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Tidionales & dans le Morvant. Divers examens qu’il fcu-
droit faire des étalons. Moyens d’avoir une belle progéniture
pour chaque différente claffe de chevaux. I f ‘^f b.
40. Réflexions fur les fautes que l’on commet au préjudice
de la propagation de la bonne e fpe c e , foit par le mauvais
choix que l’on fait des mâles & des femelles, foit par leur
accouplement difparate , foit enfin par la conduite que
l’on tient à l’égard de ces animaux, directement oppofee a
l’objet de leur deltination. Ibid. 43- ^ Objections que lau-
leur fe propofe contre fon fyftême ; i° . qu’il eu trop difficile
à exécuter 8c trop difpendieux ; 20. qu’il 11e faut pas
un fi long tems qu’iNe p rétend, ni u n ^ lo n g exercice pour
saffurer de la bonté d’un étalon 8c d’unê ..jument que l’on
deftine à la propagation. Réponfe à ces objections. Observation
.-'une jument pouflive engendre des poulains qui deviennent
pouflifs ou lunatiques. Ibid. 44. a.
Haras. (Hifl. nat. Zoolog. ) Deux fortes de haras: dans
les uns , les étalons font uniquement employés à la propagation
: dans d’autres, les pfopriétaires des jumens les emploient
à différens travaux. Gomme ou ne peut établir la
même adminiftration pour ces deux efpeces de haras, l’auteur
en traire féparétnent. De Vadminifiration de ceux de la
première efpece. Rut de tout haras j l’augmentation de l’ef-
p e c e , 8c la plus grande perfection ou amélioration de la
race dominante. Raifons qui montrent qu’on ne peut obtenir
cette amélioration que dans un degré limité. Suppl. 111.
291. b. La rfttture paroit avoir attaché à chaque pays 1 efpece
8c la race qui lui eft propre 8c la plus relative à fes
befoins. Moyens que la nature même indique, d’affoiblir
8c diminuer certains défauts, quoiqu’affeCtés à certains pays
ou à tels cantons. Principe fondamental de tout haras, le
croifemenr des races , fans lequel on pourra bien augmenter
le nombre des individus, mais jamais les perfectionner.
Comment l’induflrie humaine peut encore aider la nature
pour l’amélioration des races, i l eft effeytiel dans l’établiûê-
ment d’un, haras, de connoître la nature du terrein8c le climat.
CaraCleres des chevaux déterminés par la qualité de
l ’un 8c de l’autre. Examen de la fertilité 8c de l’étendue des
prairies pour y proportionner le nombre des chevaux. D if-
tributions à faire dans le haras. Ibid. 29a. a. Autres objets
qui conllituent plus particuliérement les haras, 8c exigent
différens foins. D e la monte. Signes auxquels on recon-
noît la difpofition de la jument. Tems où l’animal eft en
chaleur. Deux efpeces de monte , la monte en main , la
monte en liberté. Cette derniere plus sûre que la première.
Comment -on obvie à l’épuifement de l’étalon. Divers foins
qu’exige le tems de la monte. Ibid. b. D e la geftation. Signes
auxquels on peut reconnoître que la jument a été fécondée.
Durée de la geftation. Soins,qu’exige cet état de la
jument. D e l’accouchement. Du poulain nouveau-né. Ibid.
493. a. Soins à lui adminiftrer durant fa première enfance.
Du fevrage. On ne doit jamais permettre qu’une jument
foit fautée pendant qu’elle nourrit. Détails fur l’éducation
des poulains. Ibid. b. A g e auquel on doit hongrer les poulains
qu’on deftine à cette opération. Comment on doit les
y préparer. Ibid. 294. a. Tems où l’on peut commencer à
les travailler. Jufqu’à quel âge ils peuvent relier fans ferrure.
D u choix des étalons dont on doit fournir, un haras.
Défauts dont ils doivent fur-tout être exempts. Bonnes qualités
qu’on en exige. Celles qu’on defire dans les,!jumens.
Ibid. b. Obfervations fur les -étalons pris parmi les chevaux
barbés. Des étalons chevaux d’Elpagne. Autres races
qui peuvent fervir pour étalons de felle. Des étalons de
carroffe. Ibid. 295. a. D e l’affortiment de l’étalon à la jument.
11 eft effentiel de changer les étalons tous les quatre
ou cinq ans.
Des haras du royaume dont les jumens font employées à divers
travaux. Défauts des jumens donfils font compofés. Soins
que les direéleurs doivent prendre pour changer une race
-ou la rendre plus parfaite. Des abus qui fe gliffent dans
cette adminiftration. Ibid. b. D e la rétribution due au garde-
étalon. Comment on devroit porter les propriétaires à foi-
gner & ménager les poulains, & à fe procurer des jumens
plus parfaites. Ibid. 296. a. Autres réglés à établir pour la
police des haras. Ibid. b. Nouveau projet pour la perfection
des haras , qui confifte à .charger la province d’acheter ,
entretenir 8c nourrir les étalons. Inconvéniens que l’exécution
de ce projet leveroit, 8c avantages qui en réfulteroient.
Ibid. 297. a y b. Réponfe à quelques objections. Ibid. 298. a. Etat
de l’entretien des haras, lùivant le plan projetté. Etat de dé-
jpenfe 8c recette, fuivant ce même plan. Ibid. b. Facilités qui,
fe préfenteroient pour fon exécution. Ibid. 299. a. Mauvais
état aCtuel des haras , qui oblige à chercher des chevaux
chez l ’étranger. Ibid. b.
Haras.]niportance des foins qu’il faut donner aux haras :
maniéré d’établir un haras 8c d’y foigner les chevaux. III.
302. Moyen de tirer d’un haras tout le produit poflîble.
303. a. Pourquoi l’on en exclut les étalons 8c les jumens belle-
&ce. V I . 3 $ 7. A
H A R
Haras y par rapport à l’architefture. V I I I . 44. a.
H A R A U X , donner le , ( Art rnilit. ) c’e f t , félon M. le maréchal
de Sax e, une maniéré d’enlever les chevaux de la cava-
lerie-A la pâture ou au fourrage. En quoi elle confifte. VII I.
4 4 / â.
H A R C O U R T , (Géogr) bourg de Normandie. Son éreétion
en comté. Prieurémans ce lieu. Suppl. III. 299.. b.
Harcourt y fur l’O rn e, à fix lieues de Caen. Ereéliondecc
marquifàt en duché. Suppl. III. 299. b.
H A RD ER , ( J. Jacques ) anatomifte. Suppl. 1. 491. a.
■ H A RD ERIE , ( Peint, fur le verre ) efpece de préparation
métallique. On l’appelle auffi ferret d’Efpagne. Ufage de
cette préparation. V I I I . 44. b.
HARDESSEN ou Hardegfen, ( Géogr. ) petite v ille d’A llemagne
, dans la Baffe-Saxe. Son château. Tribunaux dont
elle eft le fiege. Productions des pays de fon bailliage. Suppl.
III. 300. a y b.
H A R D I , ( Grarnm. ) différence entre hardieffe 8c témérité. •
Comment on juge communément de l’une 8c de l’autre. Différentes
acceptions du mot hardi. V III. 43. a.
Hardi. Différence entre hardi, effronté , audacieux. V . 4 12.
b. Penfée hardie. X II. 309. b.
Ha r d i, (Afon/j.) efpece de monnoie ancienne. Etymologie
du mot liard. Liard de Louis XI. V I I I . 45. a.
HARDIESSE. ( Morale ) Définition de Locke. Les Grecs
appelloient tra^noia., la confiance dans le difcours. Diverfes
maniéré de juger la hardieffe. Cinq fortes de hardieffe , qui
ont une faufie reffemblance avec la vraie 8c.la légitime,
VII I. 45. a. 8c avec lefquelles il eft rare que la véritable
hardieffe ne fe mêle un peu. CaraCleres de celle qui eft
réellement eftimable. C e que dit Montaigne fur ce fujet.
Noble 8c généreufe hardieffe dont Scipion nous a fourni
l’exemple. Ibid. b.
Hardieffe, audace , effronterie. ( Synon. ) I. 866. b.
H A R D O U IN , ( Jean ) jéfuite. Sa patrie. Epitaphe qui
peint fon caraCtere. Son opinion finguliere fur l’origine des
livres grecs 8c latins parvenus jufqu’à nous. 608. a. Son opinion
fur les médailles reftituées,X. 250 .a , b. fur les médailles
hébraïques. 256. a. Obfervations fur ce favant. XIII. 713 . b.
Argumens par lefquels on a renverfé fon fyftême fu r j ’origine
des livres des anciens. X V . 679. a.
H A R D Y , ( Alexandre ) poète dramatique. X V I . 513. a.
Choeurs de ce poète. Suppl. II. 405. a.
HARENG. ( lchthyolog. ) Defcription de ce poiffon de
mer. Obfervations fur les harengs des golphes de l’Iflande.
VIII. 45. b. Nourriture des harengs. Leurs migrations. D é tails
dans lefquels M. Anderfon eft entré fur ce fujêt. Ibid.
46. a. Multiplication prodigieufe de ces poiffons. Etendue da
banc de hareng qui v ient vers les côtes d’Angleterre, à-peu-
près au commencement de juin. Proportion du nombre des
harengs pris par tous les pêcheurs dans leur ro u te , au nombre
de toute la troupe lorfqu’elle arrive du nord. Il y a lieu
de croire que les gros poiffons en prennent plus que tous les
pêcheurs enfemble. T ems où l’on ceffe de les pêcher. Conjecture
fur lacaufe de leurs migrations. Pourquoi ils fe divifenten
plufieurs colonnes. Ibid. b.
Hareng. ( Pèche d u ) Cette pêche a fait d’un pays autrefois
méprifé, une puifîance riche 8c refpeétable. Nations qui
ont été les premières en poffeflion de la pêche du hareng.
Lieux où elle fe faifoit dans les commencemens, vers l’àn
1163. Ouvrage intitulé : Songe du vieux pèlerin. Son auteur.
Sujet de ce livre. Defcription qu’on y trouve de la pêche du
hareng, telle qu’elle fe pratiquoit en 1389. VII I. 40. b. Pro-
grès que les Hollandois ont faits depuis cette époque dans-
l’art de préparer 8c d’encaquer les harengs. A qui cette nation
en eft fur-tout redevable. Honneurs rendus à l’illuftre enca*
queur de harengs. Ibid. 47. a. Maniéré d’apprêter 8c falefl
ce poiffon. Saifons de l’année, auxquelles s’en fait aujourd’hui
la pêche. Lieux où elle fe fait. Petits bâtimens dont on fe fert
à cet ufage. Réglemens de l ’amirauté de Hollande poyr la
pêche du hareng. Ibid. b. Des profits que les Hollandois en
retirent. Etat de leur pêche de hareng en 1748. Les Anglois,
ne peuvent enlever ce commerce à la Hollande, fans fe
fane autant de tort à eux-mêmes qu’à cette province. Ibid.
4 8 . *
Hareng. Le tems des brouillards favorable à la pêche de
ce poiffon. II. 443. b. E fpece de filet appellé marfaïques , pour
la pêche du hareng. Defcription de cette pêche. X. 133. b.
Defcription des filets nommés harenguieres ou orphilieres. _XI.
662. b. Les Anglois défendent la pêche du hareng lorfqu’il
fraie. Les François n’ufent pas de cette précaution. X IV .9 1 . b.
Pêche du hareng avec la feine. 899. b. Voyes^ vo l. VIII. des
planch. Pêche , pl. 9. Sorretterie des harengs , pl. 13. Caqucr
le hareng. Suppl. II. 228. b.
Hareng. ( Dicte ) Maniéré de manger les harengs frais. Cas
fmgulier que les Hollandais font des harengs-pecs ou harengs
falés. Opinion fur laquelle cette eftime eft fondée. Maniérés
d’apprêter le hareng falé. Hareng fumé. Maniéré de le manger
en Hollande. VIII. 48.0.
H A REN GU IE RE,
H A R
HA R EN GU IE R E , (Pêche) rets à petites mailles. Cont^
ment ils fe tendent. En quels tems fe pratique la pêche qui fe
fait avec ce filet. VIII. 48. b. ,
HA RFLEU R. (Géogr.) C e lien étoit la c le f de la Francé
du côté de l’Angleterre ; mais il a perdu fon éclat à mefure
que le Havre s’eft agrandi. Ses révolutions. Occupations de
les habitans. Ouvrages de Thomas Dufour s bénédiétin , né
dans ce lieu. Cabinet de cailloux 8c de criftaux remarquables*
compofé par un habitant dé Harflèur. Curiofités naturelles
qu’on voit près le château d’Archer, à une lieue de cette ville.
Suppl. III. 300. a. Ouvrages à confulter. Ibid. b.
H A R IC O T . (Botan. ) Caraéteres de ce genre de plante.
Nombre confidérable de phaféoles mangeables. Defcription
du phafeolus vulgaris des botaniftes. VII I. 48. b. Tems où l’on
feme cette plante. On la mange ou en gouffe ou dépouillée
des coffes. Maniéré de conferver les haricots toute l’année.
Haricot d’Egypte : auteurs à confulter fur cette derniere efpec
e , 8c fur le phafeolus des Japonois. Ibid. 49. a.
Haricot du Malabar, nommé canavali. Suppl. II. 197. b.
Harico t. (Dicte & Mat.médic. ) qualité de cette forte de
nourriture. Propriétés des haricots. Ufage que l’on fait de
leur farine pour cataplafmes. Vertu particulière attribuée
à la leflive de la cendre des tiges 8c des gouffes d’haricot.
VIII. 49. a.
HA.RLE. ( Ornithol. ) Defcription de cet oifeau. Il fe nourrit
d e poiffon. VII I. 49. a.
H A R L EM , (Géogr.) v ille de la Hollande. Son ancien
nom. On ne fait ni quand, ni par qui cette v ille fut commencée.
Harlem étoit la capitale du pays des xMarfatiens.
Agrandiffement qu’on a donné à cette ville en 1400. En
X310, les chevaliers de l’hôpital de faint Jean de Jérufakm
furent reçus à Harlem. Divers traits hiftoriques fur les révolutions
que cette ville a effuyées. Cruautés des Espagnols
envers les habitans en 1373. Elle fe glorifie de l'invention de
l ’imprimerie. Entre les gens de lettres dont Harlem eft la
patrie , l’auteur diftingue ici Hoornbeck ( Jean ) , Scrive-
rius ( Pierre ) , 8c Trigland (Jacques). Leurs ouvrages. VIII.
49. b.
Harlem. La gloire de l’invention de l’imprimerie ne
peut appartenir à cette ville. VIII. 608. a. Caufe de la formation
du lac connu fous le nom de mer de Harlem. IX. 1 30.
b. X. 360. a.
Harlem , mer de. ( Géogr. ) Inondation entre la v ille de
Harlem 8c celles d Amfterdam 8c de Leyde. Comment elle
fe forme. VIII. 49. b. On a fouvent parlé de la deffécher.
Raifons qui en ont empêché l’exécution. Ibid. 30. a.
H A RM A T A N , ( H ift. nat. ) vent qui régné particuliérement
fur la côte de Guinée. En quel tems il y régné. Incommodité
qu’il caufe. VIII. 30. a,
H A RM A T L A S , ( Mufiq. des anc. ) nôme daétylique de la
mufique grecque. Origine de fon nom. Caraélere de ce nôme.
Suppl. 111. 300. b.
H A RM O D IU S & A ristogiton, (Hifl. anc. ) leur conjuration.
Suppl. III. 487.^. Chanfon que les Athéniens chantoient
en leur honneur. 300. b.
H A RM O N IE , (Gramm.) ordre qui régné entre les diver- I
fe s parties d’un tout. Pour prononcer qu’il régné une harmonie
parfaite dans un tout , il faut connoitre le to u t , fes parties
le rapport de ces parties entr’e lles, l’effet du to u t , 8c le but
que l’artifte s’eft propofé. Plus une machine fera compliquée,
moins nous ferons en état d’en juger. S’il arrive dans cette
machine des phénomènes qui nous paroifl'ent contraires à fon
harmonie , moins le tout 8c fa deftination nous font connus ,
plus nous devons être réfervès à prononcer fur ces phénomènes.
VII I. 30. a. Divers ufages du mot harmonie. Ibid. b.
Harmonie , (Beaux-Arts) celle qui réfulte de l’exafte
proportion des différences parties d’un ouvrage de l’a r t , voyez
Eurythmie.
Harmonie. (Mufiq.) Origine de ce mo t, félon quelques-
uns. L’explication de l’harmonie des Grecs n’a été faite encore
qu’en termes généraux 8c théoriques. Recherches de MM.
Burette 8c Malcolm , fur les principes de l’harmonie des
Grecs. Définition de l’harmonie , félon les modernes. En quoi
confifte la fucceflion harmonique. C e n’eft que par l’analogie
des intervalles, 8c par le rapport des fons qu’on peut établir
la liaifon dont il s’agit. Trois réglés fur lefquelles eft fondée
la conftruétion de la phrafe harmonique. i° . La bafe fondamentale
ne doit marcher que par intervalles confonnans, car
l’accord parfait n’en produit que de tels. V III. 30. b. 20. Tant
que dure la phrafe , on y doit obferver la liaifon harmonique.
30. Il faut néceffairement quelque chofe qui" unifie
tous les accords, 8c qui annonce chacun d’eux comme partie
d’un plus grand to u t , que l’oreille puiffe faifir. . . c ’eft l’eftct
de la diffonance. Cette diffonance doit toujours être prife
dans le prolongement de quelqu’un des fons de l’accord
précédent. C e qu’on entend par préparer la diffonance , fau-
v er la diffonance. La diffonance eft encore néceffaire pour
introduire la variété dans l’harmonie. Ibid. 31. a. Les réglés I
particulières de l’harmonie fe trouvent aux m ots, Compofition ; j Tome I . 1
H A R 893
MotjiÀtiion I 'àccordiï A u r a acceptions du mot hrtUüriir.
H am iiiev ï.ti Ju b i é'ife cdnfifte. Harmonie afcendantê St
defeendanm. I1 76 a b. Harmoiiie naturelle. Sons dont elle
eft compoiee. Table de tous lès accords reçus dans l’harmo*
m e .jts . a i b. Ublervations fur ces accords. 70. a. Réglés
fur 1 harmonie. Suppl. I. 823 .tr, Réglés d’harmonie à fuivre
W comPof,tlon des p aries , voyez CONTREPOINT. Co r des
d harmonie. Suppl. II. 600. a , b. Toute l’harmortie n’eft
proprement qu’une fuite de cadences. II. 313. b. D u goût &
de la critique en matière d’harmonie. IV . 492: b. 409. a. D e
1 ufage desdiflonances dans l’harmonie. 1049. a,b. D es moyens
dexpreffion qu eUe fournit. Suppl. II. 923. 4.926, a t b. Si la
l r " die , f ft fu&Sèree Par l’harmonie. VII. 39. b. Doit-on
préférer 1 effet de l ’harmonie à celui de la mélodie. 61. b. D e
la r t de bien lier 1 harmonie. X. 900. b. Comment nous abu-
fons de 1 avantage que nous avons en cela fur les anciens.
Jbtd Licences dans l’harmonie. Suppl. III. 7 4 1 . di Ce-que les
anciens entendoient par harmonie. XII. 314. a Des divi-
fions harmoniques.XI. 340.,b. Phrafe par rapport àTharmdniè.
c H H Ha rm o n KJue. Relferrer — I
Suppl. IV. 623. b. Syftemes fur l’harmonie , voye[ Système.
Harmonie figurée. Comment on figure l’harmonie , foit par
degrés conjoints, foit par degrés disjoints. VIII. 3 1. /,.
Harm o n ie . ( Mufiq. ) Difficulté de déterminer le feus que
les Grecs attaclioient à ce mot. Définition dé l ’harmonie ,
félon les modernes. Long-tems elle n’eut que des réglés
prefque arbitraires , ou Amplement fondées fur le jugenienc
d’une oreille exercée. Le premier auteur qui ait donné un
fyitênie harmonique ÿ eft Rameau. Différence entre les principes
de ce muficien 8c Ceux de Tartini fur ce fujet. Suppl.
III. 300. b. O n trouvera dans l’explication des planches de
mufique, à la fin du 7 e vol. des planch. un court expofé du
fyftême de ce dernier. Il n’eft queftion t dans cet article ,
que de celui de Rameau. C e fyftême, quelque ingénieux qu’il
fo i t , n’eft rien moins que fondé fur la nature ; il n’eft établi
que fur des analogies & des convenances , 8c des expériences
dont il le déduitpfune eft reconnue Fauffe, 8c l’autre
ne Fournit pas les côniéquences qu’il eii tire : c’èft à développer
8c prouver ces affertions , que cet article eft deftiné. Ibid,
301. a y L Réflexions fur l’harmonie de la mufique moderne;
Plufieurs obfervations démontrent que cette harmonie n’eft
qu’une invention gothique 8c barbare, dont nous ne nous
fuffions jamais avifés , fi nous eu fiions été plus fenfibles aux
véritables beautés de l a r t , 8c à la mufique vraiment naturelle.
Ibid. 302. <j. Rameau prétend cependant que l’harmô-
( me eft la fource des plus grandes beautés de la mufique ; mais
1 ce fentiment eft contredit par le fa i t , puifque tous les grands
effets de la mufique ont ceffé depuis l’invention du contrepoint
: il eft contredit par la raifon, puifque l’harmonie né
fournit aucun principe d’imitation , par lequel la mufique formant
des images, ou exprimant des lèntimens, fe puiffe élever
au genre dramatique ou imitatif. Ibid. b.
Harmonie dire fie. Suppl. III. 302. b.
Harmonie renverjée. Changement d’harmonie : ii n’a lieu qué
lorfque l’on porte une des notes fupérieures de laccôrd.à la
baffe , 8c que , par conféquent , on porte la note de la baffe
à une des parties fupérieures. Suppl. III. 302. b. Changement
d’harmonie d’un accord diffonant, 11 eft de deux fortes • i° .
lorfqu’il arrive avant le fauvemènt de la diffonance, âc’ qué
le nouvel accord diffonant qui en réfulte , fe fauve à l’ordinaire.
Il peut être confidéré fous deux faces ; lorfque la coni-
pofition eft avec toutes fes parties , lorfqu’elle n’eft qii’à deux
parties. Réglés qui fe rapportent à ces deux cas. Ibid. 303. a.
4°. Lorfque ce changement arrive précifement au moment de
fauver la diffonance , ce qui eft le cas le plus fingulier , qui
produit le plus grand effet, 8c qui, par conféquent, doit être
le plus ménagé. R églés fur ce fujet. Ibid. b.
Harm o n ie . ( Peint. ) L ’harmonie de couleur n’exifte point
fans celle d# lumière , 8c celle de lumière eft indépendante
de celle de couleur. Moyen de répandre dans un tableau
une belle diftribution 8c de grands effets de lumière. L ’effet
ou harmonie de lumière 8c de couleur peuvent fubfifter dans
un tableau , indépendamment de rimperfcélion des objets
qui y font repréfentés. VIII. 31. b. Lorfqu'on entend par harmonie
, l’effet total d’un tableau, l’on ne dit point de toutes les
parties concourantes à cet effet, cette partie^ eft harmonieufeî
l’on s’exprime plus généralement. Exemple. Ibid. 32. a.
Ha RMONIE. ( Accord de fons ) De T harmonie dans la profe.
Elle étoit appellée nombre 8c rythme par les anciens. Il y a
dans l’homme un goût naturel qui le rend fenfible au nombre
8c à la cadence. Quelque belle que foit une penfée fi
le's mots qui l’expriment font mal arrangés , la délicateffe de
l’oreille en eft choquée. Différentes impreflîorts que l’orateur
fait fur l’efprit de l'auditeur , par la d.fférente ftruélure qu’il
donne à fes phrafes, En quoi confifte l’habileté de l’orateur
à donner de l’harmonie à Ion ftyle. VIII. 32. a, C ’eft fur-tout
à la fin des périodes, que le nombre paroît 8c fe fait fentir.
Différentes fortes de difcours , dans lefquels le nombre &
R R R R R r r r r f