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buoit à Pluton. O bfervation fur ce que dit Pline, que les ânes
mangent cette plante avec avidité , quoiqu’elle cmpoifonne
les autres bêtes de Tomme. Culture de cette plante. Férule Je
Grèce. Elle croît en abondance dans Tille de Skinofa. Defcription
de cette plante. On s’en fert pour porter du feu d’un
lieu dans un autre. Paffages des anciens que cette obfervation
éclaircit. Fondement de la fable de Promethée. Ibid.
337. a. Pourquoi Bacchus ordonna aux hommes qui boi-
roient du vin , de porter des cannes de férule. Elle fervoit
de canne h fes prêtres & de feeptre aux empereurs du Bas-
Empire. Elle étoit autrefois la marque de l’autorité des rois.
Ouvrages que les anciens faifoient avec ce bois. Ufages qu’on
en fait aujourd’hui. Calfette de férule dans laquelle Alexandre
tenoit les ouvrages d’Homere. Férule d'Armcnie. Sa deferi-
ption. Ibid. b. Grandes vertus que Diofcoride & Pline ont
attribuées à la férule de Grece 8c d’Italie. La férule aujourd’hui
connue en médecine , eft celle d’A frique 8c de Perfe ,
d’où découle le galbanum. L es autres efpeces ne donnent point
une fubftance femblable. Ibid. 558. a.
Fertile galbanifere. V II . 430. a.
Ferule , ( h iß . une. & r/tod. ) feeptre de pédant dont il fe
fort pour frapper dans la main des écoliers qui ont manqué
à leur devoir. C e mot fignifie aufii la crofle des prélats.
Etymologie de ce mot. Sa fignification en terme de litnurgie.
V I . 558. a.
Ferule , ( Hiß. eccl. ) bâton paftoral. Cérémonie de la dégradation
du pape Benoit. V I. 558. a.
F E S C AM P , ( Géogr. ) petite ville du pays de Caux en
Normandie. Etymologie de (on nom. Obfervations hiftori-
ques fur cette ville. D e fon abbaye 8c de l’églifc qui lui
appartient. Suppl. III. 30. b. Marché de Fefcamp. O fficiers qui
gouvernent cette ville. Sa population. Privilège du franc-falé
dom jouilTent fes habitans. Vallée dans laquelle elle eft fituée.
Qualité de l’air du pays. Defcription du port. Ibid. 31. a.
Foires de Fefcamp. Fontaine d’une eau excellente : puits d’eau
minérale près de ce lieu. Pêches que font les habitans. Leur
principal commerce. S. Maurille, archevêque de R ouen, dans
le onzième f iecle, naquit à Fefcamp. Longitude Sc latitude de
cette ville. Ibid. b.
FF.SCENNIN, vers , ( Litt. ) vers libres Sc grofliers , &c.
Caraéterc de ces vers. V I. 558. a. Origine du nom fefeennin.
Q uelles étoient les fêtes des peuples de Fefcennie. Ufage
que les Romains firent fur le théâtre des vers fefeennins. Ce
qui fe pafia entre Augufte 8c Pollion pendant le triumvirat.
Catulle rendit les vers fefeennins plus chaftes par le f t y le ,
fans les rendre moins obfeenes pour le fens. Les termes
grofliers gâtent moins le coe u r , que les difeours ingénieux
d’une galanterie raffinée. Ibid. b.
Fijcennins, vers, ufage de ces vers dans les épithalames
latins. V . 818. b. Voye^ Saturniens. X IV . 697. a.
F E SO L I , ou Fiesou , {H iß . eccl. ) freres mendians de S.
Jérôme Fondateur de cette congrégation. Tems où elle commença.
Papes qui l’approuverent 8c la confirmèrent. V I.
Î j8 . b.
FESSES. ( Anatom. ) Defcription des trois mufcles qui coin-
pofent les fefles. Aucun des animaux quadrupèdes n’a de
fefles. C ’eft la pofttion droite de l’homme qui donne lieu à
ce renflement qui forme les fefles. Pourquoi les femmes les
ont plus großes que les hommes. Comment le rapport de
grofleur du ventre avec celle des fefles , fait que l’homme
fe tient plus ou moins droit en avant ou en arriéré. Moyen
de corriger un enfant qui auroit l’habitude d’avancer trop le
derrière. M oyen d’empêcher un enfant d’avancer le ventre.
V I . 559.a.
Fesses d'un vaijfeau, (Marine) V I. 559. b.
F esses , ( Manege ) V o y e z Suppl. III. 399. b.
FESSIER, ( Anatom. ) nom de trois mufcles confidérables,
extenfeurs de la cuifle , 8c qui ont encore d’autres ufages.
Defcription du grand , du moyen 8c du petit feffier. VI.
ç 39. b.
FESTINS. ( Hiß. anc. ) Obfervations fur tout ce qui con-
«ernoit les convives dans les feftins. IV . 168. b. Danfes des
feftins. 623. b. Robes des feftins. IX. 383. a. X IV . 309. b.
Feftins que les païens donnoient à leurs dieux en tems de
calamité. XI. 372. a. Autels qu’ils dreflbient dans les falles de
feftins. Suppl. I. 723. b. Ufage que les Romains faifoient des
refles d’un feftin. XIII. 303. b. D e l’ufage des couronnes dans
les feftins. X IV . 223. b. Roi du feftin chez les Grecs 8c les
Romains. Ibid. Cérémonie qu’oblervoient les Grecs dans
leurs feftins en chantant. 801. a. Feftin funebre que les Romains
faifoient aux vieillards. X V . 194. b. Feftins publics des
Celtes.Suppl. II. 28c. a. Voyc{ Repas.
Festin , roi du , ( Critiq. Jacr. ) X IV . 323. a , b. Les feftins
doivent faire partie des fêtes rcligieufes. 606. b. &c.
Festins , dieu des, ( Myth.) 111. 801. b.
F estin. Feflins royaux , banquets extraordinaires que les
rois de France ont quelquefois acceptés dans le fein de leur
capitale ou ailleurs, à la fuite des grandes cérémonies. V I .
539. b. Douceur d’un tel fpeétacle. L’hôtel-de-ville déploie ,
F ES
dans ces occafions, le goût le plus exquis , les foins les plus
élégans, les dépenfes les mieux ordonnées. Te ls furent ces
arrangemens magnifiques qui fe déployèrent le 13 novembre
17 4 4 , jour folemnel oit le r o i, à fort retour de M etz , vint jouir
des tranfports d’amour 8c de joie d’un peuple qui venoit de
trembler pour fes jours. Pourquoi Ton s’eft appliqué à donner
ici le détail de ces feftins.
Décoration générale pour le feftin royal du 13 novembre
1744 Ibid. 360. a , b. Décoration de la cour de Thôtel-de-ville.
Ibid. 36 t. a. Marche du roi. Ibid. b. Souper du roi au banquet
royal dans l’hôtel de-ville , le 8 feptembre 1743. Ibid. 362. b.
Illumination de la place. Ibid. 363. b_.
Feflin , pain de, XI. 730. b.
FE S TO N , ( Architeêl.) en quels lieux les anciens pla-
çoient ces ornemens. Ufage que nous en faifons aujourd'hui.
Feftons poftiches deftinés à des décorations momentanées. V I. Hsi F E T A T IO N ouFcetation. (.Econom. anim. ) Différence entre
la fétation 8c la fécondation. V I. 364. a.
FÊTES iks Hébreux. ( Hiß. fier. ) Le jour du fabbat, félon
l’opinion la plus commune, a été , de tout tems , un jour
de fête. Sacrifices du fabbat 8c de chaque jour de la fein
aine. Fête de la nouvelle lune , voyeç Néomenie. Autres
fêtes principales des Juifs. V I. 364. a. Les Juifs modernes
célèbrent encore d’autres fêtes d’une inftitution récente.
Leurs fêtes commençoient 8c finifloient le foir. A quel excès
de fuperftition ils poufloient Tabftinence du travail le jour du
fabbat. Ibid. b.
Fêtes des Hébreux. Comment elles dévoient êtreicélébrées.
X IV . 606. b. 607. a.
Fêtes dés païens. ( Hiß. anc. ) Numa partagea lu7 jours de
Tannée en fe f li, profeßi 8c intercifi. Comment on Jivifoit encore
les jours appelles je f l i , 8c ceux qu’on appelloit profeßi;
Emploi des jours de fêtes. 11 y en avoir de t$os 8c de mobiles.
Premières fêtes des Grecs. Jeux que les Romains célé—
broient dans leurs fêtes à l’imitation des Grycs. D e toutes ces
fê tes, un petit nombre obligeoit généralement tout le monde
, 8c empêchoit les particuliers de vaquer à leur travail.
L’empereur Antonin régla qu’il y auroit trois cens trente
jours dans Tannée où Ton pourroit s’occuper à fes affaires. Il
y a v o it , outre c e la , des fêtes qui ne; revenoient qu’après un
certain nombre d’années révolues. V L 364. b.
Fêtes des païens. Origine de ces fêtes. II. 623. a , b. Fêtes
des Romains dans chaque mois , voye[ C alendrier. Suppl.
Ufage établi chez les premiers Romains , de publier , au com-
men cernent de chaque mois , les butes qu’on célébreroit. II.
3 30- b. D e la danfe dans les fêtes jacrées. IV . 623. b. Pouvoir
des pontifes par rapport aux jous:. de fêtes. V I . 4 19. b. Fêtes
célébrées chez les anciens en néiîtoire de quelque grand
événement. Suppl. II. 827. b. F eu x fie joie dans les fêtes des
anciens. V I . 637. a , b. Réflexiü/ns fwr les fêtes religieufes des
païens. V I I I . 428. b. X IV . 87, J , b. Comment on ornoit les
portes dans les tems de fête. XIII. 133. b. Des fêtes domefti-
ques des Romains. X IV . 474. a , b. Fêtes pour la délivance de
quelque péril. X V . 384. a. Fête des Athéniens où Ton facrifioit
à t ous les dieux. X V I . 261. b. Voyeç Jeux , Spectacles.
Fêtes des Mahomctans, Celle- du vendredi ; la fête des v iû i-
mes 8c le bairam qui ter uirte le ramadhan. V I . 363. a.
Fêtes des Chinois. Détails fur ces fêtes.Les Indiens orientaux
ont leurs folemnités. I es fauvages de l’Amérique en ont également.
V I . 363. a. . oyrç FÊTES des morts.
Fêtes des chréti. <s. ( Hiß. eccl. ) C e qu’étoient les fêtes
prifes en général, oC dans le but de leur inftitution. But des
fêtes chrétiennes'. Leur multiplication. Suppreflion de plu-
fieurs. Ces char :mens que font les évêques, ne devroient
être faits qu’ave la participation de Téglife 8c du gouvernement.
Quand . efprit de piété n’anime pas les fideles dans la
célébration d ces fêtes , elles nuifent à la religion. V I .
363. a. Ce t article eft principalement deftiné à montrer combien
la fréquence des fêtes nuit au bien public. Plus nous
travaillons , plus nous augmentons nos biens ; 8c cette augmentation
devient plus fcnfible fi nous faifons moins de
dépenfe. En diminuant le nombre des fê te s , on remplit ces
deux objets. Nombre des fêtes qu’on célébré en France. En
laifiant les plus grandes à leur jour propre , l’auteur propofe
que les autres foient tranfportées au dimanche. L ’établiffe-
ment arbitraire de nos fêtes eft une violation de la loi qui
nou. commande de travailler pendant fix jours. Cette loi
fie . eflentiellement à l’économie nationale. L ’intérêt de la
/ »-i*^ion demande la tranfpofition de ces fêtes au dimanche.
Ibid. b. Paroles d’Efaïe contre Tabus des fêtes 8c leurs profanations.
Convenance de cette tranfpofition avec la nature
même de la fête du dimanche. Par cette tranfpofition , le peuple
gagneroit par année environ feize jours de travail. Calcul
qui montre que les fêtes font perdre à chaque ouvrier environ
douze francs'par année , Ibid. 366. a. fans parler des
pertes plus confidérables qu’elles caufent aux hommes des
différentes conditions, à proportion que leur travail eft plus
ou moins précieux. A fuppofer huit millions de travailleurs
F E T
dins le ïoynuiile » l ’ânteur montre que les fêtés fôrtt petdiè
en tôtal qiiatre-vinÇt-ièize milliorts de livrés par année. Les
fêtes dérangent aufli confidérablement les foires 8c les marchés
: elles contribuent à débaucher 8c à corrompre les ouvriers
Ibid. b. 8c ces vices fe font reflentir au milieu même
de leurs occupations. La décifion des procès » l’expédition
des affaires , les études des jeunes-gens , fouffrent aufli par
les fêtes. Ufage louable des Arméniens à l’égard des fêtes.
L e pape Benoit X IV a laiffé toute liberté en Italie de retrancher
ou de modifier le nombre des fêtes. Retranchemens qui
fe font faits en conféquence. Autres retranchemens fenibla-
bles faits dans les états du roi de Prufle , dans les Pays-Bas
8c dans l’Autriche. Avis de l’auteur fur la maniéré dont
chacune des fêtes de l’année doit être placée. Ibid. 367. a-.
Fêtes des patrons qu’on pourroit aufli chommer le dimanche.
Fêtes des communautés , confidérées comme un abus à fup-
primer. Des fêtes de palais, de co lle g e, du lu nd i» des procédions
du reéleur , v c . Réflexions de l’auteur fur ces jours
de perte de travail. Ibid. b. Divers avantages attachés à la
tranfpofition des fêtes. Quant aux jours maigres ou de jeûne,
il conviendroit pour l’économie, de les reftreindre aux vendredis
8c famedis, non compris le carême. Autres propofitions
8c obfervations de l’auteur fur les jours maigres 8c fur les
jeûnes. Ibid. 368. a. Autres avantages de la tranfpofition des
fêtes. Occafion de réformer le bréviaire, le chant, 8c les
cérémonies, tant des paroiffes, que des communautés 8c collégiales.
Peu de commodité qu’il v a dans nos églifes, ce qui
eft un abus qu’il faudroit aufli réformer. Les mefles en plu-
fieurs égiifes ne font point affez bien diftribuées, ni célébrées
par Tomnant d’une maniéré édifiante. Ibid. b. L’arrangement
propofé''ôteroit tout prétexte à la plupart des railleries 8c des
reproches que font les déïftes 8c les proteflans fur la religion.
Objeêlion. L’épargne prétendue que procureroit la trnnf-
poficion des .êtes , eft chimérique , d’autant que l’argent dé-
hourfé par le* uns , va néceflairement au profit des autres ,
8c par-là tout 1 *ntre dans la maffe. Riponfe. La grande utilité
du projet n’eftp>as l’épargne , mais l’augmentation des travaux.
A v e c lerailonnement renfermé dans l’objeâion , Ton
pourroit montrer que la plupart des pertes 8c des calamités
font de vrais biens -olitiques. Ibid. <69. a. Le travail 8c l’économie
font |es gt ls moyens de s enrichir., Quand le goût
du luxe 8c desfupe. - ûfês fotoit entrer de l’argent dans le
royaume , cela ne p. mveroit point du tout Vaccroiflement
de nos richeflés , & n’empècheroii pas les dommages qui
fui vent toujours \-i difl-ation 8c la prodigalité.
Obfervations qui mo. - rent q u e , malgré l’abondance de l’or
8c de l ’argent en Europe pluheurs caufes concourent à nous
rendre aujourd’hui plus - g ités, plus pauvres, plus expofés
aux chagrins 8c aux milere » qu’on ne l’étoit autrefois. Ibid. b.
U n travail continu de 'a part des fujets augmentant 4 à coup
sû r , la quantité des bie^s pl.yfiques, doit être beaucoup plus
avantageux à la nation , que les dépenfes qui accompagnent
les fêtes parmi nous. Il n’eft pas v r a i , comme on le d it , que
l ’un gagne tout ce que l’autre dépenfe. To ute confommation
de biens Utiles eft une véritable perte que l’argent ne répare
point : l’argent refte , mais le bien s’anéantit. Suppofition
qui montre qu’une nation peut fe\aettre plus à fon a ile , fans
acquérir un fou de plus dans tout k royaume. ^ Objeêlion. Si
le public gagnoit à la fuppreflion des-fêtes, il n’eft pas moins
certain que plufieurs profeflions y fterdroient. Réponfe. Le
bien national doit l’emporter fur le particulier. Ibid. 370. a.
D ’ailleurs les profeflions que Ton croitidevoir être léfées par-
là , ne le feroient pas réellement. Augnffcntationde gain pour
les fermiers des aides. Objeêlion. Dans ur. teins où les fideles
n e font que trop relâchés dans les dtvoiwpde la p ié té , il ne
faut pas propofer des arrangemens qui fa «orifent encore ce
relâchement. Réponfe. Ibid. b. Comment l'rineur juftifie l’u-
fage perpétuel qu’il a propofé de la graifle sSc des oeufs, 8c
la fuppreflion de certains jours d’abltinence1, 8c même de
jeûnes preforits par Téglife. C ’eft en vain ’ ue Jefus-Chrift
nous apprend à négliger les traditions humaines ; nous voulons
toujours tenir à de telles obfervances. Quelles font les
feules auftérités auxquelles le vrai chriftianifme vent nous
aflùjettir. Te lle obfervance qui fut un moyen d e falu t dans
des tems de ferveur , ne feroit plus aujourd’hui qu’une occafion
de chûte. Ibid. 3^1. a. Préceptes de Jefus-Chrift qui
fuffifent pour exercer notre v e r tu , 8c nous porter à 1a vigilance
, fans être furchargés par des traditions humaines. Il
ne s’agit d’ailleurs ici que de quelques adoiiciflemei1'?.. fort
funples , qui ne valent pas les frais de la contradiâicriiif *au
lieu que les inftitutions arbitraires font capables de cbn-
trifter des gens d’ailleurs réglés , d’énerver leur pié té ,.ou
de leur faire prendre le change fur ce qui conftitue la véritable
vertu. Ibid. b. ' ’ V ' V
Fêtes des chrétiens. Celles par lefquelles on aflocioit la dévotion
aux fpeétaclcs profanes. V . 803. b. Les fêtes du paga-
niftne imitées , mais fanélifiées par les chrétiens. IX. 236. a.
L e mot natalis employé autrefois par les chrétiens pour celui
de fête. XI. 3f . a. D c la manier®-de célébrer les fêtes. X IV .
Tome I,
F E T 7 °9
Ü'èJ. b. Fêtes folemhelles de Téglife. X V . 318. à. D e 'celle*
des martyrs. -XIV. 321. b. Livre ou les G recs expofent le fujet
de chaque fête. 7461 a. Prières propres à certains jours de
fête. III. 630. b. Projet propofê de réduire toutes les fêtes à
deux ; lavoir 3 Pâques 8c la Touflaint. XVI. 497. a. Veille des
fêtes chez les premiers chrétiens. 874. b. Le mot couleur en’T-
ployé pour diftinguer les offices des différentes fêtes. IV .
r a H O > , i,
Fêtes mobiles. ( Chronol. ) Il y en a quatre : Pâques \
TAfcenfion , la Pentecôte 8c la Fête-Dieu. V I . 371. b. Intervalle
dans lequel doit fe trouver Pâques. A quelle diftance de
Pâques font les trois autres fêtes mobiles. F cres que la mobilité
de Pâqnes rend aufli mobiles. Tems du mercredi des
cendres 8c de la feptuagéfime. Maniéré de fixer le premier
dimanche de l’A v e n t , qui eft une fête dont la mobilité nê
dépend point de Pâques. Autres fêtes qui n’étant pas mobiles
par elles-mêmes le deviennent par les circonftances. Ch iffres
que les anciens eomputiftes employoient pour trouver
les fêtes mobiles; Des quatre-tems confidérés comme fêtes '
mobiles; Ibid. 372-, a.
Fêtes mobiles. Catalogue qu’on faifoit tous lés ans des
fèces mobiles , que Ton éerivoit fur un cierge. III. 447. a-.
Coutume d’attacher au cierge pafchal le papier fur lequel'on
éerivoit les fêtes mobiles. Ibid,. V o y e z Mobiles $ fête s \ X;
589-1
Fête-Dieu , ( Théol.) fête inftituèe pour rendre un culte
particulier à Jefus-Chrift dans le faCrement de Teuchariftie;
Pourquoi 8c par qui cette folemnité fut inftituèe. V I. 3721
a. Office compofé pour cette fête par Thomas d’Aquin. C ette
fête confirmée en 1 3 1 1 , 8c rendue plus folcninelle en 1316»
Proceffion du Saint Sacrement. Prédications pendant cette o ctave;
Solemnité de cette fête à Angers. Tems où elle y fut
: inftituèe. Ibid. b.
. Fête-Dieu. Sermons pendant Toftave de la F ête-Dieu. X I.
339. b. Proceffion de cette fête dans le N ovarois. Suppl. IV .
FeTE des MORTS ou Feflin des morts. {Hift. modfl) Cérémonie
ufitée parmi les Sauvages d’Amérique. Defcription
qu’en donne le P. de Gharlevoix. V L 372; b.
Fête de l’o ou des o , ( Théolog-. ) fête de l’attente des
couches de la V ierg e , établie en Efpagne en 636. Tems où
çette fête de Tannonciation de N. D . fut fixée. Pourquoi elle
fut appellée fête des O . Par qui elle fut nommée fête de
l ’attente des couches de la Vierge. Dans les églifes de Rome 8c
de France , il n’y a point de fête particuliere fous ces noms.
M — i H M K . . . . .
Fête des ânes , ( Hift. mod.) cérémonie qu’on faifoit an-1,
ciennement dans Téglife cathédrale de Rouen le jour de
Noël. Defcription de-cette cérémonie; V I . 373, b.
Fête de l’épinette , la plus célébré des fêtes des Pays*-
Bas. V . 803. a , â;
Fête des fous , {H if i.'niod.) réjouiffance pleine de dé-
fordres , que les diacres 8c prêtres faifoient depuis N oël juf-
qu’à l’Epiphanie. Pourquoi on la nommoit la fête des fous-,
diacres. Elle étoit une imitation des faturnales. Ancienneté
de cette fête. Efforts inutiles qu’on fit autrefois pour l’abolir;
Defcription de cette fête. V I. 373. b. Extrait d’une lettre
circulaire du 12 mars 1444 « adreffée au clergé du royaume t
par Tuniverfité de Paris , par.laquelle on peut s’inftruire des
défordres de cette fête. Divers regiftres qui font connoître
les extravagances qui s’y pratiquoient. /éù/. 374. a. Les abus
de cette fête régnoient encore en Angleterre en 1330. D i vers
autres peuples de l’Europe qui l’ont célébrée. Il fe pra-
tiquoit quelque chofe de femblable les jours de S. Nicolas
8c de fainte Catherine dans divers diocefes de France. C e que
dit M. Lancelot fur ces .fêtes. Apologies qui en furent publiées
, foutenues de raifonnemens dignes de ces tems-là.
Efforts des évêque s , des papes 8c des conciles pour les re*
trancher. Ibid. b. Les féculiers concoururent avec le clergé,
pour faire ceffer à jamais la fête des fous. C ’eft à la renaif-
fance des lettres qu’on en doit principalement l’abolition.
Defcription de la fête des fous , telle qu’elle fe célébroit
à Viviers. Ibid. 373. a. Manufcrit qui fe trouve dans la bibliothèque
du chapitre de Sens , où les cérémonies de cette
fête fe trouvent repréfentées 8c décrites. Cette églife fut
cependant une des premières à réformer ces déteftables abus;.
Lettre de Jean Leguife , évêque de Tro y es , à Triftan de
Salazar, archevêque de Sens , qui montre que cette fête
n’étoit plus tolérée dans la cathédrale de ce métropolitain.
Coutume qu’obfervoient quelques évêques de jouer familièrement
avec leur clergé , fur la fin de décembre , comme
pour imiter les faturnales des païens. Ibid. b. Origine de la
fête de fous. Ouvrages à confulter. Ibid. 376. a.
Fête des fous : lieu où a été confervé l’original de l’office
des fous. X V . 34..«.
Fête des iNnocens. Cette fête qui étoit comme une branche
. d e . la fête des fous , n’a pas difparu comme elle y puif-
qu’en 16 43, Naudé fe plaint de ce qu’elle fubfiftoit dans
quelques monafteres de province. Comment elle étoit
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