A P R
lors d e là renaiffance des le tt re s , les livres n’ètoient point
fi'icts à la formalité d’une approbation. C e qui a rendu cette
formalité néceflaire.I. s <7. b.
Approbation &L Privilège du roi en faveur de iimpreflion
d’un livre. V . 146. b. De l’approbation des livres donnée
par les cenfeurs. 11.8x8.«,/-. , . v
Approbation , de ceUe qu’on doit accorder au mérite. A .
a A PPRO CH E ( Géométrie ) proportion de Léibnitz fur la
courbe aux approches égales. Comment MM. Bernoulli, Va -
rignon & de Maupertuis ont réfolu ce 1
^APPROCHER , divers ufages de ce mot. Il conferve la
fi unification dans la chafle aux oifeaux maréca f “ **
tion d’une machine plus facile & de moindre depenle que
les peaux de vaches préparées pour tirer aux canards. I.
55^Approcher, Avoir accès, Aborder: différences entre ces
m A P P R O P R IA T IO N , ( Terme de Jurisprudence canonique )
application d’un bénéfice eccléfiaftique, qui de fa nature eft
de droit div in, & non un patrimoine perfonnel, a 1 ufage de
quelque prélat & communauté. Préalables néceffaires pour
faire une appropriation. Comment on peut la diffoudre. I.
^ Appropriation 8c impropriation : différence entre ces aûes.
V i n 6 - m j a ^ Appropriation , terme de théologie. X V I . 646. b. Voyeç
Frinité. I I I I , ,,
Appropriation, ( Gramm. Logtq. ) changement que 1 on
•ait fubir au fens d’un m o t, lorfque de fon emploi natu-
•el à défigner une chofe d’un certain g enre, on le tait le.r-
rir à en dlfigner une autre d’un genre different. Précaution
i prendre pour que cette appropriation n induile pas en er-
C A p p r o pRIATIo n ’ ( Chym) terme dont s’eft fervi Henckel
^our défigner une forte de préparation que l’àrtifte donne
aux fubftances qu’il v eu t combiner, pour les rendre propres
i cette combinaifon. Comment ce chymifte établit la doctrine
de l’appropriation. D ivers exemples qui en montrent
la néceffité. Suppl. I. 49- - } - , , . ... N , r
A PPROVISIONN EMEN T des p laces, {Art milit. ) obler-
vations fur les tables que M. de Vauban a données à ce fujet.
Etat de M. de Saint-Ferrier, drefi'é pour l’approvifionnement
des places de Flandre. I- 338. é.
A ppROVISIONNEMENS des magafins a bled, caufe des avaries
confidérables qu’ils foufirent. Suppl. I . 923. b.
A P P R O X IM A T IO N , ( Mathém. ) différentes méthodes
d’approximation. Q uels font les cas où ü faut y avoir
recours. I. 558. b. Méthode la plus Ample & la plus facile
d’approcher de la racine d’un nombre. Ibid. 559. a. Autres
méthodes enfeignées. Ibid. b. . , ,
Approximation, méthode pour avoir la valeur approchée
de toutes les racines d’une équation numérale determinee.
Suppl. I. 492. b. Explication de la méthode de M. de la Grange,
donnée dans les volumes XX III & X X IV des mémoires de
Berlin. Ibid. 493. a , b. Méthode pour a voir les valeursappro-
. 1 1 _■ . . j*__ ■ aloiMirimifî déterminée. Ibid.
4 9 .Approximation, comment par le moyen des fraéhons décimales
on approche aufïi près qu’on v eu t de la racine dun
nombre quelconque. IV . 669. b. Méthode d’omettre certains
termes dans les calculs d’approximation. X I. 74. b. Methode
pour trouver par approximation les racines d’une équation ,
en changeant cette équation en une autre d’un degre inferieur.
II. 740. a.
A P P U I , foutien, fupport, ( Synon.) différence entre ces
mots. I. 559. b. . , „1 j
A ppui , point d’appui d’ün levier. I. 559 Charge du
point d’appui. Il eft moins chargé dans la balance appellée
romaine, que dans la balance ordinaire. Ibid. 560. a.
Appui, combien un appui peut moins fupporter lorfqu il
eft pofé de biais , que perpendiculairement. VI. 14. b. Sur
le point d’appui, voye% Levier.
A ppui , divers ufages de ce mot, en terme de tourneur,
en archite&ure, en charpenterie, en manege. I. 560. a.
A ppuis , en ferrurerie. X V I I . 819. a , b. ... . ,...
A P P Y A , ( Botan. ) plante de la famille des tithymales , 8c
commune dans l’ifle d’Amboine. Première efpece, appya.
Ses diffèreos noms. S a defeription. L ieux où croit cette plante.
Ses qualités & ufages. Deuxieme efpece, hulira. Ses autres
noms. Defeription, qualités 8c ufages. Suppl. I. 497- a , b.
APR E , { 'Gramm. grecque ) efprit âpre ou ru d e , oppofé à
l ’efprit doux. Son ufage. I. 561. a.
 P R E T É , rudeffe de la furface d’un corps. C ’eft une qualité
purement relative. Exemple par lequel il paroît que
chaque couleur a fon efpece particuliere d’âpreté. I. 561. a.
APR IÈS, {Hifi. d’Egypte) fils de Pfammis, 8c fon fuc-
ceffeur au trône d’Egypte. Tableau de fon regue. Suppl. I.
4(,8.a.
A Q U
À P R O N , {Ichth.) poiffon de riviere. Sa defeription. Lieux
bu il fe- trouve. 1 . 561.-A.
A PROPOS , ( Belles-lettr. Poéf.) qualité effentielle à la
narration poétique. Suppl. IV . 13. b.
A PR O S IO , ( Angelico) X V I I . 309. b.
A P S , ( Géogr. ) village du Vivarais. Monumens d’antiquité
dans fon voifinage. Suppl. I. 250. a , b.
A P S ID E , {Afiron.) grande 8c petite apfide, qui font
l’aphélie & le périhélie, ou l’apogée & le périgée. Ligne des
apfides. On eftime l’excentricité fur la ligne des apfides. Coin-
paraifon du mouvement d’une planete d’une apfide à l’autre
aux ofcillations d’un pendule.I. 561. b. Parmi les philofophes
qui ont employé cette comparaifon, fe trouve M. J. Bernoulli,
dans une piece intitulée , Nouvelles penfées fur le fyflême do
Defcartes, avec la maniéré d’en déduire les orbites & les aphélies
des planètes. Mouvement de la ligne des apfides. D iv erfes
méthodes pour déterminer la pohtion des apfides. Méthode
de M. Newton , pour en déterminer le mouvement. Ibid.
56a. a.
Apfides de la lune, leur mouvement dans les fyzygies. X V .
782. a. Révolution d’une planete par rapport à fon apfide.
Suppl. I. 447. a. Apfide, voye{ APOGÉE, APHÉLIE, PÉRIGÉE,
PÉRIHÉLIE. '
A P S IS, partie intérieure des anciennes églifes, où le clergé
■ étoit aflis , 8c l’autel placé. Pourquoi elle étoit appellée de ce
nom. Cérémonies qu’on pratiquoit à l’entrée ou fous l’arcàde
de l’apfis. Le trône de l ’évêque s’appclloit aufli apfis. I. 562. b.
C ’étoit aufli le nom d’un reliquaire ou d’une châfle , où l’oi)
renfermoit les reliques des faints. Ibid. 563. a.
A P T , ( Géogr. ) lieu dans la G aule. Suppl. IV . 11 . a.
APTERE S , infeftes. VII I. 786. b.
A PU LE IA , loi. IX. 652. i .
A PU L É E , fa patrie , fes ouvrages. IX. 840. a.
A pulée, ( Lucius) médecin. X.,z8y.b.
A PU L S E , ( Afiron. ) proximité de la lune à une étoile.’
Utilité de l’obiervation des apulfes. Maniéré de la faire. C om i
ment on calcule ces phénomènes. Suppl. I. 498. b.
A PU R EM EN T , ( Jurifpr. ) requête d’apurement. III. 784.
a. Apurement des comptes. 794. a.
A PU R IM A , riviere du P érou. Pont d’Apurima. XIII. 72. K
A PU S ou APOUS, {A firon.) ou Yoifeau de Paradis , conf-
telîation méridionale. Nombre de fes étoiles. Afcenfion
droite 8c déclinaifon de la principale pour le 31 mai 1752,
Suppl. 1. 498. b.
A P Y C N I , ( Mufiq. des anc.) ce nom donné par les anciens
à certains fons de leur fyftême ou diagramme, & au genre
diatonique. Suppl. 1. 498. b.
A P Y l lE , ( Chym. ) propriété de réfifter à la plus grande
aftion du feu. Rapports 8c différences entre les fubftances
apyres, 8c celles qu’on nomme réfraétaires. Suppl. 1. 499. a.
APYRES , pierres. XII. 577. a.
A Q
A Q U A P E N D E N T E , {Fabrice) célébré anatomifte. Voye\
Fabrice.
A Q U A R IE N S , ( Hift. eccl. ) hérétiques du troifieme fiecle.
Ils fubftituoient l’eau au vin dans le facrement de l’Euchariftie.
O n dit que la perfécution donna lieu à cette héréfie. I. 563. A
Voyez Encratites.
A Q U E D U C , ( Archit. Antiquit. ) on en diftingue de deux
fortes , d’apparens 8c de fouterreins. On les diftribue encore
en doubles 8c en triples. Q uels font les canaux où l’eau roula.
Le s aqueducs étoient jadis une des merveilles de Rome. I.
563. b. Pourquoi ces aqueducs , qu’on pouvoit conduire en
droite ligne à la ville , n’y parvenoient que par des finuofités
fréquentes. Soupiraux pratiqués d’efpace en efpace: Puits dans
le canal même de l’aqueduc. Aqueduc de YAqua Marcia. I. 564.
a. Divers autres ouvrages en ce genre faits par les Romains ,
dont on trou ve ici une courte defeription. Celui de Louis X IV ,
proche de Maintenon. Cloaques ou aqueducs fouterreins de
Rome , appellés par Pline, le plus grand ouvrage que jamais on
ait entrepris. Ibid. b. >
Aqueduc. D es aqueducs de Sparte. XII. 286. b. de Spolete.
X V . 480. a. Des aqueducs conftruits par Agrippa. IIL 538. b.
Aqueduc de Rome nommé tepula aqua. X V I . 145. a. O uvrage
fur les aqueducs de Rome. XV II . 489. b. Aqueduc de Ca-
ferte'. Suppl. II. 257. b. M aniéré de conduire l’eau dans une ville
ou dans la campagne. III. 842. b. Dans les jardins. 843. a. Mortier
pour les aqueducs. X. 730. b. Détails fur la maniéré de
faire le moule des gros tuyaux de fer pour la conduite des
eaux. V II . 154. b. Sur les aqueducs, voyc[T ub e, Can a l ,
T uyau , Conduite.
AQUEDUC de Fallope. { Anat. ) Suppl. IV . 39. a.
A Q U E U X , humeur aqueufe de l’oeil. Elle circule , mais
on ignore comment. Remedes & alimens appellés aqueux. I .
«6s. a. A qui ils conviennent. Ibid. b. '
Aqueufe, humeur, de l ’ail. XI. 386, a, 387, a, Suppl. IV . 113.^*
1 J Préparations
A R A
Préparation des humeurs aqueufes du corps humain. Supp
ÏV .y ^Q .b .y é i.a . , * .
A Q Ü IL A , fes verfions de 1 ancien teftament. X V . 2 17. b,
ax8 . ,7. X V I I . 166. a.
A Q U IL IA , lo i, IX. 6 ^ . b.
A Q U IL IE N N E , lo i, { Jurifpr. crim. ) cette loi avoir deux
objets : l’un , d’aflùrer la punition ou la réparation du dommage
que l’on avoir caufé à un particulier, foit en bleflant
qu tu ant, foit en lui enlevant fes efclaves ou fon bétail :
l ’autre, d’aflùrer la réparation & la punition du tort que pouv
o it avoir occafionnè à un citoyen le fait de l’efclave ou du
bétail appartenant à un autre. Pourquoi elle fut nommée
aquilienne. Aélion qu’elle produit aujourd’hui. Obfervations
fur la maniéré dont la juftice a cru devoir procéder dans les
différens tems contre les animaux ou chofes inanimées, qui
avoient caufé quelque dommage. Suppl. 1. 499. <z.
A Q U IN , ( Thomas d’ ) philofophe fcholaftique , voyeç
T homas.
A Q U IT A IN E , ( Géogr. & Hifi. ) une des trois parties de
l ’ancienne Gaule. Peuples que Céfar fit entrer dans l’Aquitaine.
Différentes divifions de ce pays , faites en différens
tems. I. «65. b. Elle fin appellée Aquitaine , de l’abondance
de fes eaux. Elle avoit été appellée Armorique, qui vouloit
dire pays maritime. Après plufieurs révolutions, elle fut érigée
en royaume par Charlemagne , & fupprimée par Charles-le-
C h a u v e , qui y mit des ducs. Divifion de l’Aquitaine moderne.
Ibid. b.
A quitaine , divifion de ce pays par Adrien. XI. 238. a.
Suppl. III. 310. b. Chancelier d’Aquitaine. III. 90. b. En quel
tems le nom de Guienne fuccéda à celui d’Aquitaine. V i l .
1006. a.
A R
A R A bleu du BrefiV, ( Ornith. ) V I . vol. des pl. Régné
animal, pl. 38. Différentes efpeces d’ara ou perroquets du
Brefii. Voyez A rara , A raracanga , A rarauna.
A ra , ou Hara , ( Géogr.) cette ville eft la même que
Char an ou Haran, félon la vulgate. Suppl. I. 499. b.
A R A B E , richeffe de la langue arabe. Caraéteres que nous
appelions arabes. I. 5 66. a. Comment ils nous font parvenus,
ôc dans quel tems. M. Huet penfe que ces chiffres n’ont
point été empruntés des A rab es , mais d esGrecs. O bfervations
fur les chevaux arabes, 8c leurs généalogies. Bien que les
Arabes donnent à leurs enfans quand ils font arrivés à l ’âge
d’homme, Ibid. b.
A rabe , cette langue fixée avant Mahomet, ne s’eft point
altérée depuis. IX. 867. a. Les noms de cette langue n’ont
.que trois cas. II. 736. a. Combien il nous conviendroit de
cultiver l’arabe. V . 916. b. Chiffres arabes. II. 647. a. Caractères
a rabes, voyeç Caractère , planches III 8c IV . vol. II.
Arabes. Etat de la philofophie chez les anciens Arabes. I.
566. b. To ut ce qu’on a dit pour prouver que les Arabes fe
font livrés aux fpéculations philofophiques, n’eft appuyé que
fu r des conjeéiures. Raifonnemens de Jofeph-Pierre L udewig,
pour prouver l’attachement des Arabes à la philofophie. Ces
raifonnemens Combattus. Ibid. 367. a. Le zabianifine, qui
paffe pour avoir pris naiflance chez les A ra b es , ne prouve
pas mieux leur philofophie. Ibid. b. Oppofition des loix de
Moy fe aux fuperftitions des Zabiens. Origine du nom de
zabien. Quelle 'é to it cette fe&e , 8c fon antiquité. Ibid. 368.
a. Livres des Zabiens. Ibid. b. Principaux dogmes de cette
feéte. Ibid. 369. a.
A rabes , ( Hiflaire des ) leur mépris pour les autres peuples.
Difficulté de déchirer le voile qui couvre leur origine. Pre-*
mieres familles qui occuperent,l’Arabie après le déluge. Les
Arabes prétendent qite la poftérité d’Ifmaël étant devenue
plus puiffante que les autres familles , les extermina pour
s’emparer de leur pays. I l feroit plus naturel de penfer que
ces différens peuples fe confondirent, 8c formèrent entr’eux
des alliances ; mais les Arabes flattés de defeendre tous d’Abra-
Jham , aiment mieux atribuer des atrocités à leurs ancêtres,
que d’avouer que le fang ifmaélite a été altéré par le mélange
im pur d’un lang étranger. Suppl. I. 300: a. Quoique
chaque famille formât une efpece d’empire, toutes avoient le
même amour d’indépendance ; 6c libres dans leurs déferts,
elles plaignoient les nations affervies à des maîtres. Les Arabes
grands 8c bien faits entretenoient leur vigueur par de pénibles
.exercices. La frugalité femble en eux une vertu naturelle,
l e u r genre de v ie les conduit fans infirmité à une extrême
vieilleffe. On leur reproche une gravité mélancolique, qui
les rend infenfibles à tout ce quLâffeéle le plus delicieule-
anent les autres hommes ; une humeur chagrine , beaucoup
d ’orgueil, 8c un fonds de cruauté qui leur fait répandre le
iai:g humain fans fruit 8c fans remords. Ibid. b. Leurs erreurs
fur le droit de la guerre les ont précipités dans un déluge de
'Crimes. Ils fe perfuaderent que tout ennemi étoit exterminateur
, 8c fe crurent ainfi autorifés à maffacrer des hommes qui
les auroient exterminés, s’ils avoient remporté la victoire fur
Tome I,
A R A
eux. Ces exces furent ericôre' âùtôrifés par la religion miiful-
mane , q u i, au lieu dadoueir leurs moeurs , leur communiqua
plus de férocité. Cependant les Arabes oiit aufli donné
des exemples de b.enfaifance, qui ont peu d’imitateufs : on
a fait de tout tems 1 eloge de leur fidélité à tenir leurs Criga-
gemens. Leur générofité s étend jufques fur les animaux qui
ont vieilli à leur fervice, Ibid 301. a. Ils exercent la plus
admirable hofpitalité envers l'étranger qui fe réfugié dans
leurs tentes , 8c fe confie à leur foi. Leur humanité paroît
dans leur maniéré dé punir les crimes. La loi du talion régie
leurs jugemens, 8c le mépris public eft le fupplice que redoute
le peuple à qui il refte des moeurs. V ie nomade 8c vagabonde
que mènent les Bédouins defeeridans des Scériétis. Forme
de leur gouvernement. Celui des Arabes habitans dés villes.
Ibid. b. Leur commerce 8c leurs richefles. L ’Arabiô éclairée
arictennemenf par le flambeau des fciences 8ç des arts. Les
Arabes furent les premiers qui prirent leur effor vèrs le c ie l,
pOur y contempler les aftres ; mais ils ne fe bornèrent pas
aux fciences naturelles ; l’amour du merveilleux les rèiidit
dupes de differentes fortes de charlatans. On VOyôit parmi
eux de prétendus favans qui fe vahtoient d’entendre le lan-
gage des oifeaux. Certains folitaires fanatiques ou iriipofteurs
le tailoient confidérer d une multitude aveugle foiis la qua-
‘Jr • • ,PrcPlietes- C ’eft de l’Arabie qu’on v it éclorre cet
eflaim d’aventuriers qui errent fur le globe, fous le nom de
dijeurs de bonne aventure. Ibid. 302. a. Etat de la médecine chez
les Arabes. Soin qu’ils prennent de conferver leur généalogie.
En quoi confiftent leurs ouvrages dans les arts mechaniques.
L éloquence 8c la poéfie cultivées par ces peuplés, que la
nature du climat doit iiéceffairemeht attacher aux arts d’agrément,
qui parlent à l’imagination 8c font le charme d e l’efprit
8c du coeur. Ibid. b. C e fut encore dans l’A rabie que l’àpo-
logue prit naiflance. Gomment les Arabes forment les moeurs
kn/r irS en^ans‘ Cbfervatioris fur leur langue. Ses titres éta-
bhflent fa haute antiquité ; mais fa fécondité & fon harmonie
n ont du être que l’ouvrage tardif du tems. Son dialeéte le
plus eftimé eft celui des Koréishites, que parloit Maliômer.
Caraéteres arabes. Ibid. 303. a. Le béfoin du climat a fait
naître chez ces peuples certains ufages, comme la circoncifion,
la diftin&iori des viandes permifes 8c prohibées , les ablutions*
La polygamie, autorifée par l’exemple des patriarches, s’eft
perpétuée dans l’Arabie.La fécondité des femmes y fùttôujours
en honneur. Etat d’oppreflion dans lequel elles vivent. Les
Arabes naturellement guerriers ne prirent cependant les armes
que par l'avidité du butin, 8c jamais pour étendre leurs
limites. Ibid. b. Ils donnèrent à l’Egypte des rois qui font
connus fous le nom de pafteurs. Leur plus grande gloire fut de
n’avoir jamais fùbi de domination étrangère. V ains efforts de
différens peuples. 8c particuliérement des Romains pour les'
fubjuguer. Ibid. 304.- a. Leurs déferts étoient une barrière qui
les mettoit à l’abri des incurfiôns étrangères. Education guerrière
qu’ils donnoient à leurs enfaris. Religioii des Arabes,-
avant qu’ils euflent embraffé lé mahométifme. Ibid. b.
Arabes, obfervations fur ces peuples. VIII. 346. <7.-926 a:
Anciens Arab es , voyez Iduméens. Origine des douze tribus
des Arabes. Suppl. III. 66p. b. Repréfailles que les Arabes
exerçoient dans leurs guerres avant Mahomet. IV . 933. b.
Divinité qu’ils adoroient. III. 1. à 5 b. CaraftereS 8c conquêtes
de ces peuples. XI. 642. b. IX. 863. b. 8cc. Hiftoire des
califes arabes. Suppl. II. 124. a , b. —- 131 • b. Leur ardeur pour
là guerre. 130. b. Nourriture qu’ils tirent du fuc du gommief
blanc. Suppl. I. 84. a. 83. b. Ufage des Arab es, par rapport
à leurs noms. X V . 692. a. Vêtement des Arabes nommé habe.
VII I. 3. a. Priere que les pauvres Arabes font après le repas.
XV II . 648. b. D e la circoncifion chez les Arabes. III. 461. b.
Leurs funérailles. VII . 371. b. Femmes arabes qui portent des
anneaux au nez. X II. 429. b.
Des fciences cultivées par les Arabes. IX. 866. b. Tems
où ils commencèrent à s’y adonhen Suppl. II. i3o. <z, bt
Changement que les fciences 8c les lettres produifirent dans
leurs moeurs. Suppl. I. 13.^. Rois arabes qui les ontprotégéeSi
II. 233. a , b. Bibliothèques arabes. Ibid. Leurs Connoiffances
en aftronomie. I. 788. b. Leurs ouvrages de géométrie. V IL
630. b. 631. a. Leur chymie. III. 429. a. Géographes arabes,
v i l . 610. b. D e la phyfiologie des Arabes. Suppl. I v . 348. a , b.
D e leur médecine. X. 261. a. & de leurs médecins. 2 71. b.
272. à. Détails fur les principaux d’entr’enx. 276. b. ~ 290. a.
Médailles arabes. X. 233. a. Bibles arabes. II. 223. a , b.
Comment les Arabes comptoient leurs années avant Mahomet.
V III. 96. a. Années des Arabes. 1. 3 91. a. VIH. 96. a. XVI*
773 ..b. Leurs mois. VII I. 96. a. X . 62O. b.
Nomades arabes. XI. 202. a. Arabes Bédouins. II. 189. a.
Arabes Sarrafirts. X IV . 662. b. 8cc. Arabes Scénites. 73 3. a.
A RAB ESQU E , ou Morefque, forte d’ouvrage de peinture
ou de fculpture. Ufage qu’on fait encore de ces ornemens. A
quelles parties de Farchiteélure oh doit les réferver. L 360. b.
Arabefque, peinture : fur i’ancienne, voye^ XII. 277, b. & fur
moderne. V I I . 966. b.
A R A B IE , {Géogr.) defeription & divifion géographique^