2 .4 4 CAS
Caftine, efpece (le fondant de la mine de fer. Détails fur
ce fujet. V i l . 138. a , b. D e la qualité des mines venues
çle la caftine. Proportions ,à établir dans l’ufag ede l’arbue
& de la caftine. Moyens de connoître en (
ces matières fe trouvent dans les mines
lange de l'arbue & de la caftine avec la r
43- b.
caftor; D iv e r "
C A S T O R , (Hift. nat.) defcription
f.té dans leur couleur. II. 73 ° ; g Defcnpucm parncukei
d’un caftor pris aux enviro M
t-Laurei
Son poil. Les parties de fa
te. Ses pieds. Sa queue. II. 75
a. Ses parties
ïratron. Poches dans lefquelles 1
caftoreum eîi n renfermé.n ten lie . Liqueurs L.1UUCUI3 qu’on u n v u trouva huuv» dans um u ces »
poche
’ Ibid. b. Il eft bien prouvé que ce ne font pas
5 tefticule:
qui contiennent le caftoreum. Réfutation de la fable qu’on
avoir établie fur cette erreur. Trois membranes obfervées
dans la tiffure des premières bourfes, appellées bourfes fupé-
rieures du caftoreum. Bourfes inférieures. On ne-fait pas
encore à qifoi fervent pour le caftor les liqueurs contenues
dans les bourfes.- Ibid. 732. « .U fa g e que les hommes font
de la liqueur huifeufe. Climat propre aux caftors. Leur
nourriture. Durée de leur vie. Lieu qu’ils choififlent pour
établir leur demeure. Chauffées qu’ils conftruifent , affez
hautes pour retenir l’eau à la hauteur du premier étage des
cabanes qu’ils veulent ftire. Après avoir fait la chauffée ,
ils fondent leurs cabanes fur le bord de 1 e a u , lur quelque
petite Me ou fur des pilotis. Defcription de ces cabanes.
Quelquefois ils établiffent la cabane entière fur la terre ,
l'environnant d’un foffé qu’ils conduifent jufqu’à l’eau. Per-
feftion qu’ils donnent à leur ouvrage. Duuenfions de la cabane.
Ibid. b. On a trouvé jufqu’à quatre cens caftors dans différentes
cabanes, qui commmiiquoient les unes avec les autres. Tems
où les femelles 8c les mâles quittent la campagne & rentrent
dans leurs cabanes: Changemens de cabanes. Ouvrage
des caftors terriers. Provifions de bois pour leur nourriture.
Tems où on leur fait la chaffe. Defcription des piégés qu’on
leur tend. Comment on les prend à la tranche. Comment
on les prend au filet. Ibid. 733. a. Différence entre le caftor
d’Europe , appellé bievre, 8c celui de Canada. Ufages qu’on
tire de la peau & de l’axonge du caftor 8c du caftoreum pour
la médecine. Commerce des peaux de caftor. On les diftin-
gue en caftors neufs, caftors fe c s , 8c caftors gras. O n a
effayé de faire des draps avec le poil de ca fto r, mais les
draps ordinaires font préférables. Ibid. b.
CASTOR , ( Zoolog. ) vaye{ vol. V I . des planches, hiftoire
naturelle, pl. 13. Claffitication de cet animal. Suppl. II. 268. a.
Caftor. Des dents 8c du mufeau de cet animal. IV . 838.
b. Defcription du ca fto r, vo l. V I des planches , régné anim
a l, pl. 13. Chauffée que font les caftors. Suppl. II. 881.
a. Congé pour fidre la traite du caftor. III. 863. é. Poil 8c
peau de caftor. 111. 160. b. 162. a. Tra va il des peaux de caftor
par le chamoifeur. 73. a. *
Caftor. Bas 8c autres ouvrages défignés fous ce nom. II. 327.
b. Chapeaux caftors. III. 173. a. ^
Castor & Po llux, météore igné qui paroit quelquefois
en mer. Celui qü’on appelle Helene. Voye[ Feu S. Elme:
II. 733. b.
C astor & Pollux , ( Mythol. ) leur nruffance , leurs
tra v a u x , raifon de leur apothéofe. Feux qui étoient regardés
fur mer comme un figne de leur préfence , appellés aujourd’h
u i, feux faint Elme 8c faint Nicolas. Rapt qui coûta la
v ie à Caftor. Jupiter accorda enfuite aux deux freres l’immortalité.
Pourquoi l’un paflbit pour habitant des enfers 8c
l ’autre des cieux. Leur fête chez les Romains. Culte qu on
leur rendit dans la Grece 8c à Rome. Sermens par Caftor
& par Pollux. Leurs apparitions. Comment on les repréfen-
toit. Noms que leur donnent les poètes. Ils fe diftingue-
rent dans les jeux de la Grece. II. 7.34. a.
. Caftor & Po llu x , furnommés Dïofcures. IV . 1016. a. Hiftoire
de ces deux héros. Ibid. 8c XII. 924. b. Jeux de Caftor-
8c de Pollux. VII I. 337. é. Jurement dés-Romains par Caftor
8c Pollux. IX. 68. b Voyei Ecastor. Ces dieux honorés
Sar les Lacédémoniens 8c repréfentés dans leurs médailles.
1. 237. b. C e qui arriva à Phormion de Sparte , qui les
avoit logés chez lui. X V . 431. a , b. Ces dieux appellés
Therapnai fiacres : leur alternative de vie 8c de mort. X V I .
263. b. Leurs temples. 69. a. IV . 1016. a. Leurs ftatuês
équeftres. V . 891. b. Sacrifices des Athéniens en leur honneur
X VII . 634. b. Exercices dans lefquels ces deux freres
excellèrent. L’immortalité partagée entr’eux. Place qu’ils occupent
dans le firmament. X V I . 778. a. Comment ils-ont été
défignés dans les bas - reliefs 8c dans les médailles. IV:
1016. a. Hymne de Caftor. Suppl. III. 842. a. g.32. b.
Caftor le Rhodien, célébré chronologue. X IV . 234. b.
C À S TO R E U M , voye^ Castor, ( Hift. natur.)
C A S T O S , droits d’entrée 8c de fortie qu’on paie dans
le Japon. Préfens que les Européens faifoient tous les ans pour
y être reçus. II. 734. a.
C A S T R AM E T A T IO N , ( Artmilit. ) art de marquer le
camp 8c d’en déterminer toutes les différentes proportions.
CAS
II. 734. a. Cette partie a été négligée dans les-auteprs modernes.
Utilité des écrits de Polybe 8c de Vég ec e fur :cette.
partie. Camps des Romains. Leur police- ne hit imitée que*
vers la fin du feizieme fiecle , pdr Maurice , grince d’Or'ange.
C e fut dans les guerres d’Italie ,Tous Charles: V II I 8c Louis'
X I I , que les François apprirent à fe retrancher. J lb id jL e plus
célébré 8c le plus ancien camp que nous connoifiiôns , eft.
celui; du maréchal Anne de Montmorency à Avignon; Mau-
v aife maniéré dont on campoit du tems des'guerres civiles
qui s’élevèrent en France après la mort de Henri II. Ibid. b.
C ’eft aux princes d’Orange qu’on doit le rétabliffement
de la difcipline militaire en Europe , 8c de l ’ordre dans les
campèmens. Defcription du camp de Maurice de Naflau.
Cette difpofition paffa enfuite dans la plupart des autres
états de l’Europe. Cependant ces réglés furent enfuite négligées
en France. Maniéré dont les troupes françoifes cam-
poient fous Louis X I I I , 8c fous la minorité de Louis X IV .
Le fieur Martinet commença à rétablir la maniéré régulière
de camper, Ibid. 733. a. que le roi approuva, 8c qui fut
enfin généralement fuivie , comme il paroît par le traité de
M. de G ay a en 1679. C e que cet auteur nous apprend fur
la maniéré dont les foldats 8c les cavaliers fe logeoient. En
quoi nos camps different de ceux des princes d’Orange.
Comment nos camps font défendus ou fortifiés : notre
pratique en cela eft bien moins avantageufe que les retran-
chemens des anciens. Ibid. b.
Caftrametation , origine de cet art. V I I . 986. a. *
C A S T R A T IO N , ( Chirurg. ) comment 8c pourquoi cette
opération eft pratiquée chez les Turcs 8c en Italie. Elle eft
néceffaire eh certaines maladies. II. 733. b. Elle peut äufli
fe pratiquer fur les femmes. Détail des procédés par lefquels
la caftration fe fait dans certaines maladies du tefticule.
Maniéré de-panfer la plaie. Autres foins à donner au
malade. II. 736. ^
Caftration. Différentes maniérés de caftration : fes caufes
8c fés effets. V I . 138. b. D ivers peuples qui l’ont pratiquée
ou qui la pratiquent. VII I. 258. b. Observations fur cet
ufage. Ibid. Caftration pratiquable à l’égard des femmes. X I.
294. a. Origine de la caftration pratiquée chez les Turc«
8c en Italie. II. 802. b. - - "
Caftration des animaux, voye[ CHATRER. Ce lle du ch e va l,
voyer Hongrer.
C A S T R A T I , ( Hift.mod. ) à qui l ’on donne ce nom en
Italie. O n ne peut expliquer pourquoi la caftration influe
fur la vo ix 8c la barbe. II. 736. a. *
Caftrati, ceux de la chapelle du roi. III. 143. é. Reflexions
fur l’inhumanité Sc l’inutilité de l’art par laquelle on a cru
former pour la mufique des v o ix plus étendues. V I . 46. b.
\ AJ. a. FoyeraiÆ EUNUQUE. Voye^CASTRAT©.
C A S T R A T O , ( Mufiq. Moral. ) Voye{ Castrâti. Ré flexions
fur la barbarie de ces peres q u i, facrifiant la nature
à la fortune , livrent leurs enfans à l’opération de la caftration.
— Défavantages de Ces: caftrats , qui les rendent très-
peu propres au theatre. Suppl. ï l . 267. a. Réflexions fur le
mot caftrato, 8c fur le déteftable ufage de mutiler des hommes
pour répandre dans les temples 8c fur les -théâtres quelques
v*>ix de fauffet qui ne peuvent plaire qu’à Un goût
honteufement dépravé. — C e t ufage profcrit par Clément
X IV . Ibid. b. rn ; A/ ’T
CASTRENSE. Cirque caftrenfe. III. 476.; b. Couronne
caftrenfe. IV . 394. a. F ie f caftrenfe. V I. 700. b. -
C A S T R E S , ( Giogr. ) v ille du Languedoc. Son origine.
Tribunal, nommé la chambre de l’édit, qui fut établi dans
cette ville. Son commerce. Mines de turquoifes près de
Caftres. Hommes de lettres dont elle eft la patrie. Suppl.
II. 2 6 j.b .
Castres, bijou de , ( Litholog. j VII I. 421. a. Rocher tremblant
fur une montagne près de Caftres. Suppl. IV . 637. b.
C A S TR E V EN T , chaîne de montagnes en Syrie. IX. 123 . b.
C A S T R O , ville de Lesbos^aujourd’hui Mételin. X. 927. à.
Ç A S T R U M , ( Géogr. ) origine de ce nom donné anciennement
à plufieurs villes. — Obfervations fur quinze villes
ou autres lieux qui l’ont eu. Suppl.ïl. 267. b.
C A SU C A S U , ( Iclthy. ) poiffon des Mes Moluqués.
Sa defcription 8c fes moeurs. Sa claffvfication. Suppl. II. 268. a.
Cafu cafit, poiffon qui n’eft qu’une variété de l’efpece
d’orbis décrite fous le nom de carcaffe. N ° 3. En quoi il
en différé. Suppl. II. 268. a.
C A SU E L , ( Jurifpr. ) revenus cafuels, ceux du roi ,-
des feigneurs. Cafuels d’une cure. II. 736. b.
Cafuel. Conditions cafuelles. III.-837. b. Domaine cafuel. V .
21. a. Parties cafuelles. XII. s 04-: a s b.
C A SU IST E , ( Morale ) cette foriftion eft une des pins
difficiles, des plus importantes & des plus dangereufes. II.
736. b. L e zele avec lequel Pafchal 8c d’autres auteurs ont
pourfuivi certains cafuiftés relâchés, 11e pouvoit-il pas être
plüs nuifible que- falutaire à l’églife , en faifant conhoître
par-là des maximes qui feroient demeurées abfolument ignorées?
Le même raifônnement ne p eu t - il pas s’appliquer à
* ceux
C A T . C A T ± 4 1
Êeux qui attaqueroienf les ouvrages des incrédules qui aii-
. dans une langue au peuple ? C ’eft
eft 1
inconnue
médians, com.
bu’il y ait des malades ; 8c il y a des maladies 8c des
crimes que les remèdes ne font qu’aigrir. U U .7 ^7 ..:. A u relie,
c ’eft moins ici une opinion qu’on prétend établir, qu’une
queftîon qu’ort propofe. Ibid. b.
Cafuifte. Cafuiftés indulgens pour les autres, 8c aufteres
pour eux-mêmes. II. 739. a.
C A T , ( Claude - Nicolas le j anatomifte. Suppl. I. 469. b.
Phyficien. Suppl IV . 7 1 . a. Phyfiologifte. 3 39. a.
C A T A C H R E S E , figure de rhétorique. Etymologie du
mot. Dans quels cas on emploie cette figure. II. 7 3 7 -4 .
Catachrefi. Obfervations fur cette figure. X V I . 699. a , b.
CATACHRESE, ( Mufiq. ) on fait une catachrefe lorfqu’on
fauve une diffonnance d’une façon dure 8c inufitée. Autre
fignification que les muficiens pythagoriciens attachent à ce
mot. Suppl. IL 268. b. 1
C A T A C OM B E , cavité fouterreinc pratiquée pour la fé-
pulture des morts. D ’où dérive ce mot. II. 7Î7 - é- Il ne
s’entendoit autrefois que des tombeaux de faint Pierre 8c
de faint Paul. Souterreins dans les environs de Rome qui
portent aujourd’hui ce nom. On croit que ce font les fépul-
cres des martyrs. Plufieurs difent que ce font des grottes
où fe cachoient 8c s’affembloient les premiers chrétiens, 8c
où ils enterroient leurs martyrs. Defcription de ces lieux.
Plufieurs proteftans croient que ce font les fépulcrés des
païens que des chrétiens avides de gain tâchèrent enfuite
d’accréditer comme renfermant des reliques , &c. Opinion
de M. Moreau fur ce fujet dans les tranfiaüionsphilofophiques.
La coutume de brûler les corps ayant fuccédë à la première,
maniéré d’enterrer, Ibidi 738. a. les catacombes cefferent
d’être en ufage pour les Romains qui n’enterrerent plus que
leurs efclaves ; 8c les chrétiens s’en fervirent pour leu rs
affemblées. Obfervations fur le chiffre X P , qu’on y voit en
plufieurs endroits. Il ne faut pas diffimuler qu’on y trouve,
(o u t re le chiffre S : qui eft le monograme de Jefus-ChrM,)
des figures d’un paiteur 8c d’un agneau, ce qui ne peut convenir
qu’à des chrétiens. C e qu’on doit penfer des reliques
qu’on en a tirées. Ibid. b. ; -
C atacombes de Naples. ( Hift. Antiq. ) Catacombes de
faint Janvier, plus grandes 8c plus belles que celles de Rome.
Voye^ les pl. de Suppl. Antiquités. Defcription de ces fouter-
reins. Suppl II. 268. b.
C A T Â C O U S T IQ U E , fcience qui a pour objet les fons
réfléchis. II. 738. b..
C A T A D U P E S , peuples qui habitoient près des cataraéles
du Nil 8c qu’on reprélente par cette.raifon comme fourds.
II. 739. a.
C A T A F A LQ U E . Defcription de ceux qu’on dreffoit aux
funérailles des empereurs. XII. 488. b. Article fur les catafalques.
II. 769. a.
C A T A G M A T IQ U E , médicamens propres à fouder les
os. Etymologie du mot. Q uels font les principaux de ces reme-
d es.II.739. a.
G A T Â G O G IE S , ( Myth. ) fêtes du retour de Vénus.
Lé s anagogies étoient celles de fon départ. Sur quoi étoient
fondées les unes 8c les autres. II. 739. b.
C A T A L E C T IQ U E , ( Poéfie greçq. & lat. ) vers impat*-
faits par oppofition aux vers acataleéïiques. D ’où ce mot eft
formé. IL 739. a.
CA T ALE P SIE , ( Mèdec. ) defcription de cette maladie.
Pourquoi les fondions qui ne dépendent pas de la volonté
font exceptées dans la catalepfie , tandis que les autres font
fufpendues. Caufes prochaines de cette maladie. II. 739. a.
Obfervations fur ce fujet à l’article ajfoupijj'ement. Caufes
éloignées. Indications à remplir pour la guérifon. II. 739. b.
Catalepfie. Rapports 8c différences entre la catalepfie 8c
l’extafe. V I . 3 24. b.
C A T A L O G N E , ( Géogr. j province d’Efpagne. Ses bornes.
Ses produélions. Sa capitale. II. 759- b.
Catalogne, conftitutions de , X V lI . 763. b.
Catalogne, couverture de lit , voyeç Castalogne.
C A T A L O G U E , (Littéral.) étymologie du mot. On fe
borné daris “cet article à parler des catalogues de livres. Un
homme de lettres doit f e faire un plan méthodique , félon
lequel il difipofe.ee nombre prodigieux d e livres qu’on donne
au public. En quoi confifte ce plan. II. 739. b. Avantages du
fyftême bibliographique dans une bibliothèque ou dans un
catalogue. Enumération de quelques bibliographes qui nous
ont donné de tels fyftêmes. Eloge du bel ordre établi dans
le catalogue de la bibliothèque du-roi. Syftême de M. Martin,
libraire de Paris. Ibid. b.
‘G» C Ecriture fainte,
•| i Conciles,
C I Saints Peres,
f Théologiens.
Tome I.
) Droit canonique,
3 JL X Droit civil. II. 760. a.
g Philofophiè,
\ Médecine,
< Mathématiques,
I Arts tant libéraux
v. que mécharjiques.
g r Gramihaifèi'
. 5 V Rhétorique
K-’i* < Poétique , , 1
M I Philologie,
§ V_ Polygraphes. Ibid.
zclifiafi.{Hiftoire catholique 8c pontificale j
Hiftoire monâftiqiie,
-Hiftoire fainte,
Hiftoire des héréfies 8c des hérétiquesi
flv';
sts'
Hift. profane.
Hiftoire ancienne ,
Hiftoire moderne,
Hiftoire généalogique +
Les antiquités,
Hiftoire des folemnités,
Hiftoire littéraire,
V ie des perfonnages illuftres,'
Extraits hiftoriques. II. 762; a.
Détails à cônfulter pour ceux qui voudront mettre en pratique
ce fyftême. Celui de M. l ’abbé Girard. D ’abord il con-
fidere l’homme dans la naiffance du monde, cherchantfori"
créateur 8c une religion : ce qui la concerne fait le premier
ch e f de ce plan. Théologie. Les hommes formèrent enfuite
des fociétés : tout ce qui concerne cet objet fait le fécond
chef. Nomologie. Les hommes cherchent à v iv re dans l’idée
d’autrui : curieux de ce qui les regarde, ils s’occupent des
aélions 8c des événemens. D elà l’origine du troïfieme objet.
Hiftoriographie. Les merveilles de la natut;e frappent affez
pour attirer des regards curieux : delà ces recherches profondes
qui font ce qu’on appelle , Sciences 8c Philofophie.
O11 a voulu fe communiquer fes connoiffances : l’art de
plaire par le difcours eft devenu lui-même un objet important:
d e - là ce qu’on appelle philologie. Le defir du bien-
être à excité l’induftrie- ; delà les arts 8c ce qui les regarde
font le. fixieme ch e f du fyftême , Technologie. Cette divifion
répond à toute la littérature , dont vo ic i les fubdivifions.
I. Théologie , étendue de cet objet qui embraffe toutes les
feftes. l l . 762. a. On le fubdivife de ,1a maniéré fulvante.
Tex tes facrés 8c ecclèfiaftiques.
Ç -Commentateurs.
j J Dogmatiques, dofteurs 8c cafuiftés.
V Prédicateurs, orthodoxes 8c feftaires.
/ Myftiques, contemplatifs 8c afcétiques.
Liturgiques, d’où fe forment les rituels 8ç les eucologiesi
II. Nomologie. C e genre embraffe tout ce qui traite dé
l’avantage que les hommes trouvent à être réunis en corps
de fociété. En voici la fubdivifion. IL 762. é. '
Difcipline, chrétienne-8c hétéronome,
f Dro it c iv i l, politique 8c jurifprudence.
j» J Corporologie, cenobitiques 8c affociations.
’ \ Ethiçologie, traités de morale , carafteres.
/ Thefmologie.
Praxéonomie, aétiologie 8c ludicrologie.
Hiftoriographie, fubdivifée en , IL 763. a.
Notices, municipales 8c nominales.
Ç Hiftoires nationales 8c congrégationales;
jjt VPe r fo n o lo g ie s ,v ie s,v o y a g e s .
S Littérologie , doftrinologie , bibliographie.-
/ Fiftions.
^ Colle ftions , antiquités, compilations.
IV . Philofophie. Connoiffances préliminaires 8c néceffaires
à l’étude de la nature. Le ciel 8c la terre , deux objets, qui
s’offrent d’abord à la contemplation. Etude des êtres fuccef-
fivement produits 8c renouvellés. II. 7631 , b. Le defir de
dévoiler les myfteres de la nature, donne lieu à l ’étude de
la phyfique. L’étude de la nature en aftion , conduit, nécef-
fairement à celle de l’état de vie 8c des moyens de l’enr
tretenir ; delà la médecine. L ’efprit humain fe repliant fur
lui-même , s’étudie 8c travaille fur fon propre fonds ;î
voilà les raifons fur lefquelles font fondées les divifions.
fuivantes.
( Mathématiques, comprenant l’arithmétique & la géo*
I I métrie. . . : ■ v-!' :
I Cofmographie, aftronomie 8c géographie.
i y < Phyfiographip, p fyco lo gie, végétologie.
I Phyfiquê fprçulative 8c pratique. 1 Médecine, phyfiologie, pathologie.
I Spiritologie , métaphyfique 8c logique, Ibid. 764. ai
V. Philologie, îe fubdivife en
Q 1 1