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■ Coriltituiions apo'jloliques. Recueil de règlemens attribués
•aux apôtres, qu’on fuppofe avoir' été fait par S. Clément.
C e qu’elles contiennent. La plupart des favans conviennent
qu’elles font fuppofées ; mais M. W iftbon s’eft déclaré contre
ce fentiment univerfel. Raifon très-forte contre l’opinion de
■ ce fav ant.1V . 7 ?.. a. Voycj Clémentines. ■ . '
C o n s t itu t io n '-, t Phyfiolag, ) différence entre le tempérament
& la conflâtution. Caufe de la différence d e conftitu-
tion. V I . 670. k . . , , ,
C O N S T R IC T IO N , fMédec. ) rigidité des fibres, caufe de
maladie.-HL 389. b. V . 876. « , b. V o y e z auiïi Rigidité,
A (Indien, Dijknfion, Extenfion, ReJJerrement. . . ,
CO N S T R U C T IO N , ( Gramm. ) conftruâion v icieu fe;
conftruâion louche ; conftruâion pleine. Différence entre la
conftruâion & la fyntaxe. Il y a en toute langue trois fortes
de conftruâions. La conftruâion néceffaire, fignificative,
ou énonciative, celle par laquelle feule les mots font un
, fens. IV . 73. a. La conftruâion figurée. La conftruâion
ufuelle.
I . D e la première appellèe néceffaire & fimple. Pour bien
comprendre ce qu’on entend par-là, il faut obferver foigneu-
fement la différence qu’il y a entré concevoir un fens to ta l,
& l’énoncer enfuite par la parole. Chaque a â e particulier de
la faculté de penfer eft excité en nous en un inftant, fans
■ divifion, & par une fimple affeâion intérieure de nous-mé-
wies. La penfée tant qu’elle n’eft que dans notre efprit, n’a
befoin ni de bouche ni de langue , ni du fon des fyllabes.
Mais dès qu’il s’agit dé1 faire connoître aux hommes lîôS pen-
fé es , nous ne pouvons le faire qu’en leur donnant, pour
ainfi dire , de l’étendue 8c des parties, ou par des fons ou
par des lignes qui les repréfentent. Ibid. b. Ces parties deviennent
enfuite l’original des fignes dont nous nous fervons
dans l’ufage de la parole.™.. Les mots deviennent en même
tems l’inff ruaient 8c- le figne de la divifion de la penfée.
Comment les enfans apprennent les fons 8c la valeur des
mots, l’analyfe qu’ils doivent faire de la penfée qu’ils v eu lent
énoncer, 6>c. Dans toutes les langues , il n’y a qu’une
même maniéré néceffaire pour former un fens avec les mots ;
c’eft l’ordre fuccefiif des relations qui fe trouvent entr’e u x ,
&c. Ibid. 74. a. Cette maniéré d’énoncer les mots fuccefli-
v ement,félon l’ordre de la modification que le mot qui fuit
donne à celui qui le p récédé , eft devenue notre modèle invariable.
Sans elle leur enfemble ne forme aucun fens dans
notre efprit. Pourquoi la conftruâion fimple eft aufli appel-
lée naturelle. C e t ordre eft le plus propre à faire apperce-
vo ir les parties que la néceffitè de l’élocution nous fait donner
à la. penfée, 8c leurs rapports entr’elles. L e premier
devoir de celui qui parle eft de refpeâer les réglés de la
conftruâion fimple. Ibid. b. L ’ordre de cette conftruâion
eft uniforme en toute langue ; nouvelle raifon de l’appeller
naturel. Enfin on l’appelle ainfi, parce qu’il fuit la nature,
8c qu’il énonce les mots félon l’état où l ’efprit conçoit les
chofes, qui eft ou en allant de la caufe à l’effet, ou de
l’effet à la caufe j mais en commençant toujours par nommer
le fuje t, 8c en difant enfuite ou qu’il eft, ou qu’il fait, oti
qu’il fouffre, ou qu’il a. La conftniâion fimple ne fépare
jamais l’adjeâ if du fubftantif. Ibid. 75. a. Lorfque les mots
effentiels à la propofition ont des modificatifs, la conftruâion
fimple les place à la fuite des mots qu’ils modifient. Les
circonftances dont le fens tombe fur toute la propofition,
peuvent être placées au commencement ou à la fin. Les liai-
fons des différentes parties du difcours, &c. doivent précéder
Ve fujet de la propofition où elles fe trouvent. Par la
même raifon, le relatif qui, que, dont, précédé tous les
mots de la propofition à laquelle il appartient. T rois réglés
à fuivre pour s’exprimer félon la .conftniâion fimple. Ibid. b.
II. De la conjlrudion figurée. Pourquoi l’ordre fuccëffif des
rapports des mots n’eft pas toujours fuivi dans l’exécution
de la parole.- C e n’eft alors que par l’analogie que nous
concevons ce qu’on nous dit. Pourquoi cette conftruâion
eft appellèe figurée. Exemples. Ibid. 76. a. La conftruâion
fimple comparée au droit commun,8c la conftruâion figurée
au droit privilégié. Le grammairien philofophe doit faire
v o ir que malgré le mafque d’anomalie que portent les phra-
fes de la conftruâion figurée, elles font pourtant analogues
à la conftruâion fimple. Six fortes de figures qui feint en
-ufoge dans la conftruâion figurée. i° . L’ellïpfe. Phrafes elliptiques
en latin. La langue latine e f t , pour ainfi dire, tonte
elliptique. Pourquoi les fous-ententes font moins fréquentes
en françois que dans les langues qui ont des cas. Ibïd. b.
•Divers exemples d’ellipfes en François. Ibid. 77. a. Façorts de
parler où il y a fyllepfe 8c ellipfe. L’empreffement que
nous avons à énoncer notre p enlee, 8c à favoir c e lle'd e
ceux qui nous parlent, eft la caufe de plufieurs de ces fup-
preffions. Ellipfe renfermée dans l’expreflion latine, multis
ante artnis ,, 8c dans celle-ci, poenitet me peccati. Ibid.' b. Le
fens de la. période entière fait fouvent entendre le mot qui
eft fous-entejidu. Exemples d’une. , forte d’eliipfe appellèe
çeugma, qui fignifie connexion , affemblage, figure foufferte
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en latin, mais à l ’égard de laquelle la langue françoifë eft
plus difficile. 20. 'La fécondé forte de figure eft le contraire;
de l’ellipfe, c’eft lorfqu’il y a dans la phrafe quelque nioc
fuperflu qui pourroit en être retranché, fans rien faire p erdre
du fens, on l’appelle pléonafme. Exemples. Ibid. 78. a.
Gomment le pléonafme peut d evenir un v ice. 30. L a troifieme
forte de figure eft la fyllepfe ou fynthefè, par laquelle les
mots font conftruits félon la penfée 8c la ch o fe , plutôt que
félon la lettre 8c la forme grammaticale. Exemples. 40. L hy-
perbate, c ’eft-à-dire, confufion, mélange de mots.. Exemple,
fixa vôçunt Itati mediis qute in fiudibus aras. Cette figure
étoit en quelque forte naturelle au latin. Ibïd. b. Nous ne
faurions faire ufage de cette figure,que lorfque le rapport
des corrélatifs n’eft pas difficile à appercevoir. O n ne peut
dire qu’il y a inverfion, que lorfque la conftruâion fimple
n’eft pas obfervée. Exemples d’inverfions en françois. Comme
on ne parle que peur, être entendu, les inverfions même
doivent fervir à la clarté, 8c non obfcurcir le difcours. Ibid.
79. a. 50. La cinquième forte de figure, c’eft l’imitation
de quelque façon de parler d’une langue é trangère, ou même
de celle qu’on parle. Hellenifmes obfervés dans les auteurs
latins. L’imitation a donné lieu à plufieurs façons de parler
qui ne font que des formules qu el’ufage a confacrées. Exemple.
6°. L’attradion. Explication de cette figure. Exemples.
Ibid. b.
III. De la conjlrudion ufuelle. Elle eft compofée des deux
précédentes. Réflexions fur chacune des trois conftruâions
dont on a parlé. i° . Sur la conftruâion fimple. Elle eft le
fondement de toute énonciation. Ibid. 80. a. Mais il ne faut
pas croire que ce fiait par cette maniéré fimple que quelque
langue ait jsmais été formée. Rien de plus irrégulier qu’une
langue qui fe forme ou qui fe perd. Une efpece de méta-
phvfique d’inftinâ 8c de fentiment a préfidé'à la formation
des langues ; fur quoi les grammairiens ont fait enfuite leurs
obfervations. 20. D e la conftruâion figurée. 30. D e la pon-
ftruâion ufuelle. To ute phrafe de la conftruâion ufuelle
peut être énoncée félon l’ordre de la conftruâion fimple. Une
conftruâion figurée peut être ou n’être pas - élégante. Elle
eft défeâueufe quand elle n’eft pas autorifée par l ’ufage. C ’eft
à la conftruâion fimple qu’elle doit pouvoir être ramenée.
Ibid. b. Et c ’eft fur ce principe qu’eft fondé l’ufage adopté
dans les écoles, de faire foire la conftruâion, 8c en général
la méthode ufitée par ceux qui enfeignent les arts libéraux
, de mener les jeunes éleves du fimple 8c du fac ile, à
ée qu’il y a de plus fublime dans l’arf.
Du difcours confidéré grammaticalement ,& des parties qui le
compofent Ces mots dont l’affemblage forme un fens fo n t , ou
le figne d’un jugement, ou l’expremon d’un fimple regard de
l’e'fprit, qui confidere un objet avec telle ou telle modification.
C e qu’on entend parjuger. Toutes les propofitions exprimées
par le mode indicatif énoncent autant de jugemens.' Ibid»
81. a. Différence eflentielle entre les propofitions : les unes
énoncent des jugemens ; les autres n’entrent dans le difcours
que pour y énoncer certaines vues de l’e fptjt, 8c peuvent
être appellées firfiplement énonciations. Les unes 8c les autres
font quelquefois appellées phrafes. C e mot phrafe fe dit plus
particuliérement d’un tour d’expreffions, entant que les mots
y font conftruits d’une maniéré particulière.
Des parties de la propofition 8c de l’énonciation. La propofition
a deux parties, le fujet 8ç l’attribut. L’attribut contient
effentiellement le verbe. Quatre fortes de fujets. L e fujet
fimple. L e fujet multiple. Ibid. b. Le fujet complexe : l’attribut
peut aufli être complexe. La quatrième forte eft un fujet
énoncé par plufieurs mots qui forment un fens to ta l, 8c qui
font équivalens à un nom. Exemples. Ibid. 82. a. Remarques,
i° . que dans ces fortes de fujets il n’y a point de fujet per-
fonnel que l’on puifle féparer des autres mots. 20. Q u e l’on
n’a recours à plufieurs mots pour énoncer un fens total ,
que parce qu’on ne trouve pas dans la langue un nom fubftantif
deftiné à l’exprimer. | ’
Autres fortes de propofitions à diflinguer pour bien faire la
conjlrudion.
II. Propofition abfolue ou complette. Propofitioii relative
ou partielle. ( Obfervations fur cette diftinâion des propo-
firions en abfolues 8c en relatives. X IV . 33. d. ) L’aflemblage
de différentes propofitions liées entr’elles eft appellèe période.
De la période. Définition. I l y a darts une période autant
de propofitions qu’il y a de verbes, fur-tout à quelque mode
fini ; Ibid. b. car l’in finitif eft fouvent pris pour un nom, 8c
lors même qu’il eft v e r b e ,i l forme un fens partiel avec un
nom, 8c ce fens eft exprimé par uner énonciation qui eft
ou le fujet d’une propofition logique, ou ïe terme de l’aâion
d’un v e rb e , ce qui eft très-ordinaire en latin. Exemples
( Voyez quelques obfervations fur ce fujet. VIII. 705. b. ). Il
y a des propofitions ou énonciations qui ne fervent qu’à expliquer
bu à déterminer un' mot d’une, propofition précé*-
dente. C e qu’on entend par membre .d e là période, incife;
ftyle coupé.. Ibid.- 83.. a.
UT Propofition explicative ; propofition déterminative. Différence
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e entre l’une 8c l’autre. Exemples qui fontfentir cette
différence Ces énonciations ou propofitions qui ne font qu’ex-
licatives ou déterminatives, font communément liées aux
■ mots qu’elles expliquent o u déterminent, p a r l a i , . ou par
aue ou par don, duquel, 8cc. • . . . . • .
IV . Propofition principale ^.propofition incidente. Explication.
Exemples. Ibid. b. I . . •. . - H
V . Propofition explicite ; propofition implicite ou elliptique.
Ces dernieres font fort en ufage dans les devifes 8c dàns
les proverbes. Les mots énoncés doivent être préfentés dans
la forme qu’ils le feroient, fi la propofition étoit explicite.
Infcription qu’on lit fur le rideau de la comédie italienne,
fervant d’exemple de propofition implicite. D e la devife:
l ’ame de la devife eft une propofition de même efpece.
Exemple tiré du nec pluribus impur, appliqué à Louis X IV .
Ibid. 84. a.
V I . Propofition confideree grammaticalement : propofition conjir
dérée logiquement. Ibid. b. Table des divers noms que l’on
donne aux propofitions , aux fujets 8c aux attributs. Ibid.
Des propofitions compofées félon.les logiciens : définition.
Différentes efpeces de,c es propofitions; disjonâives, conditionnelles,
caufoles, adVerfotives ou diferétives, &c. Ibid. b.
Deux rapports généraux entre les mots dans la conftruâion.
I . Rapport a identité.^ C ’eft le fondement de l’accord de
l ’ad jeâ if avec fon fubftantif, 8c du verbe avec le fujet.
II. Rapport dé détermination. Le-ferv ice des mots ne confiée
qu’à énoncer une idée , 8c à foire connoître le rapport
d’une idée avec une autre idée. Ainfi dans cette phrafe
lumen folis, la terminaifon de folis détermine lumen à ne
lignifier alors que la lumière du foleil. La détermination qui
fe fait en latin par la terminaifon de l’accnfatif, fe marque
en françois par la place du mot, &c. Les autres déterminations
ne fe font aujourd’hui que par le fecours des prépo-
fitions : elles fe foifoient 'autrefois par la feule pofition du
mot. Ibid. 86. a. La fyntaxe d’une langue ne confifte que
dans les fignes de ces différentes déterminations. Quand on
connoît bien l’ufoge de ces fignes, on fait la fyntaxe de la
langue. Un mot doit être fuivi d’un ou de plufieurs mots
tléterminans, toutes les fois que par lui-même, il ne fait qu’une
partie de l’analyfe d’un fens particulier. Exemple de phrafes
dans lefquelles le fens eft déterminé par une prépofition 8c
fon complément. Autre exemple dans lequel le verbe eft<’
déterminé par rapport à la perfonne 8c à la chofe. Parmi
les déterminations, il y en a de nèceffaires 8c d’autres qui
n’influent en rien à l’effence de la propofition grammaticale.
U n nom fubftantif ne peut déterminer que trois fortes de
mots, favoir un autre • nom , un v e rb e , une prépofition.
Ibid. b. i°.\Lorfqu’un nom fubftantif en détermine un autre,
le fubftantif déterminant fe met au génitif en latin ; 8c en
françois ce rapport fe marque par la prépofition de j 8cc.
20. Quand un nom détermine un v e r b e , il faut fuivre
l’ufoge établi dans une langue pour marquer cette détermination
, &c. 30. Une prépofition ne détermine qu'un nom
fubftantif ou un mot pris fubftantivement.
Autres remarques pour bien faire la conjlrudion, i° . On doit
lire entièrement .toute la période qti’011 veut conftruire.
20. Dans les propofitions ab folues,il fout toujours commence
r par le fujet de la propofition. ,3°. Dans les propofitions
rela tives, on commence par les adverbes conjonâits qui les
rendent relatives. 40. D ivifez la propofition en fujet 8c en
attribut. Ibid. 87. a. S’il y a quelque adjoint ou in cife, pla-
cez-le au commencement o u -à Ja fin de la propofition.
Exemple. Comment il fout conduire les jeunes gens pour-
les accoutumer à foire la conftruâion. Ibid. b. Les principes
métaphyfiques dé la 'conftruâion font les mêmes dans
toutes lés langues. L’auteur en fait ici l’application fur l’idille
de madame Deshoulieres, intitulé les moutons. Ibid. 88. a. &c.
Pourquoi les raifonnemens métaphyfiques font indifpenfa-
bles dans la matière qu’on vient de traiter. Ibid. 92. a.
Conjlrudion, deux fortes de conftruâions ; l’une analytiq
u e , 8c l’autre ufuelle. V IL 844. b. Le fens eft la principale
réglé de la conftruâion. III. 632. a. D e la manière de faire
la conftruâion. 822. a. Importance de la bien foire. 823. b.
En quel cas 8c jufqu’à quel point il eft permis de tranfpofer
les mots dans notre langue. IV . 693. b. Diverfes réflexions
fur la conftruâion à l’article Inverfion. VII I. 852. b. &c, Obfervations
fur les mots fupplèés dans la conftruâion analytir
que pour la plénitude du fens. X V . 671. b. &c. T o u r irrégulier
,mais élégant dans la conftruâion. X V I . 463. a, b.
Figures de conuruâion. V I . -768'. a, b,&c. Comment un
diâionnaire doit traiter de la conftruâion des mots. IV .
960. b. Obfervations fur la conftruâion dans la langue hébraïque.
VIII. 90. b. 91. a. Remarques fur l’article Conjlrudion
de l’Encÿclbpédiè. ’
C o n s t r u c t io n , ( Géométrie) ce mot exprime les opérations'
qu’il fout foire pour exécuter la folution d’un problème.
C e mot fe dit aufli des lignes qu’on dre pour parvenir
à la folution d’un problème, ou pour démontrer quelque
Toïne I,
propofition. Conftruâion d’uile équation. Méthode pouf , conftruire
une équation du premier degré. Neuf exemples'. IV .
92. b. Méthode pour conftruire les équations du fécond degré;
celles du troifieme degré. La méthode pour ces derniere9
peut s’appliquer généralement aux degrés plus élevés à l'infini,
8c elle eft aufli commode 8c aufli fimple qu’aucun©
autre. Ibid. 93. a. En général la méthode de réfoudre les
équations du troifieme 8c du quatrième degré, confifte à
y employer deux feâions coniques , qui doivent être les plus
Amples qu’il fe puiffe. C ’eft pourquoi on conftruit toutes
ces équations par le moyen du cercle 8c de la parabole.
Expofirion de cette méthode. Par où l ’on voit que. pour conftruire
une équation du troifieme degré, il fout d’al?ord eu
la multipliant par x, la changer en une du quatrième. Comment
fe conftruifent les équations de degrés plus compofés. Ibid. b.
Conjlrudion, différence entre les conftruâions géométriques
8c les conftruâions méchaniques. VII. 639. b.
Construction , ( Marine ) l’art de bâtir' des vaiffeaux*
Indication des meilleurs ouvrages, où font développés les
principes généraux de la conftruâion, 8c les méthodes particulières
pour conftruire différentes.fortes de bâtimens. Le
premier objet qui fe préfente dans la conftruâion des vaiffeaux
, c’eft la grandeur 8c la p roportion qu’on veut donnet
au bâtiment. Ordonnance de Louis X IV qui réglé cet
objet. Mais les proportions établies par cette ordonnance, ne
font plus fuivies aujourd’hui. Maniéré de déterminer la longueur
d’un vaiffeau, IV . 94. a. la longueur des fabords, 8c
leur diftance. Enfuite il en faut fixer la largeur au maître-
bau ; ce qui varie fuivant les différentes méthodes dont on
rapporte ici quelques exemples. Ibid. b. Proportions à obfer-
v er pour le creux du vaiffeau. Ibid. 93. a. Ces trois dimen-
fions étant réglées, il s’agit de fixer les proportions des différentes
pièces qui entrent dans la conftruâion. Ouvrage à
confulter là-deflùs. Devis d’un vaiffeau où les proportions
des membres 8c des principales parties font fixées, avec Tordre
dans lequel on les travaille 8c on les met en place. Devis,
d’un vaiffeau du premier rang, de 13 3 pieds de long. Ibid. b. &c.'
Ordre que l’on fuit pour difpofer & placer chaque partie.
Ibid. 98. b. T o u t ce qu’on trouve dans cet article ne regardant
que le corps du vaiffeau, ce qui regarde les voiles &
les cordages eft traité aux mots Mâts, Voiles, Cordages
Navire.
Conftrudions, infpedeurs des. VII I. 493. a.
CO N SU AL E S , (Hifi. anc. Myth.) Fêtes à l’honneur du
dieu Confus, c’eft-à-dire, Neptune. Evandre inftitua le premier
cette fê te , mais Romulus la rétablit fous le noni de
Confus. C e fut dans les jeux confuales qu’il fit l’enleve-
ment des Sablnes. Ces j.eux étoient du nombre de ceux que
lés Romains appelloient facrés. C e qui fe pratiquoit ces jours-
là. En quel tems de l’année on les célèbroit. IV . 100. a.
Voyez Hippocràties.
CO N SU AR AN I, ( Géogr. ) peuples Gaulois. Suppl. IV . 9. a.
CO N SU B S T Â N T IA T E U R S , fT/ieolog. ) en quel fens
M. Peliffon emploie ce terme, lorfqu’il prétend qu’après le ;
concile de Nicéé les anciens appellerent les catholiques homo-
oufiens, c’eft-à-dire, félon lui , les confubftantiateurs. IV.'
100. b.
C O N SU B S T A N T IA T IO N , ( Théol. ) croyance des luthériens
fur la préfence réelle de Jefus-Chrift dans l’Euchariftie..
Voyez Impanation. Comment Luther expliquoit à cet égard
fa doârine. D ’abord il permettoit l’une 8c l’autre opinion
de la tranfubftàntiation & de la confübftantiation, mais enfuite
il nia ouvértement la première. La confübftantiation réfutée
par lés défenfeurs du fens figuré 8c des catholiques. IV .
100. b,. ,,
CO N SU B S T A N T IE L , ( Théol. ) Coëjfentiel, les orthodô-;
xes croient-le fils d eDieuconfub ftantiel,à fon pçre. Pourquoi
.le terme : , cbnfubftantiel, fut adopté dans le -
concile de Nicée. D o âr ine des A riens, 8c leurs efforts con-,
tre les orthodoxes. Le concile de Nicée àccufê d’avoir innové
dans la doârine, en admettant une expreflion dont le concile,-
d’Antioche avoit aboli, l’ufoaje. Pourquoi ce mot avoit été
condamné par'"ce'côncilè. IV . lo i:.« .' *
C O N SU L , (Hifi. anc.) tems où commença cette dignité
à Rome. Premiers confuls. IV . 101. a. Qui fut le préfident-
des premiers comices romains. Le nom de conuu it o u propre
à ràppeller à ce' premier magiftrat fon devoir & les linu-,
tes de fa charge. Quelles étoient ces limites. Comment
cette autorité' fut de tems en tems interrompue. Q u i fut le,
dernier confulScéii quel tems finit le confulat. Cette dignité
avilie fous les empereurs. D e fé leâ io n des confuls dans les
tems de la république. En quel tems de l’année fe fàifoit la
désignation. C e qui fe pratiquoit le jour que les défignés
éntroient en charge. Ibid. b. Dans quel ordre dé la république
fe prénoient les confuls. D e Tâgè requis pour le confulat.
Charge qu’il folloit avoir exercée auparavant. Intervalle ■
entre-lés' deux confulats. Marques de la dignité cpnfulaire.
Pouvoir du confulat.- Ibid. iq2, a, Comment chaque confu^
' G G g g g '