*88 C H A C H A
'faveur- dirfoigneur de Mantor, proche Abbeville. III. 417. b.
Une charrue en matière de p rivilège, fignifie la quantité de
terre que chaque charrue peut labourer. Edits, réglemens &
déclarations ou le mot de charrue eft pris dans ce fens. Evaluation
de la charrue dans l’Orlèanois. Ibid, a i 8. a.
C H A R T E , ( Jurifp. ) du latin chartà. Divers fens de ce
mot.. Coutumes dans lefquelles il fe prend pour lettres ou
ancien titre 8c cnfcignement. C e qu’on appelloit de ce nom
fous -les deux premières races, | g g g § | I g | U ■ on
l’entendlorfqu’op l’emploie aüjourdhui. Ibid. 218. b.
Charte On appelloit anciennement chartes ce que nous
appelions UÙns-fittnus. IX, r-<>. 4. Sur les chattes ,
ü w o Charmte, -mpartiaen, (a CoMmrn . ;) ,da ns 1„ o rd, onnance d. e maIrin e-,
ce mot a deux fynonymes , affrètement 8c noliffement. La ‘
charte-partie eft plutôt le nom de l’a&e par lequel on affre»te
& on nolife. Dans quels cas la charte-partie eft en ufage:
milité de ce contrat. A qui s’adrefl'ent ceux qui veulent affretter
ou louer un v aiffeau , lorfqu’il appardent à plufieurs propriétaires.
Articles fpécifiés dans la charte-partie. III. 218. b.
Comment cet aflte doit être paffé ; précifion dans les termes.
L ’ordonnance de la marine 8c les us 8c coutumes de la mer,
ont pourvu à prefque tous les cas ; on en rapporte ici quelques
uns pour faire connoître l’efprit de cette loi. C eft altérer
l’égalité de condition entre les contraélans, que d’en foul
e r un par préférence ;8 c dès-lors c’eft une extrême injuftice.
Articles de l’ordonnance qui déclarent l’effet que doit avoir la
charte-partie, s’il y a déclaration de guerre avant le départ
du vaiffeau. Les chartes-parties faites pendant la guerre, fubr
fifteront lorfque fes rifquej feront paffés. Ibid. 219. a. Une
charte-partie ne laiffe pas de fubftfter, quoique le vaiffeau
ffoit arrêté dans un port par force majeure, parce que le
voya ge n’a été entrepris qu’à caufe du chargement. En cas de
pillage, fi-cfla charte-partie -fera réfiliée reipe&ivement à la
portion en le vé e , parce que le contratJi’eft pas rempli quant
à cette portion. Autres cas ici énoncés, tirés de l’ordonnance
de-la marine. Ibid. b. Auteurs , ordonnances 8c loix à confulter
fur les chartes-parties. Ibid. 220. a.
Charte-partie , voyez BOURGEOIS. II. 370. a.
CH A R T O PH IL A X (#//?. anc. ) gardien des archives à
Conftantinople. III. 220. a. Etymologie du mot. Dignité &
fondions de cet officier. Deux officiers de ce nom, l’un ponr
la cour, l’autre pour le patriarche. U ne faut pas les confondre
avec le chartûlaire des Romains. L’Angleterre a aufli un
chartophilax, c’eft-à-dire, un garde des rôles 8c déplus un
garde des archives de là chancellerie. L e chartophilax en
Franc e, c’eft le procureur-général dît parlement. Titres dont
il eft le gardien. Comment on peut en obtenir copie. Ibid. A
Voyez SCEVOPHYLACTE.
C H A R T R E , par corruption pour charte. C e mot fignifie
des titres fort anciens , comme du dixième 5 treizième fiecle.
D ’où viennent les difficultés de fixer les datres des chartes &
des chroniques. III. 220. b.
Chartre. Moyen de diftinguer les Chartres fuppofées ou
altérées d’avec les pièces authentiques. IV . 101 S. b. Sec. Tréfor
des Chartres dn-roi de France. IIL 223. b. X V I. 597. b. — 399.
b. Epoque du tréfor des Chartres. Suppl. III. 147. b. Dépôf des
Chartres. III. 223. b. Les vaffaux fignoient autrefois les Chartres
après les grands officiers. X V I. 85 3. b. Voyez D iplôme.
Chartre de Champagne, lettres en forme de chartre, qui
dévoient avoir leur exécution dans la province de Champagne.
III. 22Q b. Origine de cette diftinétion fies Chartres de
Champagne, d’avec les Chartres de F rance. Ibid. 221. a.
C h a r t r e s , ( Commiffaire aux) III. 221. a.
C h a r t r e de commune, lettres par lefquelles les habitans
d’une v ille ètoient érigés en cotps & communauté. Origine
de ces lettres. Teins où elles furent multipliées. Principal
objet de l’établiffement de ces communes. Principaux droits
de commune. Autres objets renfermés' dans ces Chartres.
Les Chartres de commune font les ébauches des coutumes.
O n ne trouve point que Paris en ait jamais obtenu. IH.
* 2 1 . a. ,
Chartre de commune. Première chartre de commune qui
foit connue. III. 723. a.
C h a r t r e , demi- III. a n . a.
CHARTRES françoifes, greffiers des Chartres , Chartres en jaune
, intendant des Chartres, Chartres de Juifs ou Marans. III.
■ 221. b.
C h ar tr es ., [lettres de) expédiées en forme de Chartres.
Leur effet perpétuel, adrelfe qu’elles contiennent. III. 221. a.
C h a r t r es , lettres de. V o y e z IX . 420. b.
C hartres de Navarre, lettres- deftinées pour la Navarre
françoife. Origine de cette diftinétion en faveur de la Navarre.
III..22 1. b. '
C h a r t r e aux Normands, chartre normande : la fécondé
des deux Chartres que Louis X donna à la Normandie pour
confirmation de fes privilèges. 111. 221. 0. La plupart de
ces articles font ou abolis ou altérés. Articles un peu en v igu
eu r , mais qui reçoivent tous les jours diverfes atteintes
par le privilège accordé à l’univerfité de Paris , dont. les
caufes font attribuées au prévôt de Paris. Autorité que cette
chartre ne laiffe pas de conferver en Normandie. Recueil à
confulter. . Voyez ci-deffous Chartre au roi Philippe.
C hartre de paix. Chartre ou prifon 1 d’où vient le nom
de S. Denis de la Chartre. III. 222. a.
C hartre privée, lieu autre que la prifon où quelqu’un
eft détenu par force, &c. Défenfes contre les Chartres privées.
III. 222., a.
Chartre au roi Philippe, donnée par Philippe Angufte
pour la Normandie. III. 222. a. Cette chartre employée
dans l’ancien coutumier de Normandie, & inférée dans le
cahier de la nouvelle coutume en 1383. Recueils à confulter.
Ibid. b.
Chartre , taxe-chartre. III. 222. b.
Chartres à deux vifages. C e qu’en dit M. de la Roque
en fon traité de la nobleffe. III. 222. b. Obfervations fur
quelques endroits de cet article de l’Encyclopédie. Suppl. II,
n ,
Chartre, [ la grande) ancienne patente contenant les
privilèges de la nation angloife : raifons pour lefquelles on
l’appelle grande. Son origine : Rois qui l’ont confirmée. Confection
de la grande chartre par Henri III. III. 22a. b. Serment
qu’il fit de l’obferver. Elle eft la bafe du droit &
des libertés du peuple anglois. Conceffion que la nation
avoit faite au roi pour l’obtenir. Ibid. 223. ,b.
Chartre y la grande. Comment elle a été formée. V . 120. a.
Obfervations fur cette ancienne patente. VII . 833. a. X V I I .
59*- b-
Chartre, [Médecine) enfant en chartre. Origine de cette
expreffion. III. 223. a.
C H A R T R E S , [Géogr.) ancienne capitale du pays char-
train dans l’Orléannqis. Son érection en duché. Siégé de
cette v ille par les proteftans. Sa cathédrale. Grands hommes
que cette ville a produits. Suppl. II. 370. b. ■ '
CH A R T R E U S E , monaftere à cinq lieues de Grenoble.
Son fondateur. C e nom a paffé à tous les monafteres de
chartreux. College appelle hôpital de Sutton -, fondé à la place
de la chartreufe de Londres. Etat de ce college. III. 223. a.
C hartreuses. ( Hifi. des ordres rélig. ) Des filles char-
treufes. H paroît que leur premier monaftere a été fondé du
vivant du bienheureux G uignes, vicaire général de l’ordre.
Monaftere de Sallobrand en Provence , diocefo de Fréjus.
Cinq monafteres de chartreufes, aujourd’hui exiftans. Leurs
ftatuts & difeipline. Suppl. II. 371. a. Confécration des vierges.
Leur promeffe d’obéiffance. Les monafteres de ces reli-
gieufes ont leurs termes ou limites , au delà defquels il
eft défendu aux vicaires & prieures d’envoyer les religieufes
qui demeurent chez e lles, fans la permiftion du chapitre général.
Pourquoi il n’y a qu’un petit nombre de monafteres de
chartreufes. Leur habillement. Silence qu’elles gardent fur
ce qui concerne leur ordre. Ibid. b.
CH AR T R EU X , ( Hifi. eccl. ) ordre de religieux, inftitué
par S. Bruno en 1086. III. 223. a. Auftérité de fa réglé. La
piété monaftique s’eft mieux confervée dans cet ordre que
dans les autres, comme l’a démontré dom Innocent Manon
contre M. l’abbé de Rancé. Perfonnages diftingués que les
chartreux ont donnés à l’églife. T itre que prend leur général.
Ibid. b. .
Chartreux, cloîtres remarquables de chartreux. III. 347. a.
Cellules de chartreux. II. 808. a.
Chartreux, forte de chat. Chartreux, laine très-fine. III.
223. b.
CH A R T R IE R , ( Jurifp. ) lieu où font renfermées les chartes.
Chantier du roi ou de France : ce chartrier enlevé par
Richard, roi d’Angleterre. Etabliffement du tréior des chartes.
Chartrier, prifonnier. III. 213. b.
CH A R T U L A IR E , officier dans l’ft life latine, fomblable
au chartophylax de l’églife grecque. III. 223. b.
CH A R Y B D E , ( Mythol. ) hiftoire de charybde félon les
poètes. III. 223. b. Le détroitappellé de ce nom, a perdu-
aujourd’hui tout ce qu’il avoit d’effrayant. V o y e z Scylla,
Carybde. Ibid. 224. a.
C H A S , diverfes acceptions de ce mot dans les arts 8c
métiers. I IL 224. a.
CH A SN A D A R AG AS I. Eunuque qui garde le t ré fo r .
de la fultane-mere. Son crédit. III. 224. a.
Chafnadar Bachi, grand tréforier du ferrail. En quoi il différé
du tefterdar ou grand tréforier d’état. La chambre du
tréfor eft la fécondé du ferrail. L a première eft celle des favoris
du fultan: officiers qui compofent la chambre du tréfor.
III. 224. a.
CH A S -O D A , un des appartenons intérieurs du ferrail.
III. 224. a.
CH AS -O D A -B A CH I ,nom d’unofficier du grand feigneur.
III. 224. a. Explication du terme. III. 224. b.
CH A S S E , pourfuite de toutes fortes d’animaux fàuvages;
Chaffes appellées vénerie & fauconnerie. Chaffe aux chiens ,
aux armes offenfiYes, aux piégés. La chaffe prend différens
S> noms,
C H A
noms > félon les animaux chaffés, le tems où elle, fe 4 it>
& les moyens employés. O n fe borne a parler ici de la
thaffe en général. L a chaffe eft un des plus anciens exef-
cices. IIÏ. 224. b. C ’eft une occupation proferite dans lé livfè
de M o y fe , 8c divinifée dans la théologie païenne. C e que
le bon fens nous fuggere fur l’origine de la chaffe. C e t exer- l
cice a été chez toutes les nations d’autant plus commun,
qu’elles étoient moins civilifées. Comment les anciens ont
fait la chaffe aux quadrupèdes 8c aux oifeaux. Ibid. 223. à.
Obfervations contre l’ufage de la chaffe. Ibid. b.
Chaffe,i l eft dit dans l’Encyclopédie , que «.fous Sallufte
» la chaffe étoit tombée dans un fouverain m épris, & qufc
w les Romains n’y employoient plus que des efdaves. »
Obfervations critiques lur ce pâffage. Citations d’Horace &
de Pline le jeune. Suppl. II. 372. a.
Chaffe. Réflexions de Thompfôn fur cet exercice. A V i i .
739. a. Obfervations fur l’art de tendre dès piégés. XII.
370. b. D e la maniéré de dreffer les chiens à la chaffe. III.
33 0. b. X. 478. b. 479. a. Différente manière de parler au
chien félon l’efpece d’animal que le véneur lance. X V I I . 3. b.
Rufes des animaux pourfuivis à la chaffe. V u l . 796. a , b.
D e la chaffe du cerf. II. 841. b. D e la chaffe du fandier.
X IV . 619. b. Chaffe du vautrait ou des bêtes noires. X V I .
864. b. Chaffe avec les oifeaux de proié. X V II . 44Û. b.
' Voyez les articles particuliers des différentes fortes d’animaux
qui font l’objet de la chaffe. Voyez encore dans les planches
de l’Encyclopédie, vo l. I I I , l’article Chasse , & particuliérement
le traité fur la chaffe, au mot V énerie. X V I . 9 13 .b .—
933. b. Voiture de chaffe , vôl. IX de planch. Sellïer-Car-
roflier , pl. 17.
Chasse, [M u fiq .) airs de chaffe. Suppl. II. 372. a.
Chasse, ( Jürifpr. ) fuivant le droit naturel & le droit des
gens, la chaffe étoit libre à tous lefe hommes ; mais le droit
civil apporta des reftriélions à cette liberté. Defenfe de Solon
de s’adonner à la chaffe. Drôit des Romains fur cet objet.
I IL 223. b. En F ranc e, la loi falique cofitenoit plufieurs
réglemens pour la chaffe ; mais on ne trouve aucune loi dans
les commencemens, qui reftràignît la liberté de cet exercice.
O n ignore le tems où cette liberté commença à être reftrainte.
Soins que les rois de France donnèrent dès les premiers
tems à la chaffe. Défenfes fous la première 8c la fécondé
race, ne concernant encore que les forets. Concile de Tours en
8 1 3 , qui défend aux eccléfiaftiques la chaffe, le bal & la
comédie. Rèferves en faveur des ftigneurs vers la fin de là
fécondé race, & le commencement de latroifieme. C e qu’on
appelloit garenne du tems de S. Louis. Défenfes portées dans
les anciennes coutumes de BeatiVoifis. Ibid. 226. a. Citation
des privilèges accordés par Charles V , aux habitans de Mailly-
le-Château. jufqu’alors il n’étoit pas défendu, foit aux nobles,
foit aux roturiers , de chaffer fur leurs propres terres. A
l’égard des roturiers, on vo it que les habitans de certaines
villes & provinces obtinrent aufli la penniflion de la chaffe.
Exemples tirés de la permiflion accordée aux habitans du
bailliage de Rivel en 13 3 7 , aux habitans de la ville de Jo igny,
de Saint-Antonin, de Montauban , de T o n n a y , en Nivernais.
Ibid. b. Outre ces permiflions générales, les rois de
France en accordoient aufli à certains particuliers. Réglemens
de Charles V I , qui défendoient la chaffe aux roturiers.
L ’ordonnance des eaux & forêts en 1669 , contient un titre
des chaffes qui forme préfentement la principale loi. Q u el
eft. actuellement l’état du droit de chaffe en France. Ibid.
227. a. A qui appartient la connoiffance des conteftations au
fujet de la chaffe. Etabliffement des capitaineries royales fous
François I. D e la chaffe des loups : foins des rois de France
pour encourager cette chaffe. Ibid. b. Ouvrages à confulter
fur le droit de chaffe. Ibid. 228. a.
Chaffe. Réflexions fur le droit de chaffe. V I I . 638. b. Code
dés chaffes. III. 371. b. Garde-chaffe. V I I . 310. a. En quoi
confifte en Angleterre le droit de chaffe du propriétaire du
pur lieu. XIII. 383. a , b.
Chaffe ampkithéatrale , en ufage chez les Romains. Divers
fpeétacles en ce genre donnés au peuple romain en différens
tems. III. 228. a. Voye[ Sylve.
Chaffe de meunier ; recherche que font les meûniers des
blés & autres grains qu’on veut leur faire moudre. Ancienneté
du droit d’empêcher les meûniers de chaffer ou quêter
les blés. Trois maximes fur cette matière dans notre droit
coutumier, III. 228. a. Arrêts favorables aux meûniers de
certains cantons. Ibid. b.
CHASSE, [Marine) donner & prendre chaffe en parlant
des vaiffeaux. Manoeuvre qui s’appelle foutenir chaffe. Utilité
de cette manoeuvre. III. 228. b.
Chaffe de proue. Chaffe, en termes d’articifiers. III. 228. b.
Chaffe d’une balance. Chaffe, outil de charron , outil de
batteurs d’or. III. 228. b.
Chasse , ( Coûtel. ) deux fens de ce m ot chez les couteliers.
III. 228. b!
Chasse , ( Chirur. ) manche de quelques inftruinens de
chirurgie. Suppl. U, 172 a.
Tome /, ■ ‘
C H A *8<)
C hasse [ Lunettier) monture d’une lunette dafts laquelle
lès vefres font enChàffés. Il y en a de co rh è, de métal; il
y en a de brifées, &c. III. 229. a.
C h a s se , ( Cheval d t ) les chevaux anglois font en répu»
tation pour cet ufage. III. 229. a.
Chaffe , terme très-ufité en méchanique. Trop on trop peü
de chaffe nuit à l’aétion. C e qu’on entend par la Chaffe, dans
la feie à feier du marbre. III. 229» a.
C hasse , ( Jeu de paume ) chaffe, en terme d’orfevre. IIL
'229-. a.
Chàffe de pâtes , terme de pêche. III. 229. a.
Chaffe quarrée, marteau à deux' têtes 'quarrées-. S'on üfagé»
III. 229. a. Chaffe à bifeau. .
Chaffe des raffineurs de fucre. Sa forme & fon ufage'. Ilïé
229. b.
Chaffe, partie du métier du tifferand. Defcription & ufage.
III. 220, b,
Chaffe, en verrerie. III. 229. b.
Chaffe-avant, celui qui eft commis à là conduite des grands
ouvrages , & tient regiftre des heures des ouvriers. IIL
229. b.
Chaffe-fleurée, planche de bois en ufage chez les teinturiers*
III. 229. b.
C hasse-marée , ( Comm. ) forte de marchand de poiffon*
Effet des nouveaux impôts lur le poiffon. I IL 230. a.
Chaffc-poignée, outil de fourbiffeur; fa defcription. III.
230. a.
Chaffe-pomme.au, outil de fourbiffeur ; fâ defcription. I IL
23O. a.
Chaffe-poitite, outil à l’ufage d’un grand nombre d’ouvriers
en métaux & en bois. Maniéré de s’en fervir. Chaffe-pointe
à main : fon ufage. III. 230. a.
Chaffe-rivet, en terme de chauderonnier, &c. III. 23 ô. a.
Chaffe. Efpece de chaffe dans laquelle cm pôrtoit les flatués
des dieux. X V l. 246. a. Châfle où on renfèrmoit les reliques
des faints. I. 363. a. Chaffe de S. Romain en Normandie. V I .
719- b.
CH A S S É , ( Danfe) maniéré de faire Ce pas, en tout fens ,
& plufieurs de fuite. III. 230. a.
Chassé , a fleur de l’opéra. IV . 6831 a-. Son é loge. Suppl. I .
r a S B H
CH A S S E L A S , raifins de ce nom. XIII. 767. b. Leur qualité.
772. a.
CH A S S EN Q N , ( Géogr. ) bourg dé l’Angoumois : fon
nom ancien : monumens d’antiquité qu’on y trouve. Suppl.
IV . 783. -
CH AS SER AN D E R IE , droit que les meûniers paient ert
Poitou. III. 230. b.
CH AS SEU R S , peuples, [P o litiq .) Suppl. I. 31. a. Leur
population. Ibid. Ces peuples font de la pius haute ftature.
Suppl. IV . 829. b. Leur ulage de boucaner la chair. Suppl. L
348. b. Ufage qu’ils font de certaines compofitions nutritiveSi
Ibid. Ridicule fentiment de quelques jurifeonfultes, qui ont
prétendu que ces peuples n’etoient pas véritablement pof-
feffeurs du terrein qu’ils occùpoient, 333. b.
CH A S S IE , ou Lippitude, ( Médecine) maladie de l’oeil-
III. 230. b. I l ne faut pas la confondre avec l’ophthalmiéi
Humeur produite par les glandes febacées de Meibomius ,
qui bordent les paupières ; lorfque cette humeur s’épaiflit &
devient gluante, elle produit la chaffe. Caufe de cet épaiflif-
fement. Définition de cette maladie. La chaflie eft ou fimple
ou compliquée avec d’ autres maladies de l’oe il, comme danfe
l’ophtbalmie, dans la fiftule lachrymale, dans l’ulcération des
glandes des y eu x ou des paupières, qui naît des fluxions qui
s’y font formées. Ibid. 231. a. Quelquefois la chaflie eft mêlée
de larmes âcres & falées. Quelquefois elle eft feche. Quel-
quefois le bord des paupières eft enflé, rouge & douloureux.
Il réfulte de-là que fouvent la chaflie eft un effet de diverfes
maladies du globe de l’oe i l, & en particulier tin mal des
glandes ciliaires des paupières. I l faut donc la diftinguer de
l ’ophthalmie 8c autres .maladies de l’oeil. Elle naît fouvent
dans l’enfance 8c continue toute la vie : elle n’eft que paffa-
gere lorfqu’elle dépend d’une ophthalmie. Pourquoi la chaflie
s’amaffe la nuit plus abondamment que pendant le jour.
Caraéleres des différens degrés de la maladie. Ibid. b. Les
petits ulcérés qui la caufent font très-difficiles à guérir. O 9
eft prefque réduit aux fouis palliatifs. Quels font ceux-qui
conviennent à la chaflie fimple. Ouvrages à confulter fur les
ulcérés prurigineux, la galle 8c lagrateÏÏe des paupières. O b fervations
fur le fens de ce vers d’Horace: Pracipue fanus niji
cum pituïta mole fia efi. Ibid. 232. a.
Chaffe, vraie caufe de ce mal, félon Gelfo. XII. 663. h
RemedeS indiqués. V . 616. a. IX. 362. b.
CH ASSIPOLERIE, droit fingulier ufité en Breffe. Etymologie
du mot. III. 2321 a.
CH ASSIS, ( Méchaniq. & A rts ) définition générale; Il y à
peu d’arts 8c affez peu de machines confidérables où il ne (è
rencontre des chams.III. 232. a.
C hâ s s is , en architecture, en termes de cirîer. III. 232. b.
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