3 o 6 C H I
Ibid. 341 b. Voye^ vol. XI. des planches. Soierie , feâion 3.
CH 1NGIUS , empereur Chinois, fait brûler tous les livres.
s h i ■ k m m h i
C H 1N G O U , voyet^ X a in G Ü , grande & belle riviere de
l ’Amérique méridionale , nommée P.iranaiba, dansquelques
anciennes cartes. Son cours. Saut qu’elle éprouve dans ion
cours. Il faut deux mois pour la remonter. Arbres aromatiques
qui la bordent. III. 34J • b. • ■ ■
CH IN G -T SÉ , fondateur d’une forte d athees a la Cmne j
leur doârine. IX. 53. b- „ tt o
CH IN G U LA IS , habitans de 1 m e de Ceuan. j i . 790; 0.
CHINOIS , ( Philofop/iie des ) combien certains auteurs
ont exalté ces peuples. III. 341- b. IF eft vrai qùé d’autres
écrivains ne. nous les peignent pas fi avantageufement. D ifficultés
de juger de leur mérite par les productions qu’on
leur attribue. Notion générale de té qui eu contenu dans la
colleélion publiée à Paris en x(5§7 , de trois ouvrages de
•Confucius. Réflexion fur la c'olleâion publiée en x y i i de fix
livres clafliques Chinois, entre lefqüels On trouve quelques
morceaux de Mencius , philofophe Chinois. En fuivant la
chronologie facrèe du P. PetaU, il s’enfuit, félon les Chinois,
que Folii a régné quelques fiecles avant le d e lu g é , 8c q u il
fout abandonner , ou la chronologie focrée , ou celle des
Chinois. Raifon qui détermine en faveur de îapremieré. Ibid.
34a. 0. Inventions 8c ouvrage qu’on attribue à Folii. Comment
Léibnitz a déchiffré ce qui étoit contenu dans le livre
de F o lii, appellé le Ye-kim. Tra vaux de fes fucceflèurs. Gn
reçut de Xin-num des préceptes d’agriculture , quelques
connoiffances des plantes, 8c les premiers effais de médecine.
O n ignore quelle étoit alors la religion des Chinois. La phi-
lofophie des fouverains de la Chine paroît avoir été long-
tems toute politique & morale. Idée générale de ce qui eft
contenu dans le recueil intitulé U-kim. Commentaire qui a
été fait de ce recueil intitulé le Su-xu. Ibid.- b. Premier &
fécond âge de la philofophié''chinoife. C e qu’on, débite fur
Roofi ou Li-lao-kim. Jufqu alors la philofophie âvoit été
morale ; voici maintenant de la métaphyfique , des fe âe s &
des troubles. Confucius ne paroît pas avoir cultivè’beaucoup
cette derniere philofophie;'Ce que les Chinois racontent fur
ce philofophe.. Honneurs qu’on lui rend. Il paroît qu’il s’appliqua
davantage à l’étude de l’homme & des moeurs , quà
celle de la nature & de fes caufes. Ibid. 343. 0. Mencius
paffe pour l’avoir emporté en éloquence for Confucius ,
mais lui avoir beaucoup cédé par l’innocence des moeurs.
La plupart des écrits brûlés , & les favans perfécutés par
Xi-hoam-ti. Comment on recouvra dans la fuite un exemplaire
à demi-pourri de Confucius. Renouvellement des lettres
, troifieme période de la philofophie chinoife. Se â e de
F oë , avec laquelle fe répandirent l’idolâtrie , l’athéifme &
les fuperftitions. Se â e des Quiétiftes trois fiecles après Jefus-
Chrift. S e â e d’Epicuriens nommés Fanchin dans le cinquieme
fiecle. La philofophie chinoife du m oyen âge commence aux
dixième & onzième fiecles, fous les deux philofophes Chéu-cu
8c Chim-ci. S e â e des lettrés qui a divifé l’empire fous le nom
de Ju-kiào , avec les fe âe s Fo'è-kiao 8c Lao-kiao. Ibid. b. Principes
des philofophes Chinois du moyen âge & des lettres de celui-
ci. 1. En quoi confifte le devoir du philofophe. 2. La fcience
e f t , ou antécédente & s’occupe de l’être 8c de la fubftance
du premier principe , du lie u , du mode , de l’opération des
caufes premières confidérées en puiffance ; ou fubfécptente,
& elle traite de l’influence des principes immatériels dans
les cas particuliers ; de l’application des forces a â iv e s , pour
augmenter,, altérer , diminuer ; des ouvrages ; des chofes
de la v ie c ivile ; de l’admin’iftration de l’empire, 6*c. Science
antécédente expofèe en 29 propofitions. Ibid. 344. a. M étaphyfique
de ia fe â e de Taoçu. Science fubféquente. Ses inventeurs.
Ibid. b. Principes de cette fcience, contenus auffi en vingt-
n eu f articles. Ibid. 345. a. b.Chacun v oit dans cette expofition
ou l’àthéifme, ou le déifme, ou le polythéifme, ou l’idolâtrie,
félon le fens qu’il attache aux mots. Si ce fÿftême eft auffi
ancien qu’on le prétend, on ne peut qu’être étonné de la
multitude furprenante d’expreffions abftraites dans lefquelles
il eft conçu. Arrivée des Européens à la Chin e, époque de la
philofophie moderne des Chinois. L’admiration qu’on eut
pour eux ne nous donne pas une haute idée des connoiffan-
ces des-lettrés de la Chine. Sort de nos miffionnaires fous les
régnés de Cham-hy, de fon fils Yong-tching, 8c du fils de celui-
ci , Kien-long. Pour faire connoître la philofophie pratique
des Chinois, on donne ici quelques fentences morales de ce
Confucius, dont un homme qui afpire à la réputation de
lettré doit favoir par coeur au moins quelques ouvrages entiers.
Expofé de cette morale en trente-cinq propofitions.
Ibid. 346. a, b. On peut eonfolter Bulfinger, fur les maximes
qu’il a laiffèes du gouvernement de la famille, des fonétions
de la magiftrature 8c de l’adminiftration de l’empire.
Obfervations générales fur les Chinois : i° . la date de leur
empire eft très-voifine du déluge; 2°. l’imperfeétion de la
langue d’un peuple à qui l’on attribue tant d’efprit eft inconce
v ab le; 30'. ils hé font Yraifemblablement ni grands orateurs,
C H I
ni grands poètes ; 40. imperfection de leurs dfantes; 30. idolâtrie
de ce peuple." Caraâeres de cette idolâtrie. Ibid. 347. a.
Vengeance qu’ils exe rcenf fur leurs idoles , lorfqu’ils ne s’en
croient pas exaucés, .6°. .Parmi les religions étrangères, la
chrétienne y tient le premier.rang, Piété des Chinoife? converties.
Les Chinois -n’ont pas embraffé le chriftianifine en
aveugles. O bjeâion d’un empereur, réponfe des miffionnaires.
70. Si les Chinois dans leurs ouvrages excellent par la matière,
ils pechent abfolument par le goût 8c la forme: l’efi-
prit d’o rient, eft plus parefleux, moins avide de nouveauté
que l’efprit d’occident. Ibid. 347. b. Permanence qiû' en ré-
fulte dans le gouvernement , Scies ufages. Il n’eft pas étonnant
que quoique les .Chinois foient les plus anciens, nous
les. ayons dévancés de fi loin. Ouvrages à eonfolter. Ibid.
348- * -, . ,
CHINOIS, (de la littérature des) une -des raifons qui ont
retardé le progrès des fciences à la Chine , c’eft le peu d’encouragement
qu’on y a toujours eu pour les cultiver. Suppl.
II. 401. b. Mais cette raifon eft infuffifante. L’étude de la philofophie
ne fut jamais chez les Grecs le-chemin de la fo rtune,
8c cependant combien les fciences ne leur doivent-
elles pas? Et parmi nous peut-on refufer à la plupart de
ceux qui fe jettent dans la carrière des lettres le mérite du
défin.téreffement, 8c même du .mépris des richeffes? Si donc
les progrès des Chinois o n t été fi lents , c’eft principalement
foute de ce génie inventeur qui diftingue particuliérement
les Grec s, 8c qui femble être propre depuis quelque
tems aux Européens. C ’eft auffi l’effet naturel de ce refpeét
extrême qu’ils ont pour leurs ancêtres, de cette vénération
qui ne leur permet plus de faire un pas au-delà de ceux qui
ont déjà été faits. Ibid. 402. a.
Chinois.. 1°. Antiquité de cette nation. Celle qu’ils -s’attri-!
buent. I. 785. a. VIH. 221. a , b. Recherches de M. Frerec
fur la chronologie chinoife. IV- 981 . b. - Cette chronologie
ramenée à la nôtre. III. 393. b. Probabilité d’une tranfmigra-,
tion des Chinois en Amérique. Suppl. I. 361. b.
20. De la langue 6* de Vécriture chinoife. Les Chinois ont
avec les Japonois des caraâeres communs , par lefqüels ils
s’entendent, fans parler cependant le même langage. II. 646;
a. Obfervation fur les lettres 8c les mots- de la langue'chi-
noife. IV . 34. a. Vôye^ quelques exemples de leurs caraâeres
dans le vol. II. des planch. article Cara&ere. , pl.. 25. Ccfrdes
nouées qui tenoient lieu d’écriture aux Chinois. 211. a. C omment
ils gravoient leurs caraâeres. V II . 890. a. D ’où vient
la grande difficulté de la langue chinoife pour les étrangers.
Comment on concilie le petit .nombre de mots de cette
langue , avec la prodigieufe quantité de caraâeres chinois.
Nature de l’écriture chinoife.-Monotonie de cette langue.
VHI. 283. a. Caraâere qui lui eft propre. IX. 26a. a. Écriture-
chinoife. V . 360. a , b. Combien il nous conviendroit de cultiver
cette langue. 916. b. Langue fayante des Chinois. X .
12. à.
30. D u gouvérnerhent. Influence du gouvernement paternel
des empereurs de la Chine fur les moeurs. IX. 339. a,
Comment le légiflateur donne à la Chine des preuves de fa
bienveillance envers les peuples, 360. b. Défaut dans l’objet
de la légiflation de la Chine, 362. a. Pourquoi les légiflateur^
chinois ont lié enfemble les moeurs, les loix 8c les maniérés.
X. 3 6. a. Sageffe des loix de la Chine fur l’agriculture. Suppl.
II. 186. a. Stabilité des loix de la Chine. XIII. 94. a. Maxime
que fuit le gouvernement , lorfqu’il s’élève des altercations
entre le peuple 8c les.gouverneurs des provinces. V . 340'; b.
Nul Chinois ne peut être mis à mort , fi fa fentence n’a été
j fignée par l’empereur. VHI. 2x0. a. Les . Chinois fe perfua-
dent qu’en changeant de fouverain, ils fe conforment à la
volonté du ciel. IV . 888. a. D e la taille des gardes-du-corps
de l’empereur. Suppl. III. 191. b. Titre qu’on donne aux fils
des empereurs. X ÏV . 43. a. Nobles Chinois. X I. 174. b. Mandarins.
X . 1 1 . b. 12. a. Tribunaux mi-partis , depuis l’invafion
de la Chine par les Tartares. Ibid. a. Tribunal chargé dit
département de la guerre. XII. 640. b. Tribunal deftiné à
veiller fur les affaires de religion. X IV . 302. a. Tribunal dont
la jurifdiétion s’étend fur tout le militaire de la cour de l’empereur.
X V I I . 671. a. Efpece d’infpeéteur fur tous les tribunaux.
III. 621. b.
40. D e la religion.-Temples. X V I . 82. b. Dieu des Chinois.'
319. a. Tribunal deftiné à veiller fur les affaires de la religion.
X IV . 302. à. Jeûnes établis chez les Chinois. V I I I . 542. b.
Sageffe avec laquelle la fuperftition eft combattue. IX. 3 50.
b. Revenus de l’état que le facerdoce abforboit , lorlque
l’empereur Tchuen-Hio fe fit rendre compte du nombre
des prêtres répandus dans l’empire. XV II . 863. a. Trois principales
feftes dans l’empire. I. 800. u. Seéte nommée lançu.
IX. 240. a. Seéte nommée lao-kiun, ,281. a. X V . 946. b:
Religion de Xaca établie à la Chine. III. 3. b. Idole de Foë.
V I . 640. b. Bonzes chinois. IL 3*88. a. D e l’athéifine parmi les
Chinois. I. 800. a , b. IX. 33. b.
3°. Des moeurs 6* ufages. Defcription des Chinois. VH L
343. a. Pourquoi les peuplades chinoifcs & égyptiennes ont
C H I
eu de'très-bonne heure plus de conformité que les ailtres
avec les anciens habitans de Chaldée. IX. 234. b. Influence
du gouvernement fur les moeurs. .3 39. a. Longues barbes
aimées des Chinois. II. 7 1 . a. Leurs bonnets. 324. b. Petits
s des femmes chinoifes. XII, 333, bt Beautés .chinoifes.
Suppl. II. 346. a. Des y eu x des C~h i' noiHs : d' es fenêü ' 5;leut)S
jnaifons. Beaucoup d’aveugles, à la Chine. Suppk
O n dit que les Chinois engraiffent les crocodiles pour les
inanger. IV . 301. b. Biere dont ils font ufager X V . 903. a.
Caufe de l’amour que les enfans des Chinois ont pour leurs
parens. X. 33. a. Regies de civilité parmi les Chinois. III.
497. b. Il n’y a point d’argent monnoyé à la Chine. Argent
dont on fe fert pour payer la taille. XIII. 1 1 1 . b. Paflïôivdes-
Chinois pour le jeu. VIH.. 884. b. Fêtes établies parmi eux.
V I . 363. a. Fête des lanternes. IX. 278. <2, Funérailles des
Chinois. VII. 372. a , b. Leur fépulture. X V . 76. a.
6°. Des arts & des fciences. Éftime qu’on fait de la fcience
à la Chine, n . 232. b. Des lettrés chinois. IX. 433. a , b. Cérémonie
que pratique l’empereur , pour infpirer à fes fujets
le goût de l’agriculture. I. 184. a. Commencement de l’année
chez les Chinois. 39bkb. Papier des Chinois. XI. 831. b.
833. a. Tachygraphie cliinoife. X V . 818. b. Flottes chinoifes.
V L 879. b. Vaifleaux marchands 8c de guerre dés Chinois.
Quelques obfervations fur leur marine. X V . 266. b. 329. b.
X V I . 803. b. La gloire de l’invention de l’imprimerie ne
peut leur appartenir. VII I. 608. a. Langue favante des Chinois.
X. 12. a. Leur arithmétique. 1. 674. b. État de l’aftron^-
mie parmi eux. 789, a. Leur ignorance en géographie. Suppl.
I. 344.a. Leurs connoiffances phyfiologiques. Suppl. IV . 348.
b. A ntiquité de la médecine chez les Chinois, Leurs connoiffances
en cèt art. X. 263. b. Obfervations. fur les médecins
8c la médecine des Chinois, 8c en particulier fur leur
doârine for le pouls. XIII. 221. ~ 228. d. Leur fyftême
de mufique, vol. V II . des plane. M u f iq u c pl. 1 ô. f is . Morceau
de mufique chinoife. X. 902. a. Air chinois, vo l. V II .
des planch. Mufique , pl. 3. Rapport que les Chinois ont
établi entre la mufique , la foience des nombres 8c l’aftro-
nomie. Suppl. IV . 763. b. D e leur peinture. XII. 277. 0. 278.
a. Leurraient à broder des fleurs à l’aiguille. Suppl. III. 30.
a , b. 31 . a , b. D e leur porcelaine. XIII. 106. b , 8cc. Jongleurs
chinois. X V . 946. b. Volumes chinois dépofés dans la
bibliothèque du roi. II. 239. a. Énigme chinoife que M,
Léibnitz crut avoir découverte. 237. b. L ’opinion du phoenix
reçue chez les Chinois. XII. 300. a. Tambours 8c violons
des Chinois. Suppl. IV . 930. a. 988. b. — Foye? Orientaux.
C H IN T IL A , ( Hifi.d‘Efpagne) roi des Vifigoths.Defcription
de fon régné. Suppl. II. 402. a.
C H IO , voyeç SciO. Elle fe vantoit d’être la patrie d’Ho-
mere. X V . 243. a. Marbre de Chio. X V I I . 763. a. Vins de
Chio. 299. a , b. Diane de Chio. III. 3 26. a. Bon mot de
Cicéron aux habitans de cette ifle. X V I . 317. a. *
C H IO N AN TH U S , ( Botan. ) noms de cette plante en
différentes langues. Son caraélere générique. Suppl. II. 402.
a. Defcription 8c culture de deux efpeces renfermées
dans ce genre. Lieux où elles croiffeut naturellement. Ibid.
4° 3> f • , B ' ,
Chionauthus. Cette plante greffée fur le frêne. Suppl. III.
CH ION E , ( Myth. ) fille de Dédalion. Ses aventures.
Suppl. -II. 403. b.
CH IOU RME , voyei Galere , GALERIEN.
CHIPPER les peaux , ( Tann. ) leur donner l’apprêt. Maniéré
de chipper. III. 348. a.
C H IQ U E , infeéie des pays chauds de l’Amérique , fem-
blable à la puce , mais plus petit. Lieux où il fie rencontre,
Incommodités qu’il caufe. D anger de le négliger dans l’endroit,
oii iL s’eft fixé. Préfervatif contre les chiques.111. 348.b. Voye^
Nigua , T on 6* T ung.
CH IQ U ITO S , peuples de l’Amérique méridionale. Comment
ils remédient aux maladies contagieufes qui font fréquentes
parmi eux. III. 348. b.
C H IR A C , ( Pierre) médecin. Ses ouvrages anatomiques.
Suppl. I. 40 x . b. Obfervations fur le chiracifme. IV . 480.
a , b. Doârine de ce médecin fur les crifes, Ibid, fur.la nature
du fang, fur les caufes de la fieyre 8c des inflammations. VIII.
7 1 1 . 0.
CH IR A G R E , ( Médec. ) g outte aux mains. Étym, du mot.
Où elle a fon fiege. Chiragre en fauconnerie. Signes de cette
maladie , 8c remedes. ni. 348. b.
CH IRfil. Obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. H. 403. b.
CH IR CH A , empereur du Mogol. X. 613.0.
CH IR1M O Y A , fruit du P é ro u , de l’efpece qu’on nomme
pomme de cannelle. Avantage de c e lu i-c i, même fur l’anànas.
Defcription de ce fruit 8c ae fa fleur. ÏII. 349. a.
CH IROGRAPHAIRE , ( Jurifpr. ) dette ,8c créancier
fondé feulement fur un billet ou promeffe fous fignature
privée. Diftinâion établie par les loix romaines entre les
créanciers hypothécaires 8c les chirographaires. Préférence
C H 1 3°7
donnée aux premiers en pays de droit é c r it , é i en quelques
coutumes. Difpofitiorfs du droit commun 8c général du pays
coutumier fur ce fujet. L oix à confulter. III. 349.0.
Chirographaire , cre'hrice. IV . 437. b.
CH IR O G R APH E , f'Jûrifpr. ) a â e qui demaridoit ; par f i
nature, d’être fait double^ Comment cela fe faifoit. III, 349. a.
Etym. du mot.Le chirographeeft auffi appellé.Ævfi/rmfc.Premier
ufag'e de cet a â e en Angleterre. Diftinâiqn du fyngraphe 8c
du chirographe. Autres fens dè ce mot. Ibid. b.
CH IR OM AN C IE , ( Divination) étymologie du mot. A u teurs
qui ont écrit dë' c ë t ’ art. C e qü’enfeignë M. de la
Chambre fur les principes de la chiromancie. Delrio ert
-diftingue'deux fortes , l’une phyfique qu’il adm et, l’autre
aftrologique qu’il condamne. Lés anciens etoient fort adonnés
à cétte derniere. C ’eft par elle qué ces im pofteurs, connus
fous les noms de bohémiens ou égyptiens, abufent le peuple.
-III; 34<)é b. Raifons dé ne les pas tolérer. A utre chiromancie,
qui s’exerce par l’infpeâion des ongles. Ibid.', 3 3.0. 0.
Chiromancie. Son origine, IV . '1072.. é.> ' .
CH IR O N , fes tàléns en médecine 8c chirurgie. Èleves
qu’il forma. X. 262. b. I l inventa le zodiaque. XV II . 722.
0 ,‘ b. Explication de la fable allégorique de Chiron. Suppl.
III, 376.0.
CHIRONIEN , ( Chirurg, ) ulcères malins 8c invétérés.'
Leurs caraâeres. Parties qu’ils attaquent. Origine du nom
qu’on leur donne. On les nomme auffi téléphiens. III. 330.0.
CH IRON OM IE , ( FUJI, ahc. ) mouvement fort ufité parmi
les comédiens. Signe dont on u foit avec les enfans, &c. U n des
exercices1 de la gymnaftique. III.' 330. 0.
CH IR O T O N 1E , fThéol. ) impofition-des mains. É tymologie
du mot. Chez lès Grecs 8c les Rçmains l’éleâion des
magiftrats s’appelloit de ce nom. Deux fens de ce mot dans
les écrits des apôtresr Théodore de Beze a abufé de cette
équivoque, n i . 330. à. Dans les auteurs eccléfiaftiques, ce
mot fignifie proprement une confécration particulière qui
imprime1 earaâere. Ibid. b. Voyez Imposition.
CH IR V AN , ( Gcogr.y voyez A lbanie.
CH IRU R G ICA L. Maladies chirurgicales. IX. 936. b. A
quoi il faut particulièrement faire attention dans leur traite- .
ment. XI. 497. 0 , b. Opérations chirurgicales, 496. b. 497.
0 , b. 498. 0. Chaifie chirurgicale, voye^ C h a ise .
CHIRURGIE. Etymologie du mot. Les maladies chirurgicales
font rangées fous cinq Claffes. Avantages de la chirurgie
fur la médecine , félon Chambers. Elle eft plus ancienne
que la médecine. Quèls font les premiers qui fe font occupés
de chirurgie. C e que Pline rapporte touchant Arcagathus ,
le premier chirurgien qui s’établit à Rome. Médecins 8c phi-1
lofophes qui. la cultivèrent. Traité de chirurgie de M. Wife-
nian, chirurgien-major du roi d’Angleterre Charles II. IIL
330. b. La chirurgie fe divife en fpéculative 8c en pratique.
Là théorie fe divife en générale & particulière, La théorie
générale n’eft autre chofe que la fcience de la médecine
même ; mais outre la fcience, il faut encore l’habileté d’appliquer
les réglés de cette fcience aux maladies ; 8c c’eft par
l’exercice qu’on l’acquiert. L ’anatomie , la phyfiologie , la
padxologie, la fémeiotique, l’hygienne 8c la thérapeutique font
en médecine 8c en chirurgie les fources des connoiffances
générales, Ibid. 331. 0. mais elles ne doivent être regardées
que comme des préludes ou des préparations néceffaires,'
Connoiffances particulières que doit, acquérir le chirurgien.
Ibid. b. Notice dès auteurs les plus célébrés en chirurgie.
Itine s’agit pas ici feulement des auteurs fur les principes de
l’art ; un feul de ces livres fuffit à un commençant ; mais de
ceux d’entre les anciens 8c les modernes qui ont donné les
meilleurs ouvrages généraux de chirurgie.
Æginetoe ( P a u li ) opéra, 8cç. Remarques fur l’auteur ,
fur fon ouvrage , 8c fur les.éditions qui en ont été faites.
Æ tii ( Amideni) opéra, 8cc. Obfervations du même genre.'
Chaque ouvrage cité eft accompagné d’obfervations à-peu-
près femblables.
Caùliaco ( Guido de ) chirurgictz tra&atus feptem. f ll. 3 72. 0,'
. Celfi ( Aurel. Cornel. ) de re rnedied , libri oéto.-
Chirurgioe feriptores optimi veteres & recentiores in unum con-
junEli volumen , opéra Gefnéri Cornelii.
Thefaurus chirurgien continent proefiantijfimorum autorum operet
chirurgien. . ... /
Cruce , ( Johan. Andr. à } vendus. Chirurgien univerfalis opui
abfolutum , cum fig.
Dionis , cours d’opérations de chirurgie.
Fabricii (Hierçn. ab Aquapendente) opéra chirurgical
Fallopii ( Gabriel ) chirurgia. Ibid. b.
Fienus ( Thomas ) libri chirurgici duodecim.
Garengeot, traité des opérations de chirurgie;
. Glandorpii opéra ornnia chirurgien.
Gorter, chirurgia repurgatà.
Guillemeau, oeuvres de chirurgie.
- Heifieri, infiitutiones chirurgicee : le meilleur ouyrage çotffr.
plet de chirurgie qui ait paru jufqu’à ce jour,
Hildanus , opéra chirurgien