î o 8
bellir à frais communs le même objet ; mais il ne faut pas
croire que ce foit dans la vu e de produire une imitation
plus parfaite. Quelques-uns même fe nuifent en fe réunifiant.
Ibid. 587. a.
Beaux-arts , leur origine fe trouve dans le penchant que
nous avons à embellir tout ce qui fort à nos befoins les
plus frèquens. Les âmes d’une heureufe trempe naiflent avec
un penchant décidé pour les impreffions douces, & c’eft ce
penchant q u ia produit les beaux-arts. Suppl. I. 587. a. I l en
eft d’e u x , comme de toutes les inventions humaines : elles
font pour la plupart l’ouvrage du Iiafard, & très-chétives dans
leur origine ; mais par une accélération fucceffive , elles deviennent
d’une utilité très-importante. — L’obfervation de la
nature nous aide à connoître cette utilité. L a nature, en travaillant
de tous côtés à faire affluer fur nous les fenfations
agréables , a fans doute eujpour but d’exciter & de fortifier
en nous une douce feniibilité, capable de tempérer la
fougue des paffions, 8c la rudeffe de l’amour - propre. Ibid,
b. C e procédé de la nature dans toutes fes oeuvres, ne doit
nous biffer aucun doute fur le caraéfere & la fin des beaux-
arts. C ’eft à eux de revêtir d’agrémens divers nos habitations,
& fur-tout notre langage, afin que les douces impreffions
de ce qui eft b eau, donnent un. caraâere plus relevé à notre
efprit 8c à notre coeur( Voyez A gréable). C ’eft à eux à
répandre les attraits de la beauté fur des objéts immédiatement
néceffaires à notre félicité, 8c à nous infpirer pour eux
un attachement invincible. Ils doivent donc confacrer la
force magique de leurs charmes à nous faire aimer la v ertu
& la v é r ité , Ibid. 388. a. 8c nous faire envifager les vices
fous leurs propres traits, pour nous en donner une horreur
ineffaçable. Leur effence conftfte à mettre les objets de nos
perceptions en état d’agir fur nous, à l’aide des fens &
par une énergie particulière qui a fa fource dans l’agrément.
Leur but eft de toucher vivement le coeur. Ibid. b. Leur
véritable emploi eft d’élever l ’ame. Ainfi par les foins 8c la
vigilance d’une politique éclairée, les beaux-arts feront les
principaux inftrumens du bonheur des mortels. — Avantages
multipliés que retireroit de leur exercice une nation
qui les auroit accueillis, 8c qui leur àuroit donné toute la
perfection dont ils font fufceptibles. — C ’eft à leur influence
que l’homme doit fa principale inftitution. Ibid. 589. à .__U
y a donc une forte d’ingratitude à vouloir anéantir les beaux-
arts, comme le defireroient certains philofophes qui leur
doivent tout ce qu’ils ont de plus précieux. Autre utilité
qu’on en peut tirer : eux feuls , après nous avoir infenfibie-
ment préparés à des fentimens délicats, peuvent dans les mo-
mens de c r ife , où tantôt l’inertie , tantôt les pallions s’oppo-
fent au d e vo ir , faire une douce violence à nos coeurs, &
nous enchaîner par une forte de plaifir aux devoirs les olus
pénibles. Ibid. b. Nous devons donc confidérer les beaux-
arts comme des troupes auxiliaires, dont ne fauroit fé pafler
la fageffe qui veille au bien des hommes. L ’influence que
nous leur attribuons ici eft fondée fur notre nature même.
Pour que la vérité devienne a ft iv e , il ne fuffit pas de la connoître
, même fous la forme du bien ; il faut de plus la fentir
fous cette forme : c ’eft alors , 8c alors feulement qu’elle excite
les forces de la volonté. Ne diflimulons cependant rien. Les
beaux - arts peuvent aifément devenir pernicieux à l’homme :
Ibid. 590. a. ils perdront celui qui en fera un ufage indiferet.
Quand leur énergie tombe entre des mains perfides, le plus
excellent des remedes devient un poifon mortel. Il eft donc
indifpenfable d’en foumettre l’ufage 8c l’emploi à la direction
de la faine politique & de la raifon. — Soins que devroit
prendre le gouvernement; i° . d’éloigner tout ce qui peut
corrompre le g o û t , & 'détériorer les arts; Ibid. b. 20. de les
faire pénétrer jufqn’à l’humble cabane du moindre des citoyens.
Ibid. 591. a.
Hifloire des beaux-arts. Les beaux-arts font des plantes indigènes
, qui fans exiger aucune culture p énible, croiflent dans
tous les lieux où la raifon a acquis quelque développement.
O n retrouve les principales branches des beaux - arts chez
des nations qui n’ont eu aucune communication, ni direéle
ni indirefte entr’elles. O n y retrouve même des rameaux par-
riculiers qui dérivent de ccs branches principales. Ibid. 591.
b. A l’égard de leur antiquité , les arts qui tiennent au def-
fm , avoient déjà pris racine dans la Chaldée, au tems
d Abraham; 8c foüs le régné de Séfoftris, contemporain de
M o ife , 1 arclnteélure floriffoit en Egypte. Il femble que la
Grece propre n’a connu les beaux-arts que par le moyen de
fes colonies répandues dans Htahe & dans l'Ionie. Mais bientôt
ils y acquirent une beauté & une p erfeftion, qu’ils n’ont
eues nulle part ailleurs. Les Romains qui , après l’éverfion
des G re c s, dominèrent pendant quelques fiecles fur le
monde connu , avoient un génie trop roide pour entretenir
es arts dans leur fplendeur. Ibid. 592. <7. Sous les empereurs,
les travaux des artiftes furent employés à rendre la tyrannie
a.mable; les arts furent détournés de leur deftination véritable
, ix dépravés dans les principes qui font la bafe de leur
P-ifcftion. D is - lors Us fe dégrade, eni infeiiiihlèmciit, '&
A R T
tombèrent enfin dans un état d’aviliffement, dans lequel ils
ont croupi pendant plufieurs fiecles, 8c dont ils n’ont pu fe relever
encore.— Etat de barbarie daps lequel ils ont langui
depuis la décadence de l’empire romain, jufqu’au fiecle de
Léon X. Ibid. b. Hiftoirc de leur renaiffànce. Réflexions fur
les grands ufages que les anciens furent tirer de leur exercice.
Les Grecs les regardoient comme des moyens propres à former
les moeurs, & à appuyer les maximes de la philofo-
pliie 8c de la religion. Ibid. 593. a. Ils les encouragèrent par
de grandes récompenfes & des honneurs diftingués. Les
arnites avoient de fréquentes occafions de déployer tout leur
g énie, & toute l’influence des beaux - arts fur le caraftere
des hommes. T o u t tenoit aux beaux - arts ; les délibérations
publiques, les fêtes, les éloges des grands hommes, les mo-
numens deftinés à les immortalifer. Les Étrufques furent également
foigneux de leur aflùrer une influence utile fur les
moeurs. Mais a mefure que les fentimens généreux s’émouf-
fe rent, que le caraélere s’amollit, les arts cefferent de fer-
v ir au bien de l’état ; ils devinrent des arts de lu x e , 8c bientôt
011 perdit de vu e leur véritable dignité. Ibid. b. — Enorme
abus que la Grece fit des beaux-ars, lorfqu’elle commença
a dégénérer. Pourquoi les artiftes tombèrent dans le mépris
parmi les Romains. — Etat préfent des arts. Nos inflitutions
en général leur ont retranché bien des occafions de d éployer
comme autrefois leur énergie. Ibid. 594. a. A n’en juger que
par le choix peu réfléchi des fujets fur lefquels on les e xe rce ,
^ l n 3 § i t(?us égards on ait perdu la jufle idée de leur
utilité 8c de leur importance. On ne les fait prcfque plus fer-
v ir qu’au luxe 8c à l’oftentation , ou on les confine dans
les palais des grands , dont l’entrée eft toujours interdite au
peuple. — Cependant les forces requifes pour leur rendre
leur première fplendeur, exiftent encore. Le génie de nos
artiftes a même acquis plus d’étendue, 8c leur goût plus de
déheareffe que celui des anciens. Mais aufiï long-tems qu’on
négligera de les diriger vers leur, véritable b u t , on ne les
confidérera que comme gens qui favent conferver le public
& les grands , & délivrer l’opulence dél'oeuvrée de l’ennui
qui la pourfuit. Ibid. b. Il eft un moyen fur de ramener les
arts à leur grande deftination. Q u e l’artifte foit appellé, non
dans le cabinet du prince; où celui-ci n’eft qu’un homme
privé ; mais au pied du trô n e , pour y recevoir des com-
miflions tout aufli intéreflantes que celles qu’on y donne aux
chefs de l’armée, de la ju ftic e, ou de la police, on verra
bientôt toutes les forces du génie fe déployer pour remplir
ce grand projet.
D e la théorie des beaux-arts. P roblème de la folution duquel
réfulte cette théorie. Les beaux-arts fe divifent en
autant de branches principales, que la nature a ouvert de
voies différentes aux perceptions fenfibles , pour élever les
fentimens de l’homme; & chaque branche principale fe fu b -‘
divife en autant de rameaux, qu’il y a de différens genres,
& de diverfes efpeces de beautés fenfibles, qui peuvent agir
fur l’ame par chacune de ces différentes voies. — C ’eft
d après ces principes que l’auteur a conftruit en quelque
lotte .l’arbre généalogique des b ea ux-arts, & en a indiqué
les différentes efoeçes. i«W i I. „ y a. — L e grand principe
que tout artifte doit fuivre dans fes compofitions, c’eft de
faire que l’enfemble & chaque partie de Ion ,ou v rag e, produire
l’expreflion la plus favorable fur les fens 8cl'imagination,
'afin d’exciter, autant qu’il eft poffible, toutes les
forces de l'ame à y graver cette impreffion d'nne manière
ineffaçable. La maxime générale fur le choix du fujet c ’eft
que l’artifte choifxffe des objets propres à influer âvanta-
geufement fur l'efprit & l e coeur. Qualités & talens crue les
beaux-arts fnppofent dans l’artifte. Ibid. 596. b.
Arts libéraux. Confidérations fur les arts libéraux. I. xiir
D e la prééminence des anciens Grecs dans les beaux-art£
V II . 917. a , b. &c. Peu de goût des Romains pour les arts!
Ibid. 918. b. L’Italie, berceau des arts après les.fiecles de
barbarie. V III. 933-^934- a. Epoque de la naiffance des arts
oc des fciences en France. V I I . 282. b. Utilité de l’hiftoire
des arts renfermée dans l’Encyclopédie. I. xxxviij. D e l’état
des beaux-arts chez un peuple opulent & éclairé, mais dont
le luxe eft contenu dans l’ordre par un gouvernement fage
& vigoureux. IX. 769. b. Faux raifonnement de ceux qui
prétendent que les arts & les fciences ne fleuriffent que là
où régné le commerce de luxe. XIII. ioi.Z>. Plus les nations
ou ïes beaux-arts feront cu ltiv é s, auront de connoiflances,
plus le goût fera naître dans leur ame des fentimens délicieux
de plaifir. V I . 579. b. Un des importans ferviccs des
beaux-arts eft d’exciter l’aétivité de notre ame par les objets
qu’ils nous offrent. Suppl. III. 628. a. Les arts qui nous procurent
les plaifirs de l’ouie & de la v u e , méritent une place
diftinguée parmi les arts libéraux. X V . 31. b, D e la philofo-
pliie des b ea u x -a r ts, voyez Esthétique. De l’ufage des
réglés dans les ouvrages de l’art./Suppl. IV. 393.
Des arts d’imitation. I. xj. D e l’imitation dans les arts.'
VIII. 567. i . D u choix de la belle nature. XI. 42. a. —
44. b. Voyez Imitation. D e . la vérité dans les arts. X V I I .
A R T
D e l’unité. 401. b. D e l’imagination. V I I I .3 6 1 .T . 361» !
é . Fixions dans les drrs. V I . 6yc,:b. Ufâge de l’efprit 'philo- !
fophique dans l’étude '6c ; la pratique des arts. 681. b. ‘Cara- !
élerc dit génie dans les arts. V IL 583. a. Du gôût p â r ’rap- ;
port aux arts. V II . 761. a , b.-— yrfo. a. Beauté Scgràce dans ;
les ouvrages de l’art. II. 182. a. V I I . 805. a , b-. Effets mer- ;
veilleux des beaux-arts. 718. é. D e la gloire attachée aux arts !
& aux talens. Ibid. Critique dans les arts libéraux. IV . 492-. :
a , b. Ecole dés beaux-àrts. V . 333. b. Pourquoi lés divinités
qui préfidoient aux arts libéraux é toient 'couronnéesde :
laurier. Suppl. III. y i^. b. V o y e z Ouvrage de l ’are.
Arts méchaniques : confidératiOns 'filr ce ftijét. I. xiij.'Coîn- !
ment le gouvernement devroit favorifer leurs progrès. V . <
283. a. Utilité des inventions 'd e Tinduftfie dans les arts, j
V I I I . 693.0. Adrefle 8c habileté dés Indiens dans l'exercice
des arts. 662. a. Communautés entre ceux qui'p rofefférit 9111 J
même art. III. 724. « , b. Travail des aiitetirs de rEhdÿ'clb- j
tiédie, dans la partie des arts. I. xxxix.
Art des ejpries, ou Art 'angélique, moyen d’acquérir une |
connoiflance parle fecoùrs d’un an ge .ï. y iy .b . Deux fortes
d’art angélique. Ufage qu’en fit le pèfe de Cardan contre
A ve r ro ès .Ce t art efrcôndamnable & fuperftitiejix./iid. 718. a.
Art notoire, moyen d’acquérir des fciences par des jeunes
des cérémonies. Auteur 'prétendu de cet art. Cérémonie
.par laquelle ceux qui le profeflent prétendent conduire un
homme aux fciences. Par qui cet art a 'é té condamné. I.
7 18 . 'a.
Art de S. Anfelmc, moyen de guérir les plaies en né touchant
crue les linges qui leur ont été appliqués. C e qu’en
penfe Delrio. 1. 7x8. a. » » a
A rt de S. Paul. O n ne peut douter qu’il ne foit illicite.
M M
Art mnémonique, fcience des moyens qui peuvent fervir
■ à perfeétionner la mémoire. i° . Inutilité & danger des moyens .
phyfiques. 20. Moyens appellés fchematifmes : comment les a
employés W inckelmann, en donnant la logique d’Ariftote en
figure'.. Abfurdités & puérilités où l’on eft tombé en fuivant
cette méthode. I. 718. b. 30. M oy en tiré des mots techniques.
I l rend plus difficiles à retenir les chôfes même dont il dé-
v ro it faciliter l’étude. 40. Les moyens les plus fùrs p our per-
Actionner la mémoire, font ceux que nous fournit là logique.
Livre à confulter : aventure arrivée à Simonide, fur laquelle
on “lui attribue l’invention de l’art mnémonique. /éiif. 7 19 . a.
Art SACERDOTAL, ( Philof. hermét. ■ ) oti Philofâphie hernü-
tique. En quoi elle confiftôit chez les Egyptiens. Suppl. I. 596. b.
A R T A B A N , (Hift. de Perfe) hiftoire de ce favori de Xer-
xès. Ses crimes. Punition qu’il en reçut. Suppl. I. 396.^.
A R T A B A Z A N E , (jHift, de Perfe) fils aîné de D arius , roi
de P erfe. Il reconnoît pour roi fon frere Xerxès qui lui fut
préféré , quoique fon cadet , Sc ’meurt enfüite en le férvânt.
Suppl. I. 597. a.
A R T A B A Z E , ( Hifl. de Perfe) révolte qu’il excite contré
Ochus dans la province dont il avoit le gouvernement. Sa
retraite en Macédoine. Suppl. I. 597. a.
A R T A C E , aiijourd’hui Artàkui , ( Gèogr. ) v ille d’Afie
dans la Natolie. Productions de la prefqu’ifle de la Propon-
tide où elle eft fituée. Autres v illes de ce nom. Suppl. 1. 597. b.
A R T A X E R X E Longue-rnain, ( Hifl. de Perfe) origine du
furnom de ce prince. Hiftoire de fon rogne. Suppl. I. 397. b.
Artaxerxe, furnommé longue-main. Penfion qu’il accorda à
Thémiftocle. XII. 313. a. Libéralité d’A rtaxerxe envers un
de fes, officiers. IX. 4 61. b.
Artaxerxe I I , ( Hifi. dc Perfe) fils de Darius Nothus.
Principaux événeniens de fon régné. Suppl. I. 399. a.
ArtaxerXe Mnèmon. Révolte de fon frere C yrus. Suppl.
I I .6 7 3 .* .
Artaxerxe Ochus, ( Hifl. de Perfe) comment il monta
fur le trône. Hiftoire de fon régné & de fes crimes. Suppl. I.
600. a.
A R T A X IA S , ( Hifl. anc.) lieutenant d’Antiochus-le-grand,
fe rend indépendant en Arm énie , & l’érige en royaume.
Précis de fon régné. Durée du royaume d’Arménie. Suppl. I.
601. a.
A R T E D I , méthode de cet auteur fur la nomenclature
des poiffons. XII. 889. a.
A R T ÉM ID O R E d’Éphefe : fon ouvrage de géographie.
V IL 609. b.
ARTEMISE , reine d’Halicamaffe, ( Hifl. anc. ) hiftoire de
fon régné , depuis là mort de fon pere & de fon mari. Suppl,
I. 601. a.
Artcmife, reinè d’Halicamaffe : hiftoire de fes amours. IX.
433- K . '
ÂRTEMISE, reine de Carie , (Hifl. anc. ) femme de Maufole ,
S’ eft rendue immortelle par fa tendreffe conjugale , & fur-
tout par. les regrets dont elle honora la mémoire de fon
époux. Élevée au trône de C a rie , elle fe moiitrà digne de
l ’occuper. Suppl. I. 601. b.
Anemife, fo u r & femme de Maufole : tombeau qu’ellé
lui éleva. X . 212. a.
Tome !..
A R T 109
î A R T ÈM IU S , c e t ’âûteût cité fur la vifiôn célefte de Con-
ftantin» X V I I . 349. b, 3 <%. a.
A R T E R E , ( Anat, ) etymologie du mót. Lès artéfês s’ap-
pelloient veines faillantes ou internes, veines qui battent, Caufe
de Ja diaftole & de la fy fto le , fuivant les anciens. T outes
les artères viennent ou de l’artere pulmonaire , ou de l'aorte»
Leurs membranes. Leur figure. I. 719. b. La mémbrane externe
des arteres n’eft pas'une membrane propre à toutes. L a
première membrane de toutes les àrterés eft la cellulaire»
La partie de l’artefe la : plus intérieure paroît compofée en
général de fibres cellulaires. Elle eft unie & polie par le
coûtant du fàng. Toutes les arteres battent. Elles fe rompent
facilement, & fur-tout aux environs du coeur» Obfer-
vations fur leurs ramifications. Ibid. 620. a. Elles communiquent
toutes fréquemment les unes avec les autres. Comment
elles fe terminent. Càufe 8c effet de leur contraétion. Ibid:
Artere, la feétion des arteres eft conftamment circulaire»
Membranes cylindriques dont eilës font compofées. Nerfs
que l’oii trouve fur leür furface. Elles ne paroifient pas
douées de fentiment. Force contraétive dont cette claffe de
vaiffeaux eft douée. C ette propriété ne fuppofe point de fibtes
mufculaires ; 8c c’eft en cela qu’elle çft différente de l ’irritabilité.
Dans les grandes arteres, les fibres mufculaires font
très- vifibles. Il eft cependant très-rare que l’irritabilité s’y
faffe appercevoir. Dans les grandes arteres elle doit être très-
foible 8c peu fenfible, proportionnée au nombre des fibres
qui compofent fa tunique mufculaire : 8c dans les p etites, il
eft plus que douteux qu’il y a de l’irritabilité.
Il nous paroît donc que l’on précipiteroit fbn jugement ,
fi l’on vouloit chercher dans l’artere rendue plus irritable,
la Caufe de quelques phénomènes des maladies. D e la-force
avec laquelle l’artere réfifte à celle qu’on emploie pour la
rompre. Cette force ne dépend que de lepaiffeur du tifiu
cellulaire dont elle eft compofée ", 8c de l’attraétion de fes
élémens. Les arteres en général, à proportion de leur épaif-
fe iir, réfiftent moins que les veines : l’aorte réfifte moins à
fa fortie du coeur. Elle gagne en ténacité en s’éloignant de
fon origine; 8c en général, les petites branches font plus
fortes que les trônes. La proportion de la fubftànce folicle
de l’artere, au vuide que ‘parcourt le fang, eft entièrement
différente : généralement parlant, cette proportion diminue
en s’éloignant du coeur. Les branches de l’aorte ont plus de
dureté dans leurs tuniques, mais moins d’épaiffeur. Suppl,
I. 603. à.
Artere. Obfervations fur les arteres. V I I I . 26a. b. X V I . 800.
a , b. Comment elles fe forment dans le foetus. Suppl. III. 72»
a , b. Syftême de Boerhaave 8c de Vieuffens fur les différens
ordres d’arteres conftdérèés relativement à leur calibre 8c à la
différente ténuité des humeurs qu’elles admettent. 600. a , b.
D e la communication où anaftomofe des veines 8c des
ärteres. I. 408. a. III. 468. b. X V I. 873. a. Suppl. I. 392. a.
Parenchyme que les anciens admettoient entre les veines 8c
les artères» Suppl. IV . 238. b. Pourquoi les extrémités capillaires
des arteres ne font pas colorées. X IV . 613 . a, Va lvu les
des artères. III. 393. b. X V I . 828» a. Irritabilité des arteres.
Suppl. IL 493. a. Leur infenfibilité. Ibid. IV . 778. b. C aufes
de la dilatation 8c de la'contraction des arteres dans la circulation.
XIII. 240. a , b. Suppl. II. 493. a , b. Réfiftance que
le fang rencontre dans les arteres. l l l . 394. b. Effet de la
force contraétive des arteres, fur le mouvement du fang.
Suppl. IV . 728. a. Raifon de ne pas admettre du vuide dans
les arteres, où l’on feroit tenté d’en fuppofer. 729. b. 730. a,
Epaifliffement des parois de l’artere qui accompagne la diminution
du calibre ou celle de la colonne des globules. 730. a.
A longement des arteres par l’aétion du nouveau fang que
le mouvement du coeur y fait entrer. Ibid. Autres effets de
ce fang , la preffion latéra le, Ibid. b. 8c la diminution de
l’épaiffeur, 8c l’augmentation de la denfité des membrane.s
Ibid. Arteres lymphatiques. IX. 773. b. Compreflion d’une
artere pour y arrêter le fang. X V I . 483» b. Jeux de la nature
fur les vaiffeaux artériels. 800. b. Voyez V aisseaux.
A rteres, ( Maréch, ) celles du cheval. Suppl. III. 390. b.
A R T É R IÀ Q U E S , remedes contre l’àridité de la trachéè-
a f tere : trois efpeces indiquées. I» 720. b. ., _ .
AR TÉ R IE L , différence entre le . fang artériel & le fang
Veineux ; conduit artériel dans lé fotus : comment il devient
enfuite ligament artériel. I» 720. b.
A rtériel , conduit, ( Anatom.) ftruClure de ce conduit
dans le foetus humain, dans les o ifeaux 8c dans les quadrupèdes
à fang froid. Grandeur de ce vaiffeau dans lé fotus
humain. Sa membrane interne. Pourquoi il fe ferme après la
naiffance. Suppl. I. 603. b.
Artériel, conduit, fon ufage dans le foetus. V I I . 3. a.4. a.
A R TÉ R IO TOM IE ,(C h ir .) étymologie du mot. Opération
d’ouvrir une artere. I» 720. b. En quelles parties fe pratique
cette opération. Comment elle fe fait à l’artere temporale.
Danger de la ligature dans l’anévryfme du bras. Re-
mede qui difpenfe de la lig ature, & guérit parfaitement.
-Ibid, 7 2 1 . a.
’ .