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ahfi. Diverfes obfervations fur cette forte de dartfe.
Contredanfe. O n peut varier à l’infini les contredanfeS.
Figures doue elles fonc
phie , relativement à cette efpece de aanie.
ST o NT5S c A RTÉLÉ , ( BH^ voyt^A. II. des pUnch.
^ ' t o N T r I d IT S , WH ) écritures ou procédures de ce
' Leur ufage eft fort ancien. On ne fournit de contredits
i « ï« -Saires appointées. Deux fortes de contredits,
céux^de production 8c ceux de production nouvelle. C e font
îes avocats qui font les contredits. Autres fens du terme de
C°CO N TR É E . Différence entre contrée, province, rég ion,
diffrift & pays. X V . 759. a , 4. Contrée distinguée par les
.propres bornes des contrées du vôifinage. V II . 5*3- b-
1 C O N T R E F A C T IO N d’écritures , v o y e z Crime de faux.
V I . 440. b. 441. a. & V . 369. b. 370. a.' * _ , , . .
' CO N T R E FA IR E , (-terme de Librairie) peines & déshonneur
attachés à ce commerce illicite. D ’étranger a etranger ,
l ’ufage fcmble l’avoir autorifé. IV .13 3 . b.
Contrefaire, imiter , copier. Différence entre ces mots. IV .
1 3è oN T R E -F IS SU R E , ( Chïrurg. ) fente du c râne, au côté
©ppofé à celui où a été porté le coup qui la caufe. Quelques-
i g foutienne.it qu’elle ne peut arriver. Rations qu ils en donnent.
IV . 133.4. Cependant il y a de f. fortes preuves pour le
fentiment oppofé , qu’on ne doute prefque plus de la réalité
des contre-nffures. Symptômes qui les accompagnent. Comment
on juge de l’exiftence de la contre-fiffure. Parues du
crâne où elles ont lieu. Ibid, x 34. a.
CO N T R E -FO R T S , {Arelût.) comment on doit les taire
quand on bâtit fur la pente d’une montagne. IV . 1 jjgg g
Contre-forts , ( Fortificat. ) defeription & tlimenlions de
cette forte d’ouvrages , félon M. de Vauban. IV . 134. a. Le
contre-fort s’appelle quelquefois«/*™».Contre-forts em p lo y é
dans .un ouvrage qu'on bâtit-far b pente d'une montagne. D if-
férence entre ceux qu’on emploie dans l’architecture civile 8c
ceux d e l’arcbiteChire militaire./W. 4. - ...
CO N T R E -G A R D E , la, (Fortificat.) elle eft auffi appellée
conferve IV. 13 4 .4. P réceptes fur la manière de conftruire une
contre-garde devant un baftion. On donnoit autrefois des
flancs aux contre-gardes , 8c on leur donnoit le nom de demi-
lunes. Utilité des contre-gardes. Autre forte de contre gardes ,
félon M . de Vauban. Ibid. 133. a.
Contre-sarde de demi-lune. X V I . 126.4.
Contre-garde , (Monnoie) création des gardes 8c des
contre-gardes. Fondions-cie ces derniers. X VII . 766. 4.
CO N TR E -H A RM O N IQ U E , ( Géom. ) nombres en proportion
contre-harmonique. Réglé pour trouver un moyen
proportionnel contre-harmonique entre deux quantités don-
” C w t rV.H F R MINÉ - ( Blafon 1 voyez vo l. II. desplanch.
de b lafon , pl- H , _ . n . . , ,
C O N T R E LE T TR E , ( Jurifpr.) ade fecret par lequel on
fait quelque padion , &c. contraire à un ade précédent. La
déclaration paffée au profit d’un tiers , différé de la contre-
lettre D ’où s’eft formé le mot contre-lettre. IV . 133.4. Pourquoi
elles devroient être proferites. Exception. Comment
on les paffe. En quel cas elles peuvent être le plus prejudiciables.
Contre-lettres par rapport aux contrats de mariage.
Comment il faut les paffer. C e que portent à cet egard les
arrêtés de M. le premier prèfident de Lamoignon. Ibid. 136.
a. L es conditions 8c formalités qu’on exige pour ces fortes de
contre-lettres, ne font néceffaires que quand il s’agit d’un
afte qui donne atteinte au contrat de mariage. Cas où lescon-
tre-lettBes font prohibées. Ibid. b. _ _
CoNTRE-MAiTRE , (Marine) ce que dit fur cet officier
l’ordonnance de 1689. IV . 136. 4. ^
Contre-maître. Second contre-maître nomme boffeman. 11.
^Contre-maître , dans les raffineries de fucre. IV . 136. a.
CO N T R E -M AN D , ( Jurifpr. ) en quoi il différoit de
l’exoine où elfoine. IV . 136. 4. C e que dit Beaumanoir fur
ce fujet. Comment celui qui étoit obligé d’ufer de contre-
inans Ou d’exoines les p ropoloit. Ibid. 137. a.
C O N T R E -M A R CH E , (Art milit.) dans quel cas on y a
recours. Contre-marche par files. Contre-marche par rangs.
La contre-marche n’eft plus d’un grand ufage. Contre-marche
en perdant le terrein", en gagnant le rerrem, fans changer de
terrera. Auteur à confulter. I V . 1 37. a.
Contre-marche, (Taéliq. des Grecs.) les contre-marches
fe faifoient chez les Grecs par files ou par rangs. Ils divifoient
les unes 8c les autres en trois efpeces j la macédonienne, la
lacédémonienne & la danfe, qu’ils nommoient encore la per-
fique ou lacrètoife. Suppl. IL 373. a. Defeription de ces différentes
contre-marches. Ibid. b. V o y e z fig. 1 6 — 19 de la
tadique des G rec s , p l. de l’art milit. Suppl.
C O N
Contre-marche. Son utilité. V I . 183. a. Différentes maniérés
d’exécuter cçtte évolution. Ibid. b. 8cc. V o y e z les planches de
l’A r t militaire, 1 vo l.
CO N TR E-M A R CH É, (Rubann.) lorfqu’un ouvrage eft d’un
deffin dont la fin reffemble au commencement, il eft non-feulement
contre - marché , mais encore fourché. IV . 137. a.
Comment s’exécute la contre-imarche. Ibid. 4.
C O N T R E -M A R Q U E d’une médaille : marque ajoutée à
une médaille long-tems après qu’elle a été frappée. Pourquoi
les curieux regardent les contre-marques comme des beautés.
Caraderes ou lettres que portent ces médailles. Les antiquaires
ne s’accordent pas fur leur fignification. Comment on diftinguè
les contre-marques des monogrammes. Les contre-marques
n’ont jamais été en ufage du tems de la république. En quels
temps & fur quelles médailles elles .ont été en ufage. Elles
11’ont jamais été un caradere d’augmentation aux monnoies.
Q u el étoit l’ufage des médailles contre-marquées. IV . 137. 4.
C e que font les contre-marques dans les monnoies ou médailles
d’argent. Ibid. 138. a.
Contre-marques. Des contre-marques fur les médailles. X .
2 3 3 .4 .4. 668. a. Médailles contre-marquées. 248. a. b. 249. a.
Contre-marque, fens de ce mot dans le commerce, dans le
manege, 8c dans l’orfèvrerie. IV . 138. a.
C O N T R E -M A R Q U E R , (Manege ) quelle eft la maniéré la
plus ordinaire dont les maquignons contre-marquent les chevaux
dont ils veulent cacher la vieilleffe. Comment on recon-
noît cet artifice. Suppl. II. 376. a.
C O N T R E -M U R , ( Archit.) contre-mur de huit pouces
d’épaiffeur lorfqu’on bâtit à Paris une écurie contre un mur.
mitoyen. IV . 198. a.
C O N T R ’O U V E R TU R E , (Chirurg) Dans quels cas ces inci-
fionsfont néceffaires. IV . 138. a. Comment on peut fouvent
s’en difpenfer. On tire beaucoup de fruit de l’ufage des con- ,
tr’ouvertures. Contr’ouvertures dans les cas où les matières
épanchées fous le crâne viennent de trop loin chercher une
iffue faite par le trépan. Ibid. b.
Contr’ouverture dans l’opération de l’empyeme. V . 399. b:
Trocar pour les contr’ouvertures. X V I . 682. a.
CO N T R E -PA SSA T IO N d’ordre. (Commerce.) IV . 13 9.4 .
CO N T R E -P E T T E R IE , efpece de rebus. Suppl. III. 68x. b.
CO NTRE-POIDS. Des contre-poids du métier des ruban-
niers : maniéré de leur conferver l’équilibre : leur ufage. Contre
poids en plomb chez les mêmes ouvriers : leur ulage. IV«
139.4. Contre-poids de l’épinglier. I V . 139; a.
Contre-poids des métiers des étoffes de foie. IV . 139. b.
Contre-poids des balanciers. IV . 139. 4.
Contre-poids des danfeurs de corde. IV. 139. b.
Contre-poids des machines d’opéra. IV . 139. 4.
Contre-poids, en terme de manege. IV . 139. b.
C O N T R E -P O IN T , (Mufiq. ) différence entre fe contrepoint
8c la compofition. C e mot s’applique fpécialement aux
parties ajoutées fur un fujet donné , pris ordinairement du
plain-chant. Diftindion de divers contre-points. IV . 139. b.
Etymologie du mot. Ibid. 140. a.
CO N T R E -PO IN T . ( Mufiq. ) D ivifion du contre-point en
contre-pojnt général 8c en contre-point double : en contrepoint
fimple 8c en contre-point figuré. Hiftoire du contre-point.
Anciennement on chantoit le plain - chant à l’uniffon 8c a
l’odave. Suppl.ïl. 376 a. Peu-à-peul’ons’ag g erçutque, fans
bleffer l’oreille , on pouvoit mêler des t ia r e s 8c des quintes
aux odaves. A lo .s on ajouta plufieurs»parties au plain-thant:
mais faifant uniquement ufage de tierces, de quintes 8c d’oc*
raves : en forte que les premiers faux-bourdons n’étoient
compofés que d’accords parfaits. Aucune mufique ne peut
produire un effet auffi grand 8c auffi harmonieux que celle-
ci dans un temple. Premier auteur qui rédigea les réglés" du
contre-point à quatre parties. Suite des progrès du contrepoint
ajouté au plain-chant. Ibid. b. •
Des réglés propres aux différentes efpeces de contre-points!
Réglés g énéral* du contre-point de tout genre. Suppl. II. 377.
a. Enumération 8c explication des différens contre-points qui
font tombés en défuétude. Ibid. 378.4. D u contre-point double.
Origine des différens contre - points doubles. Contre-point
double avec renverfement : contre-point double avec tranfpo-
fition. Ibid. b. Réglés générales du contre-point double.
Ibid. 579. a. D u contre - point double à l’odave. Ibid. b.
D u contre-point double, avec renverfement à l’o d a v e , 8c
avec des parties de rempliffage. Ibid. 3 80. 4. D u contre-point
triple 8c quadruple, avec renverfement à Fodave. Du contrepoint
double à la tierce 8c à la dixième. Du contre-point
double, avec la tranfpofition à la tierce entre deux parties qui
s’écartent. Ibid. b. D u contre-point double , avec tranfpofition
à la tierce entré deux parties qui s écartent, 8c qui
font accompagnées d’autres parties de rempliffage. Du contrepoint
double, avec tranfpofition à la tierce entre plufieurs
parties qui s’écartent. D u contre-point double, avec tranfpofition
à la tierce entre deux parties qui fe rapprochent. Ibid.
381. 4. D u contre-point double, avec tranfpofition à la tierce
C O N
entre deux parties qui fe rapprochent 8c qui font accompagnées
de parties de rempliffage. D u contre-point double,
avec tranfpofition à la tierce entre plufieurs parties qui s'écartent.
Ibid. b. Du contre-point double, avec renverfement
à la dixième entre deux parties. Ibid. 582.4. Du contre-point
double, avec le renverfement à la dixième entre deux parties,
accompagnées d’autres parties. D u contre-point, avec renverfement
à la dixième entre plufieurs parties récitantes. Ibid,
b. D u contre-point double à la quinte 8c à la douzième.
D u contre-point double, avec tranfpofition à la quinte entre
deux parties qui s’écartent. Ibid. 383. 4. D u contre-point
doub le , avec tranfpofition à la quinte entre deux parties qui
s’écartent, 8c qui font accompagnées d’âutres parties de rempliffage.
D ii contre-point double, avec tranfpofition à la
quinte entre deux parties qui fe rapprochent. D u contre-point
d ou b le , avec renverfement à la douzième entre deux parties.
Jbid. b. D u contre-point double , avec renverfement à la
douzième entre deux parties, accompagnées d’autres parties
d e rempliffage. Ibid. 384. 4. Énumération 8c explication de
■ quelques autres efpeces de contre-points. Ibid.b.
Contre-point. L’inVention du contre-point recula les bornes
de l’ancien fyftême. X V . 781. 4. Réglés fur l’odav e dans le
contre-point. Suppl. IV . 86. b. 87. 4. Efpece de contre-point
impromptu appellé difeant. Suppl. II. 723. 4.
CO N T R E -PO ISO N , v o y e z antidote. Secours à employer
contre les différentes efpeces de poiforis. XII. 883. 4. Contre-
poifoia de Farfenic. Suppl. I. 383. 4. D e différentes fortes de
ierpens. 103. a. D u poiffon coffre. 899. a. Contre les poiffons
venimeux d’Amboine. Suppl. II. 8 1 .4.
CO N T R E -P O R T E R , ( Comm. ) défenfes de contre-porter.
IX . 140.4.
CO N T R E -PO R T EU R , défenfes faites aux contre-porteurs.
IV . 140.4.
CO N T R E -PO T EN C E , ( Horlog. ) bouchon de contre-
potence. II. 233.4.
• C O N T R ’E P R EU V E , ( Imprim. ) comment elle fe fait. IV .
,4 C O N T R E - R EM O N T R A N T , (Théol.) ou Gomarifte.
Difpute entre les Arminiens 8c les Gomariftes. Origine des
noms de remontrans 8c contre-remontrans. V o y e z Remontrant,
Gomarifte, Arminien. IV . 140. 4.
CO N T R E -S C E L , ( Jurifp. ) premier roi qui s’en eft fervi :
pourquoi l ’ufage en a été établi. IV . 141. a.
CO NTRE-SEMPLER, ( Manuf en foie. ) comment fe fait
cette opération. IV . 141. 4.
CO N TR E -SEN S , d’où naît ce v ice dans le difeours. Ce
défaut eft particulier aux traductions? Contre-fens qui confifte
à s’écarter du génie 8c du caradere de fon auteur. Contre-fens
en mufique v o c a le , dans la profodie, IV . 14 1 . a. dans la
déclamation, dans la ponftuation. Il n’eft pas extraordinaire
que les Italiens tombent quelquefois dans des contre-fens,
parce qu’ils outrent l’expreffion en voulant trop la rendre.
Contre-fens dans la mufique françoife. Ibid. b.
Contre-fens: différence entre le contre-fens 8c l’amphibologie.
X V . 23. 4.
. CO N T R E S IG N E R , ( Jurifp.) tout ce que le roi figne eft
contre-figné. Les princes, les archevêques 8c évêques font
auffi contre-figner leurs expéditions. IV . 141.4.
C O N T R E -SOM M A T IO N , ( Jurifp. ) ce terme ufité en
matière de garantie. IV . 141.4.
C O N T R ’ESPALIER , ( Jardin. ) en quel endroit on les
place. D ’où vient le nom de contr’efpalier. Diverfes obfervations
fur la culture, la forme, la hauteur de ces arbres.
Le s contr’efpaliers préférés aux arbres en buiffon. IV . 142. a.
Contr efpaûers, poifiers, voye^ ce dernier mot. Diftance des
contr’efpaliers pruniers. Suppl. IV . 549. a, b.
C O N T R E -T A IL L E S 8c tripUs-taiües. (Gravure en bois)
Difficulté de les faire. Maniéré de les exécuter ; voye^
G ravure en bois. IV . 142. a.
CO N T R E -T EM S , (Danfe) trois maniérés différentes de
fauter. IV . 142. a. Comment elles s’exécutent. Ibid. b.
Contre-tems de gavotte , ou en avant. Maniéré de les exécuter.
IV . 14a. 4.
Contre-tems de côté. Comment s’exécute ce mouvement.
IV . 142.4.
Contre-tems de chaconne, ou Contre-tems ouverts. Inftruc-
tion fur ce mouvement. IV . 14 2 .4.
Contre-tems balonné, ou à deux mouvëmens. Comment il
fe fait en avant, eh arriéré, 8c de côté. IV. 143. 4.
CONTRE-TEMS. ( Terme de Manege.) IV . 14 3.4. -
C O N T R E -V A IR , ( Blafon ) fourrure appellée v a îf 8c
icontre-vair. Suppl. II. 383. a.
CO N T R E -V A IR É , (Blafon.) écu contre-vairh. Suppl. II.
CO N T R E -V A L L A T 10N , ( Ligne de) en quoi elle differfc
ide la circonvallation. IV . 143.4. Leçon fur la maniéré dè la
conftruire. La contrevallation étoit plus en ufage1 chez les
anciens que parmi nous. Ancienneté de cet ufage. Ibid. b.-Vjyeç
lignes , (Artmilitaire) 8c les planches X IV . ÔC X V . de l’art
militaire dans le 1. vo l. des planches,
C O N 3 9 9
C O N T R ’H A RM OW Q IJ E . < Mufr.) proj» rtio „ eont
f hamonrçue. Suppl. IV . 5 38.4. Echelles coM a rm om m e s . Voyer Echelle. *
,, OOrCTRIB U T IO N , ( Jurifp. ) contribution aux dettes d’un
défunt. Suivant le droit Romain, fes dettes fe paient in viriles,
Q u i font ceux qui y contribuent dans les pays coutumiers. Sur
quoi fe prend la légitime due aux enfans. IV . 144. a.
Contribution au fol la liv r e , ou au marc la livre. IV . 144,4;
Contributions. Divifion des tributs en trois claffes • les
taxes fur les terres 8c impôts , les taxes fur les marchandises
qu’on appelle droits, 8c les taxes perfonnelles ou contributions
X V II . 8 6 8 . 4.
Contributions , ( Art milit. ) impofitions que les habitans
des frontières paient à l’ennemi, 8cc. Mefures que le prince
doit prendre avec fon général pour l’épargne de fes fonds ; ces
mefures font les contributions. Des contributions qui fe tirent
en Jubftance. IV . 144. 4. Juftice à ohferver dans cette levée»
lo u tes ces efpeces de levées doivent avoir des prétextes qui
en adouciffent la charge au peuple. Des levées de blés’ ,
d avoines, de fourrages, de viandes. Ufages pour lefquels on
peut exiger des voitures, des b o is , des pionniers. Deux
maniérés dont fe tire fu r ie pays l’iiftenfile pour les troupes»
Deux maniérés d’établir la contribution en argent. Ibid. b.
Contributions. T a x e de contribution. X V . 9 4 7 .4. Celles qu’on
Cfi'|e d'Un payS ennemi cIu’on ne peut efpérer de garder. XIII.
Contributions levées en pays ennemi. X V . 947. 4.
C O N T R IT IO N , ( Théolog.) définition. Opinion de Luther
qui détruit la néceffité de la contrition. Cette opinion réfutée.
Conditions ou propriétés de la contrition : elle doit être libre
furnaturelle, IV . 143.4. v iv e 8c véhémente. La contrition eft
néceffaire pour le péché , 8c incontinent après le péché. D eu x
fortes de contritions, l’une parfaite 8c l’autre imparfaite, nom«
mée aetrilion ( voyez ce mot). C e que dit le concile de Trente
lut l’une 8c l’autre. En quel tems le mot attrition a Commencé
d’être employé. Difputes entre les théologiens fur les limites
qui féparent l’attrition de la contrition. Lés uns prétendent
que l’attrition ne différé de la contrition que par la vivacité
de la douleur : Ibid. b. les autres par le motif qui s’unit à la
douleur. C e motif eft-il l’amour de Dieu ; la douleur devient
contrition. Les premiers penfent bien que l’attrition eft mêlée
de quelque amour de Dieu j mais les uns 8c les autres ne
penlent pas de la même maniéré fur l ’amour. Paffage du concile
de Trente d’où leur divifion tire fa fource , 8c qui a produit
parmi ceux qui tiennent pour l’amour dans le facrement de
pénitence deux fentimens oppofés fur le motif, qui conftitue
la contrition parfaite 8c la contrition imparfaite. Diftinétion
de deux amours. Ibid. 146. a. Paffage de S. Thomas , où l ’on
en trouve des traces. A vantage qu’en ont voulu tiret M. Tour-
nely 8c ML Languet, profeffeur de Sorbonne. Examen du fen-
’ timentqui donne l’exclufionà l’amour dans l’attrition même,
qu’on prétend fuffifante dans le facrement de pénitence. Principaux
partifans de cette opinion, qui n’eft point fort ancienne.
Argument des attritionnaires contre la néceffité de l ’amour de
Dieu. Réponfe à cet argument. Ibid. b. Dans quelle circonf-
tance le précepte d’aimer D ieu oblige le chrétien , félon les
principes des attritionnaires. Ibid. 147. 4. C e feroit une injufi»
tice d’attribuer les fentimens dont on Vient de parler à la fe»
ciété entierè dont ceux qui les foutenoient éroient membres.
Comment les Janféniftes pechent d’un autre côté dans leur
doétrine fur l’amour de Dieu. Ibid. b. C e que doit penfer naturellement
fur cette matière un homme qui n’eft ni entraîné
par l’intérêt d’un corps, ni fafeiné par Fefprit de parti. Q u el
eft le fentiment le plus sûr 8c le plus fuivi fur la contrition 8c
fur Fâttrition. Ibid. 148. a. Auteurs à confulter. Ibid. b.
C O N T R O L E , (Jurifp. ) à qui l’on communi que les re-
giftres du contrôle. D ifférence entre ces regiftres 6c ceux des
infinuations. Diverfes fortes de contrôles qui ont rapport à
l’adminiftration de la juftice. IV . 148. 4.
Contrôle. Edit du contrôle. V . 3 91. 4. D u contrôle des aéles
X L 233. b. — 237. 4. Brevet de contrôle. II. 414. b. D roit de
contrôle pour chaque article de dépens. IV . 838. a.
Contrôle des amendes. IV . Ï48. 4.
Contrôle des arrêts au parlement. IV . 148.4.
Contrôle de!s aides. IV . 148.4.
Contrôle des bafls de mariage ; établi en 1697. IV . 148. b.
Etabliffement des coiltrôleurs des bans de mariage. Leur fup*
preflion en 1702. IV . 149. a.
Contrôle -des baptêmes. IV . 149. a.
Contrôle des bénéfices ou aéles eccléfiaftiques : pourquoi il
fut établi en 1637. L’édit de fon établiffement enregiftré au
grand confeil 8c’ non point au parlement. Modifications apportées
à cet édit en 1646. IV . 149. 4.
■ Contrôle dés chancelleries. IV . 149.4.
Contrôle des dépéris. Création des contrôleurs des tiers-référendaires.
Motif dé cèt établiffement. Ces offices réunis au
domaine du rpi en 1667. IV . 149. a. Suppreffion des offices
de contrôleurs-^éférendaires en 1694 ; 8c création des contrôleurs
des déclarations de dépens , qui enfùite ont été réunit