A B A A B A
■ t e e dans ■ des Grands & de leur cOTMgnie.
A V dans les écrivains mpdemes veu t due l'an. A , dans le
r ilpndrier eft une lettre dominicale. . . •
A D Ces d é u la r a a e r e s , dans les lettres que s’ecrtvotent
le l l t n è - S t l n , eft e m p lo i S exprimer quelque chef« de
1 1 OE ‘S t p b y è . eu thymie., eu médecine & dans
les livres de commerce. Ibid. f S w
A , ( Antîq. Médaill. Infcrip. ) fignifications^de cette lettre,
omifes dans leD ié l.d e s écrite fur l’envea
( Mufio.} fignifications de cette lettre e u «
A , J .5 ,„ „ r ,„ „ e ou fur la partie m eme, ou
f ü dan” 6 le Courant de ïa baffe-continue d’une pièce de
a ’ (G to jr ) riviete de France. I . 6. a.
A A
AA ( Géozr. 1 riviete de France. 1. 6. a.
A A (G é ie r S ce nom fignidoit anciennement un amas
d’e m ! Sm p lS . t . n. Rivières de ce nom dans les Pays-Las,
“ l l f (G«W.^pOTt|noiqndques fleuves ont été appellés
^ A A G A R D (iVico/ar fi1 Chrétien ) X V Ï1. 6 to . a. . M M W B M S I de la Judée, temarauable
par quelques ruines & par un couvent. Suppl. I. 2. a.
q AAIN-EL GI? fUM (Gcog r.), ville ancienne d Afrique.
Fêtes noélurnes que les Africains celebroient dans un temple
aux environs de cette ville. Suppl. I. 2. a. B H
A A IN -M A R IAM , ( Gcogr. ) ou la fontaine de Marie ; on-
cine de ce nom ; fituation de cette fontaine. Suppl. \. 2.
^ A AIN T O G IA R , ( Géogr. ) .ou la fontaine des Marchands.
la Palefline. WM L
1 ' A S f t < S à °L dlg en re 'd e plante dont il n’efl fait mention
oue dans l’H erbier de Rumphe. Defcription de deux efpeces
que cet auteur en diffiugiïe. Leurs qualités; 1«,M ufages.
^ T a KON ( Hifi■ Art. 1 ftgniflcation de ce nom. Hiftoire
Fauteur de l’Êcïlèfiallique, c.. x x v , f . 7 , & c. Çomparafon
aue fait S. Paul du facerdoce d’Aaron avec celui de J. C .
Traits de conformité entre Aaron & Mercure. Suppl. 1. 4- «■
Maniéré dont on repréfente ce facnficateur des Juifs. Ibid. b.
A aron observations fur la metamorphofe de la verge
d’A a ro n , & fur celle des verges des magiciens de Pharaon.
IX . 850 .b . Dégradation d’Aaron. IV . 758. a. Conlecration de
“ A A R O N -R A sÏ h IL D , ( Hifi. i i s Aral. ) calife. L es arts &
les fciences encouragés par ce prince. W g M *■ B nùffacre
Y a h v a & fa ftmille : fa générofité envers Mondtr.L H S 8.00. a.
AAR O N -R A SH ID , vingt-cinquième colite, connu fous
le nom de Raskii- Précis d e fà vie. Suppl. I. 4. h. Portrait de
Ce prince. Ibid. $. a. N ,,
A A T E N A R C H E D D E , ( Botan.) nom malabare dune
cfpeçe d’arbriffeau du genre du mandant. D e fe iy sK » qt fen
a donnée Plukenet. Suppl. ï . 5. p.
A B
A B , ( Antiq. Hébraiq. ) mois des Hébreux. Jeûnes qi^ils
cèlébroient en ce mois. I. 6. a. I . § .,, , T , H
A b ( Lang. Syriaq. ) nom du dernier mois de 1 ete. 1. 6. b.
A b ’, (Lang. Hébraiq.) fignifie pere. C e mot a été pris auffi
pour fignifier un perfonnage à qui l’on voueroit les mêmes
fentimens qu’à un pere. 1 .6. b. ■ v r r „
A b ( Gramm.') particule prepofitive en rrançois. A i l . 101. a.
A B A , ( Géogr.) v ille d’Arcadie : fête de Bacchus qu’on y
célèbroit. X V . 236. b. R . . . „ „ , §
A B A C A , ( Botan. ) efpéce de bananier appellée Cojjo dans
les Indes. Suppl. I. 6. a. Son ufage. Suppl. I. 783. A, 784.
Voycr Co f fo & Fana. B M I .
fit avaler à Saturne K la place de l’enfant dont elle étoit accou*
chée. Origine & fignification de ce mot. I. J. a.
A B A C A T U A IA , ( Ichthy.) poiffori d’un nouveau genre ,
ainfi nommé au Brêfil. Auteurs oui en ont parlé. Sa deferip-
rion Suppl. I. 6. a. Obfervation fu r ie genre particulier de ce
p oiffon, & fur la famille à laquelle il doit appartenir. Autres
efpeces’du même genre. Ibid. b.
A .B AD A , ( Hifi. nat. ) anunal qui fe trouve lu r la cote
méridionale du Bengale. Sa defcription. I. 6. b.
A B A I , ( Botan.- ) defcription que donne Kempfer de cette
plante Asiatique : elle fait dans la famille des anones un genre
nouveau; en quoi il différé du tulipier. Autre efpece quon
peut rapporter à ce genre. Suppl. I. 7. a.
A b a d a , ( Zoolog. ) nom employé dans quelques pays
d’Afie pour défigner le Rhinocéros. Suppl. 1. 6. b.
A B A D IR , ( Myih. ) nom d’une pierre que C yb ele ou Ups
A B A 1L A R D , {Pierre) Voye{ A bélard. . ,
A B A JO U R , ( Archit. ) efpece de fenêtre deftmee à
éclairer tout étage fouterrein. Fenêtres en abajour. L 7. a.
A B A IS S É , ( Blaf. ) fe dit des ailes des aigles, lorfque le
bout eft en-bas, ou qu’elles font pliées. C h e vron, p a l, bandes
akdft&-j»Sfifi3dîaiflSs-Abaiffe, 1 H . e c ufage de ce terme dans le Blafon. Suppl. I. 7. a.
Obfervations fur Antoine de Paulo, grand-maître de l’Ordre
de Malthe. Armes de Paulo de Calmont, à Toülbiife$ & de
Mellet de Far eues en A uvergne. Ibid. b. - '
A B A IS SEM EN T , ( Algéb. ) réduftion des équations au
moindre degré dont elles font lufceptibles. 1 . 7. b.
A baissement. (Géogr. AJlron. ) Àfcaiffement d upolf. Afcaif-
fement de l’horizon vifible. I. 7. b. Abaiffement d’une étoile
fous l’horizon. I- 8. a. .
Abaiffement. Abaiffement du cercle crépufculaire. Temps
que le foleil emploie à defeendre jufqu’a ce cercle. Abaiflè-
ment des planètes par l’effet de la parallaxe. Abaiffement du
niveau. Différence entre le niveau vrai & apparent. SuppL
I. 7. b. Abaiffement des fignaux dans les opérations employées
pour mefurer la grandeur de la terre, ou pour lever des
cartes topographiques. Ouvrages à confulter fur ce fujet.
SuppL I. 8. a. . . • . r
A baissement ou A battement, ( Blaf. ) eft quelque choie
d’ajoütè à l’é c u , en conféquence d’une aaibn déshonqrante.
Parmi les A uteurs , les uns les fuppofent ré e ls , les autres les
rejettent comme des chimères. I. 8. a. .
A baissement de la main, ( Mujiq.) v o y e z F rappe.
A B A IS SER , Baisser, ( Synon. ) différence entre ces mots.
A B À is S E U R , ( Anatorn.) mufcles de ce nom. 1. 8. b.
A B A U É N A T IO N , (J u n fp .) forte d’aliénation. I. 8. b.
A B A L O N , {Botan.) genre de plante auquel Lmnæus a
donné le nom à?hélonïas. Defcription de deux efpeces renfermées
dans ce genre. Suppl. I. 8. a. Erreurs de Liiinæus fur
ces plantes. Ibid. b. ,
A B A M A , {Botan. ) genre de plante qui v ient naturellement
auprès de l’A core. Auteurs qui ont parlé de fa defcriptl°
ABAJ^DION , {Botan.) genre de plante de la famille des
liliacées. Defcription de deux efpeces qu’il renferme. SuppL
L 9A B À N D O N N EM E N T , défiflement d'un héritage. {Jurifp.)
C e qu’emportent ces deux expreflions différentes. I V . 886. b.
A B A N O , {Géogr.) petite v ille du Padouan. Qualité des
eaux de fes bains. Suppl. 1. 9. b. . , - , . , .
A B A P U S , ( Botan. ) genre de plante de la Famille des
liliacées. Defcription de deux efpeces qu’il renferme. SuppL
A b a q u e , i °. table couverte de poufliere, fur laquella
les anciens mathématiciens traçoient leurs figures. 2°. Table
de Pythago re, pour apprendre plus facilement les principes
d'arithmétique. 1. 9. a. 30. Armoire en buffet qui fervoit chez
les Ancien« à différens ufages. Etymologie du mot abaque.
Ses différentes fignifications. Defcription de l’abaque qui croît
d’ufage pour les comptes & les calculs. A baque , efpece d auge
dont on fe fert dans les mines. Abaque , couronnement du
chapiteau d’une colonne. Autres fignifications de ce mot en
architefrure. Ibid. b.
A B A R AN E R ou A brener , {Géogr. ) v ille d Afte dans la
grande Arménie. Sa/ip/.I. 10. f . . _ - o r
A B A R B A N E L , ( R. Ifaac ) obfervations fur fa v ie fcc les
ouvrages. IX. 573. b. ^ , , , , „
A B A R EM O -T EM O , {Botan.) l’exiftence;de cet arbre n elt
nullement douteufe , comme on l’avoit foupçonne : c e ft une
efpece d’acacia. Lieux où on le trouve. Sa defcription ; fes
vertus ; fes ufages. Suppl. I . 10. a.
A B A R E S , voye{ A vares. Suppl. I .10 . a.
A B A R I , A b a r o , A b a r u m , ( Botan. ) c’eft par erreur
que ce mot a été ainfi écrit, au lieu de Abavi 3 Abavo,
Abavurn. Suppl. I. iq , a. r i
A B A R 1S , ( Géogr. ) v ille d’Égypte , connue fous le nom
de Pelufiüm. Obfervations fur cette v ille. Divers noms qu’elle
, a eus. Suppl. I. 10. b.
A baris le Scythe. X IV . 849. a , 850. b.
ABARIS, Médecin. X. 2.76. b. _ ' . s ,
A B A S , nom d’un v e n t , d’une rivier« d Albanie» , t
différens perfonnages connus dans la Mythqlbgie. SuppL L
IOÀ B A S C IE , ( Géogr. ) patrie de la Géorgie-; Il y a pe\> de
villes en ce p a ys , & même peu d’habitations fixes. Oblerva-
rions f.u. r l. es ^h ab1 •i tans. . Sr-u_p_p;l , tf . _1_0 . Lb . V o y e z AAnbCc.aÂs’l.,
A bascie , riviere d’Afie. Ibid.
A B B
A B A S SAM , ( Géogr.) petit royaume d’A frique en Guinée!
Suppl. I. 11 . a.
ABASSIS , pefée de cette moiinoie de Perfe. XII. 449. b.
A B A T A G E , i ° . terme de maçonnerie, faire un abatage
d une ou plufieurs pierres, a?. Sixième manoeuvre du faifeur
. de bas au metier. 30. Explication de ce que les charpentiers
entendent parfaire un abatage. I. 16. a.
A B A T A N T , i° . efpece de volet. 2°. Partie du métier à
faire des bas. 1 . 10. b,
A B A T E L L EM E N T , ( Comtn. ) terme ufité dans les échelles
du levant: fentence d’in terdifrionde commerce. I. 10. b.
A B A T O S , ( Géogr. ) iile d’Égypcc dans le lac Mærïs. C e
qui la rendoit remarquable. Rocher du même nom. Supp. I. n . a.
A B A T T É E , {Marine. ) mouvement de rotation que fait
un vaiffeau lorfque l’avant cede ou obéit à la direction du
vent. D ifférence-entre l’arrivée & l’abattée. V o y e z , à l'article
A rrivée, les moyens que l ’on p eut employer pour faire céder
le vaiffeau à la direétion du vent. Mefure de la grandeur d’une
abattée. Caufe des abattées d’un vaiffeau qui eft en panne ou
à la cape. Suppl. I. 11 .a . '■
A B A T T IS , i° . pierres abattues dans une carrière. a°. Arbres
abattus & entaffés pour former une efpece de retranchement
dans les défilés & les paffages des r ivières, ou pour mettre
certains poftes à l’abri des attaques. I. 10. b. 30. Coupe d’un
bois ou d’une fbrêt. 40. Terme de chaffe. 50. Terme de cui-
fine. 6°. T uerie. 70. Terme de tanneurs & de chamoifeurs:
cuirs d-abattis. I. 1 1 . a.
A battis , {A rtmïlït.) forte de retranchement q u ife r . „
tique dans un bois, lorfqu’il s’agit de barrer un paffage à la
hâte. Maniéré de le faire. Selon le chevalier F o lard , les faule:
fo n t , de tous les,arbres, les plus propres à ces fortes d’ou-
Vrages. Différens cas où l’on peut fè fervir très-utilemenr de
ces abattis. Suppl. I. 1 1 . b. Exemples de leur utilité, dans les
combats de Frib ourg , en 1644 i à Ensheim , en 16 7 4 , & à
Malplaquet, en 1709.— L es abattis font un merveilleux effet
lorfqu’il s’agit de foutenir une attaque après le paffage d’un«
riviere ; lorfqu’on fe trouve enfermé entre deux armées, 6c
qu’on eft dans l ’attente de quelque fecours : lorfqu’un corps
de troupes porté dans des bois en avant de l’armée eft fur le
point d’être enveloppé. V o y e z à l’art. Retranchement , les
différentes difpofitions qu’on petit faire, tant pour l’attaqué
que pour ladéfenfe de ces fortes de fortifications. Obfervation
particulière fur la maniéré de les attaquer. Ibid. 12.a.
A B A T T R E , terme de marine, de manège, de fauconnerie
, du métier de faifeur de bas, 1 . 1 1 . a. de chapelier, du
jeu de tric-trac.Ibid. b.
A battre, {Marine.) faite une abattée en appareillant.
Suppl. I. ïa. b. Voyei A battée 6- A ppareiller.
j Abattre un vaiffeau, le côucher fur tin côté. Lorfqu’on
l’abat jufqu’au point de découvrir fa quille, on appelle cela le
virer en quille. Maniéré d’exécuter cette manoeuvre. Suppl. I.
12. b. C e qu’on entend par côté du v en t, & côté fous le vent
dans un vaiffeau abattu. Ibid. 13. a. Maniéré de redreffer le
vaiffeau. Façon d’abattre qui peut être ufitée en tout lieu , &
qui e ft telle qu’on peut fe paffer de tout l’appareil néceffaire
pour le foutien de la mâture. Ibid. 14. a. Pièces de bois dont
1 ufage eft de foutenir la mâture des vaiffeaux qu’on veut
abattre.- Détails fur la manoeuvre d’abattre le vaiffeau. Suppl.
I. 230. a , b. 221. a. r r •
A B A T T U E , {Salines.) travail côntrmrd'uneqyoeiê,iâepTiIs
•le moment où on la met en feu jufqu’à celui où on la laiffe
r-epofer.I. 1 1 . b.
A B A V I , A b a v o , A bavum, {Botan.) Voyc^ A b a ri.
A B A W IW A R , ( Géogr. ) contrée de la haute-Hongrie.
Ses bornes, fes principales villes. Origine de fou nom.
Suppl. 1. 14, b..
Ä B B A , obfervations fur ce mot. IX. 261. a.
A BBAD IE. ( Jacques ) Examen des preuves qu’il allégué
pour démontrer la certitude de la vifion célefte de Conftantin.
X V n . 3Ç2. a , b. 353. b.
A B B A S , {Hifi. des Arabes.) premier calife Abbaftide. Précis
de fa vie & de fon regne. Suppl. I. 14. b. Son cara&ere.
Supvl.11. 120. a. 0 " > .
 B B A S S ID E S , {Hifi. dès Califes. ) famille Arabe qui fin
en poffeflion du califat après les Omuriades. Comment cette
révolution arriva. Suppl. I. 15. a. Caraflere des Àbbaffides.
Changement dans les moeurs- des Arabes que produifirent les
fciences & les lettres, protégées par ces califes. Motomafem,
huitième calife Abbaftide, confie la garde de fa perfonne à des
étrangers féroces, connus fous le nom de Turcs, q ui, devenus
difpenfateurs des grâces, n’élevérent aux dignités que leurs
parens & leurs amis. Rhadi Be llat, vingtième Abbaftide,
achevé de perdre l’autorité affoiblie par la mollefle de fes
prédécefleurs. Ibid. b. Rétabliflement de Kaïem , calife abbaf-
fide par Trogrudbek. Depuis cet événement, onze califes
languirent fans pouvoir à Bagdad, qui fut prife par le petit-
fils de Gengis, l’an de l’hégire 656. Dans la fu ite , le fultan
Bibar, l’un des fuccefleurs de Saladin, appelle en Égypte une
branche- des Abbaflides qui y exerça le califat jufqu’en 9 2 ,
A B C
Cortciuéte- M 16. a. Voyez Califes.
A B B A T IA L E . Tabler X V . 800. a,
A B B A Y E , différence entre abbaye & prieuré. I. i l %
P ™ 5, commencement de la monarchie francoife, les
duchés & comtes s appelaient abbayes. Plùfieurs perfonnes de
la première diftinftion, & même des rois prenoient le nom
d’abbés. Le tiers des meilleurs bénéfices d’Angleterre éteit
anciennement approprié aux abbayes & autres maifons reli-
gieufes. Abbayes de France. qui ne font pas à la nomination
du roi. Ibid. 12. a.
A bbayes , données en commende à des laïques. IIL 68<. a.
A H f fÿW / a ia aW B fc ,, .né s ne Cont pas tov ours jrropohai
ep conflftD,re IV . 47- Les abbayes c fe f i .l’orilre (în tiome s
ïéguheres.III. 272. //.Defcription d’une abbaye. Voyez^Archi*
H H des P1?"011“ - Ar/>fc d’abiayts,voyez h planche
A l v du blafon, vol. II.
^ A B B É , {H i f i . ccc/.) origine de ce mot. C e qu’étoient les
n îens abbes. I. 12. a. L oix & . fupérieurs auxquels ils étoient
lounus. Exemption des ordinaires 8c autres privilèges qu’ils
avoient obtenus. Gouvernement des abbés parnri les a n tn s
moines d’E g yp te , & en occident. Ils étoient distingués du
i M g Permiflion qui leur fut donnée enfuite d’exercer l'a
prêtrife dans leurs mônafteres. lbïd. b. Époque du relâchement
& de l’ambition des abbés. L ’ordre de C lu
pour etabtir l’uniformité, ns voulut avoir qu’un feul
Mais les fondateurs de Citêaux donnèrent dès abbés à
tous le s . nouveaux mônafteres qu’ils fondèrent. Les chanoines
réguliers eurent aufli des abbés dans leurs principales
maifons. Les biens des mônafteres ayant excité la cupidité des
féculiers, les laïques fe mirent en poffeflion d’une partie de ces
biens, & p rirent même le titre d'abbés. I. 13, d. A ,cct abus
fuccéda la coutume, de donner ces biens en commende à des
derc s féculiers. Origine des abbés mitres, crofles 81 non
croflês ; des abbés oecuméniques, cardinaux, & c. Les abbés
aujourd’hui fe divifent principalement en abbés réguliers &
en abbes commendataires. ïbid. b. Jurifdiétion & privilèges
des m s gc des autres. I l eft probable que les abbés coiitmen-
dataires ne nirent jamais bien communs en Angleterre. En
ftuoi confiftoit anciennement la cérémonie- par laquelle .on
etabliftoit un abbé. D ivifion des biens des abbayes de France
en trois lo ts, favoir; celui de l’abbé, celui des religieux, &
la portion affrétée aux réparations 8c charges communes de
l’abbaye. Ibid. 14. a. Trois fortes de puiftànces des abbés réguliers.
Celle de l’abbé commendataire. Ibid. b.
_ Abbé, titre que l’on donne
. ns évêq u e s, aux fupérieurs
de quelques congrégations de chanoines réguliers, 8c à
différens magiftrats. 1 . 14. b.
Abbé, comment fe fàifoit anciennement leleétion des abbés.
V . 456. a. Ordre établi pour I’éleétion des abbés, 8c autres
dignités femblables. 4 5 7 .d , b. 458. a ,b . AbbéA l
«» nommés autrecomm.
fois Archimandrites. L 615. a. Abbés coi
endataires. III.
684:. b. Abbés laïcs dans le Béarn. IV
096. a. Jurifdiftion des
abbés. IX. 73. a. Notaires, XI. 237.
8c vieâifes des abbés.
X V I i . 231. b. Abbés de l’empire. IV . 69.y
a ,b . Armes d ’abbés,
v o y e z la planche X IV du b lafon, vol. IL Chapeau d’abbé7
dans les armoiries. Suppl. II. 324. b. Crofle d’abbé. 6<6. b.
Mitre. Suppl. IH. 939. b.
_ ABBESSE, {Hifi. eccl. ) rïnftitution des abbefles, pofté*
rieure à celle des abbés. Droits 8c autorité des abbefles. I. x 4. b.
En France, la plupart des abbefles font nommées par le roi.
En quoi confifts cette nomination. A g e requis pour obtenir le
titre d abbejfc. Confeflions que fabbèflc recevoit autrefois de
fes religieufes. Ibid. i j . a. D e l’éleétion des abbefles. V . 4<;8. a.
A BBE V ILL E , {Géogr.) v ille capitale duPonthieuen Picardie.
Son origine , 8c celle de fon nom. Sa defcription. Draps
d’Abbeville. Hommes célébrés auxquels cette ville a donné
naiffance. Sa devife. Sa population: Suppl. I. 16. a.
Abbeville, ce qui s’y pratiquoit autrefois'à l’égard des
meurtriers. VIII. 252. a. D e la manufaéhire des draps fins
d’Abbeville. X. 62. a.
A .B B O T , ( Robert & Géorge) anecdotes fur'ces deux ecclé-
fiaftiques ang-lois. V I I . -1006. b.
A B C A S 6* A bcasses , ( Géogr. ) peuples d’Afie entre la
Circaflie, la mer Noire 8c la Mingrelie. Leur caraélere 8c
leur commerce. SuppL I. 16. b. Voye^ A bascie.
A B C È S , ( Chirurg. ) étymologie de ce mot. I. iq . a. Tra itement
des abcès. Ibid. b.Mémoire de M . Petit fur les tumeurs
de la v éficule du fiel, & les lignes qui les diftinguent des abcès
dans le foie. Les. ventricules du coeur font moins fujets à des
abcès qu’à des inflammations. Exemple d’une gùérifon d’un
abcès au foie, 8c de celle d’un abcès dans la poitrine. I. 16. a.
-Abcès, différence entre dépôt 8c abcès. IV . 86$. a. Caufes
de la Fermentation de l’abcès. X V . 682. a. 867. b. Fluéhiation
qu’on imprime avec les doigts à un abcès, pour en porter
un jugement convenable. V I . 881. b. Relâchement que produit
le pus dans les chairs voifmes de l’abcès, avant qu’il
été évacué : néceflité de fuppléer par des remedes à cette '
évacuation , pour entretenir les chairs dans un état qui favo- '
rife la continuation de la fuppuratioa, IV . 998. b. Déprava