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Tépigramme .& le madrigal. Elle eft regardée comme le dernier
des ouvrages de poèfie. En quoi confident les b eau^ s
de Tépigramme. Etendue de la matière for laquelle elle
s’exerce. Regies qu’elle doit obferver. Défauts qui au
éviter dans les épigrammes. Exemple d'une des medlcures
épigrammes modernes ; elle eft de M. Ptron. contre le Zo.!e
de notre fiecle. Ibid. b.
Epigrammes. Recueil d’épigrammcs de divers auteurs grecs.
1. aq6. b. Epigramme de Martial fur un chirurgien. HL 536.
b. Des pointes épigrammatiques. XII, 876. b. Traits epigrammatiques
exprimés fous la forme de Tantithefe. Suppl. 1. 464-l)-
EPIGRAPHE, ( Hift. anc. ) commis qui tenoient dans
Athènes le regiftre des impôts. V . 794. a.
Epigraphe. ( Belles-Un. ) Elles l'ont devenues fort a la
mod e. Celle que M. de Voltaire a mile à la tête de fa Mérope.
V . 794. a.
Epigraphe, {Arts) infcription mife fur un bâtiment. Comment
ces infcriptions le gravent. Caraéleres dont le fervoient
les anciens pour celles des arcs de triomphe Sc des temples.
Epigraphe , infcription qui accompagne une eftampe. Epigraphe
remarquable que fit mettre l’abbe de Ch o ify au
frontifpice d’un livre qu’il dêdioit à madame de Maintenon.
Les peintres devroient toujours accompagner leurs tableaux
d’hiftoire d’une courte épigraphe, fans imiter cependant 1 ufage
ridicule des rouleaux gothiques. V . 794. a. C e qu’ont pratiqué
à cet égard quelques grands peintres. Ibid. b.
Epigraphe, écriteau , infcription. Différence entre ces mots.
V . 3 <7. b. Voye{ INSCRIPTION & ROULEAUX.
EPILEPSIE. ( Médec. ) Erymologie de ce mot. Pourquoi
les Romains l’ont appellée comitialis morbus.*D\vers autres
noms qu’on lui a donnés. L epilepfie admet plufieurs différences
, ou par les divers accidens qu’elle produit, ou par les
différens fieges de fa caufe. En quoi confident les unes & les
autres. V . 794. b. Caufes furnaturelles, auxquelles les anciens
attribuoient cette maladie. En quoi confiftent les variétés de
fes fymptômes , & d’où elles dépendent. Les caufes en font
très-nombreufes , telle s, i° . que les léfions du cerveau. Les
caufes de ces léfions font rendues plus actives par tout ce qui
peut augmenter la quantité des humeurs'qui i'e portent vers
le cerveau, a0. Tou,t ce qui affeâe violemment le genre
nèrveux. 30. La fuppreffion de certaines évacuations qui fe
faifoient auparavant. 40. Certaine vapeur dont le foyer a ordinairement
fon fiege dans quelque partie des extrémités du
corps , &c. Ibid. 793, a. Conje&ures fur les caufes de ce
phénomène. 50. Une mauvaife conformation desfo lid es , ou
un v ice héréditaire. Caufe prochaine de cette maladie dans la
difpofmon du cerveau. Signes qui annoncent les accès prochains
de cette maladie. Comment ces accès fe manifeftent.
Ibid. b. Différence entre l’épilepfié , le fpafme & les convul-
fions. Signes auxquels on diftingue les differentes efpeces .
d’épilepfie ; celle dans laquelle le cerveau eft immédiatement
affeéfé. Comment on diftingue les attaques d’épilepûe fym-
pathique, & celles d’épilepfie idiopathique. Des fignes de
l ’épilepfie, dont la caufe a fon fiege dans la matrice. Comment
on juge fi l’épilepfie provient d’une caufe fixée dans une
partie externe. Voye{ dans les oeuvres de Sennert, l’énumération
de tous- les fignes des différentes efpeces d’épilepfie.
Ibid. 796. a. Des fignes prognoftics de cette maladie. D e
•quelque efpece qu’elle f o i t , elle eft toujours dangpeufe.
Quelle eft celle qui doit faire craindre un événement fâcheux,
& celle qui eft fufceptible de guérifon. L’épilepfie héréditaire
eft incurable. Celle qui furvient avant l’âge de puberté peut
être guérie. Confeil d’Hippocrate pour cette guérifon. Les
épileptiques de naiffance font plus en danger, à proportion ,
qu’ils font moins avancés en âge. Cette maladie plus rare
chez les femmes & les vieillards. Comment les garçons Si
les filles s’en délivrent quelquefois. D e l’épilepfie furvenue
dans une groffeffe. L’;diopathique plus dangereufe que la
fympathique. Epilepfie incurable quand le délire Si la paralys
e lui fuccédent. La mèlanciiolie, caufe ou effet de l’épilepfie.
C e lle-c i produit fouvent l’apoplexie. L’épilepfie guérie quelquefois
par une longue fievre. Ibid. b. Inftruâions fur les
diverfes maniérés de traitemens, & fur ce qu’il faut faire au.
moment des accès. Ibid. 797. a , b.
Epilepfie. Différence entre cette maladie & le carus. IL
733. b. L’épilepfie nommée maladie des comicet, maladie herculéenne.
IX. 938. a. Caufe de I’épilepfie. II. 864. a. Obferva-
lions faites’ dans ceux qui en font morts. Ibid. b. Curation
de l’épilepfie des enfans. V . 662. b. Vertu de l’huile de Dip-
pelius contre l’épilepfie. VIH . 33.6. b. Exemple d’une épilep-
fie caufée par des vers , & guérie par le remede qui les
détruifit. IX. 92.1. a. D e l ’ufage de la p ivoine contre l’épilefie.
X II. 666. b. Efpeces d’épileptiques appellés ftatiques.XV. 497.a.
Epilepsie. ( Maneg. Maréchal. ) Divers fymptômes qui
annoncent cette maladie dans les chevaux. Remedes à admi-
xiiftrer. La plus grande efficacité de ces médicamens, fe borne
à éloigner les accès , fans opérer la cure radicale., V . 798. b,
yoyerSuppl. III. 4 19. b.
EPlLLÉR , {Potierd’étain) c’eft ©ter les jets des pièces
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avec le fer. Gomment fe fait cette opération. V . 798. b.
EPILOGU E , ( Belles-lett. ) dans l ’art oratoire. V . 799. a. ■
EPILOGUE , ( dans la Poèfie dramatique ) ce que les principaux
afteurs adreffoient aux fpeélateurs , quand la piece
étoit finie. A l’épilogue des anciens, les modernes ont fait
fuccéder les petites pièces , pour diffiper les idées triftes que
la tragédie auroit excitées. Cette pratique , affez peu raifon-
nable, eft conforme à celle des anciens, qui terminoient leurs
pièces par une farce dans le même but. L ’épilogue n’a pas toujours
été d’ufage chez les anciens. Différence entre ce qu’ils
appelloient exode & épilogue. V..799. a.
E P IM E LE T E , chef d’une tribu dans les villes grecques;
XII. 335. b.
EP1M EN ID E , natif de Gnoffe en Crete. Traits hiftoriques
fur ce poëte philofophe. V II . 726.. b. 908. a. XII. 482. a , b. Il
bâtit un temple dans Athènes à l’impudence & à l’outrage.
VII I. 632. b. L’éreftion de l’autel aux d ieux inconnus attribuée
à Epimenfde. XII. 484 .b.
EP IM E TRUM , ( Hift. anc. ) partie de la cargaifon d’un
vaiffeau qu’on accordoit au pilote , pour l’indemnifer ou le
récompenfer. Déchet accordé aux pilotes pour les Vaiffeaux
de la flotte d’Alexandrie. V . 790. b.
EPINARS. {Botan. Diete) Caraftere de ce genre de plante.
D e la culture des épinars. Qualité & propriété de cet aliment.
En quels cas on le confeille. V . 799. b.
Epinars des Indes. Suppl. 1. 821. b.
Epinars , graine d! , ( Rubanner. ) XII. 132. b. X V l .
423. a .'
EPINE. ( Botan. ) Les épines font ou ligneufes ou corticales.
V . 799; b. Dans quelques plantes , les poils un peu roi-
des fe changent en épines. Vaiffeaux de l’intérieur des épines.
Diverfes plantes armées d’épines , comme la courge , la
bugrande. l’ortie , la bardane. Epines du rofier ; de l’épine-
vinette , du néflier , de l’aubepine , de l’épine jaune, &c. En
général elles naiffent de la bafe des boutons , ou paroiffent
vers les noeuds des plantes. Syftême de Malpighi , fur la
caufe produ&rice des épines. Variétés dans la diftribution des
épines. On n’en connoît encore ni la vraie caufe , ni l’utilité.
Ibid. Soo. a. '
Epine jaune. { Botan. ) Caraflere de cette plante. V .
800. a.
Epine-vinette. Cara&ere de cette plante. Defcription de
l’épine-vinette. T errein convenable à cet arbriffeau. Maniérés
de le multiplier. Ufages qu’on en tire. Six efpeces ou variétés
de cet arbriffeau.
1. Epine-vinette commune.
2. Epine-vinette fans pépin : c’eft une variété accidentelle.'
Il n’eft guere poffible de la perpétuer par la tranfplantàtion
des rejétions. C ’eft fur les plus vieilles tiges de l’arbriffeau
qu’on trouve des fruits fans pépin. V . 800. b.
3. Epine-vinette à fruit "blanc.
4. Epine-vinette de Canada.
3. Epine-vinette de Candie. Defcription qui en a été faite
par Bellus, médecin de l’ifle de Candie.
6. Epine-vinette du Levant. Ibid. 801. a.
Epine-vinette. Noms de cette plante en différentes langues.'
Son cara&ere générique. Enumération de quatre efpeces. Leur
defcription , culture Si ufage. L ieux où elles croiffent naturellement.
Suppl. II. 822. b.
Epine-vinette. ( Pharm. Mat. mèdic. ) Ufage qu’on tire
des fruits de cet arbriffeau en pharmacie & chez les confi-
feurs. Les chymiftes employoient le fuc de berberis pour la
teinture de corail. Sel effentiel d’épine-vinette que préparoit
Simon P auli, fous le nom de tartre de berberis, Le fuc d’épine-
vinette occupe dans la claffe descôrps muqueux, l’extrême
marqué par l’excès d’acide , &c. V . 8ro , a. Propriétés de la
g e lé e , du rob Si du firop de berberis. Préparations où entrent
le fuc de berberis Si fes pépins. Ibid. b.
Epine du dos, ( Anatom. ) colqnne o ffeufe , çompofée de
vingt-quatre pièces, appelléesvertebres , &c. D ’ou lui vient
le nom d’épine. Sa courbure. E lle eft articulée avec la tête.
Moelle fpinale qu’elle contient. Defcription des vertébrés.
Etymologie de ce mot. Les plus maffives font la bafe de
l’épine du dos. L ’épine confidérée dans fa totalité de bas en
h a u t , finit en maniéré de pyramide. Inégalités des vertebres
obfervées par M. Winflow. Divifion des vertebres en vraies
& en fauffes. V . 801. b. Les connexions des vertebres font
diftinguées en communes & en propres. Defcription des cartilages
& des ligamens qui unifient & affermiffent les vertebres.
Confidérations très-importantes qui réfultent de la ftru-
éture de l’épine. i° . Il paroît de cette ftrufture, que la première
courbure de l’épine eft formée par le poids de la tête ,
Si pour la. capacité de la poitrine. 20. U tilité au grand nombre
de pièces dont elle eft çompofée. 30. L ’attitude droite eft la
plus ferme & la plus affurée. 40. Les mufcles qui meuvent
l’épine ont plus de force pour amener le tronc à une attitude
droite, que pour fe prêter à aucune autre. Ibid. 802, a. 30.
Autre confidération qui montre que l’attitude droite eft la
plus facile Si la plus favorable à la ftruéturé de l’épjne.
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K°. Pourquoi notre taille eft allongée le matin & diminuée le
foir. 70. La deftination des vertebres & des ligamens eft de
faciliter plutôt le m ouvement en avant que celui en arriéré.
■ Pourquoi les danfeurs de corde Si les voltigeurs ont la facilité
de plier leur corps en plufieurs maniérés différentes. 8°. Du
méchanifme de Tépine, on peut déduire toutes les différentes
courbures contre nature dont Tépine eft capable. D e quelles
caufes provient l’inégalité d’épaiffeur dans différens côtés des
vertebres. Ibid. b. Toutes les fois qu’il arrive une courbure
contre nature , il en réfulte prcfque infailliblement une autre
dans fine direction oppofée à la première. Indication générale
que le chirurgien doit fuivre pour corriger la courbure contre
nature. Ibid. 803. a,
Epine du dos. Ses vertebres. XV II . 169. b. Strufture de l’épine.
Poids qu’elle fupporte quand le corps eft debout*. I. 90. a.
Moelle de Tépine. X. 607. b. 608. a. Suppl. III. 943. b. Nerfs
de Tépine. Suppl. IV . 42. b. V ices de conformation dans cette
partie, voye{ G ibbosité & L ordo se. Inftrument pour redref-
l e r l ’épine. Suppl. IV . 392. a , b. Voye^OSSE.
Epine. D iverfes éminences ainfi appellées, parce qu’elles ont
à-peu-près la figure d’une épine. V . 803. a.
Epine. Couronne d’épine du Sauveur. IV . 394. b.
E p in e . ( Maneg. Maréch. ) Faire tirer Tépine. Q uels font les
cas dans lefquels quelques-uns pratiquent cette opération, &
comment. V . 803. a.
EPINETTE. ( Luth. ) Diverfes fortes d’épine ttes. V.
803. a.
Epinette. Etat de cet inftrument dans le feizieme fiecle.
Suppl. II. 820. a. Changement qu’on y a fait il y a environ
cent ans. Efpece d’épinette dont le corps s’ouvre , & les
cordes étoient perpendiculaires. D u mani-cordion ou clari-
corde. En quoi il différé de l’épinette. Son ufage. Ibid. b. Epinette
à marteaux de bois dur. Obfervations fur fon ufage.
Epinette à laquelle les Anglois ont ajouté fix rangs de faute-
reaux emplumés, Si un rang de.fautereaux à marteaux. D e fcription
des épinettes ordinaires. Comment on pourroît leur
faire rendre un fon de harpe & un fon de luth. Ibid. 821 . a.
Changemens avantageux qui ont été faits à celle de Rukers.
C e t inftrument perfeftionné par M. Berger , muficien de
Grenoble , qui , par une méchanique fort fimple, lui fait
rendre non-feulement le jeu de lu th , celui de fa harpe, le
piano, le forte , mais encore le crefcendo {voyerce mot ) .
L e même méchanifme applicable à l’orgue. M. Delaine a
tâché d’imiter Tépinett<^de M. Berger; mais il n’y a réuffi
qu’imparfaitenient. Epinettes conftruites pour la commodité
du tranfport. Changemens que. le fieur Renaud a faits à cet
inftrument, pour en quadrupler l e . fon. Défauts attachés à
ces changemens. Ibid. b. Epinette à cordes de métal Si à
archet fans fin , à laquelle travaille dans Grenoble un commandeur
de Malthe. Autre forte d’épinette imaginée par un
particulier de Paris , à laquelle il a réuni deux vio lon s ,
une taille Si un violoncel. Obfervations fur cet inftru-
ment. Nouvelles idées pour perfectionner les épinettes. Ibid.
822. a.
Epinette. Efpece d’épinette nommée claquebois. III. 304. a ,
b. Nom italien d’une petite épinette. Suppl. II. 80. b.
Epinette , fête de r , ( Hift. de Flandres) la plus célébré
des fêtes des Pays-Bas, dont la mémoire eft p refque effacée,
&c. Les peuples de Flandres Si des Pays-Bas ont toujours
aimé les jeux & lesTpeétaclcs, &c. V . 803. a. Lille attiroit ,
par la magnificence de la fête de Tépinette , un concours
extraordinaire de monde: Defcription. de cette fête. Interruptions
qu’elle fouffrit en divers tems. Sa fuppreffion en
1336. Quelle peut être l’origine du nom qui lui fut donné.
Autres fêtes par lefquelles on affocioit la dévotion aux
fpeétacles profanes , aux feftins , aux jou tes, aux tournois.,
&c. Ibid. b.
EPINEUX. Diverfes parties auxquelles on donne ce nom
en anatomie. V . 803. b.
Epineux, poiffons. V II I. 483. a , b.
EPINGLE. ( Art rnich. ) Une épingle éprouve dix-huit
opérations avant d’entrer dans le commerce. i° . On jaunit
le fil de laiton; 20. on tire le fil à la bobillé ; V . 804. a. 30.
on dreffe le fil ; 40. on coupe la dreffée; 30. on empointe ;
6°. on repaffe ; 7 0. on coupe les tronçons ; Ibid. b. 8°. on tourne
les têtes; 90. on les coupe ; Ibid. 803. a. io°. on les amollit;
ï i °. on les frappe ; 12°. on jaunit les épingles ; 13. on les
blanchit; Ibid. b. 140. on les é te in t; 150. ©nlesfeche; Ibid.
806. a. i6 °. on les v ann e; 170. on pique les papiers; 18®. on
boute les épingles.
L’efpece & le prix des épingles diftingués par des numéros.
Ordre de ces numéros. Comment fe comptent les épingles
jaunes , qui s’appellent houfeaux. Le fil de laiton arrive
■ de Suede en bottes de trois groffeurs. Deftination de ces
groffeurs différentes. Fabrication des épingles de fer. Maniéré
de préparer le fer pour le réduire en fil d’épingles. Ibid. b.
En quoi confifte la perfe&ion de l’épingle. Ibid. 807. b.
Epingle. Inftrumens de Tépinelier : la chaume, III. 237.
l t contre-poids de l ’épinglicr, IV . 139. a , b, broches, IL
E P I 611
- „ v . 390. b. tourniquet. A V I . 484. b. Defcription de quelques
opérations de cet art. Jaunir le fil de laiton. VIII. 476.
b. Dreffer ce fil. V . m . b. Feffer une botte. V I . 339. a.
Mouler les plaques. X. 791 . u. Comment on fait la tète de
l’épingle. V II . 289. a. Opération de tourner les têtes fur
le moule. 324. b. Maniéré de blanchir. II. 274. b. Opération
de fécher. XIV. 836. b. Voyeç les planches de l’épinglier dans
le vol. IV .
Epingles , { Jurifpr. ) appellées par les auteurs jocalia ou
monilia. Les épingles font pour les femmes ce que le pot-
de-vin eft pour le vendeur ; elles ne font point cenfées faire
partie du p rix , mais elles font cenfées faire partie des loyaux-
couts , pourvu qu’elles foient mentionnées & liquidées
par le contrat. Cens en épingles. Délit d’épingle. Hiftoire
d’une femme condamnée à mort à Paris pour ce délit V .
1 >7- b-
„ Epingles des cariiers. V . 808. a.
Epingle, ( Rubann,) inftrument. V . 808. a.
EPINGLIER. (Comm. ) Obfervations fur le corps des épin-
gliers à Paris. V . 808. a.
Epingliers. Réunion de leur communauté à celle des aiguil-
liêrs. I. 210. a.
EPIN ICION , {Belles-lett.) poëme pour quelque viCloire
remportée. Scaliger traite de ce poëme. Exemples de quelques
pièces modernes de ce genre. V . 808. a.
EPIN OCHIE ou épinarde, ( Ichthyol.) poiffon d’eau douce
V t0lls‘ defcription. Deux efpeces d’épinochie.
EPINSAGE des draps *voye{ Laine. IX. 184. b , &c. & vol.
III. des planch. Draperie , pl. 7.
E P IN Y C T ID E , {Médec.) efpece d’exanthème ou d'éruption
cutanée. Erym. de ce mot. Defcription de cette maladie.
Sa caufe. E lle eft extrêmement incommode dans la nuit. Traite-,
ment de cette maladie. V . 808. b.
i EPIPHALLUS. {Mufiq. des Ànc. ) Addition à cet article de
l’Encyclopédie., Suppl. II. 824. a.
EPIPHANE. {Saint) Fauffes imputations qu’il a faites aux
Samaritains. IX. 26. b. Impiétés qu’il attribue à Simon le magicien.
27. b. Edition que le P. Pétau a donnée de fes ouvrages.
XI. 779. a. Paroles de S. Epiphane fur le culte de la fainte
Vierge. X V II . 600. b.
EPIPHANÈS. {Myth.) Pourquoi Jupiter fut appellé"de ce
nom. V . 808. b.
EPIPHANIE, {Hift. eccl. ) fête des rois, ou de l’apparition
de J. C . aux gentils. V . 808. b. Les Grecs la nomment auffi
Théophanie , voyeç ce mot. Les anciens Grecs appelloient
épïphanie, la préfence des dieux fur la terre. Fêtes qu’ils
inftituerent en mémoire de ces apparitions. Pourquoi l’épi-
phanie chrétienne a été nommée jete des rois. Comment on
fe préparoit autrefois à la célébrer. L’exemple des païens,
félon quelques auteurs , a pu fervir à chaffer ’le jeûne ufité
autrefois à la veille de l’épiphanie, pour lui fubroger la bonne
chere. Rapports entre les faturnales & la maniéré de célébrer
l’épiphanie. Comment il a pu arriver que la diffolution
s’eft introduite dans le fouper de la veille des ro is , que les
chrétiens célébroient autrefois avec beaucoup de refpeô Si de
religion. Obfervation qui détruit toute comparaison entre
cette fête Si les faturnales. Comment on la célébroit autrefois
en France. Ibid. 809. a. Simplicité qu’on obferve en la faifant
aujourd’hui; Ibid, b,
Epiphanie, parlement de V. XII. 36. a.
EPIPHENOMENE, {Médec.) Etym. de ce mot qui fert
à défignerles affeftions morbifiques qui furviennent dans une
.maladie, outre les fymptômes qui lui font propres. V . 809. b.
EPIPHONEME. ( Rhét. ) En quoi confifte cette figure de
rhétorique. Maniéré de l’employer. Exemples. VelleiusPater-
culus eft Thiftorien romain qui s’eft le plus fervi -de cette
figure. L ’épiphoneme judicieul'ement employée a des charmes
pour tout le monde. V . 809. b.
EPIPHORE. {Médec.) Etym. de ce mot. Il fignifie, i®.
tout tranfport contre nature d’humeurs dans quelque partie
du corps que ce foit. 2®. Une fluxion inflammatoire fur les
yeux; 30. Un flux de larmes habituel. Caufe prochaine de
cette incommodité : tempéramens qui y font le plus fujets.
Comment on la doit traiter. V . 810. a.
EPIPHYSE , {A n a t.) appendice cartilagineufe. Etym. de
ce mot. V . 810. a. Les épiphyfesfe rencontrent dans toutes
les articulations avec mouvèmènt. Comment fe fait leur
union au corps de l’os. Le bout des os des extrémités, 8c
la plupart des apophyfes, ont été épiphyfes dans l’enfance.
L ’union des épiphyfes au corps de l’os permet à une partis
du périofte de s’infinuer entre deux. Il y a des épiphyfes
qui ont encore leur apophyfe, & des apophyfes qui portent
des épiphyfes. Différens noms que prennent les épiphyfes,
tirés de leur figure. Leurs divers ufages. Ibid. b.
Epiphyfe. Sa formation. Suppl, I, 131. a. Suppl, IV . 194 a.
Sa uruétare. 192. a,