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Divers é«tr<>iB * H l M Ü B m B
le foetus attaché par Ion placenta Obfervanons B B B l M
mo s nombres d'enfans que les fem m e s « « e u s a la m s t
tft confiant qu'une fois q u n n foetus eft1 développe, il peut
encore “ n développer un autre. H H a. W Ê Ê B M J " 01
a obfervês , contenus dans d’autres foetus. Situation du t
dans 1^ matrice. Membranes appelléps ehorion , amntos. C e
qu’on entend par le placenta. W È Ê È du
M M Ibid. b. Membrane allantoïde réfftvotr de n m
foetus. Recherches fur la nature I le principe g j ^ M d=
l ’eaù dans laquelle nage le foetus. Comment il fort do la
matrice. Il pourroit continuer de v ivre apres en ê tre n
dans le même état que celui ou lie r a it j H M M M j ,
ïfuétion particulière au foe tu s , & convenab le^ la v ie q nil
« eu e dans le fein de fa mcre. C e qufin appelle m u ma le ,
■ ■ H H le fe tu s . O e d ’ufage de ces
la circulation du fang du foetus, Ibid. 3. a. D e quelle maniéré
1 nature feitpaffer les focs nourriciers de la mere1 dans
le foetus. Examen particulier de l’ufage du j — ii
Suite des obfervatious for 9 c ircu la» ? 1 du ■ dans le foetus.
Examen particulier de l’ufage du Çpndu.t artériel. P « n
la circulation efl différente avant la naiffance de ce qu el e
oeft après t t id 4- *■ Comparailon de ce qui le pâlie dans la
circulation du fang du foetus , avec ce qu’ on obferve dans
certains anima«! aquatiques, les tortues, les grenouilles les
coiffons , les infeStes. Ibid. b. D e quelle manière fe ferment
les vaiffeaux de communication dans le foetus. Comment le
ferme le trou ovale après la naiffance. Ibid. 3. a. Comment
fe ferme auffi le canal de bptal. Etat S i ufage des reins avant
la naiffance. D e s veines laflèes. Corps glanduleux appelé
thymus attaché à la partie luperieure 6c anterieure de la
poitrine! Ibid. b. L’enfant ne lâche point les eaux ni les excre-
înens qu’il n’ait refpiré ; comment ces nouvelles fonélions
s’opèrent. Soins que la nature a pris des organes délicats &
fenfibles du foe tu s , comme de 1 oeil & de 1 oreille. Principales
différences qui fe trouvent entre le foetus ,1e nouveau-ne,
& l’adulte. Ibid. 6. a. Remarques fur le fquelette du foetus.
Situation du foetus 8c de fes différantes pâmes pendant qu il
eft dans la matrice. Autres fituations q u il affefte lorfquil fe
difpofe à en fortir. Ibid. b. Sa derniere fituation au terme
de l’accouchement. Ibid. 7 . a.
Foe tu s , (Phyfiolog.) Diverfes obfervations qui prouvent
que le foetus appartient à la m ere, dont il n’eft qu’une partie
détachée. O n voit par ces obfervations, que dans un tres-
srand nombre d’animaux , le foetus fe forme fans qu’il exifte
d’animal mâle de la même efpece ; que dans un nombre con-
fidérable d’autres, le foetus exifte dans 1 oeuf de la femelle,
avant que le mâle ait pu en approcher ; & que dans toutes
les claffes, il y a des exemples de parues animales formées
dans la femelle fans le concours du mâle. Suppl. III. 64- *.
D e la néceffité du concours du mâle pour le développement
du foetus. Expériences & obfervations faites dans le régné
végétal Ibid. 63. a. & dans le régné animal, qui démontrent
•que le foetus vient de la mere; mais que la liqueur fécondante
du mâle a le pouvoir d’en altérer & d’en modifier la
ftrufture. D e la reffemblance des enfans aux peres. Ibid. b.
V ie de l’embryon avant la fécondation. Foible accroiffement
que cette v ie peut lui donner. Comment la chaleur contribue
à l’accroiffement du foetus dans l’oeuf fécondé. C e que
la chaleur fait dans un oeuf déjà v iv ifié , la liqueur fécondante
paroît le faire fur l’embryon affoupi , dont le coeur 8ç les
organes encore fluides , n’agiffent pas encore. Effets du ftimu-
ius de cette liqueur. Ibid. 66. a. ' ( .
Formation du foetus. Obfervations exactes & tres-détaillées
de la progreflion fucceflive par laquelle le foetus cju poulet
tend à fa perfection. Ibid. 66. b. Obfervations fur les progrès
de' quelques-unes des parties principales du foetus. Accroiffemens
du coeur. Ibid. 67. a. Formation des poumons. Ibid. b.
Difficulté de faire des expériences fur la formation du foetus
dans les quadrupèdes. Relation de ce qui a été obfervé fur
l’origine & la formation du foetus de la brebis, depuis fa fécondation
jufqu’au cinquante-cinquième jour. Ibid. 68. a.
Obfervations faites fur d’autres efpeces de quadrupèdes. Difficulté
d’en faire de bonnes dans la femme. Des premiers
accroiffemens de l’oeuf humain. Ibid, b. Defcription des différentes
parties du foetus de l’homme, de leur ftructure, de
leur grandeur relative , &c. Ibid. 69. a. Sa longueur 8c fon
poids quand il eft parvenu à fa maturité. Sa fituation dans fes
enveloppes. Difpofition qu’il prend lorfqu’il eft arrivé à terme.
Ibid. b. ■ . •••*; , ..
Nutrition & conformation du foetus. Etat de mucoiite ou il
fe trouve au commencement. T o u t nous perfuade que dans
cet état il eft déjà pourvu de tous fes organes. La différence
la plus effenrielle de cet embryon au foetus plus p arfait, vient
de la trop grande abondance des parties aqueufes. Nombreux
animaux , q u i, quoique dans un état à-peu-près femblable ,
v iv e n t , croiffent, agiffent 8c fe multiplient. Ibid. 70. a. Premières
nourritures du foetus. Nature du blanc Sc du jaune
de l’oeuf. Liqueur de l ’amnios. L’e au , la liqueur gélatineufe
F (E T
&'coagtilaHe ,’HiuïIs & q iie ta u e s * I s  f e oe , * *
d’eau , font l’élément dont le foetus doit prenure Ion accroît-1-
fernem * & la plus grande partie de lui-même. S il y a entre
la mere 8c le foetus un commerce réciproque de véritable
läng. Ibid. b. Etat des autres humeurs du foetus. Comment
les parties qui doivent devenir folides perdent leur fluidité.
Formation des fibres, des membranes, du tiffu cellulaire 8c
de la peau. Ibid. 7 1 . a. Comment fe forment les vaiffeaux ,
particuliérement les l’anguins. Forces mouvantes du foetus :
l’air qui fe dilate par la chaleur 8c qui comprime le foetus-,
la chaleur elle-même qui en raréfie les humeurs, ïbid. b. l’attraction
qui agit fur les folides Sc fur les fluides , 8c fur-tout le
coeur. La caufe de l’accroiffement rapide du foetus confiftc
principalement dans la force 8c l’irritabilité du coe ur, qui agit
avec d’autant plus d’efficacité que le foetus eft plus tendre.
Defcription du méchanifme de cét accroiffement. Ibid.y z. a.
Ses progrès fe font dans la proportion de la fupériorite du
coeur fur la femme des réuftances du refte du corps du
foetus. Et c’eft pour cela que les accroiffemens des derniers
• jours de l'incubation font très-inférieurs à ceux des premiers.
Comment les parties paffent de la tranfparence à 1.opacité.
Comment naiffent les différentes couleurs, odeurs Sc laveurs
qu’on remarque dans le foetus. D es caufes de^ la conformation
du foetus : ces caufes font l ’expanfion , « É W , fe
preflion. Ibid. 73. a. La dérivation & la révulfion, oc peut-
être enfin l’humeur nutritive des animaux. Ibid. b.
Foetus, du foetus & de fes parties. Defcription du foetus', tel
qu’il eft au bout de cinq ou fix femaines- d’accroiffement. V I .
444. a. Le fexe des foetus femelles reffemble à celui des
mâles , jufqu’à l’âge de quatre mois. 469. a. Différences obfer-
vées dans les enfans , relativement à la durée des groflefles.
VII . 959. b. Conduit artériel dans le foetus. I. y z o .b . Etat
des alvéoles dans le foetus. I. 305. b. IV . 834. a. Conduit
membraneux nommé ouraque. X i. 7 1 1 . a. D u trou ovale.
X V I . 709. b. Il y a plus de vaiffeaux dans le foetus que dans
l’adulte. 80a. b. E tat du tiffu cellulaire dans le foetus. IL 807. b.
Fnveloppe du foetus. Membranes qui forment cette enveloppe.
I. 363. a. X IV . 861. *1. Diverfes obfervations fur L’état du foetus.
Comment la circulation fe fait en lui. III. 469. ƒ , Obfervations
qui prouvent qu’il reçoit quelques portions d air par
les vaiffeaux ombilicaux. 470'. a. Le foetus eft le feul animal
exempt de la néceffité de recevoir 8c de chaffer alternativement
quelque fluide. 396. b. Les foetus vivans ont rarement
de la vo ix avant le fixieme mois. V I . 45 *• b- B j | i l | g
l’imagination des femmes enceintes fur le foetus. VII I. 303-
Ufage du cordon ombilical dans le foetus. XI. 210. a.
La fêcrérion a lieu dans le foetus comme dans l’adulte. X IV .
872. a. Senfibilité du foetus. X V . 41. b. Caufe de fon repos
dans le foin de fa mere. 332. a. Il n’a point l’exercice de 1a
fenfation du ta& 822. a. Differtation de Nymannus fur la
vie du foetus. X V I I . 628. b. De L accroiffement du foetus. Matière
dont les premiers rudfmens des animaux font formés. XI.
288 b D e l’accroiffement de l’embryon jufqu’au tems où il
prend le nom de foetus. V . 361. b. V I . 668. a. Etat des os
dans les premiers tems du foetus. XI. 687. b. Son accroiffement
dans chaque mois de la groffeffe. I . 87. a. Caufes de fon
accroiffement rapide. Ibid. b. Accroiffement de la poitrine
dans le foetus. XII. 893. a. D e la naiffance du foetus. Les foetus
des animaux n’ont qu’un terme pour naître. V I I . 960. a. Le
foetus humain fait plus d’effort que ceux des animaux pour
fortir de fa prifon. 961. a. Accidens du foetus qui caufent
l’avortement. V I. 430. b. Accouchement du foetus mort. I.
83. Z>. Conduits extraordinaires par où eft forti un foetus. 84.
a b. Jeux de la nature. Comment la vie eft entretenue dans
les foetus qui naiffent fans tête. V I . 370. b. Foetus né fans
c e rv eau , fans c e rv ele t, ni moelle de l’épine.^X. 608. a. Voyez
J e u x DE la NATURE. Articles tirés des Jupplérnens. D u foetus 6*
de fes parties. Proportion de fes principales parties. Suppl. I.
126. b. D u conduit artériel. 603. b. Stru&ure du colon. Suppl.
II. 306. b. Etat des tefticules. 793. a. Suppl. IV . 934. b. Etat
dé la graiffe. Suppl. III. 249. a , b. Etat de l’artere hypogaf-
trique. 483. b. Organes qui font dans le fac du péritoine,
8c qui en fortent avec l’âge. Suppl. IV./302. a. Obfervanons
importantes fur le poumon du foetus. 618: a. Ses enveloppes.
Membrane allantoïde qui enveloppe le foetus des animaux.
Suppl. I/ 2 9 6 a. Diverfes obfervations fur l ’état du foetus. V e
l’urine du foetus humain. Suppl. I. 297. a. D e la qualité oc
des ufages de l’eau dans laquelle il nage. 367. b. D u moment
où Famé s’unitjà lui. 438. a , b. Communication de la mere au
foetus. Suppl. IV . 388. a , b. Circulation du fang dans le foetus.
Suppl. II. 43 2. a. Voyer T rou ovale. Circulation de la mere
au foetus. Suppl. II. 432- b- Utilité du foie dans le foetus. Suppl.
III . 81. a. D e fa prétendue refpiration dans fe liqueur^de
l’amnios, 393. b. ou immédiatement avant fa naiitance. 390. t>.
De l'accroiffement du foetus. Suppl. I. 123. b. — f g “ ■ x99* ƒ* » *
Ses premiers accroiffemens. Suppl. II. 800. b. 801. a , b. Sa
nourriture. Suppl. 1 ■ }«*• f Formation du foie dans le foetus.
Suppl, l i t . 74- W D e la n < du fra is. Comment on recoo-
| qoU qu’il eft né à terme. Suppl. I. 713 . a. Signes de 1 avorte-
F O I
j’nent. 716-. a-, b. Jeux de la nature. Accroiffemens qui fe font
quelquefois dans le foetus contre l’ordre de la nature. Suppl. I.
133. b. Différentes caufes qui peuvent à fon parfait développement,
en faire varier les .formes & le vicier. 713 . b.
716. a. Des foetus monftrtieux. Suppl. III. 933. a , b. Foetus
fans coeur. Suppl. I. 134. a. Voyeç Jeux de la nature.
. F oe tus, delà mort d u , ( Médec. légale) Signes de fa mort
dans le cours de la groffeffe. Suppl. 1. 719. a. Diverfes obfervations
fur les caufes accidentelles de la mort des foetus , à
l’occafion de l’importante: queftion. de l’infanticide. Suppl.
III. 394. a , b. &c. Quoique l’enfant ne préfente aucune
preuve qu’il air refpiré ,•• il <ne fuit pas toujours de-là qu’il
étoit mort avant l’accouchement. 394. b. D e là mort du foetus
caufée par l ’entortillement du cordon ombilical autour de fon
c o l , 393. a. 398. b. par l’oblitération précoce du trou b o ta l,
397. a , par l’hémorragie du cordon ombilical. Ibid, a , b.
Queftion medico-légale : un foetus de fept mo is, tiré du fein
de fa mere par l’opération céfarienne, doit - il être cenfé
viable , ou avoir acquis le terme nêceffaire pour jouir des
privilèges de la fociété ? Suppl. IV . 163. b,
FO G A R A S , ( Géogr. ) v ille de Tranfylvanie. Suppl. III.
73. b. Sieges qu’elle a foutenus dans le fiecle dernier.
Ibid. 74 . a.
FOH I,- fondateur de l’empire de la Chine. III. 342. a , b.
Sa mémoire honorée par les Japonois. VII I. 436. a. Voyc[
F e & FoÉ.
F O I , ( Théolog. ) On ne peut rechercher la véritable acception
de ce mot qu’en recourant aux langues dans lëfquelles
les écritures nous ont été tranfmifes. L ’étymologië de credere,
& celle de fides, ne peuvent pas nous éclairer fur celle du
mot fo i. Ce s deux mots conndérés comme termes théologiques
, n’ont pas emprunté leur fens du latin, mais des mots
grecs 7r/V7euw & rrialiç employés dans les écritures. Le premier
eft fynonyme de perfuafion. Cette perfuafion peut avoir
différenS objets. V II . 7. a. i° . Le pouvoir de D ie u , fa bonté ,
fa véracité dans fes promeffes , & alors fo i eft fynonyme de
confiance. 20. Ces mots font employés relativement à Jefus-
Chrift : mais dans cet ufage leur lignification varie en plusieurs
maniérés. 11 lignifie quelquefois, la difpofition d’efprit
des malades qui venoient à Jefus pour obtenir leur guérifon,
ou de ceux qui fe convertiffoient après une courte prédication
: celle des apôtres 8c des premiers chrétiens plus inftruits :
celle des apôtres 8c des chrétiens inftruits à fond, ou éclairés du
S. Efprit. Néceffité de diftinguer ces trois différentes époques.
Ibid. b. Obfervations fur l’idée que M . Locke a donnée du mot
de foi dans fon chrifiianifme raifonnable. D es trois fignifica-
tions des mots fo i & croire ; la derniere eft celle fur laquelle
nous devons nous arrêter davantage. Le mot fo i fignifie allez
fouvent la doârine même de Jefus-Chrift. Mais nous pren- ,
drons généralement le mot de fo i dans cet article, pour la
difpofition d’efprit de ceux qui reconnoiffent la divinité de \
la million de Jefus-Chrift, 8c la vérité de toute fa doélrine.
La foi confidérée dans cet article fous trois points de vue
différ ens, comme une perfuafion, comme une grâce, comme
une vertu. Ibid. 8. d.
I. Différentes fortes de vérités qui font l’objet de la foi
confidérée comme perfuafion. Les théologiens qui n’ont pas
diftingué avec aflez de foin ces différens objets , ont défini
la fo i, l’adhéfion de l’efprit aux vérités rév é lée s , 8c propo-
fées par l’églife comme telles. Examen de cette définition.
Des motifs de perfuafion que renferme la fo i. L e chrétien
reçoit plufieurs fortes de vérités : 1. les principes de la religion
naturelle : 2. ceux que l’autorité dé la révélation fup-
pofe d’une maniéré encore plus prochaine : 3. le dogme de
l’autorité infaillible de l’églife : 4. toutes les vérités que l’églife
propofe à croire. Les théologiens ont dit que les vérités qui
appartiennent à la f o i , font crues par le m otif de la révélation ;
oc encore, que ces vérités doivent être propofées par l’autorité
de l’églife. Ibid. b. Reftriétion qu’on doit apporter à
cette affection pour la rendre exaéle. La perfuafion des vérités
des deux J premières claffes a pour fondement les motifs de
crédibilité que la feule raifon nous préfente. Accord de quelques
théologiens fur ce principe. Ibid. 9. a. Ce s vérités des
deux premières claffes ne font point l’objet des décifions,de
l’églife. La perfuafion du dogme de l’infaillibilité de l’églife a
pbur motif la révélation même : mais cette doélrine n’eft
point propofée aux fideles par l’autorité infaillible de l’églife.
Quant aux vérités du quatrième ordre , nous ne pouvons
nous affurer qu’elles font contenues dans la révélation, qu’en
recevant de l’églife le fens des endroits de l’écriture qui les
•contiennent. Ibid. b.
De Vanalyfe de la foi. On entend par-là l’expofition des
motifs raifonnés de la perfuafion de toutes les vérités que
renferme la foi chrétienne, 8c de l’ordre félon lequel ils
doivent être rangés pour la produire dans l’efprit du fidele.
O r comme celui qui reçoit les vérités du quatrième ordre
eft auffi convaincu de toutes les autres, on aura fait l’analyfe
de la foi de toutes les vérités chrétiennes , en affignant les
motifs raifonnés qui produifent la perfuafion d’une vérité du
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quatriémè ordre, d’un myftere par exèmple. Difficulté qu’on
éprouve ici à placer dans un ordre naturel 8c raifonnable
deux motifs q u i , félon la doélrine de la foi catholique,
doivent entrer dans l’analyfe de la foi ; favoir l’autorité dé
1 écriture oc celle de l’églife. De-là plufieurs méthodes d if ferentes’
d?analyfer la. foi. Ibid. r o .a . Expofitibn de celle
que l’auteur adopte:, elle confifte,en une chaîne de vérités
qui fe déduifent exaélement'les unes des autres, 8c trouvent
ainfi leur preuve & leur fondement dans cette vérité générale
qui les embraffe toutes : la religion chrétienne efl émanée de
Dieu. Autre méthode employée par quelques théologiens
dans leurs difputes avec les proteftans , pour élever à un
plus haut, degré , s’il étoit poffible, l’autorité de l’églife ; in-
convéniens dans iefquels iis font tombés. Ibid.-b. Preuves
en faveur de la méthode adoptée par l’auteur. i° . Elle eft
acloptse par de très^habiles théologiens. C e que dit là defliis
le 1 . Juenip. Principes d Holden conformes à ceux de l ’auteur.
Ceu x de Grégoire de Valence, a". Preuve tirée du raifou-
nement. I b i i n . u. Reportes à quelques difficultés qu’oit
peut propoler contre cette méthode d’analyfer la foi. O b-
jeétion contre^ce principe de l’auteur, que ce, neft pàs par
Fautorité de l’églife que nous fommes sûrs de cette^ proportion
: les écritures font vraies & font la parole de Dieu-.
Réponfe à cette objection. Ibid. b. Comment l ’auteur explique
ce paffage de S. Auguftin : evangelio non crederem, nifi me
ecclefia catholicte commoveret auttoritas. Objeftion tirée d’un
paffage de M. Boffiiet, dans lequel il foutient que le fidelé
baptilé 8c adulte ne reçoit l’écriture que des mains de l’éclife-
’ Réponfe à cette objeftion. Ibid. 12. a. Autre objection. Selon
1 analyfe de l’auteur, un adulte ne peut pas croire la divinité
des écritures fans les avoir lues. Il ne peut recevoir l’infail-
libüité de l’é g life , fans avoir lu les paffages qui l’établiffent’.
Et comme la plupart des chrétiens ne lifent point l’écriture l
ils ne croiront ni à la divinité des livres faints , ni à l ’infaillibilité
de l’églife. Réponfe. Ibid. b. Avantage que la méthode
de l’auteur donne aux catholiques dans leurs difputes avec
les proteftans. Analy fesde la foi que propofentles proteftans-
comparées à celle que Fauteur vient d’établir. Le plus grand
nombre des dofteurs proteftans ont dit que l’écriture avoit
des cara&eres qui prouvent fa divinité à celui qui la lit j parla
voie du jugement particulier. C e qu’on doit entendre par
ce jugement.particulier, 8c jufqu’où s’en étend l ’ufage. Ibid.
13. a. Il faut le diftinguer de l’enthoufiafme 8c de l’infpiratioii
immédiate. C e jugement particulier n’eft pas admis uniquement
par tous les théologiens proteftans pour juger de la
divinité des écritures. Quant au fens des écritures ; tous les
proteftans ont dit que l’efprit privé en étoit juge. Analy fe
de la foi établie par la Placette. Défauts de cette analyfe.
Ibid.- b. 3
De l'objet de la fo i. C ’eft particuliérement à la peffoafiort
des vérités du quatrième o rdre ( v o y e z ci-deffus pag. 8. b. )
que les théologiens donnent le nom de foi. C ’eft pourquoi^
dans la fuite de cet article, nous prendrons ordinairement
le mot fo i pour la perfuafion des vérités de cet ordre. D eu x
queftions fur ces vérités. D e quelle maniéré un dogme doit-
H être contenu dans la révélation pour être aéhiellemenc
l’objet de notre foi ? D e quelle maniéré un dogme doit-il être
contenu dans la révélation pour devenir l ’objet d’une perfuafion
que Dieu exige de nous par une nouvelle définition
de l’églife ? Réponfe à la première queftion. Un doeme
pour être l’objet de la f o i , doit être contenu dans la révélation
avec une certitude qui exclue toute efpece de doute.
Diverfes fortes de propofitions contenues dans la révélation!
Ibid. 14. a. Un dogme qui y eft contenu d’une maniéré*
expreffe, eft un objet de f o i , indépendamment d’une nouvelle
définition. Ce la eft auffi vrai de ceux qui y font contenus
comme conféquence de deux propofitions révélées.
L e s . propofitions contenues dans l’écriture-j comme déduites
de deux propofitions, dont l ’une eft ré v é lé e , & l ’autre
connue par la lumière naturelle , font encore de f o i , indépendamment
d’une nouvelle définition de l’églife : raifons qui
engagent l’auteur de s’écarter en cela de l’Opinion commune.
Ibid, b. Il eft impoffible de citer une feule conféquence de
cette efpece, qui ne foit vraiment de fo i, & qu’on ne regarde
dans l’églife comme telle. Réponfe à la feconde queftion propofée
dans la page précédente ( Colonn. a. ). Les propofitions
contenues dans la révélation, comme conséquences des deux
prémiffes, dont l’une eft rév é lée , & l’autre connue par la
raifon, mais dépourvue d’évidence, 8c fufceptible de quel-
qu’efpece de doute 8c d’incertitude, ne font point de foi •
indépendamment d’une nouvelle décifion de l’églife , Scelles
le deviennent dès que cette décifion a lieu. Ces propofitions
font auffi l’objet propre 8c particulier de la théologie. Obfervations
fur ce qu’on appelle une conclufion rhéologique.
Ibid. 1^. a. Examen de cette queftion de S. Thomas: le
nombre des articles de foi s’eft-il augmenté par la fucceffion
des tems? Autre queftion examinée. Quand eft-ce qu’une
propofition eft déclarée fuffifaminent par l’églife contenue
dans la révélation, de forte-que par cette .déclaration -elfe