‘5 Ca E D U
Edouard, ( le prince) prétendant au royaumé d’Angleterre.
Dangers qu’il courut après la bataille de Culloden. Suppl. 111.
T f o w n J , roi de P ortttgri, ( f l i f . - d i Pomtÿil. ) fils & fiïc-
cefîeur de Don-Juan. Tableau de fou régné. Suppl. U, » . «■
ED R E D , ( Hï(l. fTïdnglet,1) les fo jb le fe de ce prince éçlip-
ferent, fur la finde fa v ie , les grandes qualités qui lavoient .
rendu célébré dans les premières années de fon régné, dont
on trouve dans cet article M o i r e abrégée. Suppl. l i , 773. 4.
E D R E D O N , duvet que l’on tired un canard de mer appelle
eider. Defcription de cet oifeau. V . 3 96. b. Comment oaramafle
les plumes. V . 307. ,,,,
ED U C A T IO N . Objets qu elle embraffe. De l éducation en
général. L’éducation des enfans eft utile pour eui-mêmes, pour
leurs familles & pour l’état. Avantages d’une bonne éducation
dans le chef ou le magiftrat d’un état, V . 307. a. & dans les
enfans de divers ordres qui le conrpofent. L’éducation elt le
plus grand bien que les peres puiffent laiffer à leurs enfans»
Analogie entre la culture des plantes & l’éducation desenfans.
Ne forcez point leur inclination ; mais aufli prenez garde quils
n’embraffent un état auquel vous prévoyez qu’ils ne foient pas
propres. V . 397 .b. • • % '' » .
Premier objet de f éducation, la fanté. Importance de cet article.
Utilité de quelques connoiffances anatomiques pour apprendre
à prévenir par nous-mêmes bien des maux. Ibid. b. Préceptes
généraux fur les moyens de maintenir la fanté. 11 eft dangereux
de croire que tout foit également bon pour tous. Erreur du
czar Pierre , fur.efte aux enfans de fes matelots. V . 398. a.
Danger d’abandonner la fanté à des charlatans.
Second objet, la culture de Fefprit. Avantages de la docilité.
Talens du maître pour cultiver les efprits. Obftacles à l’mftruc-
tion qui peuvent le trouver dans un éleve. Soins qu’exigent les
premières années. Ibid. b. 11, importe extrêmement à un jeune
homme q u e , dès qu’il commence à jug er, il n’acquiefce qu à
ce qui eft vrai. Précautions à prendre pour cela. Dangers de
la peur pour un enfant. Combien ceux qui s’amufent à tromper
les enfans font blâmables. On devroit leur faire connoitre la
pratique des arts, même des plus communs, & les expériences
de phyfique. V . 399. a. Maniéré d’enfeigner aux enfans une
forte de logique ufuelle. Il ne faut rien dire de nouveau à un
enfant, qui nepuiffe fe lier avec ce qudjttfege do la vie lui a
déjà appris. Ibid. b. Le grand art d’enfgîfffer, c’eft de favoir
démêler la fubordination des connoiffances. C e n eft qu après
que les organes ont acquis une certaine confiftance, & que
Pufage de la v ie nous a donné certaines connoiffances préliminaires
, que nous pouvons comprendre certaines vérités.
Paffage du P. Buffier fur cette matière. Ibid. 400. a. Sa preuve
de la ipiritualité de l’ame, ou de la diftinétion des deux fubfiances.
Nouvelle méthode d’enfeigner lé latin aux enfans , d’après les
principes établis ci-deffus. Ibid. b. D es différens états de
l’homme par rapport à l’efprit. Son état dans le fommeil.
Sentiment que les enfans nouveaux nés ont de leur exiftence.
Ibid. 401. a. Notre ame n’opere qu’autant que notre corps fe
trouve en certaine difpofition. Infirmités de l’efprit qui résultent
de c.ette harmonie. Moyens de guérir les maladies de
l’efprit qui peuvent être guéries. Ibid. b. L expérience &
notre fentiment intime nous apprennent que la caufe de nos
fenfations n’eft point en nous, qu’elle eft indépendante de notre
volonté. C ’eft d’après ces impreflions que nous jugeons des
objets & de leur propriété, & que nous formons différentes
réflexions. Diverfes confidérations qui prouvent que chaque
connoiffance individuelle doit avoir fa caufe particulière ou
fon motif propre. Conditions que doit avoir ce mo tif Ibid. 402.
a. Néceflitè d’un motif extérieur , propre & légitime dans tous
nos jugemens. Il feroit utile de demander fouvent à un jeune
homme le m otif de fon jugement dans des occafions très communes.
Utilité d’inftruire les jeunes gens des nouvelles publiques
, pour leur donner certaines connoiffances d’ufage.
Ibid. b. Modèle d’éducation dans l’école militaire. Ibid. 403. a.
Education. i° . Observations hifloriques fur ce fujet. Détails de
quelques ufages par rapport à l’éducation chez les anciens Juifs,
les G rec s , les Romains , V . 656. a. b. & les Germains. 6 5 7 .a.
Soins que les Athéniens & les Romains donnoient à cet objet.
V I. 248. a. b. Détails fur l’éducation des jeunes gens à Lacédémone.
IX. 153. A. 13 6. a. £. 13 7. . Paralelle de T éducation des
anciens & de celle des modernes. Suppl. 1. 420. a. Celle des
Arabes. 504. b. 508. b. Celle des anciens Celtes. Suppl. II. 284.
b. Ufages des anciens de faire apprendre des fentences à leurs
enfans. X V . 36. b. ^
-20. Reflexions f u r ! éducation en général. Soins qu’un pere 8c
une mere doivent à leurs enfans, quand ils n’écouteroient que
la voix de l’inftinét. L 370. a. L ’éducation objet important pour
un légiflateur. IX. 360. a. Obligation impofée aux peres d’é-
leverleurs enfans. XII. 339. a. D e l’éducation convenable dans
chaque efpece de gouvernement. V . jx. a. note. Réflexions fur
les préjugés modernes en matière d’éducation, qui nous empêchent
de profiter des exemples des anciens. V . 769. b. Combien
l’éducation des femmes feroit importante. VII I. 278. a.
Négligence où l ’on tombe dans le choix des gouverneurs 8c
E F F
des précepteurs. 1. 6(58. a. l ’éducation ne doit point être confiée
aux religieux. V II . 301. a. Réflexions fur l’éducation d’un
jeune homme. 792 a. b. 8cc. Utilité des éloges fagement dif-
penfés à un enfant. V . 646. b. Partages de l’écriture qui prouvent
qu el’inftruétion doit être accompagnée de la punition. V I . 89.
b. Des voyages confidérés comme partie-de l’éducation. XVH*
476. b. D e l’éducation d’un prince.VII. 797. a. b. 8cc» IX. 360. a.
Analyfe du livre de Locke fur l’éducation. 627. a.
3°. De l'éducation publique. Néceflité d’une bonne éducation
dans l’état. V . 343. a. L e gouvernement doit fe charger de
l’éducation publique. Ibid. b. Exemple des Créto is, des Lacédémoniens,
des Perfes. Ibid. Comment les Romains ont pu
s’en palier. Ibid. L’éducation publique préférée par Quintilien
à l’éducation particulière. C e qu’il dit fur la vertu 8c la probité
que l’on doit chercher dans les maîtres, 8c fur les châtimens des
écoliers. III. 506. b. 63 4. é. Principaux objets qu’embraffe l’éducation
publique. 63 3. a. b. 637. a. b. Paffage tiré de la théorie des
fcntimëns agréables, furies foins que les légiflateurs de Lacédémone
8c de la Chine ont donnés à l’éducation publique. V I . 49. b.
40. D e la première éducation. Réflexions fur ce fujet à l’article
Gouvernante d’enfans. V II . 783. b , &c. Ufages de diverfes
nations fur la maniéré de ten ir , de gouverner 8c d©
nourrir les enfans nouveau-nés. VIII. 257. b. D e la mau-
vaife coutume des nourrices d’appaifer les enfans en leur inf-
pirant la frayeur des fpeélres. lX . 229. b. Réflexions fur les
nourrices. XI. 260. b, &c. Leçon aux meres qui puniffent
leurs enfans à caufe de leur incontinence d'urine pendant
leur fommeil. X V I I . 509. b. Voye{ Enfant.
e°. Premier objet de Véducation, le corps & la fanté. Préceptes
fur l’éducation phyfique de l’enfance. V . 632. a. Des
changemens qu’on peut produire dans le tempéranient par
l’éducation. VII I. 497. a. Sur la nourriture des enfans, voye^
Pédotrophie. Moyens de corriger les enfans de divers
défauts dans l'attitude ou dans la taille. V o y e z ces mots»
Utilité des exercices. VI.. 248. a , b. Les maniérés doivent
être l’objet de l’éducation. X . 36. b.
. 6°. Second objet, la culture de Vefprit. On néglige trop dans
l’éducation l’art d’écrire. V . 371. a. L e deffein devroit entrer
dans le plan de toute éducation. IV . 891. b. Des études qui
doivent faire partie de l’éducation. V I . 87. a , b , &c. <— 94.
b. Direélions fur la maniéré d’inftruire. IX. 332. b. X. 460.
a , b. To ut livre préparé pour l’inftruétion des enfans doit
être conçu 8c rédigé par la philofophie. X V . 713» b. D e s
livres élémentaires. IX. 603. b. 608. b. Voy. Elémens des fciencesé
. 70. Troifieme objet, les fentimens & les moeurs. Vertus que
l’éducation particulière doit fur-tout infpirer dans les républiques.
IV . 8 17. b. D e l’art de former l’ame ou le naturel.
XI. 43. b. Le principal objet de toute éducation doit être la
vertu. X V II . 182. a. Il faut accoutumer les enfans à l’épargne.
V . 730. b. Combattre en eux le goût de la parure. V I .
92. a. Nourrir l’humanité dans leur coeur. VII I. 277. b. Le
principal moyen de l’éducation , c’eft l’exemple. Ibid. C e
qu’on doit faire à l’égard d’un enfant qui peche par défaut
de fenfibililé, ou qui eft fujet à quelque paffion trop difficile
à corriger. 636. a.
Education militaire , plan d’éducation pour l’école militaire.
V . 307. a , b , &c. Etudes militaires. VI.94. b. Plan
d’éducation militaire. V I . 249. a , b. — 232. a. Gymnaftique
qui doit en faire partie. V I I . 1018. b. Voye{ Homme de
GUERRE. 993. a , b.
ED U EN S , ( Géogr. Hifl. anc.) peuple Celte qui formoit la
première république des Gaules, 8c qui en avoit la fupé-
riorité du tems de Céfar 8c des premiers empereurs. Suppl. II.
774. a. Ancienne divifion de la Gaule en Belgique, en Aquitaine
8c en Celtique. Caraélere des trois différens peuples
qui habitoienr ces pays. Subdivifion de ces pays en cantons.
Obfervations fur les peuples qui habitoient la Gaule du tems
de Céfar. Leurs affemblées générales dans le champ de Mars.
Hiftoire des Eduens. Pays qu’ils occupoient. Ibid. b. Leurs
principales villes. Peuples qu’ils avoient dans leur dépendance.
Leur république divifée en plufieurs cantons. Capitale
des Eduens. Leur gouvernement. Obfervations fur les deux
ordres de l’état ; favoir les druides 8c les noblSs , qui parta-
geoient entre eux les honneurs 8c les privilèges. Différentes
caufes qui contribuèrent à la grandeur 8c à l’opulence des
Eduens. Ibid. 773. a. Académie de Bibraéle. Langues que
parlèrent ces peuples. Sujets 8c alliés des Eduens. Ibid. b.
E D U L C O R A T IO N , ( Chymie) quels font les fujets de
cette opération. Réglés du manuel à obferver. V . 403.4.
Edulcoration philofophique. V . 403. b.
Edulcoration. D e la chaux d’or. IV . 832. a. Edulcoration
philofophique félon les anciens. 1035. a. XI. 501. a.
E D U L CO R E R , (Pharm.) ajouter du fucre ou un firop à
certains remedes, &c. Edulcoration du petit lait. Celle de«
potions anti-hyftériques. V . 403. b.
E F
E F F A C E R , raturer, rayer, biffer ; différences entre ces
mots. V . 403. b.
EF FEC TIV EMEN T,
E F F
E F F E C T IV EM EN T , en effet. En quoi ces mots different.
EF FE C TU ER , exécuter; différentes fignifications de ces
mots. V . 404. a.
EFFÉMINÉ. O n n’aime point à rencontrer dans une femme
les qualités extérieures de l’homme, ni dans un homme
les qualités extérieures de la femme. Acception du mot
efféminé dans les langues anciennes orientales. V . 404. a.
EFFEN , (Julie Van-) XV II . 564. a.
EF FER V ESCEN CE, fermentation, ébullition, ( Synon. ) V .
a i 6. b. V I . 318. *.
Effervescence , ( Chymie ) fubftances qui s’attachent avec
effervefcence. 11 eft effentiel que l’ùne des deux foit liquide.
En quoi confifte l’effervefcence. Cet effet eft dû à l’éruption
d’un fluide léger & élallique. Etat où étoit l’air avant
qu’il fût dégagé par l’efFervefcence. L e mouvement de l ’ef-
fervefcence n’eft point l’effet d’une attraélion forte avec
laquelle les deux corps à unir tendent l’un vers l’autre. Elle
eft ordinairement accompagnée d’un fifflement ou pétillement.
Ibid. b. On ne fait absolument rien fur la prodiiâion
de la chaleur, ni fur celle du froid dans les effervefcences.'
Cette chaleur eft quelquefois telle qu’elle produit l’inflammation.
Effervefcence froide qui produit des vapeurs chaudes.
Expériences de M. Muflchembroeck fur les effervefcences ;
celles de M. Haies nous ont inftruits davantage. En quoi
l ’efFervefcence différé de la fermentation. Ibid. 403. a.
Effervefcence, la théorie chymique de la chaleur des effer-
vefcences nous manque abfolument : comment l’expliquoit
l ’école chymique du dernier fiecle. III. .263. b. Méchanifme
de l’effervefcence qui s’obferve dans les mélanges chyiniques.
V I . 284. b. Pourquoi certaines fubftances pierreufes 8ç
calcaires après leur calcination, ne font plus une effervef-
cence aufli marquée qu’avant la calcination. III. 189. b. Effer-
vefcence de la chaux 8c de l’eau. 263. b. Diffolution avec
effervefcence de la chaux par le vinaigre. 267. a. Vapeurs
qui fe détachent des menftrues, 8ç qui abforbent l’air dans
certaines effervefcences. 333. a. Effervefcences de certaines
diffolutions froides. V II . 319. a. Effervefcence produite par
le mélange de l ’huile de girofle 8c de l’efprit (le nitre. 671.
b. Par l’acide nitreux avec T ’huile:. VII I. 337. a. Caufe de
l ’effervefcence produite par le mélange des acides 8c des
alkalis. X IV . 90.3. b. Caufe de l’effervefcence dans les» fermentations
vineufes. X V I I . 284. b.
Effervescence, ( Médecine) dans les humeurs du corps
humain. Il n’exifte point de femblable mouvement dans l’économie
animale. V . 403. b.
E F F E T , ( Logique) relation de caufe 8c d’effet. Elle eft
de la plus vafte étendue. Sens de cet axiome ; rien ne fe fait
fans caufe. I l faut s’affurer de l’exiftence avant que d’en chercher
les caufes. V . 403. b. Il faut enfuite s’aflurer des indices
convaincans que cette caufe.exifte dans la nature. Pourquoi
nous prenons fi aifément le change en recherchant la
caufe d’un effet connu. Ibid. 406. a.
Effet, v o y e z Caufe. Produire un effet. I. 173. b. Quand
la caufe eft inconnue, nous pouvons Amplement confidérer
l ’e ffe t , fans avoir égard à la caufe. 830. a. Comment on
acquiert l’idée d e . caufe 8c d’effet. II. ' 787. b. Examen de
l’axiome que les effets font proportionhels à leur caufe. 790.
a , b. V II . 1x4. é. L ’intenfité d’un agent étant donnée, déterminer
combien il faut d’agens femblables pour donner un
effet donné dans un tems donné. .V. 844.1 a. Les puiffances
de différens agens étant données, | déterminer le tems dans
lequel ils produiront enfemble un effet donné. Ibid. Les épicuriens
ont prétendu qu’il y avoit des effets fans caufe. V I .
424. b. Aucun effet naturel ne peut être produit en un
inftant. VII I. 794. b. Un effet eft toujours exactement fimul-
tané à fa caufe complette. 830. a.
Effet, ( Jurifp. ) effets civils: qui font ceux qui en font
capables. Un mariage clandeftin ne produit point d’effets
civils. Effets rétroaftifs. V . 406 1a.
Effet fe prend aufli pour tout ce qui eft in bonis. Effet
caduc, commun, douteux, effets royaux. V . 406. a. .
Effet, ( Peinture) l’art d e l à peinture eft compofé de
plufieurs parties ; chacune eft deftinée à produire une im-
preflion particulière qui eft fon effet propre. V . . 406. a.
Mais l’invention' doit commander toutes ces parties, c’eft
elle qui décide de l ’effet. On entend particuliérement, par
le mot effet, une expreflion grande, majeftueufe , forte.
Effet dans le deflin, dans le. coloris écueil où tombent la
plupart des artiftes.àl’égard d u . coloris. .On peut favorifer
1 effet de la couleur par la difpofition. des.. lumières, qui
produit l’effet du clair-obfcur. Mais quelques, périls menacent
encore ceux qui', fe fondent • fur ce fecours. Ibid. b.
Exemple tiré des ouvrages du Carravage. Un tableau dont
1 effet eft ju fte , produit fur tout le monde une fenfation
intéreffante. H eureux choix des détails, que doit faire l’àrtifte.
Un peintre d’effet eft ordinairement un homme de génie.
Dans tous les arts, le génie conduit à la fciencè des effets,
Ibid, 407. a.
Tome
E F F 5^i
Effet, ( Beaux arts) de l’effet de l’enfemble. Suppl. IL
807. a , b. Soins qu’il faut donner aux accefloires pour qu’un
ouvrage produife fon e ffet , voyeç A ccessoires, & à ce
qu’il n’y ait dans l’ouvrage rien de dur, de brufque & de
tranchant. Suppl. II. 746. a. Conformité qu’il .doit avoir
avec la nature. Suppl. IV . 21. b.
Effet, ( Rhétoriq. ) figures de rhétorique : la caufe pour
l’e ffet, X. 466. b. l’effet pour la caufe. 467. b;
Effet , ( Manege) critique de la définition qu’en donne
le diélionnàire de Trévoux. V . 407. a.
Effet, ( en) effetdivcmcnt, ( Synon. ) V . 464. a. '
EFFEUILLER un arbre, tems où il faut éviter cette Opération.
V I . 634. a.
E F F IA T , ( Marquis d’ ) Suppl. III. 776. 4.
E F F IG IE , égare, image, portrait, (Synon. ) XIII. 133. b.
Effigie, ( Jurifp. ) tableau ignominieux. Origine de cec
ufage. Il n’y avoit point à Rome d’exécution par effigie.
Les anciennes ordonnances font mention des effigies fous le
terme de tableaux. Diverfes ordonnances relatives à cet
objet. V . 407. b. But de cette forte d’exécutions. Leur effet
eft que le crime ne fe preferit plus que par trente ans , au
lieu qu’il auroit pu être preferit par vingt ans. Ibid. 408. a.
EF F IL É , (Manege & Maréch. ) cheval effilé. V . 408. a.
Effilé, (R u b .) les effilés fervent ordinairement dans le
deuil. Origine de leur ufagé en ce cas. Diverfes fortes d’effilés.
Comment ils fe travaillent. V . 408. a.
E F F IL ER , étoffes qui s’effilent. Commentées tailleurs y ,
remédient. V . 408. b.
E F F LO RESC EN C E, (Chymie) double acception de ce
mot. Sels qui éprouvent une efflorefcence. V . 408. a.
Efflorescence, ( Médecine) éruption de petites tumeurs
fur la peau. V. 408. b. Voyeç Exanthème.
EF FO RT. ( Méchan. ) Selon quelques auteurs l’effort eft
par rapport au mouvement, ce que le point eft,par rapport à
la ligne. Il eft aufli le commencement de tout mouvement.
Mefure de l’effort. V . 409. a. Voye1 FORCE , ACTION , PERCUSSION
, Pe santeu r.
Efforts. ( Médec. ) Comment ils s’opèrent. Suppl. IV .
6x9. a , b. Àccidens que produifènt les efforts du corps,
vio lens , long-tems continués. Suppl. II. 914. b.
Effort. ( Médec. ) Mouvemens exraordinaires de la nature
tendant à opérer des effets utiles pour le bien de l’économie
animale. C ’eft fur ce principe que les plus célébrés médecin^
ont établi leur méthode de traiter les maladies , & borné
leurs fecours à aider les efforts de la nature. V . 409. a. Conduite
qu’ils ont tenue en coriféquence. La fievre , les fpaf-
mes , les convulfions, font leS trois.efpeces de mouvemens
extraordinaires que la nature emploie pour guérir. Lorfqu’on
arrête les efforts fébriles avant que la coélion de la matière
morbifique foit faite , on caufe un défordre plus réel que
n’étoit la fievre même. C e qui donne lieu aux efforts dont
nous parlons. Ibid. b. Voye^ Nature, Economie animale,
C oction , Crise.
Effort , en hydraulique. V . 410. a.
Effort , ( voix) défaut dans le chant, le contraire de l’ai*
fance : c’eft le défaut le plus dangereux, & dont on revient
le moins. L e volume 8e les grandes vo ix font, à-peu près, tout
ce qu’applaudit la multitude. V . 4x6. a.
Effort. (Manege) Efforts de reins. Caufes de cette maladie.
Ses figues. V . 410. a. On n’eft pas toujours affuré de la
guérir radicalement. Il eft impoffible que l’effort fôit jamais
dans les hanches. Par quel accident l’effort dans la cuiffe peut
avoir lieu. Symptômes de cette maladie. Ibid. b. Caufes de
l’effort du jarret. Ses fymptôines. Souvent aufli la corde ten-
: dineufe qui répond au jarret , efluie elle feule un effort. Les
efforts du graffet ont été fouvent confondus avec ceux de la
cuifl'e. Leurs caufes 3c leurs lignes. Ibid. 41 1. a. Traitement des
efforts. Ibid. b.
Effort de la hanche. Suppl. III. 404. a.
EF FR A C T IO N . V o l avec effraâion. X V II . 440. <z.
EFFRAIE. ( Ornith. ) Defcription de cet oifeau de nuit. V ;
: 4 »2'- «• m m m
E F F R A Y A N T , effroyable, terrible , épouvantable. Différences
qui caraélérifent ces mots. V . 412. b.
E F F R A Y É , épouvanté, allarmé. En quoi ces mots different.’
; V . 412. b. f
Effrayé, ( Blafon) V . 412.b.
„ E F F R O I , allarme , terreur, frayeur, épouvante, crainte ,peur;
; appréhenfion , (Synon.) I. 277.b. _ •
EFFRONTÉ , audacieux , hardi. Différentes fignifications
de ces mots. V . 412. L
EF FRO YABLE , effrayant ; terrible, épouvantable, (SynonÀ
V .4 1 2 .L
EFFRONTÉS , ( Hifl. eccl. ) hérétiques du feizieme fiecle,’
V . 413-. a.
EFFRONTERIE , hardieffe , audace , ( Synon. ) I. 866. b.
E F FU S IO N , ( Médec.) écoul e lient des humeurs par leurs
vaifleaux rompus. Diverfes fortes d’effufions. ’Leurs caufes«'
Leurs effets. Leurs remedes. V . 413. a.
ÇCÇ c cc§