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VII I. 279. a. Talens & qualités que ce pofte exige. Exemples
de quelques grands nommes d’état.Jbid. b.
Homme djétat, fatisfaélion que le patriotifme lui fait éprouv
e r dans, fon travail. XII. l o i . a.
Homme , ( grand- ) voye^ Grands-hommes , & Suppl, 1M M j HMHR H ommes d’intelligence, ( Théol. ) hérétiques qui parurent
en Picardie dans le quinzième fi.ecle. Erreurs 8c extravagances
de l’un, des chefs de cette fe â e . Sa rétractation. V III.
279. b.
Homme d'armes, ( Carte milit. b h f io r . ) chaque homme
d’armes avoit cinq perfonnes à fa fuite. Compagnies de ces
hommes d’armes que forma Charles VII. VIII. 279. b. Le
nombre d'hommes qui.,étoient attachés à l’homme d’armes
n’a- pas toujours été le. même. Archers des hommes-d’ar-
mes. Hommes d’armes qu’on appellpit gendarmes. Ibid.
280. a.
Hommes allodiaux, ( Jurifp, ) VII I. 280. a.
Homme de commune, VHI. 280.1 a.
Homme confifquant. Quelques coutumes veulent que les
gens d’églife 8c de main-morte, donnent au feigneur homme
v iv a n t , mourant 8c confifquant. Origine de l’obligation de
fournir un homme confifquant au leigneur haut-jufticier.
Aujourd’hui l’on n’oblige plus les gens de main-morte à donner
l'homme, confifquant, 8cç, VII I. 280. a.
Hommes & femmes de corps. Coutumes dans lefquelles il
en eft parlé. Auteur à conliilter fur l’origine de ces fervi-
tudes. VII I. 280. a.
Hommes cottiersI VIII. 280. a.
Homme de la cour du feigneur. V I IL 280. b.
Homme féodal ou Jeudal. VII I. 280. b.
Homme de fer. VII I. 280. b.
Hommes de fiefs. VII I. 280. b.
Homme de. foi.. VII I. 280. b.
Homme de fo i lige. VIII. 280. b.
Homme de. foi[ fi/nple. VII I. 280. b.
Hommes jugeans. VIII.. 280. b.
Homme lige. VII I. 280. b.
Homme de majn-morte. V I I I . 280; b.
Homme fans moyen. VII I. 280. b.
Homme de paix, VII I. 280. b.
Homme de préjure. VII I. 280. b.
Homme de pote. VIII. 281. a.
Hommes profitables. VII I. 281. a.
Homme du roi, V I IL 281. a.
Homme de fervice. VIII. 281. a.
Homme de fervitude. V I IL 281. a,
Homme de vigne. Maniéré de compter l’étendue des vignes.
En quelles provinces cette maniéré eft uficée. VIII. 281. a.
Homme villain. X V IL 276. b.
Homme vivant & mourant. Comment il eft appellé dans la
coutume d’Orléans. Pour quelles acquittions les gens d’églife
demain-morte doivent donner homme vivant & mourant. Seigneur
auquel on le donne. Les bénéficiers particuliers ne
le doivent pas. Quelle eft la perfonne qu’on peut donner
pour homme vivant 8c mourant. VII I. 281. a. C e qui arrive
quand l’homme vivant & mourant eft décédé. L a mort civile
de l’homme vivant 8c mourant n’oblige point à en donner un
autre. L ’obligation de le fournir eft imprefcriprible. VIII.
281. b.
HOMME s a u v a g e , ( Hift. nat. ) animal qui fe trouve
dans 1’ifle de Bornéo. II. 336. a. Hommes fauvages ,pu pon-
gos. 111. 78. a. XIII. 25. a , b. X V . 208. &. vol. V L des planch.
Régné animal, pl, 19. On croit que ces animaux ont donné
lieu à la fable des fatyres. X IV . 697. b. 704. b. Hommes à
queue. HL 5 58. a , b. Hommes fauvages de Madagafcar. XI.
47 ï - A ...............
Hommes, v o ye z Hum a ine ( Efpece) , 8c Peuple.
H OM O D R OM E , ( Médian. ) levier bomodrome. Etymologie
du mot. Deux fortes de leviers homodromes. VIII.
281. b.
H OM O G E N E , ( Phyfiq. ) Compofition de ce mot. Fluide
homogène. L’air n’eft pas un fluide homogène. VIII. 281. b.
Lumière homogène. Quantités homogènes en algèbre. Quantités
fourdes homogènes. Homogène de comparaifon. Ibid.
282. a.
Homogènes , nombres. X I. 202. b.
HOMOGENES, équations, ( Algeb. ) celles où les variables
montent au même degré dans tous les termes. Propofitions
fur les équations homogènes. Suppl. III. 446. b.
Homogène, ( Médec. 1 fuhftances homogènes; Fievre appel-
lée homogène, v III. 282. a.
H OM O G R AM M E , ( Gymnafl. ) athlètes appellées de ce
nom. Comment on apparioit les athlètes par le fort. VIII.
282. a.
Homogramme,voye\ fur ce fujet. VII I. 530. b.
H OM O IO T E L E U TO N , (Bell. leti.y_ .figure de rhétorique.
Les anciens ne l’admettoient que dans leur p ro fe, nous
l’avons banni dé la nôtre, 8c nous l’avons tranfportée dans
H O N
nos vers. Compofition de c e mot. VIII. 282, a. Voyet^ A ssonance.,
H O M O N YM E , ( Grarnm. ) racines de ce mot. Deux
efpeçes de mots homonymes. Ceux que l’auteur appelle unir
voques. Ceu x qu’il appelle équivoques. VHI, 2.82. b. D e
l’ufage dg ces deux fortes de mots. D ’où vient la grande
difficulté de la langue chinoiie pour les étrangers. Gomment
i f eft poflible de concilier le petit nombre de mots de ce,ttq
langue, avec la quantité prodigieufe des cara^eres chinois.
Nature de l’écriture chinoife. Monotonie de, cette langue.
Figure de rhétorique nommée paronomafe. Ce, que dit M. du
Marfais fur cette figure. Obfervations fur ces pitoyables
rebus dont on charge ordinairement les écrans- tyi(l- J&ï- a-
Eloge qu’en fait le P. Jouvency. Il 11e faut pas, s’en-rapporter
uniquement au matériel d’up mot pour fayoir de quelle
efpece i i e f t ; mais c’eft dans fa lignification qui faut fur-
tout l’examiner pour en, bien juger. Ibid. b.
Homonyme, Des mots homonymes Sc de leur ufage. X.
761, b.
H OM Q O U S IO S , ( Théolog. ) anciens hérétiques qui nièrent
la, divinité de Jefus-Chrift. Objet du concile' tenu à
Antioche en 272. Décret publié par ce concile, dans lequel
Jefus-Chrift eft appellé ojaoôoioç, C e même terme confacré par
le concile de Nicée tenu en 325. VIII4.283. b.
H OM O R IEN , Jupiter (L u t. ) temple bâti à Jupiter homo-
rien par les habitans de Crotone & de Sibaris. Objets pour
lefquels on s’y aflembloit. VIII. 284. a.
H O M O T O N E , fievre. V I . 733. b. Voye[ STATIONNAIRE.
X V . 496. b.
H O N A M , philofophé arabe. X IV . 664. b.
H O N D R EO U S , (Htfl. mod.) nobles de Tille de Ceylan.
Leur habillement. Comment fe diftinguent les plus, qualifiés.
Supplice que le roi inflige aux filles des nobles qui lui dêplai-
fent. VIII. 284. a.
H O N D U R A S , ( Golphe d’ ) peuples qui en font voifins.
VII I. 480. a.
H O N F LE U R , (Géogr.) recherches fur l’étymologie du
nom de cette ville. VII I. 284. b.
Honfleur, ( Géogr. ) arts & commerce exercés dans ce
lieu. Sa population. Navigateur qui partit de-là, 8c fit la
'd écouverte des terres, auttrales. Suppl. III. 447. b.
H O N G R E , (Etienne le ) fculpteur. X IV . 831. a.
H O N G R E R , ( Maréch. ) opération d’hongrer le poulain :
en quels pays on ne la pratique point: effet de cette opération
fur le caraélere du cheval. III. 303. b. A g e auquel on
doit hongrer le poulain: comment on doit le préparer à cette
opération. Suppl. 111. 294. a. Defcription de la maniéré de
la pratiquer. III. 351 .b. 252. a. Suppl. III. 4 1 5 .4 , b.
H O N G R IE , (Géogr. hift.) vafte pays en Afie 6c en Europe.
La Hongrie afiatique étoit la patrie des Huns, qui pafferent
en Europe vers la décadence de l’empire. Sa fituation. Hongrie
en Europe. Etabliffe.ment des Hongrois dans les deux
Pannonies. Etats que comprenoit la monarchie hongroife au
commencement du quatorzième fiecle. Les fucçès des armes
ottomanes l’ont p rodigieufement diminuée. VIH. 284. b. Etendue
aftuelle de ce royaume. Comment il fe divife. Obfervations
fur les eaux de fes- rivières. Ses montagnes les plus
hautes. Productions du pays. Religions, qui y font exercées.
Archevêchés & évêchés de l.a Hongrie. Observation fur la
langue hongroife, & fur les autres langues ufitées dans ce
pays. Ancien gouvernement de la Hongrie. Q u el en étoit
l’état militaire. En quel tems e lle reçut le chriftianifine. Premier
roi de Hongrie créé par le pape. Ibid. 285. a. Prétentions
mutuelles des papes & des empereurs par rapport à ce
royaume. Son agrandiflement fous Carobert & Louis fou
fils. Coutumes.fuperftitieufesque ce dernier abolit. Suite des
rois de Hongrie, & des principaux événemens de leur regne.
C e -royaume défolé par Soliman. Tableau que fait M. de
Voltaire de l’état où fe trouvoit alors la Hongrie. Ibid. b.
Eloge de Marie-Thérefe, reine de Hongrie. Ibid. 286. a.
Hongrie, eaux cémentatoires en Hongrie. II. 812. b. Mines
d’o r , d’argent & de cuivre dans ce pays. Voyeç les articles
de ces différens métaux. V in de Hongrie. X V II . 291. a , b. Le
royaume de Hongrie mis à l’interdit en 1232 par l’archevêque
de Strigonie. VIII. 8x6. b. Lieu où la couronne de
Hongrie eft dépofée. XIII. 309. a.
Hongrie, mal d' (Médecine) en quoi il confifte. Origine
du nom qu’on lui a donné. VIII. 286. a.
HONGRIEUR , ( A n mich, ) les hongrieurs font des
ouvriers particuliers qui travaillent pour le compte d’une
compagnie, qui a entrepris la fabrique des cuirs à la façon
de Hongrie. Lettres-patentes que cette compagnie a obtenues.
VIII., 286. a. Cinq articles contenus entr’autres dans ces letr
très. VIII. 286. b. Sur la fabrique.des cuirs deHongrie, voye%
Cuir.
Hongrieurs, leur travail. IV . 535. b. Inftrumens dont- ils
fe fervent. 536. a. Baguette d’hongrienr. L 14 a. Grille,
I V 1I. 948. a. Loye{ le vol. V I I des planches, au commencement.
H O N H O N 927
H O N G R 0 JS., tyaladie hongroife. Y I . 733. b. VIII, 286. a.
IX. 93j8. ^^^. Fantalfin hongrois. VIII. 9 7. b. Cavalerie hon-
groife. 356. b.i ,
H O N N É Ç O U R T , en Vcrmandois. ( Géogr. ) château &
2bbaye de Bénédictins, aux confins de l’Artois Sç du Cam-
brèfis. Sa fondation. Monumens antiques trouvés fous un
marbre du vieux cloître de cette abbaye. Seigneurs de Hon-
neçourt. Défaite d,u maréchal de la Guiche à Honnecoiirt
par les. Efpagnols en 1642.
H O N N Ê T E , ( Morale ) actions , feminiens, difçours honnêtes.
Caraélere de l’honnête homme. L’honnête e f t . un
mérite que le peuple adore dans l’homme en place , &. le
principal mérite de la morale des citoyens. Préférence qu’on
doit donner à l’honnête fur l’utile. Réflexions fur le peu
d’eftime avec laquelle quelques moraliftes , admirateurs des
grandes pallions 8c des grandes chofes, ont parlé des caraéleres
modérés & honnêtes. VIII. 286. b. Les legiflateurs les plus
fages n’ont cherché qu’à rendre leurs citoyens honnêtes &
heureux. Jetiez les y eu x fur cette grande république de l’Europe
partagée en grands états plus, riyajjx qu’ennemis, ......
& jugez s’il faut exalter les paffions, dans, les individus qui
Phabitent. Maux énormes que cauferoient les.paflipns vives
& fortes , 1Ç èllês ‘deyenoiént communes. Les. légtflatçurs j
ont eu l’attention d’exciter, dans, les différens états politiques
l’efpece de paflion qui leur convenoit ; fous le defpotifme
il a fallu anéantir le reflort des pallions ; dans les monarchies
& les républiques on entretient celles dont l’état a befoin.
Ibid. 287. a. Défaut desmoraliftes, celui de générafifer trop,
les idées, & de vouloir donner au monde la loi qu’ils reçoiven
t de leur carkflere. Les pallions modérées dans le, grand
nombre dés cito yens, fe prêtent aux lo ix , & ne troublent
point la paix; Les âmes honnêtes ont à vaincre à tout moment
leurs penchans, leurs goûts, leurs intérêts. D e u x profanations
du mot honnête ; on l’applique à upe femme par cela
feul qu’elle n’a point d’amans, & aux maniérés, d’un homme
poli. Paroles de Guarini & de Fontanelle qui peignent Thon-
nêteté de leur anïë. Ibid. b.
Honnête, c iv il, p o li, affable , gracieux : différences,„qui.
earaiftérifent ees móts. XII. 904. 0. Suppl. I. 179. b. Différence
entré un honnête homme , un homme de bien, & un
homme d’honneur. II. 244. b. Différence entre un bien honnête
& un .bien agréable. 3£9. b. Fondement de la diftinâion
entre les mots honnêtes & îrçalhonnêtes. IV . 884. b, X..761 .
a-. D e la réputation d’Konnêtehomme. V . 1003,- a , b. Paroles
honnêtes. V I . 207. b. Des exprelïions honnêtes hommes
& honnêtfes gens. VII I. 599. b.
H O N N Ê T E T É , (Morale) idée qu’en avoit Cicéron. VIII.
287. b. Elle demandé la régularité des délions extérieures ;
mais elle eft fur-tout fondée fur les fentimens intérieurs dp
l’aine : deux points principaux dans lefquels elle cpnfifte.
Ibid. 288. a.
H O N N EU R , (Morale) d’où naît l’amour de l’honneur
& de Teftime. D eu x fortes d’honneurs , celui qui eft en
nous, celui qui eft dans les autres. En quoi confifte l’honneur
dans, l’homme du peuple. L’honneur peut être attaché
quelquefois à des ufages funeftes, à des coutumes extravagantes
, & même à des vices. Efpeces de gouvernemens où
Pâme du peuple engourdie par la crainte, abbatue par l’autorité
, refte fans élévation. VII I. 288. a. Selon M. de Montef-
quieu , l’honneur eft le reflort des monarchies, 8c la vertu
celui des rèpubliquès. Il définit la vertu l’amour des loix 8ç
de la patrie, peut-être Teût-il définie avec plus de précifion,
l’amour de Tordre politique 8c de la patrie. L’amour de
Tordre eft dans tous les hommes. Nous pouvons aimer juf-
qu’au fanatifme Tordre politique, cet ordre utile, fimple,
grand, qui fixe nos idées, éleve nôtre ame, nous éclaire;
xfOus protégé 8c fixe notre deftinée. Mais dans la monarchie
Sc la république, cet amour de la patrie, cette v e r tu , n’eft le
reffort principal que dans quelques fituations, dans quelques
circOnftances. Ibid. b. L’honneur eft par-tout un mobile plus
conftamment aétif. Dans les grands empires 011 eft plus conduit
par l’honneur, par le defir de Teftime. Dansles petits
états, il y a d e . plus l’amour de Tordre politique 8c de ' la
patrie ; il régné dans ces derniers mi ordre plus parfait. Principe
de Tamour de la patrie 8c de la pureté des rtioeurs dans
les petits états; Pourquoi les vertus y font plus' éclatantes.
Pourquoi les hommes placent l’honneur dans des ufages puériles
ou funeftes, ou dans des devoirs que la raifon condamne :
8c pourquoi les idées de l’honneur font fi variables. Ibid. 289. a. Pour répondreà ces queftions, Tauteurprendla fociété dans
fa naiffance, cherçhe l’honneur à fon Origine,fuit la fociété
dans fes progrès, 8c montre comment les changemens dans
nos idées fur l’honneur, font attachés à fes progrès, comment
le faux honneur s’établit, lorfque la fociété commence à fe
corrompre. Ibid, b. Maximes que le légiflateur doit fuivre
dans la monarchie pour y maintenir le véritable honneur ,
ou Ty rétablir: Ibid. 290. 4.
Honneur, homme d’honneur. II. 244. b. D e la défenfe de
l ’honneur: en quoi Ton doit le faire confifter. IV . 736. a.
Amour de l’honneur. V . 100.3. a , b , &c. Un citoyen n’eft
jamais.tenu de facrifier fon honneur pour perforine au monde.
1004. à: Maniéré de riôurrif dans un enfant -les principes
d’honneur. VII . 787. b. Comment le légiflatêur doit exciter
le fentinient de Thonneur. IX . 359. ^. 360. D e l’honneur
dans la mbnarcliie. X. 636. 4; X i. 382. b. Effets du principe
de Thonneur fur la nobleffe. ï6 6, a. Poyeç Réputation. I
Honneur, ( Mythul. •) divinité des anciens Romains. T emples
qu’éleva Mafceflus'à -Thonneur 8c à la v e r tu , fitués de
maniéré qu’il falloir palier par le. temple de la vertu pour arriv
er à celui dé Thonneur, Refpeét avec lequel on facrifioit à
Thonneur. Comment cette divinité eft représentée fur différentes
médailles. VII I. 290, b.
Honneur, les Romains lui donnoient pour compagnie le dieu
Fidius 8c la vérité. V I . 688. a. Temple de la vertu 8c de
l’honneur. X V I . 80. b. On facrifioit à Thonneur la tête découverte.
XV II . 423. 4.
Honneur, (point d’ ) origine des loix du point d’honneur.
II. 143. b. III. 85. b. D e Thonneur bleffé par un démenti. IV .
808. b. Les maximes qui conftituent le point d’honneur font
variables. XII. 873. b.
Honneur. Confeillers d’honneur. Chevaliers d’honneur.
Dames d’honneur, filles d’honneur. Honneurs du Louvre.
Honneurs de la maifon, d’un repas. Honneurs de ville. Honneurs
de l’églife. Honneurs, nom qu’on donne aux principales
pièces qui fervent aux grandes cérémonies. Dans les
obfoques, on préfentoitautrefois les honneurs. Honneurs funèbres.
Honneurs au jeu des cartes. Point d’honneur, en terme
de blafon. VII I. 291. 4.
Honneur, chevaliers d’honneur. III. 313 .b . Clercs d’honneur.
525. b. Confeillers ^d’honneur. IV . 28. b. Filles d’honneur.
618. b. VHI. 291. 4. Filles d’honneur de la reine. V I.
801. 4. F ie f d’honneur. 708. b. Garde d’honneur. VIII. 484. a.
Titres d’honneur. X V I . 359. a , b. Écu d’honneur, vol. II.
des planch. Bla fon, pl. 20.
Honneur, (rendre) du côté droit 8c du côté gauche, relativement
à la place d’honneur. IV . 303. b. D e Thonneur rendu
en préfentant les armes. XIII. 310. a. Honneur que l’églife
rend aux fouverains, aux patrons, aux fondateurs, appellé
droit de proceflion. 406. b.
Honneur , ( Comm. ) faire honneur à une lettre de change.
VIII. 291. 4.
Honneurs, (D ro itp o lit.) réglé que le fouverain doit
fuivre en diftribuànt les honneurs. V . 1005. a. Des honneurs
8c diftinétionsdans les monarchies. XII. 92 1 .4. AvilifTe-
ment des honneurs par l’excès du luxe. Ibid. b. Réflexion
furies fùbites élévations, aux .honneurs. X V . 565.4. Les marques,
d’honneur multipliées à Rome à mefùre que la vertu
dimiuuoir. X V I . 706. a. H onneurs militaires chez les Romains.
Suppl. ÏV . 675 . 4.
H O N O R A B L E , (Grarnm. ) titre honorable, bleffure honorable
: homme honorable. Quelles perfonnes étoient appellées
honorables. Pièces de l’é c ü , dans le blafon , qu’on appelle
honorables. Monument honorable. VII I. 291. b.
Honorables , pièces, (Blafon ) XII. 566. b. Suppl. IV .
367. , 4 ,^ - '
H O N O R A IR E , appointemens, gages, (Synonym.) différence
entre ces mots. VHI. 291. b.
Honoraire, ( lettres d’ .) IX. 424. a.
Honoraire, 4<ÿ. (L u t .) académiciens honoraires. VII I.
291. b. Comment fe forme la ciaffe d’académiciens libres.
Réponfe de M. de Fontenelle au duc d’Orléans., qui lui
offroit de le faire préfident perpétuel de l’académie des fcién-
ces. Le projet d’introduire dans l’académie françoife une
ciaffe d’honoraire, rejetté par l’effet des oppofitions qu’ap-
porterent à ce projet MM. de ©angeau. Noms que prirent
les membres d’une fociété académique que forma Charlemagne.
Surnom que prit. Charles IX de proteéleur 8c premier
auditeur d’une académie qu’il avoit formée. Ibid. 292,4.
Honoraire, (Jurifp .) en matière de dignités 8c de
fonctions. D eu x fignifications de; Pe mot. Q u el eft le rang.-
des officiers honoraires. VII I. 2.6a, a.
Honorairea chanoine honoraire. III. 137. b. Chevalerie
honoraire. 309. a. Cpnfeiller hpnoraire. IV . 29. b. Con-
fuls honoraires à Rome. 102. b. Doéleurs honoraires. V .
7 . 4. Seigneurie honoraire. X IV . 898. b. Tntele honoraire.
X V I . 764. ^
H O N O R E R , adorer, révérer, ( Synon. ) I. 144. b.
H O N O R IA Q U E , ( H f l. anc. ) efpece de milice qui intro-
duifit les Vandales, les Alains, les Sueves, &c'. en Efpagne.
VIII. 292. b.
H O N O R IF IQ U E S , droits ( Jurifp. ) en Bretagne le patron
jouit feul des droits honorifiques, le feigneur haut-jufticier
n’y participe pas: c’eft ce qui eft dit à l’article Droits honorifiques.
Vrai fens de la loi fur laquelle cette maxime eft établie.
VIII. 292. b.
Honorifiques* droits. A qui appartiennent les grands droits
honorifiques, V . 142. b. 8c les moindres honneurs de l’é-
glife, 143. 4. Origine des droits honorifiques des églifes, V I .