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-a fes exudations d’où ré<ent des ftalaâites de differentes
efpeces..,.. Les cailloux en petite nrnffe... font aufli des fta-
laclites & pierres parafites du caillou en grande maffe. V a riétés
des concrétions des matières du genre vitrifiàble. Ce
qui les diftingue de celles du genre calcinable. M. Henckel
penfe que le caillou dans fa première origine a été forme
par de la marne. Expo'Ation de fon fentiment. Obfervation
■ fur laquelle M. Zimijierman établit que le caillou a ete dans
fo n principe fous une forme liquide, & qui! a ete faut oc
condenfo fubitement. Ibid. 515. a. IL Sentiment des chymifles
fu r le caillou. Il ne (e vitrifie que par un mélange de fel
■ alkali. Nature des étincelles que l’acier en fait partir. Les
cailloux blancs font les meilleurs en verrerie. Leurs veines
rouges font l’effet du fer qui s’y eft attaché extérieurement.
■ Cailloux de rivières qui deviennent plus pefans au feu. Ibid. b.
Cailloux réduits en fubftance graffe -, femblable à de la gelé e ,
&'c. Liqueur que Beccher a prétendu en tirer. Efprit acide
tiré du caillou , appellé liquor Jilicum. Vertus extraordinaires
que les alchymiftes lui attribuent. Ibid. 536. a.
C a il l o u , ( Hifl. nat. ) nature de cette forte de pierre.
Lits & couches de cailloux dans le fein de la terre. Ils fe
déc om noient à l’air , & fe calcinent au foleil. Suppl. II.
107. b. D eu x fortes de cailloux proprement ainfi nommés ;
i° . les cailloux greffiers 8c opaques. Proportion.de leur pefan-
teur fpêcifique à celle de l’eau. Leurs couleurs. au. Les
pierres à fùfil. lie u x où on les trouve. Différentes efpeces
d e ca illoux, félon Linnæus & Wallerius. Ibid. 108. a .Sentiment
de Hill fur la nature des cailloux. Hypothefe de M.
de Buffon fur leur formation. Réflexion fur cette hypothefe.
Syftême de Pott fur la nature des cailloux. Quatre
efpeces de terre , félon ces auteurs, qui compofent autant
d’efpeces de pierres. Ibid. b. Caraâere des terres, qui forment
les cailloux. Il réfulte des expériences de P o t t, qu’il
11’y a aucune différence entre les terrés vitrifiables ordinaires
& les cailloux qui en font formés , ni dans la fuflon des
mélanges, ni dans la couleur des produits. Ibid. 109. a.
Caillou. D e la formation du caillou. XII. 376. a. Obfer- ,
vations qui prouvent que le caillou peut devenir argille. I.
646. a , b. Affemblage de petits cailloux, appellé poudingue.
X III. 187. a. Voye{ au mot filex le fupplément de 1 article
Caillou. Caillou d’Egypte : caillou de Rennes. VII I. 466. b.
Moyen de former des deflins fur le caillou. IX. 740. a.
Cailloux , ( Antiquité ) Cailloux q u i, chez les Athéniens
étoient un figne d’abfolution ou de condamnation. CaiilOux
chargés d’inlcriptions en relief, écrites en lettres majufcules
grecques ou latines. Ces monumens ne fe trouvent que dans
la Gaule. Suppl. II. 109. a. Obfervations fur- un de ces
cailloux qui paroît avoir été travaillé à Marfeille dans un
tems très-reculé.
Cailloux-CrystàuX , ( Litholog. ) ce font pour la plupart
des cryftaux de roche ou des quartz. Différentes efpeces
de pierres de ce genre. Suppl. II. 109. b.
C A IM A C A N , dignité chez les Tu rc s qui répond à celle
de vicaire ou lieutenant. Etymologie de ce mot. Caïmacans
de Conftantinople, du grand feigneur , du grand vifir. Fonctions
de ce dernier. C e qu’a écrit fur le caïmàcan l’auteur
de l’ouvrage intitulé Moeurs des Turcs. II. 536. a.
Caïman , pierre qu’on apportoit des Indes orientales. Où
e lle fe trouve. Vertus qu’on lui attribue. II. 336. b.
C A IN , ( Hifl. fainte ) premier fils d’Adam 8c d’E ve. Précis
de ce que l’hiftoire fainte & l’hiftorien Jofephe nous apprennent
de ce patriarche. Suppl. II. 109. b.
Caïn , obfervations qui le regardent. I, 394. b. Hiftoire
de ce premier homicide. VII I. 2,50. b.
GAIN A N , ( Hifl. fainte) patriarche , fils d’Enos. Autre
patriarche de ce n om, fils de Salé. Suppl. II. 109. b.
Caïnan. Obfervations fur ce patriarche. III. 397. <1, b.
C A IN 1T E S , hérétiques qui révéroient les perfonnes que
l ’écriture nous repréfente comme les - plus médians des
hommes. Leurs héréfies & impiétés. II. 33 6. b.
Caïnites, fe â e de .Valentiniens. X V I . 813. b. Evangile
qu’ils avoient compofé. V I. 118. a. -,
C A IP A -S C H O R A , ( Botan. ) nom malabare d’une ejpece
de calebaffe. Ses autres noms. Defcription, culture & ufages
de cette plante. Suppl. II. 110. a. Sa claflification. Ibid. b.
C A IR E , le grand, ( Géogr. ) préfet des médecins dans
cette v ille .Suppl. I. 143. A
C A IS S E , diverfes acceptions de ce m o t, en plufieurs arts
& métiers. n . - w - j 9 „
Caisse , ( Anat. ) voye^ O reille.
Caisse. ( Jardinage ) C e qu’il faut obferver pour faire des
caiffesdurables.il. 337. a.
Caijfe. Plantes en caiffe , petit labour qu’on leur donne tous
les mois. II. 206.U. Maniéré de lestranfporter.XVI. 361. a.
Caisse. ( Commerce') Caiffe emballée, caiffe cordée , caiffe
ficelée & plombée: elle ne doit être ouverte qu’au dernier bureau
de la route. II. 337. b.
Caijfe, celles où les négocians enferment leurs principaux
effets. Ca iffe , cabinet du caifiier. l iv r e de caiffe. Ca iffe , tout
Yargeiit qu’un nègociant pcut avoir & fa difpofltion. Excellentes
maximes pour le bon gouvernement d’une caillé dans le dictionnaire
de commerce deSavary. IL 337. A -
Caijfe. Livre de caiffe. IX. 614. A Tenir ;la caiffe. X V I .
139. a. • -
Caijfe de crédit, établie en 1 7 1 9 , énfaveur des marchands
forains qui amènent à Paris des vins & autres boiffons* C e que
porte l’édit fur cette caiffe.H. 337. A
Caijfe des emprunts. Caiffe publique, établie à Paris , où
toutes fortes de perfonnes étoient reçues à.porter leur argent
pour le faire valoir. Détails fur cey établiffement. II. 337. A
Hiftoire abrégée de ce qui s’eft paffé à cet égard. Ibid. 338. a.
C A IS SO N de bombes , ( Artill. ) cuve qu’ on- emplit de
bombes chargées : comment on la difpofe & on y m et le feu.
I L 338.«.
C aisson, . ( Fortifie. ) fourneaufuperficiel.VII. 233.a .
CAIfJS , ce nom en général & fans addition fignifioit u»
homme cliez les Romains, & Caïa ime femme ; comment ces1
deux mots s’écrivôient. D ans les époufailles on faifoit mentioif
de Caiuis.& de Caïa. II. 338. a.
Caïus , fes ouvrages lur le droit. V . ,139. b. VIII. 800. A
C A L , il empêche l’aâion du toucher. X V . 821. b. Voyeç
Calus.
C A L A B A , ( Botan. ) plante de l’Amérique. Suppl. IL 447.
A Efpece de calaba , nommé citoâli. 446. A
C A L A B E R , (QAnnw) poëte. X V . 243. A
C A LA BR E . Manne de Calabre. X . 41 . b, & c. Raifins de
Calabre. XIII. 770. b.
CA LA BRISM E , danfo des anciens. Voyc{ calabis dans ltf
Supplément.
C A L A B R IA , ( Ornith. ) nom q u e ‘ les Catalans donnent^
une grebe hupée. Auteurs qui en ont donné la figure, fes difté-
rentes dèfignations. Sa defcription, Suppl. II. 110. A & fes
moeurs. Ibid. 1 1 1 . a.
C A L A C O R O L Y , (Géogr. ) obfervations fur cet article d®
l’Encyclopédie. Suppl. IL 1 1 1 . a.
CALAJDÈS, peintre célébré de la Grec e.XII. 237.a , A
C A L A G E R I , (Bo ta n .) nom brame d’un arbrifleau du Ma-'
labar. Ses différentes dénominations. Sa defcription. Suppl. II,
m . A Sa culture. Ses qualités & ufages. Deuxième efpece.
Ses différens noms. Caraâeres qui la diftinguent du calageri.
Ibid. 112. a. Contrée où elle croît. 3. En quoi elle diffère de la
précédente. Lieux où elle fe trouve. Remarque fur la claflâfica-
tion'de ces arbriflèaux. Ibid. b.
C A L A H O R R A , ( Géogr. Antiq. .) v ille d’Efpagne fur les
frontières de Caftille 8c de Navarre. Elle fut illuftre 8cconft-
dérable chez les Romains. Infcription qu’on y trouva en. 17 0 7 ,
d’un officier qui fe crut obligé de mourir 8c de fe facrifier aux
mânes de Sertorius. Suppl. H. 112. b. Fidélité remarquable
des Efpagnols envers ce capitaine romain. Comment il mourut.
Quintilien 6c P rudence étoient de cette ville. SS. Emétere
8c Chelidoine y fouffrirentle martyre. Ibid. 113. a.
C A LA IS . ( Géogr. H ifl. ) Un complot formé par Geoffroi
de Chami -, feigneur bourguignon , pour furprendre Calais
en 1347 , oeçaftonna une aâion où Edouard I I I , roi d’An»
gleterre combattit vaillamment, 8c ne trouva pas dansEuf-
tache Ribaumont un adverfaire moins redoutable. Eloge 8e
récompenfe que celui-ci reçut d’Edouard. Suppl. II. 113. a.
Calais, (p a sd e ) Differtation de M.Defmarêtsfur le pas
de Calais. IV . 904. b. Conjeâure fur la formation de ce détroit.
VH . 930. a.
C A L A LO U , ragoût que préparent les dames créoles en
Amérique. Comment on l’apprête. Il paffe pour fain 8c nour-
riffant. O n le mange avec une pâte qui tient lieu de pain. II.
539- a‘
C A L AM A T A , Calamce ( Géogr. ) ancienne v ille du Pélo-
ponnefe. Sa defcription. Monumens d’antiquité que M. Four-
mont y trouva en 1730. Suppl. IL 113. a.
.C A L AM BO U R G , bois odoriférant, qui diffère du calam*
bouc de la Chine. O n l’apporte en bûches. Ses ufages H.
WÊË&
Calambourg. Rareté de ce bois chez les Indiens même qui
l’eftiment beaucoup. H. 307. b. Calambourg du Japon , voyeç
Sin-K o o . 212. A
C A L A M E N T , caraâeres de ce genre de plante. Sel qu’il'
contient. Propriétés du calament.II. 339.Æ.
C A L AM IN E , cadmie foffile,- (Minéral. Métallurg. ) pierre,
ou terre q u i, mêlée au cuivre , le convertit en laiton. Pays,
où elle fe trouve. Terres 8c mines d’où on la tire. Sa figure
8c couleur. II. 339. a. Choix de la meilleure. Elle contient
la terre qui fert de bafe au zinc volatil 8c à la cadmie des
fourneaux. Minéraux avec lefquels on l’a confondue : maniéré
sûre dé la diftinguer. Diverfes efpeces de calamines plus
ou moins bonnes. Le mélange de cette terre' avec le cuivre eft
un des phénomènes de Chymie les plus remarquables. La calamine
doit être regardée, comme la minière du zinc. Calamine
de Boheme , mêlée d’une petite quantité de mauvais fer ,
comme celle d’Angleterre Ikft de plomb. Ibid. b. Rapport de la
Ç^laroine avec la cadmie <iW fourneaux. Il y a. lieu, de croire
qu’elle
C A L
Su'èlje eft 4 v& nie> & qu’elle è e n ie lt îieaucïiug de
»lilomfti8BÏ: Ses iifages efi médecine, r ^ .
r Calamine. Différence entre la cadmie des fourneaux oc-la
Calamine foffile. J l J W A Réflexions fur la nature de la
calamine 8c l’effet de fon alliage au cuivre rouge. IX. 222.
a. Propriété de la pierre calaminaire. XV II . 7 17 . A Zinc contenu
dans fa mine. XV II . 713 . A D e l’exploitation de la calamine.
IX. 213. a , A Trituration 8c blutage de cette fubftance.
214. b. Sa calcination. 214. a. Travail de la calamine*
vol. V I des planches Métallurgie. ■ .
C A L AM ÏS , fcidpteur ancien. X IV . 818. a.
C A L AM ÏT A S , origine de ce mot. X V L -701 .«, A
C A L AM IT É S publiques. Ufagé que les Romains faifoient
du clou myftérieux dans ces circonftances. III. 331. A Jeûnes
pratiqués chez les anciens dans Le tems des calamités. V I I .
542. A Supplications que les Romains ordonnoieut alors. XV*
. 7CA LAM t?S A R O M A T K U S -f^ B o u n . ) csraaefes
genre de plante. Racine qu’on appelle de ce nom en pharmacie*
Ufage qu’on en fait. Autres noms qu’en lui donne. Choix du
meilleur. II. 3 40, a.
C A L A M Y , (Benjamin) théologien.XV. 637. b. ‘
C A L A N D R E , ( Ornith. ) defcription de cet oifeau. 11*
54C a lANDRE , (Ornith,) efpece d ’alouette. Sa defcription.
Voyez vol. V I des pl. d’hiftoire naturelle, pL 3.
Calandre. (ManufaB. ) Tab le de calandre. X V . 801. A
V o ie de calandre. X V I I . 421. b. Defcription de la machine à
calandrer les étoffes de fo ie , vo l. X I des pl. Soieries, planche
* 130* 132. Ufage de la calandre pour les toiles. II. 278. a. Voye\[
Calendre,
CAT ANUS j braChmane, fonliiftoire. VH, 1022. a. VIII. 67 f . ’a. 1 ; ■
C A L A O , ( Ornith.) oifeau des Moluques. Suppl. II. 113.
a. Auteurs qui en ont donné la figure. Ses différens noms. Sa
defcription oc.fes moeurs. Famille à laquelle appartient ce genre.
Ibid. A - ?
Calao des Moluques , ( Ornith. ) vo l. V I des planches ,
fegne animal, pl. 39. ' • ■ • . ’
C A L A S IN 1 , (H ijl.d h c .) tunique de lin que les Egyptiens
portoientfous un habit de laine; ils quittoient celui - ci
en entrant dans les temples. La calafini a été en ufage chez les
Grecs. IL 34O. A ;; ' ' . ■
. C A L A TH U S , ( Hijl. anc. ) corbeille à ouvrage ou les
ouvrières mettoiënt leur laine, 8c qui étoit confacree à Minerve.
Paffages de Virgile 8c de Pline oii il en eft parlé. II.
340. A Calathus qui fe voit fur la tête des dieux d’Egypte 8c
fur la coëffure de M in e rv e , 8c dans quelques, monumens*
Ibid. 541.4. - ' *
. Calathus, voye[ fur cette forte de panier. X I. 818. A X V .
80. A ,
. C A L A T R A V A , (Hifl. rnod. ) ordre militaire en Efpaghe,
inftitué par Sanche H I , roi de Caftille. Origine de cet ordre.
Grande-maîtrife de cet ordre. Réglés dont les papes ont dif-
penfé ces chevaliers. Leurs armes. H. £41. a.
Ca l a tr a v a , ( l ’ordre militaire de) en Efpagne. Hiftoire
de cet ordre. Ses armes. Suppl. II. 114. a. Voye^ vol. II. des
planches d e b lafon , pl. 23.
Calatrava, ( ordre de) cet ordre n’eft aujourd’hui ni religieux
, ni militaire.. XI. 002. A
C A L A Z ZO PH Y L A C E S ;q(i Hifl. anc. ) prêtres chez les
Grecs qui obfervoient les orages 8c les tempêtes, pour les
détourner par des facrifices, ou par l’effùfion de leur f
Cléon les inftitua. Formation de leur nom. Prêtres fembla-
bles chez les Ethiopiens. Ceux de Baal fuivoient les mêmes
pratiques.il. 541. a.
- C A L C A IR E , ( Hifl. nat. ) forte de terre ou de pierre.
M- Pott diftingue abfolument la terre calcaire de la gypfeufe.
Caraâeres diftinâifs, félon lu i, de la terre ■ ou pierre calcaire ^
qu’il appelle auffi terre alkaline, parce qu’elle a les propriétés
des alkalis. Ses propriétés lorlqu’elle a éprouvé l’aâion du
feu. Principales efpeces du genre des calcaires: La terre calcaire
fait la bafe des os : gluten qui la lie. C ’eft ce gluten qui
met toute la différence qui fe trouve entre les diverfes
fubftances calcaires. Effets de ce gluten. L es terres calcaires
ne pèuvent abfolument fe vitrifier, ni fe mettre en fiifion ,
fans y joindre beaucoup de fel alkali ; mais elles s’uniffent
aux matières vitrifiées fans leur ôter leur trânfparence. Pouf-'
quoi les eaux minérales 8c fources d’eau chaude participent
aux propriétés de la chaux. II. 541. A Conféquences qui fervent
à expliquer le développement 8c l’accroiffcment des
. corps organiles. Ibid. 542. a.
Calcaires. ( terres) - 11 y a lieu de croire que les terres 8c
pierres calcaires doivent leur origine aux coquilles. V IL 2x0.
a-. Différences obfervées dans les terres calcaires 8c alkalines
des trois régnés 8c dans celles du même régné. II. 814* a. On
n’a jamais pu Amplifier les différentes terres calcaires au'
point de les rendre exaâèment femblables. Ibid. b. Comment
la pierre calcaire devient chaux. Suppl. II. 235. a. C ette force
Tome I.
C A L 2 1 3
de p ierre eft'réfraâaire 8c non apyre. 499. d. Pourquoi certaines
fubftances pierreufes 8c calcaires, après avoir été calcinées
, ne font plus une e ffervefcence aufli marquée qu’avant
la calcination. III. 189. b. Les terrés calcaires mêlées a vec la
glaife entrent aifément en fufion.VII. 699. A Terre calcaire
que l’eau de la mer tient en diffolution. X. 360. b. Spath calcaire.
X V . 441. a ,.b. Sur les pierres calcaires, voye^ Fossiles.
C A L C A N E U M , os du talon.Sa fituation 8c fa defcription.
IL 542. a-.
C A L C É D O IN E , pierre fine. Les anciens auteurs ont
donné ce nom à diverfes efpeces de pierres. Calcédoine
orientale 8c occidentale. Pays où l’on trouve celles-ci. Les
greffes font rares , les petites fervent aux bagues 8c aux cachets*
La calcédoine eft dure comme l’agate. IL 542. a. Pierres
appelées x/rAèdoinriifA par lès jôuâuliefs. Comment oh, fait
difparoître leurs taches. Ibid. b. .
Calcédoine factice -, maniéré d’ùniter la calcédojne,
l’agate 8cle jafpe. IL 542. A
C A L C IN A B L E S , (matières) toutes les matières font ou
vitrifiables ou calcinâmes. La marne 8c la pierre font- les
deux termes des matières calcinables.il. 534. A Les matières
de cès deux claffes ne fe réunifient par aucun agent connu*
Ibid. Caraâere qui diftingue les concrétions des matières du
genre calcinable de celles des matières du genre vitrifiàble.
C A L C IN A T IO N , (Chymie) définition. O n fe propofe
dans la calcination deux objets différens :
x°. O u de féparer une fubftance volatile qu’on abandonné ,
d’une fubftance fixe , qu’on a feule en vue. C e qu’on appellb
rôtijfàge ou grillage dans le traitement des mines. II. 542. A
Diverfes calcinations de cette efpece.
a°. Ou de rompre la liaifon de certaines matières. Exemples
: calcination par la voie humide. C e qu’on entend en
chymie par chaux, chaux d'or ou d’argent. Calcination qu’on
appelle philofophique, qui n’eft proprement qu’une décoction»
x°. On retient dans l’une les parties volatiles qu’on laiffè
échapper dans l’autre. Ibid. 543. a. 20. La calcination décom-
pofe non feulement le mixte, mais elle enflamme 8c détruit
la fubftance volatile. 30. Q uelquefois, le but de la calcination
eft de priver un mixte fixe 8c folide de fon phlogiftique. La
calcination de l’o r 8c de l’argent n’eft pas abiolumènt impra-
tiquable. Expériences qui le font conjeâurer. Ibid. b. L’or 8c
l’argent font vitrifiables ; or la vitrification fuppofe la calcination.
Les produits de cette calcination font des chaux ou
des cendres. Cette derniere efpece de calcination ne diffère
pas réellement de la précédente confidérée comme démiifant
un mixte inflammable. Inaltérabilité du charbon parfait 8c des
métaux dans les vaiffeaux fermes : d’où l’on peut déduire
cette propriété finguliere. C e n’eft point dans l’embraièment
Ample qu’il faut chercher le méchanifme de la calcination.
Chaîne de conAdérations d’où l’on déduit que la Calcination
doit être regardée comme une uftion a v e c flamme quelquefois
fenfible, d’autres fois inlènflble. Ibid. 544. a. La calcination
des pierres 8c terres calcaires ", 8c des pierres 8c terres
g ypfeufes, fera plus ou moins analogue à l’opération dont
on vient de reftraindre l’id é e , à raifon du plus ou du moins
de combuftibilité des parties qu’on diflipe dans là préparation
des chaux 8c des plâtres. Le gluten des parties dures des animaux
eft cette partie, inflammable* Celui dès pierres calcaires
eft en général une matière animale qui peut être un peu dégénérée;
8c leur Calcination eft par conféqüent une vraie
deftruâion tl’une fubftance inflammable. Différentes, façons
dont le feu s’applique aux matières qu’on veut calciner.7A A b^
Relies générales du manuel dè ces opérations* Subftancès
niétalliques dont les chaux fe chargent d’une matière qui en
augmente le poids. Moyens de hâter la calciriàtion vraie.
Chaux préparées par le fotifre. Ufage du nitre pour hâter
eertainés calcinations. C e qli’On appelle détonation. Chaux
préparées par le nitre 8c le foufre. Comment l’acide nitreux
agit fur le fe r , fur le zinc 8c le bifmuth. Chaux dé cette
elpeee la plus parfaite* II ne font pas confondre ces chaux
avec les précipités métalliques. Ibid. 543. a.
Calcination, opérations déftgnées par ce nom. Suppl. ï l
114. a. Calcination qui confifte à dépouiller Certains corps de
leur phlogiftique. Quelques précautions que Ton prenne dans
la calcination dès métaux, on ne peut fo flatter de retrouv
er toute leùr terre : le principe inflammable eh entraîne toujours
une partie; mais ce qui a lien de furprendre, c’eft qu e,
malgré ce déchet, la terre métallique a un poids plus confo
dérable que le métal, avant la calcination. Explication que
M. de Morveau a donnée de ce phénomène. Ibid. b.
Calcination. M. L émery obfefve que dans là calcination de
la chaux v iv e , du régule d’antimoine , de l'étain , &c. le fèu
dont ces corps s’imbibent fait une addition fenfible à leur
poids. III. 30. a. Pourquoi’ certaines fubftancès pierreufes &
calcaires, après avoir été calcinées, ne font plus une éftèr-
vefcence aufli marquée qu’elles faifoient avant la calcination.
III. 189. A Calcination des gypfes. XII. 753. A Wallerius
- prétend que les gypfes dèvieiment pholphoriques par la