aofS C A
înais elles defcendent toujours. Ibid. 483. a. H y a trente-deux
-chemins 8c cinquante portes qui conduifent les hommes a la
connoiffanee de ce qu’il y a de plus caché. Nouvelles preuves
qui montrent que les-trois premiers féphirots n expriment
point la T rinité. I B B H I
V Création du monde-par voie d’émanation. Ibid, b- Dieu voulant
créer l’u nive rs , trouva deux grandes ddSfcultes , 1 . la
lumière rempliffoit tou t, mais il la refferra autour de fo i ,
-comme un homme chargé d’une longue robe l^ e .ro u f fe
20 Cette lumière étoit trop abondante & fubite pour formelle
s créatures Dieu tira une longue ligne qui fervit de canal
à la -lumière’, par où elle fe communiqua d’une maniéré
moins abondante. La première émanation s appelle Adam
Kadrnon. Defcription de cet A d am, Ibid 4*4- *■ M
chrétiens .cabaliftes ont c ru , mais a to r t , être Jefus-Chrüt.
O n diftingue quatre fortes de mondes , 8c quatre maniérés de
■ création.10. 11 y a une produéUon par voie d’émanation ;
«e font -les féphirots qui compofent le monde azileimque.
a 0. Le monde b riathique, qui eft celui des âmes plus éloignées
* Dieu que les féphirots ÿ Lu création des anges 4 Dieu
créa les corps qui compofent le monde ajùé. Ibid. b. t \ ph-
cation que Cohen Irin, donne de la penfée des cabaliftes lut
la création. Leur fyftéme critiqué par l'auteur: lb , i qb> *
^Ne feroit-il pas avantageux, lorfqu on trouve par la cabale
la Trinité des perfonnes qui eft le grand épouvantail des
Juifs de les combattre par leurs propres principes? Rèponfe
. à cette queftion. Ibid. b. Réflexion fur les extravagances qui
viennent d’être lues , & en général fur celles où lés hommes
font tombés & peuvent tomber encore. Ibid. 486. a.
Cabale, opinions qui ont donné lieu à la cabale. IV . 731.
a Première efpece de cabale artificielle dés Juifs appellee
semaine VII. 544- b. La feienee cabaliftique des Juifs puifée
en Egypte. IX. 29. a. Article hiftorique fur cette' fciencè
cultivée par les Juifs. 41 . a , b. 42. a. Efpece de cabale
nommée mtamoa. X I =47- XV. 8j6 . i . D o fe rn e
fies féphirorlis dans la cabale. X V . 64. a , b. Efpece dacrof-
■ tiches employés dans la cabale. 1. 115. a. Anagrammes en ufage
dans cette fcience. 1. 398. a. L ’aftrologie entroit dans la phi-
lofophie cabaliftique. V lI I . 730. a. Livre des Juifs qu icon-
tient des explications.cabaliftiques fur le pentateuque. A V i l .
‘ 723. a. D e la philofophie pythagoreo-platonico-cabaliftique.
XIII. 626. b. Sentiment d’Aben-Ezra, fur la cabale. IX.
X a b à le .^Police, SpeElacl. ) celle qui fe forme pour blâmer
ou applaudir une piece de théâtre. Suppl. IL 88. b. On
peut juger des lumières d’un fiecle par le plus ou le moins
d’afeendant de la cabale. — Cara&ere des «chefs de cabale
amie ou ennemie. — Dans un fiecle dont le goût eft fo rmé ,
l ’effet de la cabale ne peut être de longue durée. — Elle ne
peut long-tems nuire à un bon ouvrage , ni beaucoup fàvo-
rifer les taiens médiocres. Ibid. 89; a.
CA BA LIST ES. D eu x fettes partagent les Juifs; les ka-
raïtes qui n’admettent que le texte de l’écriture , 8c les rab-
-Biniftes ou thalmudiftes, qui reçoivent la tradition. II. 486.
a. Rabbiniftes fimples qui expliquent l’écriture, félon le fens
na turel, 8c cabaliftes qui l ’expliquent félon les principes de
la cabale. Selon quelques Juifs, Jefus-Chrift n’a fait des miracles
que par les myfteres de la cabale. L ’art cabaliftique
connu de Pythagore & de Platon, o u , félon d’autres, tiré
d’eux. La plupart des premiers hérétiques donnèrent dans la
cabale. Ibid. b. », , ,
Cabaliftes , Juifs modernes : ce qu ils ont emprunte de la
doctrine au philofophe Xekia.I- 754. b. Opinion des cabaliftes
fur la tranfmigration des âmes. X V I . 3 36. b. Pourquoi les
cabaliftes font peu de cas de la ponctuation dans la bible,
VIH . 79. b. Soufis perfans appellés cabaliftes : leur doctrine.
I. 732. b.
C A B A N E , ( Marine ) quatre différentes acceptions de ce
mot. II. 486. b.
Cabane, (Hifl. ) premières cabanes des hommes. Suppl.
II. 644. b. Celles des peuples du Nord. Ibid.
■. C A B A R D IE , ou K abardinie , ( Géogr. ) portion d e la
Circaffie. Sa fituafion. Qualité du pays. Caraéiere des habi-
tans. Prince auquel ils obéiffent. Suppl. II. 89. a.
C A B A R E T , ( Bot. ) caraéteres de ce genre déplantés. Ses
diverfes propriétés. IL 486. b. Potion émétique avec le cabaret.
décoCtion de cette plante. Pourquoi elle eft appellée
cabaret, Ibid. 487. a.
Cabaret , taverne, diftinétion entre l’un 8c l’autre. Cette
dvftinCtion admife chez les Grecs & les Romains. Les profef-
fions d’hôteliers, cabaretiers, taverniérs, font maintenant
confondues. II. 487. a.
Cabaret, différence entre cabaret, ta v erne , auberge 8c
hôtellerie. X V . 987. b. Efpece de cabaret chez les Romains
appellé thermopolium. X V I . 273. a , b. Cabarets en Ruffic. IL
473. b. Remarques fur le trop grand nombre de cabarets en
France. V . 748. b.
C A B A R N E S , prêtres de Cérès dans l’ifle de Paros. Ety-
jnologie dc ce mot. II. 487. a. - - - *
C AB
C A B A S S O U , animal décrit vol. V I . des plànch. Régné
animal, planch. 15 . .
C A B B E L L A U , ( Ichthy. ) poiffon d’Ambome. Sa defcription.
Suppl. IL 89. a. Maniéré;, de le claffer. Ibid. b.
C A B E L O , (Hifl. nat. ) efpece de ferpent. Suppl. II. 478. b.
C A B E ST A N ,(M a r in e ) fon ufage. Grand & petit cabeftan
Celui que les François appellent habeflan anglois. Cabef-
tan volant. Virer au cabeftan, aller; au cabeftan. Principe
félon lequel les cabeftans doivent être faits. II. 487. b. O ii
appelle cabeftan tout treuil dont l’axe eft pofé verticalement.
Inconvénient du cabeftan quand la. corde eft parvenue
en tournant au pied du cylindre. L ’académie a cherché
à y remédier. Ibid. 388. a.
Cabeflan. Carlingue de cabeftan. II. 687. a. V irer au cabeftan.
X V IL 32.3. b. Defcription d’un cabeftan de cffarpéntiei;.
XIII. 69. a. Ufages xde cette machine. XVI. 462* b. Eftima-
tion de là force d’un homme appliqué a fa manivelle. V I I .
123. a. Planche repréfentânt des cabeftans. V o l. II des planches
, Charpenterie , pl. 47. V >ye{ TOUR 6* T reuil.
•CABESTERRE ; c’eft aux ifles Antilles la partie de l’ifle
qui regarde le levant. Vents qui y régnent. La baflé terre
eft la partie oppofée : avantage de cette partie de rifle. II.
488. a.
C A B IA I , ( Zoolog. ) petit animal, ainfi nommé au Brefil.
Ses autres noms. Sa defcription. Ses moeurs. Suppl. IL 89. b.
Cabiai, animal décrit vo l. V I des planch. Régné animal,
planch. 7.
C A B IG IA K , ou Capch ak , tribu des Tu rc s orientaux,
c’eft auffi le nom d’un- homme dont la naiffance fut fingu-
lie re, & qui fut pere d’un peuple connu fous le nom de
Defeht Kitchak. II. 488. a.
C A B IN E T , ( Archit. ) pièces qui portent ce nom. Comment
doit être fitué le grand cabinet dans lequel on traite
d’affaires particulières, ü la g e du cabinet paré 8c de l’arriere-
cabinet. Autre qui fert de ferre-papiers ; autre deftiné à fer-
vir de garde - robe. Cabinet du côté de l’appartement de
fociété :fe s ufages. Cabinet appellé petit fallon. H. 488. b.
Formes confacrées à chaque efpece de cabinet félon fon
ufage. Les cabinets doivent toujours précéder les chambres
à coucher. Meubles en forme d’armoire appellés cabinets. Us
étoient en ufage dans le dernier fiecle. O n appelle auffi cabinets
de petits bâtimens ifo lés, placés à l’extrémité de quelque
grande allée , dans un p ar c, &c. Cabinets de treillage. Ibid,
489! a. H H
Cabinet d’hifioire naturelle. U n tel cabinet eft un abrégé
de la nature entière. S’il y en a eu chez les anciens, il aura
été établi chez les G rec s , ordonné par Alexandre , & formé
par Ariftote. Soins que prit ce naturalifté , de fe procurer
’ des animaux de toute efpece. II. 489. a. O n ne peut douter
qu’il n’en ait difféqué avec foin. Progrès que la fcience de
l’hiftoire naturelle a faits dans ce fiecle. Idée du cabinet du
jardin du roi, l’ un des plus riches de l ’Europe. Colle rion s
dont il eft compofè pour le régné animal, le végétal. Ibid. b.
& le minéral. Ibid. 490. a.
Pour former un cabinet d’hiftoire naturelle, il ne fuffit
pas de raffembler fans choix tous les objets qu’on rencontre.
L ’ordre d’un cabinet ne peut être celui de la nature. Il eft
fait pour inftruire. Une colleâion d’êtres naturels fans le
mérite de l’o rdre , n’eft qu’un entaffement fous lequel les
richeffes de la nature font enfevelies. Ibid. 490. a. Eloge du
cabinet du r o i , de la richeffe de fes colleâions, & de l’ordre
dans lequel elles font difpofées. Célébrité de cet établiffe-
ment. Combien il eft fréquenté. Inftruâion qu’y reçoivent
.c eu x qui le fréquentent. Obfervations de M. Daubentonfur
là maniéré de ranger & d’entretenir en général un cabinet
. d’hiftoire naturelle.
L’arrangement le plus favorable feroit l’ordre méthodique
qui diftribue les chofes en claffes, en genres 8c en efpeces.
Ainfi. les animaux, les végétaux & les minéraux feroient
exactement féparés les uns des autres ; chaque régné auroit
un quartier à part. Le même ordre fubfifteroit entre les
genres & les efpeces ; on placeroit les individus d’une même
efpece les uns auprès des autres, fans qu’il fut permis de les
éloigner. Avantages de cet arrangement. Ibid. b. Cependant
il n’y a aucun cabinet où l’on ait pu le fuivre exactement :
quelle en eft la raifon. Si l’on avoit toujours fous les y eux
des fuites rangées méthodiquement, il feroit à craindre qu’on
ne fe laiffât prévenir par la méthode, & qu’on ne vînt à
négliger l’étude de la nature , pour fe livrer à des conventions
auxquelles elle n’a fouvent que très-peu de part. Ibid,
491 .a. On eft obligé , afin d’éviter la confufion, d’employer
un peu d’a r t , pour faire de la fymmétrie ou du contrafte.
Tant qu’on augmente un cabinet, on n’y peut maintenir l’ordre
qu’en déplaçant continuellement tout ce qui y eft. C e qii’il
y a de pjus défagréable, font les foins qu’on eft obligé de
prendre pour conferver certaines pièces fujettes au dépé-
riffement. Soins à donner aux minéraux & aux végétaux : préjudice
que divers infeftes peuvent leur porter , & qu’on n e
• peut prévenir que par un examen affidu dans la faifon de
CAB
m Ê Ê Ê SU Êm M m nM
H 9 | chaleur,. & fer-tout de l'humidité, L expofmon
I B ,eft celle du nord. Par rapport à la ddtn-
i f f „ * mix proporiidusi de .l'intérieur ,.tës iplanchers né .
doivent j manière de placer les différentes p ièces ,
S au bon goût à few ir derregle. Expofition dhin F o je t
S S coiififteroit à élever Ha> nature un temple qui ffit digne BHBHIHHHH îa HH! H «„e ia • t t Ê m Ê M m m m m U M a a M B m 4 . ia voûte
2ft' entendue à‘ l’a u t r e . ïu quoi confifte de ces cabinets:
-Endroits fameux* par cejte propriété..La pnfon de
Denv s à Syracufe, l’aqueduc de Claude , g M M B
Cabinét de D e iiv s iS y ra cu fe v fa ferme. Propriété' du dôme
de l’églife' de S. Paul dé Londres, B S q E B B B H
G l o c i auffi fcn eu fe par une icmblablc propriété, lhi.
4: I ; aÎ in i t dlaifance 1 tuyau pratiquéipoiiqhn renouVeller , HIHHHHh a - . C A B 1R E S , divinités irévérées particuliéreftieut dans la
■ H Étymologie- de « M K Obfcurlte -réi>artdue fur
le s myfleres de Ces W ^Symboles que. H K U W
ligure^, ce quelle déftgnoient I I 493f . ‘! S am o ‘
THC a S es ferprend auffrpour les ànéieus: Perfans que a©;
rolenl Se l e 'f c n .n p g ÿ j i r j . q •>; .
C A B IR IE S , fêtes en l honneur des dieux Cabires. 11. 493 .
«. Antiquité de cëtte fête. O n y confacroitles enfans à un
certain aee. Cérémonie de la confécration; L es faenfices des
cabiries étoient comme un a fy le pour les meurtriers. Ibid b
C A B I T A , C a b l a n , {Géogr.) erreur dans Cet article de
l’Encyclopédie. S uppl.ll. 09- b. H H H ,
C A B L E , ( Marine ) fon ufage. Cables des bateaux des
rivières Quatre cables dans les vaiffeaux. L e maitre-cable
long de ià o braffes. Les plus petits vaiffeaux en ont trois;
O n proportionne fouvent la groffeur du cable a la longueur
du vaifleau. Dans le mauvais teins , on met deux cables a
une même ancre. Cables d’unvaiffeau de i3 4 de long.
Cables des vaiffeaux de guerre. II. 493. b. Quelques-uns
reelent , fur la largeur du vaiffeau , les proportions des
cables.' Autres réglés fuivies à cet égard. Cable de toue ;
cable d’affourche. Diverfes groffeurs des cables & cordages
dont on fe fert dans les vaiffeaux. Cables qu avoit le vaiffeau
le dauphin royal. Couper le cable. Le v er un cable Donner le
cable à un vaiffeau. Laifler traîner un cable fur le fillage du
vaiffeau. C e qu’on entend par cables qui ont un demi-tour .ou
un tour. Ibid. 494. a. Filer du cable ; le filer bout p our bout.
Cable à pic. Ibid. b. ■ ' , 1 1 -ir ■
Cable. On ‘ ne doit point attendre des cables de vailieaux ,
toute la'-réfiftance dont ils feroient capables, - s’Us ne per-
doient rien de leur force par le tortillement. IV . 209 *.
Q u elle eft la longueur des grands cables. M 399. i . IX. 6S»,
A. Louer ou rouer cable. IX . 699. a. To rdre un cable. X V I .
422. b. D u degré auquel les cables doivent être commis.
Suppl, i . 313. ^.Epiffer deux cables enfemble. V . 813. b. Foffe
aux cables. V II . 208. «x. Filer du cable. V I . 794- Opération
de couper le cable en mer. IV . 3 31. a. Cable d’aftourche. Suppl.
1.18 8 . «. ; , , , , ,
CÂ B L É , (Paiement.) câblés pour les bords coquillès du
galon. X II. 133. X V I .424.a. _ ,
C A B L IA U , poiffon de irier. O u fe fait fa peche. Qualité de
fa chair ; c’eft proprement la morue fraîche. IL 494- ^ Voye^
Morue.
C a b l IAU de Banda , ( Ichthy. ) Suppl. 1. 7*9- b- I
‘ CA BU ES L A O W E , ( Ichthy. ) poiffon des Moluques. ba
defcription. Suppl. II. 89. b. Seconde e fpe c e , cabos law,d.
Carafteres qui diftinguent ce poiffon des prêcedens. Leur
clafiification. Ibid. 90. a. .
C A B O T , ( Jean) célébré navigateur. XI. 33. a.
C A B O T A G E , ( Comm. maritim.) le cabotage abfolüment
abandonné aux Hollandois. M al qui en réfulte pourra France.
Moyen de tranfporter le cabotage aux fujets du foi. X V I I .
760 .a , b. •
C A B R É , ( B la fon ) Voy e[\o 1. II. des planches, B l a so n ,
planch. 3. , . c
C A B R E , ( Méchan. ) efpece d’engin. Sa defcription. Son
ufage. Suppl. II. 90. a. .
CABRER. Cheval qui fe cabre : cheval qui fait des ponts-
levis. M oy en de rendre obèiffant un poulain fujet à fe cabrer.
II. 493. a.
CA BR E R A * pon de la , XIII. 13 1. b.
CABRIERES , ( Hifl. de France ) voy«? M erindOL.
CA BR IO LE T , efpece de voiture. V o l. V II . des planch.
Menuiferie en v o itu res , pl. 2,* & 22. & vol. IX. des pl.
Sellier-carroflier . pl. i< & 16. . „ , «
C A C 207
crîptiori. Ses produftions. C e pays eft riche par le commerce,
IL 493.. b<
C A B U R A , endroit de la Mèfopotamie. Fontaine qu on y
trouve. IL 40$. b.
C A C A L IA , cara&eres de ce genre de plante. Propriétés
de fa.racine & de fes baies. II. 493. b.
C A C A O , arbre étranger. Sa defcription. IL 493. b. Le
cadaoyer porte , prefque, toute l ’année, des fruits de tout
â g e , qui v iennent le long de la tige & des meres branches.
Fruit du cacao. Variétés dans la couleur de ;la gouffe. Ibid.
496. a , Les blanches font plus trapues que les autres , & les
cacaoyers de cette forte en rapportent davantage. Intérieur
des eoffes ; ce qu’on y obferve. Obfelrvations fur les graines
de cacao,
. Du choix & de la difpofition du lieupour planter une cacaoyere.
Contrées où cet arbre croît, Les Espagnols & les Portugais
l’ont connu les premiers. Comment il fut infenfiblement connu
des autres nations, Ibid. Z>. Qualité du lieu où l’on v eu t planter
le. cacao. I l faut qu’une cacaoyer.e foit entourée de bois
d ebo u t, 8c qu’elle foit d’une grandeur médiocre. Comment
on én prépare la place. Ibid. 497. a. Diftance où les cacaoyers,
doivent être plantés. Pourquoi l’on plante le manioc auprès du
cacao utilités qu’on tire dumanioe.
De la maniéré de planter une cacaoyere , & de là cultiver ju f ».
qu’à la maturité des fruits. Il ne faut point planter le cacao
dans,les. tems fecs. I l faut planter des amandes bien nourries|
le gros bout des graines en bas. Ibid..b. M ettre deux'Ou trbis
graines enfemble. Progrès de la végétation ^du. cacao. La
culture fe réduit à recouvrir la cacaO-teusTes quinze jours ,
& à n e laiffer croître aucune herbe dans la cacaoyere. Tems
où l’on doit arracher le manioc. Ibid. 498. a. Cacaoyers d’un
an couronne qu’ils portent. Comment ces couronnes fe
multiplient.: la culture exige qu’on ne laiffe que -la première ,
qui eft la principale. Taille qu’on devroit faire du bois mort.
Ibid. b. On ne peut efpérer de fruit mûr avant trois ans ;
encore faut-il que ce foit. en feônne terre. Dès-lors l’arbre
p o r te , pendant toute l’année , des fleurs 8c des fruits de
tout âge. Remedes qu’il faut apporter aux ravages des
être confervé & tranfporté en Europe: Tems 8t maniéré de le
cueillir * 8c de l’écaler. Lieu où on le tranfporté, où on l ’en-
taffe ; on le couvre 8c on. l’enveloppe .de toute part. Ibid.
499. a . Comment on le fait refluer. Maniéré dont on le fait
fécher enfuite. Ibid. b. Si le cacao n’eft pas affez Leffué., il eft
• fujet à germer. Lorfqu’il a commencé à féehèr , il ne faut
plus fouffrir qu’il fe mouille. C ’eft de cette maniéré que les
amandes de cacao féchées au fo le il, nous font apportées en
Europe. La diftinâion que font les épiciers de gros 8c de
petit caraque , 8c de gros 8c petit cacao des ifle s , eft fans
fondement. Différence entre le cacao de. la côte de Caraque
8c celui des ifles. Ibid. 300. a. Cara&eres du bon cacao.
Maniéré de réduire le cacao en pains cylindriques. Ibid. b. P ropriétés
du cacao : ufages du cacao. Maniéré de. le préparer
en confitures. Comment 0« fait je beurre ou huile de cacao.
Propriétés 8c maniéré de fe fervir de ce beurre.’ Ibid. 301. b.
Vertus de cette huile appliquée à l’extérieur: 1°. c ’eft un
cofmétique propre' à rendre le teint doux 8c poli. 20. Elle
augmente la force 8c la foupleffe des mufcles qui en font
oints. 30. Les apothicaires en doivent faire la bafe de leur
baume apopleftique. 4°..Elle eft propre à empêcher les armes
de rouiller. 3 °. O n s’eh fert pour la guérifon des hémorrhoides.
6°. Pour appaifer les douleurs de la gqptte. y0. Elle entre
dans la compofition de l’emplâtre-merveilleux 8c de la pommade
pour les dartres. Préparation , d’un emplâtre excellent
pour toute forte d’ulceres. Ibid. 302. a. I l produit des effets
furprenans, 8c guérit les u lcérés les plus rebelles, pourvu que
l’os ne foit-pas carié. Maniéré de s’en fervir. -
Pommade excellente pour guérir les dartres , les rubis , 8c
autres difformités de la peau. Ibid. b. - .
Cacao : genre auquel, félon le P. Plumier , la plante de
cacao appartient. X V I . 246. b. Quantité de cacao qm fe
tranfporté tous les ans du port de Guay aqml, qui eft au
Pérou. V II . 978. a. Beurre de cacao. II. 219. 1 La plante
du cacao repréfentée vol. V I . des planch. régné v é g é ta l,
pl C A C A O T E T L , lapis cosymus M i * effet de cette pierre
chauffée dans le feu. ï ï . 302, b. .
C A C A T A L I (Botan.) nom brame d une plante du Mala-
bar. Ses autres ttoms.. Sa defcription. Suppl 91
OÙ elle croît naturellement. Ses qualités 8c ulages. Sa claffihca-
tion. Ibid. b. * . . . H H -.
C A C A T O T O T L , ( Qmith.) nom mexicain , dune eipece
de tîirin. Defcription 8c' moeurs de cet oifeau. Suppl. II,
^ C A C H A L O T , très-grand poiffon de mer , du genre des’
cetacées. IL 302. b. Defcription d’un de ces poiffons jetté fur
les côtes de la Hollande par la tempête. Cachalots du Groenland
, du Spitzberg, du détroit de Davis , 6-c. Il eft plus