268.4.
Corps, dans les arts méchahiques. I V . 26.8. a. -
Corps dé feau, (terme dcBoiffeterîc) IV . 268'. a.
. Corps de carrqfle. IV . 268: br,. j.. .. . . .
Corps dans l’écriture : fes dimepffons : les majeurs .ou mineurs
partagés entrois corps.TV. 268. b.
CORPS , (Fonderieen caraElere d'imprimerie ) c’eft ce corps
qui donne le nom au caradere & non l’oeil dë la lettre. M.
Fournier le jeune a donné le premier un plan qui affigne
au corps des caraderes une épaiffeur fixe 8c déterminée. Ce
cju’on entend par corps fort & corps foible. IV . 268. b.
Voyei Caractères.
-CORP.S , (Fondeur de cloches ) IV . 268. b.
C orps, ( Jouaillerie ) IV . 268. é.
Corps;, (Marcchall.) avoir du. corps : n’avoir point de
corps: avoir de la noblefle : avoir du ventre. IV . 268, b. A vo ir
de Phalène & du fond.' A vo ir des reins. Avo ir lé nez au
..vent. A vo ir l ’éperon fin. Avo ir de la tenue à cheval. Avo ir
du vent. Ibid. 269. a.
Corps de rang , (Perruq.) IV . 269/4.
Cqrps f (Manuj. en foie)ÏV. 269. a.
Corps , (Tailleur) I V . 269: a.
CoRP^ yi baleine ( Tailleur ) defeription & ufage de cette
partie du vêtement. Conftruction des corps. Suppl. II. 615. b.
Voyec T a 1 LIEU R DE C orps. Voye^ auffi vol. despi. Tailleur,
pi- 20. — 24.
.Corps. Defeription. des différentes efpeces de corps & de la
maniéré de,les conftruire. Suppl. IV. 928. a, b. Voyelles pl.
du tailleur j vol. IX , pl. 20. — 24.
Corps à baleine*.,; (Anat. ) inconvéniens attachés à leur
u fag e , déformation de la taille. Accident qui peuvent réful-
le r de la gêpe, des parties internes. Suppl. II. 6.15. b. Maladies
que peuvent caufer la circulation du fang troublée , la
refpiration gênée/, i ’eÛQmac(, le foie & la rate comprimés.
Maux qui peuvent naître des échancrures des corps àù-deffous
des bras. Epaules gênées par les épaulettes. L’ulage des corps
forts rend très-fouv,ent une épaule plus groffe & plus charnue
que L’autre. Ibïd.Gxh. a.
Corps. Réflexions fur 1’ufage des corps, X V . 857.# , fc p'ar-
ticuliérement dans la grofleffë. V II . 964. a.
■ CORPULENCE, ( Médec. ) état d’uneperfonne trop gràffe.
En quoi elle confifte felon Boerhaave. Elle e l f oecafiorthée
par tout ce qui tempere & adoucit l.e fang. Comment on
la prévient guérit. E lle eft caufe de plufieurs maladies ,
&c. IV . 269. a. Remèdes indiqués cohtr’flle. Exemples de
corpulences extraordinaires. Maigreur caufée par le vinaigre
dans un homme d’ime corpulence exceflive. Ibid. b.' Voye^
Embonpoint , Gras , Obésité.
CO R PU S C U L A IR E , (Phyjîq. ) idée étendue de la phy-
fique corpufculaire , tirée de la philofophie dé Defcartes. Ses
gécurfeurs dans, l’antiquité : Lèucippe, Démocrate, Epicure.
ivers philofophes , qui fans fuivre l’athéifmè de D émocrite,
ont été atomiûes. Ils ont trouvé qu’on .pou voit concevoir
diftindement deux chofes principales dâns l’uniVers ; la mat
iè r e , une faculté agiflante qui l’avoit mife en mouvement.
La philofophie corpufculaire loin de mener k l’athéifme,
conduit au contraire à reconnoître des être diftinds de la matière.
1 V .209. I f La phyfique corpufculaire a encore d’autres
avantagés ; i° . elle rend le monde corporel intelligible ;
20. elle prépare l’efprit à trouver plus facilement là p,reuv©
de l’èxiftence des fubftancgs corporelles , en établiffant une
notion, diftinde du corps. Ibid. 270. a. Il faut cependant
avouer qri’on abufe très-foùvent de cette philofophie. Paffage
de M. Wo lf là-deflüs; Ibid. h.
Corpufcùlairéphilofophie , èri quoi elle éonfifle ; philofophes
qui PonVembfaffce.X. 22) l'a: Voye^ A tomisme , Epicuriens
, Gassendistes. ;
CORPUSCULE. ( Phyjîq. ) T o u t corps eft conipôfé d’une
quantité prodigièufe de corpufcules.... Mais quels font les élé-
inens primitifs d é là matière ? c‘eft“ce qu’il eft difficile de faroir.
Syftême des monades auquel'.'cette difficulté a donné lieu.
M. Newton a donné une méthode pour déterminer p ar'le s
differentes couleurs des corps , les différentes grofleurs d©
leurs corpuffctiles. IV . 270. b.
Cùrpujculc. D ès propriétés & affeélions des corptifcules.’
III. 411 . a, b. 412. b. 413. a, b. Leur divifibilité. IV . 1074.
b. D e l’attraélion, de la cohéfion des corpufcules entr’eux :
Voye^ A ttraction & Cohésion. Confultez encore fur les
corpufcules, les articles Élémens, Matière , Principes
des C orps.
C O R R A D IN I , ( Pierre Marcelin ) cardinal : fes ouvrages;
X V . 1 2 7 .4 . '1 •: ■ " ' ; ry ■ M
CO R R E ou corret. ( Pêche) Defeription dé la pêche du
corre pu co rre t, oti picot, à poche. IV , 270. b. Poiflons qua
les pêcheurs prennent avec ce filet. Ibid. 271. a.
C O R R E C T , ( Littér.) en quoi confifte la correélion du
ftyle. Un écrivain .très - correél eft prefqiie néceffairement
froid. Cependant on rie. doit pàffer à un auteur.de pécher
contre la cbrreâiondu ’f ty le , que lorfqu’il y a plus à gagner
qu’à p erdre, ce qui eft très-rare. Différence entre Pexa&itude
& la correction. IV . nyi.a.
Correü. D e la correction du ftyle. V . 523. b. Expreftion
correét e.Suppl. II. 919. b.
Correct , ( Peinture ) deffin, tableau correéts. IV . 271. a.
CO R R E C TE U R d’imprimerie. Attention qu’il doit avoir.
Rien n’eft fi rare qu’un bon correcteur. IV . 271. bi
Correileurs-conjêillers, en la chambi'e des comptes de Paris.
III. 786.é.
C O R R E C T IF , ce qui r.éduitun mot à Ton fens préris
une penfée à fon fens v rai; une aCtion à l’équité ou à l’honnêteté
, une fubftance à un e ffet plus modéré. IV . 271. b.
C orrectif & correflion, ( Pharmac, ) on diftingue les correctifs
en deux claffes , correctifs d’aâlivité, & correctifs des
qualités 'défagréables. Les anciens employoient beaucoup les
premiers, dans les purgatifs , dans les narcotiques , dans les
compofitions opiatiques. Cette claffe de correctifs abfolu ment
proferite de'_la pharmacie moderne. Maniéré d’y pourvoir
autrement. IV . 271. b. La qualité froide des narcotiques n’eft:
plus redoutée aujourd’hui : correctifs d’aftivité auxquels on
fe borne : ce font les différens corps doux ou muqueux,
&c. qu’on m êle avec les purgatifs les plus forts dans certains
éleCtuaires’ : quel en eft l’effet. Divers exemples de ces cor-
reétifs. Le fucre & le jaune d’oe uf, quoique correctifs appar
e n c e réfines purgatives, ne doivent pas cependant être regardés
fur le pié de fimples correctifs. Correction qui a pour
objet la maiivaife odeur , en quoi elle confifte. Celle qui a
pour objet le mauvais goût; diverfes maniérés de l’effeCtiierj
Ibid. 272. a. Autres efpeces.de corrections pharmaceutiques,
mais qui ont été abandonnées.Ibid. b.
C orrection du midi, (Aflronom. ) en quoi elle confifte,’
lorfqu’on a pris les hauteurs correfpondantes. Plufieurs aftro-
noxiies ont réfolii ce problème de la correction du midi par
des méthodes fort fimples. Entr’autres MM. de Maupertuis
& Euler. IV . 272. b. Cependant ces méthodes quoique ingé-
nieufes ont quelques inconvéniens. C e problème réfolu plus
parfaitement par M . d’Alembert. Ibid. 273. a.
Correction , ( Jurifp. ) correction dont les peres ont le
droit fur leurs enfans. Circonftarices qui le leur ôtent en partie.
D u droit de correction des maris fur leurs femmes. La
loi' romaine à cet égard n’eft point fuiVie parriii nous. Comment
ce droit eft limité aujourd’hui. Droit de correction
des maîtres fur leurs efclàves & domeftiques. Des fupérieurs
de mônafteres fur leurs religieux ou religieufes. IV . 273. a.
Correction, différence ‘entre lé droit de correCtiori & celui
de ooercition. III. 592. b. Maifori de^correCtiori. I. 840. a.
Maifon de correction en Hollande. XTII. 816. a. Correction
des comptes en la chambré des comptes de Paris. IU, 786. E
C O R C O R 415
Correction réflexions fur l ’art de corriger les enfans de
certains vices.' VII I. 656. a.
Correction , figure de rhétorique. On en diftingue deux
fortes de ce noin. Exemples de l’une & de l’autre. —• Voye^
ÉPANORTHROSE.j- , , j
C o r r e c t io n , (Aftron. & Phyjîq.) de la correction à
faire, lorfque;les réfultats des obfervations d’un même phénomène.
ne font pas- tout-à-fait d ’accord entre eux. Suppl.
HI. 9 ^ b. . . . ! _ jj . Correction, terme d’imprimerie. IV . 273. b.
CO R R E C T IO N N E L L E , juridiction. IX. 75. a.
C O R R E G E , ( Antoine Allegri dit le ) obfervations fur ce
peintre. V . 323. a, b. 483. a. Tableaux qui montrent comment
il réufliffoit dans ce que les Italiens appellent le mor?
bidezza. X. 797- a. Son talent dans les plafonds. XII. 678. b.
Il a porté l’agrément ail plus haut degré. Suppl. I. 2x3. b.
CO R R E L A T IF , ( Gramm. 6* Logiq. ) Définitions & ' exemples.
Ces définitions ne font pas particulières à corrélatif,
elles conviennent aufîi à tous les autres termes de la même
nature, tels que corrival & corrivaux, qui font ici expliqués.
IV . 273. b.
CO R R É L A T IO N . (Logiq. Gramm. ^Définition. IV . 274. a.
C O R R E S PO N D A N C E , relation, fens de ces mots en
termes de commerce. IV . 274. a.
Correjpondance, correjhondant, çorrcfpondrc. IV . 274. a.
C O R R E S P O N D A N T , ( Comm. ) IV.. 274. a.
C O R R ID O R , (Archit.) commodité & incommodité des
corridors. La proportion entre la longueur & la largeur des
corridors eft arbitraire. IV . 274. a.
Corridor on chemin couvert, en fortification. IV . 274. b.
C O R R IG E R , ( Imprim.) en quoi confifte cette fonction
du compofiteur. IV . 274. b.
CO R R IN G IU S , (Hermannus) phiiÔfophe Ariftôtélicien.
I. 672,, b, .
C O R R IV A L , définition. Foye^ ci-deffus Corrélatif.
C O R R O S IF ,. (Chymie ) nom donné à certains menftrues.
Les expreifions de corrofivité des menftrues , de fo r c e , aéli-
v ité, violence dans ces corps, font inexaftes. M enftrues qu’on
défigne communément par la qualification de cor’rofifs. Pourquoi
le titre de corrofifs a été donné à ces corps. Les expreflions
de la claffe clé celle-ci fubfifterit fouverit dans les fciences , 4ong-tems après qu’on en a reconnu la fauffeté. IV . 273. a.
Corrosif , ( ChirUrg.) ufage des remedes mercuriels corrofifs.
X. 376. a. Onguent co r ro fif,d it égyptiac. V . 434. a.
C O R R O S IO N , ’(Maladies) fes caufes. Son remede. IV .
CO R R O Y E R un cuir, (Corroyeur) en quoi confifte cette
opération. Quellès font les peaux qui font l’objet de ce travail.
Travail* de la vache noire ou retournée. IV . 273. a.
Travail des veaux noirs à chair graffe. Travail des mourons
noirs. Travail du cuir liffé. Ibid. 276. b. Maniéré dont les
corroyeurs fabriquent en jaune , rouge;, v erd & blanc. Ibid.
2 7 7 . a. Travail cfes vaches étirées. Travail des cuirs gris. jbid, b. 1 : . ; - ■ . 7 7 ■;
Corroyer, quelques opérations, matières & outils du cor-
«royeur. Chevalet du corroyeur. III. 310. b. Étire. V I . 38. b.
Couteaux. IV . 407. a, b. Lunette. IX. 743. a. Pommelle.
XIII. 3. a. Paroir. XII. 74. b. Noir des corroyeurs. XI. 188.
a. Rouge. X IV . 402. b. Jaune. VII I. 476. b. Décraffer un
cuir. IV . 707. a. Dégorger. 736. b. Fouler. V I I . 221. a, b.
D re fle r un quartier. XIII. 692. b. Pafler les cuirs en fuif, en
huile, en lum a c ,en mégie. XII. 139. b. Quioffer les cuirs.
XIII. 724. b. Les rougir. X IV . 406. b. L es luftrer. IX. 7 5 1 . b.
Corroyer du fable chez les fondeurs. IV . 277. b.
CORROYER du bois, ( Memnferic. ) IV . 277. b.
-Corroyer la terre glaife, ( Poterie. ) IV . 277. b.
C orroyer le fer/(Serrur.) IV. 277. b.
C orroyer le fer, (Forges) définition. Suppl. III. 617.
'Voyei Soudure, & Suppl. II. 12. a.
C O R R O Y E U R , l’une des quatre communautés dont les
ouvriers donnoient la derniere préparation au cuir: ces
communautés étoient, les corroyeurs, les baudroyeurs, les
cordouaniers, les fiieurs. Nature de leurs ouvrages. Ces
communautés réunies en une feule. Comment elle eft régie.
Quelques-unes des réglés de fa difeipline & police. IV . 277.
b. Les planches fur 1 art du corroyeur font contenues dans le
.vo lum elll.
Corroyeur. Arrêt qui a réglé les limites entre les peauflïers
& les Corroyeurs de Paris. XII. 221. b.
CO R R U PT ICO LE S , ( Hïfl. ecc/. ) Eutychiens du fixieme
lieele. Leur chef. Son héréfie. Autre fefte oppofée d’Eury-
chiens ; les uns furent appellés corrupticoles, & les autres
incorruptibles. Partifans de chacune d’elles. IV . 278. a.
C O R R U P T IO N , définition philofophique. En quoi la corruption
différé de la génération & de l’altération. Les anciens
croyoïent que plufieurs infeftes s’engendroient par corruption.
Expérience qui détruit cette opinion. IV . 278. a. Cependant
quelques philofophes modernes paroiffent favorables à
l ’opinion des anciens, du moins en certains cas. Expérience
d’après laquelle M. de Buffon conclut que quelques animalcules
font produits par l’affemblage_ fortuit des molécules
organiques. Nou s connoiffons trop peu les voies de la nature
pour nier que les particules-qui compofent un infeéle, ne
puiffent être raffemblées par un autre voie que par celle de
la génération. IV . 278. b. ;
Corruption. V o y e z Putréfaction. Pourquoi, félon Clarke,
le froid empêche la corruption. VII. 308. a. Livre d’Ariftote
de la génération & d e là corruption. I. 637. a. ,
Ç orru PTION des humeurs, ( Pathol, j yoyeçPuTRÉFA CTI ON.
Corruption publique. (Polit. Moral.) Ses caufes. IV.278.A.
Corruption du ftng. ( Hifl. mod. ) Les Anglois appellent
ainfi la tache imprimée fur les defeendans d’un criminel de
leze-majefté. Comment cette tache eft levée. IV . 278. b. .
8 1 ouvrage en fculpture de Zumbo. X IV .
C O R S , (Maréch.) maladie du cheval.Suppl.II I .402. b.
C O R SA IR E , Forban, Pirate,(Marine) fens de ces mots.
Il 11e faut pas confondre le corfaire avec l’armateur. IV . 279. a. ’
Corfaire, v o y e z Pirate. Etymologie du mot corfaire. Suppl.
IV . 118. b. Pavillons des pirates de la côte d’A frique. XII.
196. b. Confeils pour la fureté des corfaires qui courent fur
l’ennemi. V II . 993. b.
_ CORSE. (Hift. Géogr. Droit publ.) Defeription très-détaillée
de cette ifle. Suopl. II. 617. a. Hiftoire des Corfes &
des révolutions qu’ils ont effuyies. Ibid. 618. a.
Çorfe, établiffement d’une colonie grecque dans cette ifle
en 1677. Suppl. I. 227. a, b. Du fiege de la ville de Furia-
ni en 1739. Suppl. III. 153. a. Obfervation fur la figure des
Corfes. VIII. 346. a. Lifeéle de cette ifle nommé Malini-
gnatto. IX. 940. a, b.
C O R S E L É T , (Art milit. ) forte d’armure. Quelle forte
de foldats la portoient. IV . 279. a.
C O R S E T , celui de nos dames. Origine des corfets chez
les dames romaines. C e fut le plus brillant de leurs ajufte-
mens. IV . 279. a. V o y e z Suppl. III. 736. a.
C O R SN E D , maniéré de fe purgeï d’un crime parmi les
Anglo-Saxons. Cette forte d’épreuve étoit vraifemblablement
imitée des eaux de jaloufie. Nomb\ Ch. v. IV . 279. b.
C O R T , ( Corneille ) graveur. VII . 867. b.
C O R T E S IU S , (Jean-Baptifle) anatomifte. Suppl. I. 396. a.
C O R T E Z , (Fernand) obfervations & anecdotes fur ce
navigateur. X. .292. £. XL 32. b. Sa conquête du Mexique.
X. 481. a, b. Suppl. III. 923. a, b. Préfens que les Mexicains
lui envoyèrent après en avoir été battus. X V II . 242. b.
Parole d’un Mexicain à Cortez. Suppl. III. 933. a. C e qu’il
dit à Philippe II. à fon retour du Mexique. Suppl. I. 32. b.
C O R T IC A L , (Anat.) fubftance corticale du cerveau.
Q u e l eft celui qui a introduit la diftinâion de fubftance corticale
& de fubftance médullaire dans le cerveau. IV . 279. b.
' Defeription de la fubftance corticale. Ibid. 280. a.
C O R T IC A L E , (Anat. Phyfiol.) la partie corticale du
cerveau paroît aufîi effentielle aux fondions de ce v ife e re ,
que la médullaire. Suppl. II. 619. a. Sa defeription. Obfervations
qui démontrent qu’il n’y a point de glande dans cette
partie. Nature de cette fubftance. Q ualité des liqueurs qu’elle
admet. Ibid. b. -
Corticales couches. ■ (Botan.) V o y e z Écorce.
C O R T IN E , ( Antiq. ) couvercle du trépié d’Apollon.'
Suppl. I. 488. b.
C O R T Ô N E , académie étrufque fondée dans cette ville.
V I .8 3 .É
Cortone, (Pietre de) peintre. V . 318. b.
C O R V É E , (jurifp.) fervice que le fujet doit à fon fei-
gneur. Etymologie de ce mot. IV . 280. a. Des corvées chez
les Romains. Titre du droit où cette matière eft traitée. C e
que les loix èntendent par corvée. Diftindion entre les corvées
officiales & les .artificiales. Il n’étoit dû aucune corvée
qu’elle n’eût été réfervée lors de l’affranchiffement. Celles
dont l’affranchi ne pouvoit répéter l’eftimation. C e que. les
loix romaines nous enfeignent encore fur le fait des corvées.
Ibid. b. Autres efpeces de corvées chez les Romains
appellées munus publicum ,onus, obfequia , dues par tous lès
fujets. .On les diftinguoit en charges perfonnelles, patrimoniales
& mixtes. Perfonne n’étoit exemt des charges-publiques
patrimoniales. Origine des corvées en France. Ufurpa-
tions & tyrannie des feigneurs vers la fin de la feco'ndë
race. On diftingue en France, comme chez les Romains, les
corvées publiques & les particulières. Ibid. 281. a. C e qu’é-
tabliffent le droit & les coutumes touchant les corvées
appellées fabrites chez les Romains. Ibid. b. Subdivifion fom-
maire des différentes fortes de corvées. C o rv é e d’animaux,
à bras, artificielle, de charroi, de convention, de corps ,
fabrile, de fie f, d’hommes & de femriies, de juftic'e, à.
merci ou à volonté. Ibid. 282. b. Corvées mixtes , obféquià-
le s , officieufes, perfonnelles, publiques, réelles, feigneu-
riales , taillablieres, à terriers, à volonté. Ibid. 283. a.
Corvée ; ( Ponts 6* Chauff.) La perfedion de la conduite
des corvées doit confifter à »ire le plus d’ouvrage poffiblç