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mens & à la Voix. Suppl. III. 618. b. D u récitatif. Suppl.
IV . 587. a , b , & c. Réglés fur la maniéré dont il faut avoir
é^ard aux diverfes efpeces d’accent. Ibid. I. 108. b. 109.V. Des
accords admiffibles dans la compofition. 118. a , b. Réglés du
contre-point fu r la compofition des parties, voye£ Contrepoint.
D e l’art de donner de l’expreffion à une compofition
muficale. Ibid. II. 922. b. D es moyens de bien phrafer en
compofant. Ibid. IV . 344. a. Réglés fur le rythme dans.les
compofitions. 647. b. Compofitions appellées di prima in-
tenione. 533. a. Licences dans la compofition. Ibid. III. 741. a.
D e la néelisence de la profodie en compofant. Ibid. IV . 540.
b. Sur la compofition muficale, voyez Système.
• ' Composition des corps , ( Chym.) définition. Différence
entre la compofition & la mixtion. Différens degrés de compofition
des corps. Suppl. II. 505. b. •
C omposition, ( Peinture ) qualités & talens qu’elle fup-
pofé. C e qu’on entend par un tableau bien compofé. III. 77a.*
a. L’obfervation des trois unités, d’aétion, de lieu , de tems,
n’eft pas moins effentielle dans la peinture hiflorique que
dans la poéfie dramatique. De l'unité de tems en peinture. La.
lo i de cette unité eft plus févere pour le peintre que pour
le poète. O n peut diftingner dans chaque aétion une multitude
d’inftans différens, entre lefquels il y auroit de la mal-
adreffe à ne pas choifir le plus intéreffant. Chaque inftant a
Les avantages Sc fes- défavantages ; l’inftant une fois choifi;',
tout le rétte eft donné. Prodicùs l’uppofe qu’Hercule , après
la défaite du fanglier d’Erimanthe, fut accueilli par la déeffe
de la gloire & par celle des plaifirs qui fe le difputerent.
Diverfité d’inftans qu’offre cette fable. Choix du plus inté-
refiant. Ibid. b. Le choix d’un inftant interdit au peintre toi\s
les avantages des autres. Il y a pourtant des ocçafions où la
préfence d’un inftant n’eft pas incompatible avec des traces
d’un inftant pafle. C e n’eft pas affez qu e'd e favOir rendre
une paflîon fimple ; tous les inftans délicats fonfperdus pour
celui qui ne porte fon talent que jufqueS-là. De l ’unité d’action.
Elle tient beaucoup à celle de tems. II faut qu’il y ait
entre l’aétion principale 8c celles qui en dépendent, tant de
liaifon , que le fpeélateur ne foit jamais perplexe. La loi
d ’unité d’aétion eft plus févere pour le peintre que pour le
poète. De 'l’unité de lieu. Comment cette loi oblige le peintre
& le poète. Ibid. 773. a. De là Subordination des figures. D es
ornemcns, des draperies & autres objets accejfoires. D ivers préceptes
fur tous ces objets. Ibid. b. D e s figures allégoriques
dans les tableaux d’hiftoire. Compofitions extravagantes.
Compofitions forcées. Compofitions cônfüfes. Compofitions
froides, maigres, chargées, &c. Une coinpofition peut aifé-
ment être ‘riche en figures, & pauvre d’idées. Une autre
excitera beaucoup d’idées où en inculquera fortement une
feule , & n’aura qu’une figure. Tableau d’une folitude habitée
par un anachorette ou un philofophe. Secours mutuel que
tireroient les poètes dè l’étude de la peinture, 8c les peintres
de celle des poètes. Confeil à un peintre de s’attacher à
Homere & à Platon. Vérités pittorefques qui fe trouvent
dans les ouvrages de ce dernier. L é Banquet de Platon eft
une des apologies les plus délicates de Socrate. Ibid. 774 . a.
Articles à conlulter fur les parties de la peinture dont la
compofition fuppofe la eonnoiffance. Ibid. b.
Compofition, en quoi confifte en général la beauté de la
•compofition dans les arts. V I . 679. b. Beau choix de compofition
en peinture. III. 363. a. Compofition pittorefque. XII.
664. a. Compofition poétique. XII. 849. a. Compofition riche.
X lV . 2 71. b. Equilibre ou pondération dans la compofition
d’un tableau. V . 878. a , b. occ. X III. 24. b.
Composition , dans lé commerce, & en termes d’imprimerie.
III. 774 . -b.
C omposition , ( Pkarm. ) voye%_ C omposé.
C omposition , ( Gramm. ) fut'les compofitions ou thèmes,
v o y e z ce dernier mot. X V I . 243. a. Il convient d’accoutumer
le s jeunes gens à marquer les accens dans leurs compofitions.
I. 66. b. D e la formation des mots par dérivation & par compofition.
V I I . 172. b. 8c c.
C O M P O S T E U R , infiniment d’imprimerie. Sa defcription
& fon ufage. D iv erfes fortes d’inftrumens de ce nom.IIÏ.774.^.
COMPOSTEUR, ( Fonderie en caractères £ imprimerie') defcription
des inftrumens de ce nom. III. 775. a. Voy. CARACTERE.
Composteur , ( Manufatt. en Joie ) III. 7 7 3 .4.
COM PO T E S d’abricots, ( Confifi. j Suppl. I. 34. a , b. 5 3. a.
COMPRÉHENSION d’une id é e , {Logiq) Suppl. 1. 184. b.
COM PR E S SE , ( Chirurg. ) comment les anciens fififoierit
leurs compreffes. Ufagé de ces linges. Compreffes fimples 8c
compofèes, unies ou irrégulières, égales ou inégales. Utilité
des compreffes expulfives vuides des finus. Diverfes autres
efpeces de compreffes diftinguées par leurs ufages ou leurs
formes. III. 773. b. .
COMPRESSIO N, ( Phyfiq. ) en quoi la comprèffion différé
de la preifion prife en général. En quoi elle différé dé
la condenfation. IIl. 773. b. L’eau eft incapable de compref-
fion. Comprèffion de l’air par fon propre poids, & par le
fecours de l ’art. Comment Newton l’explique. I l ne faut point
C OM
confondre la comprèffion avec la condenfation. Ibid. ai
CompreJJion de l ’air fur la terre. I. 229. b. Son utilité. Ibid.
La réglé 'des compreffions de l ’air en râifon direéte des
poids qui le compriment, n’eft pas entièrement exaéte. 236.
b. Si la comprèffion de l’air lui peut faire perdre fon élafti-
cité. 231. a. Obfervation de Newton fur la comprèffion des
fluides. V I . 273. a. Loix dé la comprèffion des fluides èlaf-
tiques. V . 446. a. Voyez Condensation.
Compression, ( Medec. ) maladie, 8c quelquefois excellent
remede. Comprèffion en tant que maladie. Définition.
Ses caufes, foit externes, foit internes. Remèdes qui leur
conviennent. III. 776. <z. Pour entendre le mal qu’occafionne
une longue & trop forte comprèffion, il faut bien connoître
i° . les effets qui en d é riv ent; 20. la nature de la partie
comprimée. Ibid. b.
CompreJJion confédérée comme remede. Secours dont elle eft
dans les maladies qui naiffent de la débilité 8c du relâchement
des fibres. Ses avantages dans les hydropifies anafar-
ques 8c afcites, dans les jambes qui deviennent variqueufes.
Belles cures opérées par les friétions. III. 776. b.
C ompression du cerveau, ( Chirurg. ) effets qui peuvent
réfulter d’un coup frappé à la tête. i° . La commotion du
cerveau ; 20. fa comprèffion. Symptômes de cette comprèffion.
Explication phyfiologique dè ces fymptômes. Cas fort fin-
gulier qui montre que la plus légère comprèffion du cerveau
petit troubler fon aétion. Examen de chacun des fymptômes
indiqués. i° . La rougeur duvifage, l’inflammation des y e u x , le
faignement du nez, des oreilles, 6»c. III. 7 7 7 . a. 20. le friffonne-
ment, 30. rengourdiffement des fens, 40.1’affoupiffement, 30. la
léthargie, 6°. le v e r t ig e , 7 0. les tintemens d’o reilles, 8°. le
délire, 90. le vomiffement de la bile. Ibid. b. io °. le s douleurs de
tè te , i i ° . les convulfions, 120. la paralyfié, 130. la décharge
involontaire des urines 8c de la matière fé cale , 140. l’apoplexie
, 130. la ftruéture du cervelet détruite , 8c la mort.
Caufe de la comprèffion du cerveau. C u ré : én quoi elle
confifte : lorfqu’il eft queftion de l’enfoncement du crâne. Ibid.
778. a. Lorfqu’il n’y a que contufion du péricrâne : dans le
cas d’épanchement : lorfque quelque pointe d’os pique la
dùre-mere ou bleffe le cerveau : lorfque l’os enfoncé plie ou
cede fous le trépan. Réflexion : quelque trilles que foient
la plupart des fymptômes dont on a parlé, on ne manque
pas d’exemples d’heureufes cures, &c. Ibid. b.
CompreJJion du cerveau cauféê par l’enfoncement du crâne.'
IV . 433. *. XII. 68a. *.
COMPRESSION, ( Chirurg. ) aélion de preffer une partie
par le moyen d’un appareil ou d’un bandage. Utilité 8cnéceffitè
dé la comprèffion dans certains cas. Néceffité de comprimer
l’endroit par où le pus fo r t , pour lé;retenir dans les finus.
m . 778: b.
CompreJJion dans les hémorrhagies à là fuite'des amputations.
VIÎ I. 122. a. Comprèffion d’une artere pour y arrêter
le fang. X V I . 483. b. Compreffions employées en médecine.
X V II . 200. a. Facilité avec laquelle on comprime le cerveau
des enfans nouveaux nés fans inconvénient fenfible. Suppl. III.
598. a. Bandages compreffifs, voye^ BANDAGE.
COM P R OM IS , ( Jurifipr. ) écrit par lequel les parties conviennent
de s’en tenir à la décifion des arbitres, ou des
ârbitrateurs. C e qu’il faut obferver pour la validité du compromis.
Pouvoir qui en réfulte. Celui qui n’eft pas content
de la fentence arbitrale, peut en interjetter appel. D e la
peine ftipulée par le compromis chez les Romains. Objets
fur lefquels on peut , 8c ceux fur lefquels on ne peut pas
compromettre. Quellesperfonnes ne peuvent compromettre;
quelles perfonnes ne peuvent être relevées de la peine portée
au compromis. III. 779. a. Comment le pouvoir donné aux
arbitres o u . arbitrateurs par le compromis eft réfolu. Compromis
des évêques en ufàge autrefois dans des matières de
juftice féculiere. Auteurs à confulter. Ibid. b.
Compromis, peine du compromis. XII. 231. b. Prorogation
du compromis. XIII. 492. a , b.
C OM P T A B IL IT É dans les chambres des comptes. III;
792‘
C O M P T A B L E , ( Jurifipr.') celui qui manie des deniers
dont il doit rendre compte. T o u t comptable réputé débiteur.
Juge devant lequel il peut être pourfoivi. III. 7 79. b. ■
Comptable, diverfes fortes de perfonnes comptables. III;
78 1 . a. D e la pourfuite du comptable. Ibid. b. Comptables
des deniers royaux & publics : préfentation de leurs comptes.
792. a , b. 793. a , b. Comptables de la chambre des comptes.
794. a , b. Office comptable. XI. 4x6. b. Tutelle comptable.
X V I . 764. a.
Comptable , {Quittance) quittance non comptable;
comptable, receveur du droit de comptablie. III. 779. b.
C OM P T A B L IE de Bordeaux, {Jurifipr. ) bureau où l’on
paie les droits dus au roi à Bordeaux. ÏII. 779. b. C e qu’on
entend par droit de comptablie, 8c en quoi il différé des
droits qui fe paient ailleurs à l’entrée 8c à la fortie de toutes
les marchandifes. D eu x fortes de droits qui fe perçoivent
dans la fénéchauffée de Bordeaux, ceux de coutume 8c de
C O M
comptablie , ^
comptablie. :Ibj4 ! 79°- fh H | , n ,
Comptablie. Droits qu on paie a la comptablie de Bordeaux.
ÏVC O M P T À N T > diverfes Lignifications de ce mot dans le
commerce. Ordonnance de domptant, en terme de finance.
^ COM P T E , { Comm. ) trois fortes de comptes néceffaires
pour la clôture des livres en partie double. Compte de
capital. III. 780. a. Compte de profits 8c de pertes. Compte
de bilan , foit de fortie * foit d’entrée. Ibid. h. ■ . .
C omp tes , ( liv r es de) ouvrir un compte, apoftiller,
v érifier, clorre un compte, finit© décompté, coucher une
fournie fur un compte, pointer les parties d’un compte ,
contre-partie d’un compte, ordre d’un Compté , examiner,
folder un compte, paffer en compte, rendre compte, apurer
un com p te , bordereau de compte , d éb e t, folde de
compte. III. 780. b. Ligne de compte, affirmer un compte,
débattre un compte. Ibid. 78 1. a.
Compte, bordereau de compte. II. 334- b. Ligne de compte.
IX. 326. a. Efpece de compte appellé cote mal taillée. IV .
300. b. Débats de compte. 649. a. Emploi dans un compte.
V . 392. a. Livres de comptes des anciens. IX . 6x 1 . b. Livre
de comptes courans. 612. a. 616. a. Monnoies de compte.
X. 63?. a. 634. b. 8cc. _ .
Compte , en banque , compte en participation, i i l . 781. a.
Compte, autres lens de ce mot dans le commerce. III.
^ Compte, ( Grand) ou compte marchand, & petit compte.
III. 781. a. m
Comptes faits. III. 781. a. . . .
Compte , {Jurifipr. ) état de recette 8c de dépenfe de biens
dont on a eu l’adminiftration. To ute perfonne qui a géré le
bien d’autrui doit en rendre compte. D iv erfes fortes de per- _
fonnes comptables. III. 781. a. Comment le compte doit
être rendu. Comment il doit être dreffé. D e 'la pourfuite du
comptable. O n appointe ordinairement les parties, lorfqu’il
s V i t de fournir débats 8c foutenemens. O n ne p eut demander
la révifion du compte, ju g é , mais fa réformation s’il y
a des erreurs. Ibid, b.
Compte, par b re f état. III. 781. b.
Compte, de clerc à maître. III. 78 1 . b.
Compte, par colonnes. III. 78 1 . b.
Compte , pat échelette. III. 782. a.
Compte, par liv r e s , fous 8c deniers. Tems où cet ufage
fut introduit, enfuite abrogé, 8c encore rétabli. Anciennement
on pouvoit compter par liv r e s , fous 8c deniers tournois
ou parifis ; mais l’ordonnance de 1667 ordonne de ne
compter que par livres tournois, &c. Maniéré de compter
des Hollandois, Ang lo is , Vénitiens. III. 782. a.
C O M P T E S , {Chambres des) ; dans l’origine il n’y avoit
que celle de Paris. Avant 1366' il y avoit outre celle de
Paris, celles de Dijon , de Grenoble , d’A ix , de Nantes,
de Montpellier 8c de Blois. Par qui elles forent établies. III.
782. a. Leur fuppreffion en 1366. Leur rétabüffement par
Charles IX en 1368. Ibid. b.
Chambre des comptes de Rouen ; celle de P a u , celle de
D o le , celle de Metz. I l y en a eu d’autres établies en
différens tems , par des reines ou par des enfans France ;
mais il n’y en a actuellement aucune. III. 782. b.
COMPTES de Paris, {Chambre d es) l’une des deux Compagnies
matrices du royaume. Adminiftration de la juftice. confiée
anciennement par les rois au parlement 8c a la chambre
des comptes. I l paroît que la chambre des comptes étoit
fédentaire fous le régné de S. Louis. Marques d’eftime que
les rois ont données à cette compagnie. III. 782. b. Confeil
fecret ou grand confeil qui fe tenoit fouvent à la chambre
des comptes. Quelquefois auffi cette compagnie étoit mandée
près de la perfonne du roi. Marques d’hormèur 8c de confiance
qu’elle a reçues de Philippe de Valois , 8c en d’autres
occafions. Prérogatives 8c privilèges que fes fouverains lui
ont accordés. Importance des titres dont le dépôt lui eft
confié. O n eonfidere ici cette chambre, i° . eu égard aux
officiers dont elle eft compofée ; 20. à la forme dont on y
procédé à l’inftruétion 8c aù jugemeiit des affaires ; 30. à
l ’étendue de fa jurifdiélion. III. 783. a.
La chambre des comptes confidgrée eu égard à fies officiers.
Enumération de ces officiers. Ils fervent par femeftre. Occafions
où les femeftres s’affemblerit. La chambre partagée en
deux bureaux. Ordonnances qui règlent les formes judiciaires.
Objets d’examen 8c de jugement du fécond bureau. Objets
du grand bureau. Les fonctions exercées par les officiers de
la chambre, diftinguées en trois parties.
i° . Pour l ’ordre public ; ce que comprend cette première
claffe. Ibid. b.
20. Pour Vadminifiration des finances ; ce que comprend
cette claffe. Anciennement les p ré v ô ts, baillis, fénéchaux ,
venoient rendre leurs comptes en la chambre, 8c elle nom-
moit à leurs offices. Changement arrivé enfuite. Les charges
C O M 367
prononcées au jugement des comptes doivent être élevées
en v ertu de'requêtes d’apurement préfentées par les compta*-
blés. Lettres à enregiftrèr dans cette compagnie. Autres objets
dladminiftration de Cette chambre. Ibid. 784. a. Officiers établis
pour les pourfuites qui rèfultént des charges fobfiftantes
fo r les comptes.
30. Pour la confiervation des domaines du roi & des droits
réguliers; Edits 8c ordonnances que la chambre vérifie. Elle
reçoit les. aétes ,de féodalité de. tous les vaffaux du roi dans
l’étendue de fon reffort. Elle a fouvent ordonné des ouvrages
publics , poids 8c mefores , droit de péage -8c de. barrage.
Anciennement elle paffoit lès baux dés fermes, elle faifoit
des recherches fur les ufurpations 8c dégradations des domaines
, elle avoit l’adminiftration des monnoies. Lettres à
regiftrer à la chambre. Cette chambre connoît privativemént
à toutes autres de ce qui concerne la régale. Etat dans lequel
la régale fe trouve aétuellement. Ibid. b. A rchevêques 8c é vê ques
obligés de faire regiftrer leur ferment de fidélité. Les
lettres concernant les apanages des enfans de Franc e, les
douaires des reines, les contrats d’échange , font adreffées à
la chambre.
D u premierpréfidenl. D eu x préfidens dès l’origine. Réception
du premier préfident. C ette charge poffédée par les plus grands
perfonnages du royaume. Les premiers préfidens ont donné
plufieurs chanceliers à l’état. Pierre D o r iod e , chancelier,
devenu enfuite premier préfident. Jean de Nicolaï, revêtu de
cet office en 1306. Ibid. 783. <z. Fonctions,.offices, pouvoirs
8c diftinélions du premier préfident : fa robe de cérémonie.
- Préfidens de la chambre. Leur nombre 8c • leur fervice. Ils
font à l’égard de cette co u r , ce que font les préfidens: du
parlement dans leur compagnie. O n ne peut être reçu préfident
de la chambre ou d’un parlement, qu’à l’âge de 40 ans ,
8ç après avoir exercé pendant dix ans un office de judicatnre
dans une cour fupérieure. Ibid. b. L ’un des préfidens devoir
affifter aux chapitres généraux de l’ordre du S. Efprit. Privilège
de fépulture accordé à la femme d’un préfident par
Charles V . Fonétions du préfident qui préftde au fécond
bureau. Autres obfervations for les offices des préfidens s
leur robe de cérémonie. .
Maîtres des comptes. D e s maîtres des requêtes, des préfidens
des enquêtes 8c requêtes, 8c des confeillers dn grand-
confeil ont paffé de leurs offices à ceux de maîtres des
comptes. L e titre de maîtres leur étoit commun avec les
magiftrats du parlement. Ibid. 786. a. Pourquoi ils ont la qualité
de maîtres ordinaires. D e leur nombre 8c de le u r fémef-
tre. Fonétions des confeillers-maîtres. Ceu x d’entr’eux qui ont
droit de hourfe en la grande chancellerie. L e doyen des
maîtres porte feul le titre de doyen de la chambre : robe, de*
confeillers-maîtres.
CorreBeurs, comblions des comptes. Etabliffement des con-
feillers-correéteurs. Ibid. b. Leur nombre : leur robe de cérémonie.
Chambre de la correétion. En quels cas les correcteurs
ontféance au grand bureau, au nombre de deux. D u
renvoi des comptes à la correétion. Confeillers qui travaillent
à la vérification des comptes. Par qui les comptes,doivent
leur être adminiftrés. Objet principal des correétions. Maniéré
d’y travailler. A v is de correétion fignifié au comptable. Ibid.
787. a. Formalités obfervées dans ces inftances. La partie
affignée fournit fes défenfes, fur lefquelles il. doit être pris
un appointement au greffe, &c. fauf à renvo yer à l’audience
les tierces oppofitions ou autres incidens. Iiiftruélion de l’inf*
tance. Rapport 8c jugement deTinftanee.
Auditeurs des comptes. L eur nombre 8c femeftre. Leur distribution
en fix chambres. D u lieu où les confeillers-auditeurs
travaillent auxjMpomptes qui leur font diftribués. Ibid. b. Ils
étoient autre r a s appellès clercs, Louis X I I les a qualifiés
d ’auditeurs. Henri 11 leur a donné le titre de confeillers. La
fonétion qui les occupe le plus eft l’examen de tous les
comptes qui fe rendent en la chambre. Maniéré dont fe fait
cet examen. Comptes que peuvent rapporter les confeillers-
auditeurs du femeftre de janvier 8c ceux du femeftre fie
juillet; exercices pairs Sc impairs. L e roi a permis aux officiers
de juger les comptes des exercices pairs 8c impairsdans
les femeftres de janvier 8c de juillet, fans aucune diftinéuon,
ni différence d’année d’exercice. Première annee de fervtce
d’un confeiller-auditeur. Ibid. 788. Autres fonétions de ces
officiers. C e qu’a ordonné Henri IV for les comptes du col-
leee de Navarre. P ièces dont les confeillers-auditeurs ont le
dépôt. Attaches 8c commiffions de main-levées que les auditeurs
expédient. D épôt créé par Louis X IV , pbur les expéditions
des papiers-terriers > les doubles des inventaires des
titres du domaines, 8c les états de la confiftance,. de la valeur
8c des revenus du domaine. Combien il convi.endroit.de
relever ce dépôt qui a été détruit en partie par un incendie
en 1737. Confeiller dépofitaire de ces titres créé par Louis
X IV , 8e uni aux offices de confeillers - auditeurs. Officier
nommé particuliérement pour vaquer tous lè s jours., aux
fonétions de - délivrer des extraits des regiftres des terriers,
,&ç. Ibid. b. Droit de collationner • réfervé aux confeillers