l ’ordre de S. Michel. III. 640. a.. Maximilien fut le premier
<jui mit un collier autour de fes armes. C e t ufage a été fuivi
par tous les chevaliers de quelque o rd re , excepté les prélats,
commande'urs dans l’ordre du S. Efprit. Ibid. b. •
Collier S ( Hiß. 6* B Laf on ) les colliers étoient une marque
de diftinélion chez les Celtes. Suppl. H. 283. b. Collier boucle
dans les armoiries, 33. b. '
Ordre ducollier, dans la république de Venife : chaîne que
portent ces chevaliers. III. 640. b.
Collier d’étui, (M a r .) III. 640.,
Colliers de défenfe, ( Mar. ) III. 640. b.
C ollier du ton, (Mar.) III. 640. b.
C ollier de boeuf, (Boucher.) III. 640. b.
■ Collier de cheval, (Bourrel.) III. 640. b.
Collier à la reine , ( terme de Bourferie.) 111. 640.1’.
Collier, (Pêche) corde qui part du bout du filet appelle
verveux , &C. III. 640. b. :-i
COLLIER de limier ou bote, ( Vénerie) III. 640. b.'
C O L L IM A T IO N , ligne de ( Aflron. ) elle doit être parallele
à la ligne de f o i , & elle en prend fouvent le nom. Suppl. IL
505.’ b.
C O L L IN E , (Hiß. anc. ) une des quatre parties de Rome.
Pourquoi elle étoit ainfi appellée. T ribu colline. Porte colline
ou du Tel. Colline des jardins. III. 641. a.
Colline- facrée. X IY . 471 . b. 477. a ,• b.
C O L L IN S , ( Samuel) anatomifte. Suppl. I. 402. a.
C O L L IQ U A T IF , ( Médec. ) maladie ou poifon qui fait
perdre aux humeurs leur confiftance naturelle : exemples cités.
O n applique auffi ce terme aux fymptomes produits par la
colliquâtion. III. 641. a.
C O L L I Q U A T IO N , (Médec.) elle eft différente félon la
nature du vice dominant des humeurs : colliquâtion ac ide,
colliquâtion alkaline putride , colliquâtion âcre muriatique,
colliquâtion â c re , huileufe, bilieufe. Caufes diverfes de la
colliquâtion des humeurs. Effets qu’elle produit. III. 641. a.
La confomption, fi commune parmi les A ng lo is , eft l’effet
d ’une véritable colliquâtion : avis fur les remedes convenables
à cette maladie. Lorfqu’il fe filtre une grande quantité
de bile qui eft portée dans le fan g , ou qu’elle y reflue du.
foie , . . . . il en réfulte une diflolution totale. L ’iftere eft
prefque toujours fuivi de l’hydropitie. Diflolution du fang
dans le feorbut putride. Diflolution du fane dans les maladies
peftilentielles de Marfeille 8c de Breda. Traité à confulter
l’ur cette matière. Voye^ aufliles articles des maladies particulières
dont la colliquâtion eft la caufe ou l’e ffet, 8c les
mots , humeur , fa n g , bile , futur. Ibid. b.
Colliquâtion, diarrhée colliquative. IV . 949. b. F iev re colli-
quative. V I . 72 7. b. Fievre colliquative putrideï 728. a. 740.
b. 741. a. Comment on modere les Tueurs colliquatives. XII.
533. b. Spécifique contre la colliquâtion des humeurs. X V .
445. a. — Voyez IN CR ASS ANT 8c DISSOLUTION.
C O L L O C A T IO N , ( Jurifpr.) rang qu’on donne aux
créanciers dans l’ordre -du prix d’un bien vendu par décret.
Pour être colloqué dans un o rdre, il faut rapporter la große
de l’obligation. Ordre qu’on fuit dans les collocations. On
diftingue les collocations utiles, de celles qui ne le font pas;
les collocations en ordre , de celles qui fe font feulement en
fous-ordre. Comment les créanciers , félon leur ordre , peuv
en t demander à toucher le montant de leur collocation.
C a s où l’on ne petit toucher le montant’des collocations fans
donner caution. Traité à confulter. III. 642. a.
C ollocation , (Jurifpr. ) v o ie de pourfuite ufitée en
Provence au lieu des faifies-réelles & décrets que l’on n’y
pratique point. III. 642. a. C e t ufage confirmé pour la Proven
ce par Louis X I I I , 8c par la déclaration du 20. mars
1706. Ibid.- b.
CO L LU S IO N , ( Jurifpr.) intelligence fecretc entre deux
parties-au préjudice d’un tiers, &c. Collufion dans un a été
authentique ou p r iv é , dans les a â es judiciaires. Titre du code
de collufione detegendâ. III. 642. b.
C O L L Y R E , ( Médec. ) collyres liquides , collyres fecs ,
onguens de ce nom. Collyre, remede liquide pour les ulcérés
vénériens. C o lly re de Lanfranc. III. 642. b.
Collyre de fang de co q , IV . 179. a. de tuthie, X V I . 766. b.
Obfervation fur l’ufage des collyres. 419. a.
CO L LU TH IE N S , ( Hifl. eccl. ) hérétiques du quatorzième
fiede. A quelle occafion Colluthus, leur c h e f , devint fehif-
matique. Ses fentimens & fa conduite. III. 642. b. '
CO L L T RIDIENS , ( Hiß. eccl. ) anciens hérétiques, &c.
Femmes d’Arabie entêtées du collyridianifme. III. 642. b.
C O L O B IU M , forte de tunique. VII I. 16. b.
CO LO C A S IE , plante étrangère, efpecè d’arum ou de
pie de veau. La botanique 8cl’mftoire ancienne ont quelquefois
befoin de fe prêter un fecours mutuel. Nous n’avons pu
juger avec certitude de certaines plantes dont parlent les
anciens, parce que leurs deferiptions font trop imparfaites.
Q u els font les feuls moyens d’y fuppléer. Comment o,n a
découvert ce qu’etoit la cblocafie des anciens. Defcription
des différentes parties de cette plante. III. 643. «^Figures
égyptiennes fur lefquelles les afttiquairés pourront la recon-
rioître. Soins que prennent les curieux pour la cultiver. Qpa^
lité de fa racine : ufaee qu’on en fait dans les régions auxquelles
elle appartient. L e chou karaïbe des Américains répond
prefque parfaitement à la cólöcafie d’Egypte. Ibid. b.
CO LC EN A , (M y th .) correction à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 306. à.
C O L O G N E , (Eleélorat dc) titres de l ’élëïteur. III. 643.T.
Cologne. D e l’archevêque de Cologne. IV . 65. a. Son titre
de grand-chancelier en Italie. III. 98. b. Ses armes,planch. 16
du Blafon ‘, vól. II.
C O L O M B , ou' Colin, ou Çolmkis., ( Congrégation de St. )
congrégation de chanoines réguliers répandue autrefois dans
les ifles d’Angleterre. III., 643. b. Fondateur de cette congrégation.
Où étoit le principal monaftere ou ch e f de l’ordre.
R ed e de cet ordre écrite en vers. Ibid. 644. *.
Colomb , ( Chriflophe ) célébré navigateur. XI. 32. a , b. Sa
découverte de 1 Amérique. Suppl. I. 344. a. Avantagé qu’il
fut tirer dans la Jamaïque d’une éclipfe de lune. Ibid. H.
733. Æ. ■
Colomb, Saint- (Géogr.) ville d’Angleterre dans la province
de Cornouailles. Ubfervations fur ce lieu. Suppl. II.
3°6;à ™ .
Colomb, Saint- (Géogr.) l’une des ifles Wefternes. Son
étendue. Ses autres noms. Séminaire de religieux 8c de p rêtres,
fondé dans ce lieu, par un irlandois nommé Colomb pu Co-
lomban , qui s’y retira dans le fixieme fiecle. D ioc efe m oderne
de cette ifle. Religion qu’on y profeffe. Suppl. II. 306. a.
C O L O M B E , voye^ Pig e o n . Différens oifeaux qui portent
le nom de colombe. III. 644. a.
Colombe du B r e fil, dite jacana. VII I. 427. b.
Colombe , ( Myth. ) ce que la fable raconte fur cet oifeaù
& fur diverfes colombes fameufes. III. 644. a. Obfervations
fur cet article de l ’Encyclopédie. Suppl. II. 306. b.
Colombe, (Aflron.) conftellation méridionale. Son origine.
Nombre de fes étoiles. Afcenfion droite 8c déclination de là
principale. Suppl. II. 306'. a.
Colombe , ( Ordre de la ) III. 644. a.
Colombe, ( l ’ordre de la ) ou du S. Efprit. Son inftitution.'
Marque de l’ordre. Suppl. II. 306. b.
Colombe , ufage de ce mot dans quelques arts 8c métiers.
E l . 644.
CO LO M B IE R , ( Econ. rufliq.) defcription de fes différentes
parties, 8c de la difpofition qu’elles d oivent avoir. III.
644. a. Voye3; l’article BaJJe-cour, vo l, I des planches.
Colombiers , ( Juri/p. ) les loix romaines n’ont point de
difpofition au fujet des colombiers. C e qu’elles avôient décidé
par rapport aux pigeons. En France on a pouffé beaucoup
plus loin l’attention fur les colombiers 8c les pigeons. Il eft
défendu dans toutes les villes d’en avoir. Conditions fous le f quelles
on en p eut tenir en campagne. A l'égard des pigeons
bizets .ou fuyards qui vont aux champs, quelques-uns ont
prétendu que félon le droit naturel, il étoit permis d’en entretenir.
III. 644. b. Il eft néanmoins confiant que la nourriture
que les pigeons prennent aux champs eft unè charge,
. cé que les Romains ont bien fenti. C e qu’on entend par
colombier à pied,. qui eft une marque de feigneurie. Colombiers
fur piliers, v o lets , fuies ou volières. La liberté des colombiers
eft moins reftrainte en pays de droit écrit qu’en
pays coutumier. C e qui eft établi à cet égard en Dauphiné,
Ibid. 643. a. en P ro venc e, en Languedoc, dans le Lyonnois.,
le Boçdelois 8c la principauté de Dombes. Ufages des pays
„de coutume, celui de la coutume de Paris 8c de celle d’O r léans,
celui duN ive rno is, de la Bourgogne, B a r, Tours 8c
Château-neuf. Ibid. b. Coutume d e Bretagne , de Blo is , de
Normandie. Aucune coutume n’a interdit aux feigneurs la
liberté de faire bâtir plufieurs colombiers dans une mêniô
feigneurie. Le nombre des pigeons n’eft point non plus limité.
Colombier à Châteauvilain en Champagne, qui contient près
de 12000 pigeons. A l ’égard des Amples particuliers, ils ne
peuvent avoir que de Amples volets: difpofitions de d iverfes
coutumes à cet égard. Les curés ne peuvent avoir ni colomb
ie r , ni volet. Les particuliers qui ont droit d’avoir un v o le t ,
ne font point tenus communément de renfermer leurs pigeons
dans aucun tems de l’année : exception. Ibid. 646. a.
Pigeons meubles, pigeons immeubles. Il n’eft permis ni de-
dérober, ni de tuer les pigeons d’autrui. Ibid. b.
C olombiers , inftrumens néceffaires dans la conftruélion
d’un navire. III. 646. b.
Colombier , dans la pratique de l’imprimerie. III. 646. bl
CO LOM B IN E , (Jardin.) fumier de pigeon. Il ne faut pas
1’employer trop promptement. T erres auxquelles il convient.
III. 646. b.
CO LOM BO , ( Rcaldo ) anatomifte. Suppl. I. 394. b. P h y -
fiologifte. Ibid. IV . 348. b. ...
C O LOM IÉ S , (P a u l) obfervations fur ce favant 8c fur fes
ouvrages. X IV . 3x3.b.
C O L O N , ( Connu. ). habitant, conceflionnaire, planteur«
III. 646. b.
Côlon, (Jurifp.) ferinier d'un bien de èaftipagne. Colon
rthire métayer. III. 647- a'
paColon, ( Anat.) le fécond 8c le plus ample des gros
bovaux. Etymologie du mot. D efcription de cet inteftin ; fes
uleurs; fes bandes ligamenteufes ; cellules du colon; fes v a lides
• III- 647. a. contra&ion de Ta membrane mufculeufe ;
le côlon a dans quelques fujets des contours différens 8c
tout-à-fait Tmguliers. Situation qu’on doit tenir pour garder
OU pour rendre les lavempns../*#. D ■
Colon1 ftruéture de cet înteftm dans le foetus', 1 homme s
les animaux herbivores 8c les carnivores. Epiploons qu’il
produit dans l’homme. Ligamens du colon dans différentes
efpeces d’animaux. Suppl. II. 306. b. Suite de la defcription
de cet inteftin. Ibid. 307. a. Voye[ V alvule du colon.
Colon defcription de cet inteftin. VII I. 841. b. Suppl. III.
b. 637. d. Valvules du Colon. X V I . 828. b. Humeur qui
fuinte continuellement dans la cavité du colon. IV . 1000. a.
A rc du colon. Suppl. I. 5 29. a. Parties appartenantes au colon,
voyez C olique. . ,
COLON , ( Gramm.) m\w fignifie membre. Exclufion q uon
a donnée à ce mot. Les Grammairiens françois neTe fervent
de ce mot que lorfqu’ils citent en même tems le grec. C ’eft
ainfi que Cicéron en a ufé. III. 647.
C O L O N A D E , ( Architeêl. ) periftyle eft le terme dart
pour les colonades droites, 8c colonade eft le mot vulgaire.
Magnifique péryftile du vieux Louvre. C e qu’on entend par
colonade paliftyde. Colonade de la place de S. Pierre à
Rome. III. 647. b. Voyez C olonnade.
COLONADES vertes, (Jardin.) arbres qui y font le plus
propres. III. 647. b. Voye{ VERDURE. ^
C O L O N A T E , obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl.U. \07. a.
C O L O N E L , ( Art. rnilit.) étymologie du mot. Divers
officiers qui reçoivent ce titre. Colonels réformés ; colonels
en pied ; le colonel commande dans une place fermée , lorfqu’il
n’y a pas de gouverneur ni de lieutenant du roi. Pofte
du colonel dans l’arrangement de bataille. Ses armes. III.
648. a. .
Colonel, travaux particuliers par lefquels les colonels de-
vroient fe mettre au fait de tout ce qui concerne le détail
de la guerre en campagne, le génie 8c l’artillerie. XI. 426. b.
COLONEL général de l ’infanterie françoife. Ce tte charge érigée
en charge de la couronne par Henri III. Difpofitions que
ht le roi en faveur de cette charge. III. 648. a. Sa fuppreflion
en 1661. Son rétabliffement 8c fa fécondé fuppreflion. L e roi
a ordonné que les meftres-de-camp de fes régimens d’infanterie
françoife 8c étrangère porteroient à l’avemr le titre de
colonels. Trois colonels généraux en France, celui des Suiffes,
celui de la cavalerie 8c celui des dragons; leur pouvoir. L e
roi nomme à toutes les charges. Meftres-de-camp. Ibid. b.
Armes des colonels généraux, planch. 18 du Blafon.
C O LO N IE , (Hifl. anc. 6* mod. & Comm.) les d iverfes migrations
de ce nom diftinguées en fix claffes.
I. Premières colonies que formèrent les defeendans de Noé.
II. A mefure que les terres s’éloignoient du centre commun
d’où les nations étoient parties, chaque famille erroitau
gré de fon caprice. Formation des fociétés dans les pays où
il étoit refté un plus grand nombre d’hommes. III. 648. b.
Caufes qui donnèrent heu aux membres de ces fociétés de
chercher de nouvelles .demeures. Diverfes colonies venues
en G r e c e , en A friq u e , en Italie.' Sociétés qu’elles formèrent.
Origine de la plupart des colonies des Grecs en A fie ,
en Sic ile , en Italie 8c dans les GauleS: comment chaque
colonie demeuroit unie à fes fondateurs. Effet qui carac-
térife cette fécondé efpece de colonies.
III. Troifieme efpece à laquelle l’efprit de conquêtes donna
lieu. Exemples de ces colonies dans l’hiftoire ancienne.
IV . Les excurfions des Gaulois en Italie , de divers barbares
en Europe 8c en A friq u e, des Tartares dans la Ch in e,
forment une quatrième efpece. Ibid. 649. a. Effet de ces
colonies.
V . Cinquième efpece, celles qu’a fondées l’efprit de commerce.
T y r , Carthage 8c Marfeille, les feules villes de
l ’antiquité qui aient fondé leur puiflance fur le commerce,
font les feules qui aient fuivi ce plan dans quelques-unes de
leurs colonies. Objet de l’établiffement, 8c moyens d’aggran-
diffement de Carthage. Marfeille. Motifs qui portoient les
peuples qui s’adonnoient au commerce, à fonder des colonies.
Forme 8c nature de ces colonies.
V I . Sixième efpece de colonies, occafionnée par la découverte
de l’Amérique. Ibid. b. Dépendance fous laquelle ces
dernieres doivent demeurer à l’égard de leurs fondateurs.
Avantages qu’elles doivent procurer à la métropole. En quel
cas elles font ruineufes. En quoi confifte le profit du commerce
8c de la culture de nos colonies. Conféquences qui
réfultent de cette obfervation. i° . L es colonies ne leroient
plus utiles, fi elles pouvoient fe paffer de la métropole. 20. Si
la colonie entretient un commerce avec les étrangers , ou
tonfonuïie les nwqhaadjfes étrangères, le montant de ce
cômïtiéree 8c dé cés marchandifes eft üft v o l fait à la métropole.
30. U ne colonie fera plus u t ile , fi elle eft bien peuplée
, 8c les terres bien cultivées. Comment on y parviendrai
Ibid. 650. a. Dépenfes d’un état avec fes colonies. C e feroiÉ
aller contre l’objet même des colonies f que dé les établir ei»
dépeuplant le p ays de la domination. Légiflation des colonies
de l’Amérique. L e véritable fecret d’augmenter les forces 8s
les richeffès des colonies d’une même domination j eft d’établir
entr’elles une correfpondance 8c une navigation fuiviesi
Des maximes auxquelles doit être affujetti le commerce, dans
les colonies 8c avec elles. T o u t e xclufif, tout ce qui prive lé
négociant 8c l’habitant du bénéfice, de la concurrence, le i
péages, les fervitudes , ont des effets plus pernicieux dans
une colonie, qu’en aucun autre endroit. Ibid. b. Auteurs à con-
fulter fur les anciennes colonies 8c fur les nou v e lles .'/^ . 6 31 .au
Colonie, ( Hifl. anc.) des premières colonies qui fe formèrent
depuis N o é : caufe des différences qui•s’introduifirené
entr’e lle s , 8c la fource d’où elles partoient. IX. 234. b. D u
tems où les colonies vinrent s’établir en Grece. VII . 912. ai
Première colonie grecque qui alla habiter une terre .étrangère»
XI. 402. a. Comment l’établiffement des colonies a pu donne*
lieu à plufieurs fables du paganifme. V I . 343. a. — D es coloi
nies de commerce que les anciens établirent. XIII. 99; bt
100. a. D e s colonies des T yriens. X V I . 783. a. Colonies Car-
thaginoifes que Hannon établit le long des côtes d’Afrique.
XII. 3:74. b.
Colonie, (Hifl. Rom.) différence entre les münicipes 8c les
colonies. X 862. b. Places auxquelles les Romains donnoient
le nom de colonies. X V . 63 ï .a . Colonies qüi_prenoient le titré
d’heureufes fous les empereurs. V I . 467. a. Colonies romaines
dans les places conquîtes. X V . 216. a. Officiers qui condui-
foient les colonies dans les prbvinces. XIII. 693. b. X V I .
666.. b .. Sénateurs des colonies. IV . 727. b. Duiimvirs des
colonies. V . 174. a.
Colonie, (Littérat.) médailles de coloniesi X. 232. b. 233.'
a. Médaillons frappés par les colonies. 360. a. Symboles des
colonies. X V . 728. i.,730. a.
Colonie, (Comm.) o rigine des colonies de commèfce. III.
691. a. D e la protection du commerce des colonies. X. 1261
a. L ’établiffement des colonies confidéré comme fouvent
injufte 8c toujours funefte à la population. XIII. 99. a , b-.
Colonies fondées principalement pour la culture. Suppl. IV .
404. b. D eu x fortes d’habitans dans les colonies angioifesi
I. 869. a. Paffage des engagés dans les colonies. V . 673. b.
Habitation dans les colonies. VII I. 17. a. Les negres font lâ
principale richeffe des habitans des colonies. XI. 80. b. T ravaux
des negres dans les colonies. 81. b. U tilité des mulâtres
dans les colonies françoifes. Suppl. III. 973. b. Les colonies
Européennes plus floriffantes dans les zones tempérées que
dans la torride. Ibid. IV . 234. b. ;
C O LO N N A D E S , Arc hit.) de l’intervalle entre les colonnes
dans les colonnades. Suppl. I I .812. a , b, Voyeç Inter-
COLONNATION & COLONADE.
C O L O N N E , ( Archit; ) trois parties qui la compôfent :
cinq efpeces de colonnes : différences de leurs ■ diamètres t
différence entre les anciens & les modernes dans la diminua
tion du fuft des colonnes. III. 631. a. Les architeéles ont
auffi différé fur la quantité de diminution qu’ils doivent donner
au diamètre fupérieur des colonnes. La diminution des
colonnes ne fe détermine pas par deux lignes droites , mais
par des courbes nommées conchoïdes. Les fufts des colonnes
font fufceptibles de diverfes richeffes, félon les différens
ordres auxquels ils appartiennent. Ornemens du fuft tofean ,
du fuft dorique, du fuft ionique, Ibid. b. du fuft corinthien
8c compofite. Quelquefois l’on fait le fuft des colonnes en
fpirale , qui pour cette raifon font nommées torjès. Colonnes
coloffales : celle de Trajan : celle d’Antomn : celle de
Médicis. Ibid. 6 32. a.
Colonne, proportions des colonnes félon les différens ordres*
XI. 6 \ o .a ,b . D e leur diminution. Suppl. II.'722. a. D e leur
renflement. X IV . 108. a. Suppl. IV . 603. b: Bande de colonne.
II. 37. a. Cannelures des colonnes. 660. a. Suppl. II. 201. a.
Leur accouplement. 1. 86. b. Suppl. II. 812. b. D e l ’intervalle
entre les colonnes, voyeç C olonnades. Intercolonnation
appellée aréoflyle. I. 63 3. a. Diftance la plus Convenable des
colonnes d’un édifice. V I.2 13. a. Différentes efpeces de colonnes
: colonne gothique. VII. 749. b. Caryatide. II. 734. a. M é-
siane , médiane. X. 3 3 3. b. Pliofphorique. XII. 5 28. a. C olonne
rudentée. Suppl. IV . 689. a. Colonne .ftatique : colonne fta-
tuaire. X V . 497. a. Torfe. X V I. 434. a. Colonnes qui accompagnent
les arcades. Suppl I . 531. A. 332 .a . D e la taille des
colonnes. Suppl. IV . 603. b. • • . . . , '
Colonne, ( Hifl. anc.) dans la première antiquité * elles
ont fervi'de monument hiftorique. C e que Jofephe rapporte
des deux colonnes érigées par les enfaas deSeth. III. 632. a.
Divers ufages que les différens peuples de l’antiquité ont faits
des colortnes. Colonnes milliaires des Romains. Comment les
)■ Romains 8c les Gaulois défignoient les diftances fur les cet
lonaeç placées fur les grands- chemins, Ibid,-b.