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FILIPENDULE, (B o t .) caraûere de ce genre de plante.
V I. 801. a.
F xlipendule, (Ma t. mtdic.) de deux ou trois efpeces de
ce g en re, il n’y en a qu’ une qui foit en ufage en médecine.
Sa defcription. Terreins où elle croît. Tems où elle fleurit.
Propriétés médécinales de Tes feuilles * & de fa racine. Ana-
ly fe chymique de la racine. En quels cas l’ufage de cette
racine convient. D o fe de la racine pulvérifée. V I . 801. a.
F ille , v o y e z Vierge & Virginité. Pourquoi les filles qui
habitent dans Paris font plutôt formées que celles des provinces
méridionales de la France, ou même des campagnes
des environs de Paris. III. 534. b. D e l’appétit dépravé des
filles. V . 73 7. a , b. Etat & éducation des filles chez les
anciens Juifs. 656. b. Caille du gonflement des mammelles
dans les .filles. X . a. b. Caufe qui fait que les filles lafcives
peuvent avoir du lait. 3. b. Raïfon qui porte les filles au
mariage. 104. a. Pourquoi les filles deviennent puberes plutôt
que les garçons. XIÏ1. 349. b. Ancien nom franeois dont on
nommoit les filles. 53.1. b.
F ille. (Jurifp r.) Droit d’aînéffe des filles. I. a25. a.
Obligation d’une, mere de doter fes filles. X. 380. a. Fille
de famille. V I . 803.. b.
FlLLES de la reine. ( Hijl. de France) titre d’office à la
c o u r , qui commença fous le régné de Charles VII I. V I. 8or.
a. Anne de Boulen avoit eu ce titre en France. Louis X I V ,
en 1673 , réforma la chambre des filles d’honneur de la
•reine. Ibid. b.
Fille d’honneur. IV . 618. b. VII I. 291. a.
F IL L E T E S , coutume des ( Jurifpr. ) IV . 416. b. .
F ILO N S , veines métalliques. (Minéral.) C e n’eft communément
que dans les montagnes qu’on doit les chercher.
Comparaifons fous lefquelles les naturalises nous les représentent.
Les grands filons font prefquc toujours accompagnés
d’autres plus petits q u i , venant à s’y joindre, contribuent
à les enrichir. Nature de ces fibres, ou fentes, ou venules ;
quelquefois elles font caufe de la deftruâion du filon. Les
minéralogiftes diftinguent quatre chofes dans les filons. i° .
-Leur direâion , ou Situation relativement aux quatre points
cardinaux du monde. M oy en de déterminer la direélion d’un
-filon. Quels font ceux qu’on regarde comme les plus avantageux.
Us font remplis de finuofités. & de coudes, a0. Leur
ch ute, ou Situation par rapport à l’horizon. Comment on
détermine cettè inclmaifon. Elle n’eft pas la même dans tout
fon cours. C e qu’on appelle tête 8c queue du filon. Plus les
filons font perpendiculaires à l’horizon, plus ils font riches.
.Ineonvéniens qui réfoltent de leur grande profondeur. Ceux
qui marchent horizontalement vers la furface de la terre
font pauvres. ' 3 °. La force d’un filon, fa longueur, largeur
& profondeur. Elle varie infiniment. Ibid. 802. a. Filon qui
prend du ventre. C e qu’on entend par filons dilatés, & filons
en maffe. Ces deux efpeces de filons en reçoivent d’autres.
Les fifons ne font point de la même richeffe dans foutes leurs
parties. Ce que les naturaliftes appellent minera nidulans. C e que
les mineurs d’Allemagne appellent donner dans des drufen. Ce
que les mineurs entendent quand ils difent qu'ils font venus trop
tard. Le minéral contenu dans un filon ne donne pas partout
les mêmes produits-. Subftances nuifibles que les venules
lui apportent. Il arrive quelquefois à un filon de manquer
tout d’un coup : à quoi ce phénomène peut être attribué.
Comment les mineurs cherchent à retrouver leur filon.
Effets de la rencontre d’une rdthé dure par rapport à un
filon. Ibid. b. On trouve quelquefois dans ' une même montagne
, des minéraux de différentes eïpecès : filon principal,
filons coneomifans. Avantages des filons: principaux fur les
moindres. Divers phénomènes obfervés,. lorfqu’il fe trouve
plufieurs filons dans une même montagne. Subftance qui
fort immédiatement d’enveloppe au filon; En quel cas cette
fubftance annonce un filon riche '& abondant. T o it du filon.
Sol du filon. Ibid. 803. a.
Filons métalliques 4 filons poreux, dépourvus de matière
métallique. V I . 15 1.«. Venules. qui accompagnent les grands
filons. V I . 67î- b. Terre glaife qui fert d’enveloppe à un
grand nombre de filons. V II . 700. a. Article fur les filons
métalliques. IX. 132. a , b. Les mines ou filons ne fe trouvent
que dans les montagnes primitives. X. 523. a. Signes qui
annoncent la préfence des filons. <24. a. Variations dans
la nature du même filon , Ibid. b. Montagnes où fe trouvent
des filons fnivis qui les traverfent & forment des efpeces
de rameaux dans leur-imérieur. 673. <z. Comment on obtient
l’or contenu dans des filons fuivis. XI. 522. b. Roches qui
fervent de couverture & d’appui à une veine métallique.
XIII. 77. b. Parties de la roche qui environnent un filon. X IV .
539: b. Filons repréfentés. V I , vol, des planches. Régné
minéral. 7 '. collection.
F IL O U , ( lchthy, ) efpece de poiffon. Suppl. I. 843. b.
FILS. (Gram.) Fils & filles d’Angleterre. V l. 803. a. Fils
& filles de France. Ibid. b.
Fils. Il y a environ çoo ans que lés filles de France font
appellèes méfiâmes. Ouvrages à confulter, Suppl, III. 46. a.
Fils naturels des rois d’Angleterre. Gomment dn les nomme.
V I. 831. b.
F ils de famille. ( Turifp. ) Filles de famille. D iv e rfes maximes
de droit fur les fils & filles de famille. Us ne peuvent
s’obliger pour p rê t, ni tefter. A qui appartient la jouiffance
de leurs biens. Donations du pere. Mariage du fils. Effets
de l’émancipation. C e qu’on entend par fils de famille en
pays coutumier. D11 droit de contracter mariage des fils de
famille. Traités à confulter. V I . 803. b.
Fils de famille, v o y e z V I . 391. b.
F ils. ( Morale) Tableau des devoirs d’un fils , tfacé d’un
ftyle oriental, par l’auteur du bramine infpiré. V l . 803. b.
V o y e z aufli l’article Enfant, (Morale),
Fils. Amour d’un fils pour fes parens. I . 370. b.
F ils , Beau- ( jurifpr. 6> Bell. lett. ) On difoit autrefois
fillâtre. Mauvaife critique faite de ces vers d’H o rac e, où en
parlant des Scythes , il dit :
Illîc matre carentibus
Privignis mulier tempérât inno cens.
Suivant les loix romaines, il pouvoit y avoir des privigni
dont le pere ou la mere étoit encore en vie. V I. 804. a.
F ils des dieux. ( Myth. ) Cette dénomination eft aufli
confufe qu’étendue dans l’hiftoire fabuleufe. Principales applications
de ce terme. i° . Les enfans du concubinage des
rinces. V I . 804. a. 20. Plufieurs perfonnages poétiques. 30.
mitateurs des dieux. 40. Ceu x qui fe rendoient fameux
dans l’empire de quelqu’un des dieux. 50. Ceu x dont le
caraâere reflembloit à celui de quelque dieu. 6°. C eu x dont
l’origine étoit obfeure. 70. Princes & héros déifiés. 8°. Ceux
qu’on avoit trouvés expofés dans un lieu facré. 90. Les enfans
qui naiffoient du commerce fcandaleux d’un prince que celui-
ci avoit intérêt de cacher. io °. C eu x qui étoient nés du commerce
des prêtres avec les femmes qu’ils fubornoient. Ibid, b.
F ils de la terre. ( Myth. ) X V I . 179. b.
F ils des dieux. Leur origine. V I . 344. a.
F ils de d ieu. (. Théol..) Divers fonti.mens fur le fens de
ce terme employé fréquemment dans l’écriture. On trouve
appellés fils de dieu , i° . ceux qui font la volonté de dieu.
20. Quelques théologiens regardent ce terme appliqué à J.
C . comme fynonyme de truffée. V I . 804. a. 30, Un homme qui
auroit reçu fon exiftence hors des voies ordinaires de la génération.
C ’eft dans ce fens, exclufivement à tout autre, que J.
Chrift a été regardé par quelques hérétiques comme fils de
Dieu. Opinion de Théodotus. 40. En quel fens le verbe eft
fils de D ie u , félon la do&rine catholique. 50. En quel fens,
félon cette même doétrine, Jefus-Chrift , homme-dieu, eft
fils de Dieu. L e nom de fils de Dieu peut être pris dans
le fens propre & naturel ou dans le fens métaphorique.
Les hérétiques ne l’appliquent à J. C . que dans ce fécond
fens, & les catholiques dans le premier. Ibid. 8o<f. a. Pour
établir cette d o âr ine , il faut prouver la divinité du v erb e ,
& enfuite l’ùnion hypoftatique: v o y e z Trinité, Incarnation.
6°. Sixième fens du mot fils de dieu , félon le P. Berruyer.
En admettant la doélrine catholique, fur ce fujet , il croit
que dans l’écriture cette expreflion fignifie quelquefois l’union
de la nature humaine à la nature divine faite par dieu
dans la perfonne de J. C . & c . Développement & éclair*
cillement de cette do&rine du P. Berruyer. Ibid. b. Preuves
fur lefquelles cet auteur s’appuie. Ibid.-806. a. L’empreffe-
ment des théologiens à vo ir par-tout dans les écritures les
dogmes de la foi catholique établis, les écarte fouvent de
l’intelligence du texte. Objeétions des Sociniens contre la
doétrine catholique fur la qualité de fils de dieu donnée à
Jefus-Chrift. Ibid. b. Comment les principes du P. Berruyer
lui fourniffent moyen de répondre à ces objeétions qui
avoient toujours embarrafle' les théologiens catholiques. D e
quelle maniéré ce pere prévient quelques objeétions que
pourraient lui faire les fcholaftiques. Accufations dont on a
charg’é le P. B e r ru y e r , & à l’égard defquellés il a trouvé
des défenfeurs. V I . 807. a. V o y e z , outre les articles Trinité,
Incarnation , les mots Ariens, Nefloriens, Sociniens.
Fils de D ieu , v o y e z verbe. Significations de ce titre félon
les doéteurs Juifs. X. 405. a. Examen de la queftion fi le
fils de dieu a connu le jour du jugement. 1, 178. b. Communication
d’idiomes dans le fils de Dieu. III. 729. a. Le fils
confubftantiel au pere, félon les orthodoxes. IV . to i.a . O pérations
théandriques du fils de dieu. IV . 774. b. X V I . %i6.
b. L e fils procédé du pere , & le S. Efprit procédé du pere
& du fils. 646. a. Sentiment d’Eufebe fur la nature du fils
de Dieu. X V II . 7 7 1 . b.
Fils de C homme. ( Théol.) Signification générale. Signification
particulière à Jefus-Chrift. Cette expreflion étoit commune
chez les Juifs & les Chaldéens. Elle fignifie aufli quelquefois
la corruption de la nature humaine. VI. 807, b.
Fils de là terre , dans l’univerfité d’Oxford. V I. 867. b.
FlLS ( le ) avant le pere. (Botan.) V L 807. b.
F IL T R A N T E fontaine. Planches d’hydfauliquo. V . vol.
F IL T R A T IO N , ( Phyfiq. ) paffage de l’eau à travers Un
F IN FIN 735
corps deftiné à la purifier. Pierres poreufes dont ofl fe fert
pour cet effet. Maniéré de deflaler l’eâu de mer, félon Lifter,
félon M. des Landes. Filtration de l’eau de puits , q u i, félon
M. Leutmann, la rend plus pure que fi on la diftilloit.
Effet de la filtration. On a étendu ce mot à tout paffage d’un
fluide au travers d’un folide. Moyen fort fimple dé féparér
par filtration deux liqueurs mêlées dans un vafe. V I . 807. a.
Conféquence qu’en ont tirée quelques phyfiologiftes pour
expliquer la filtration qui fe fait dés liqueurs animales dans
les glandes. Ibid. 808. a.
Filtration propre à corriger certaines eaux. Suppl. I; 48. b.
Filtration. (Médec. Pkyfiol.) Celles qui fe font dans le
coras humain, V I . 808. a.
F iltration & filtre. ( Chym. Pharm.) En quoi confifte
cette opération. Divers filtres employés pour la faire. Maniéré
de fe fervir de l’étamine & du blanchet. En quel cas
on fe fert de cette maniéré de filtrer. Ufage du blanc d’oeuf
pour clarifier. Filtre appelle chauffe d’Hippocrate. Comment
fe feit la filtration par le papier. V l . 808. a. Divers cas où
les filtrations par le papier s’emploient. Filtration par le
fable. Filtration à la languette : détails fur cette opération :
ineonvéniens qui y font attachés; En quel cas on s’en fert.
Ibid. b. Les filtres, outre les ufages dont on vient dé parler,
font encore des inftruinens propres à féparer des matières non-
diffoutes, d’avec un liquide qui les délayo it, & les tenoit
comme fufoendues, 8c dont On n’a paà befoin : exemple.
Ibid. 809. â.
Filtration & filtre. Etymologie de ceS mots. V I . 6ç8. a.
Dépuration par filtration pour les focs deS plantes. IV . 733.
b. Efpece de filtration appclléé eolatüre. III. 613. a. Appareils
pour filtrer. III. V o l. dès planches. Ch yriiie , pl. 13.
Filtration en grand. Quelle eft cettè forte de filtration dans
les travaux de la halotechnie, ou de cette partie de la chy-
mie qui traite les fols. Q u el ferait le moyen de tirer des
cendres le fel alkali fixe qu’elles contiennent. V I . 809. a.
F IL T R E , en médecine 8c eri phÿfiologie. V I . 809. a.
F iltre. ( Chym. Pharm.). VI.- 809; a.
F IL T R E R , (Pierrè à ) Hift. nat. Econom. Lieux d’où on
tire ces pierres, Sentiment des naturaliftes fur leur nature.
D eu x efpeces de pièrres à filtrer. Plufieurs pierres de différente
nature, 8c for-tout les grés , peuvent avoir la même
propriété. Comment on taille lés pierres deftinées aux filtrations.
Maniéré de s’en fervir. Grand ufage qu’en font les
Japonois j avantage qu’ils croient en retirer. Quelques per-
fonnes s’en fervent aufli parmi bous. Il faut les nettoyer
fréquemment. Brofle pour cet ufàge. Ineonvéniens de ces
pierres. V I . 809. b.
Filtrer. "Wales chez les Indiens déftinés à filtrer l’eau. V IL
S i 6 .a .
F IN , (Gramm.) teçme relatif à commencement. Différence
entre f in , bout, extrémité. V I . 809. b.
Fin , ( Métaphyf. ) Obfervation for la diftinétion que quelques
philofophes établiffent entre la fin d’un a r t , & la fin dé
ceux qui l’enfeignent ou f étudient. IX. 640. b.
Fin , ( Morale. ) demiere des raifons que nous avons d’agir.
Notre bonheur particulier eft la fin dèrniere de nos aétions
réfléchies. V I . 810, a.
, Fin. ( Jarifpi.) Fin civile. Fins & conclufions. Fin dè nullité.
Fin de non payer. V I . 8io> a.
Fins de non procéder. Ces fins doivent être prôpôfées
avant d’avoir concerté au fond:: ou lorfqu’il s’agit d’un
déclinatoire fondé fo r [’incompétence du juge. Citation de
1 ordonnance de 1667. Tit, v j, des fins de non procéder. V I ,
810. a.
Fins âe non recevoir. Elles fe tirènt de la forme, du défaut
de qualité, du. laps, de temps. Ordonnance de 1667 for ce
fujet. V I. 810. a.
Fin. Cou vrir une. fin de non-receVoir. IV . 423. b.
Fin de voilés, ( M arine) vaiffeau léger qui porte bien la
voile. V I . 810. a.
Fin , ( fihymis ) fe dit fobftantivemeiit de l’or & de l’argent.
O n effaie le cuivre pour favoir fi le fin qu’il contient
peut dédommager des frais des opérations. Un bon effayeur
fait retirer folit le.fin d’un alliage. V I . 810. a. On le v é les
effais du plomb encore en b ain, pour (avoir s’il peut être
affiné avec bénéfice, 6v. Fin fe dit adjeélivement d’un métal
imparfait , mais p u r , par oppofition à fon état d’impureté,
cette épithète ne s-eft pas encore donnée au plomb. Ibid. b.
F in , adj. Penfée fine. XII. 316. a. Homme fin , ru fé,
v o y e z Finesse,
Fin. (Manege) C e qu’on entend par un cheval fin. Q ualités
que doivent avoir un cheval dé manege, un cheval de
voyage , un cheval de guerre, un cheval de chaffe, lés
chevaux d’àrquebufe, de promenade & de femme. V I. 810. b.
Qualités que doivent avoir le cheval de domefliqUe ou de
fu ite , celui de cavalier & de dragon, celui de piqueur, les
bidets de pofte , les chevaux qui tirent du qui p o r tent,
les chevaux dè carrofle., ceux de chaife, de brancard, &
autres chevaux de tirag e, de bât 8c defomme. Ib id .8 ti, a.
Fin. ( Mufvq. ) V I . 811. *.
F IN A L . (Gramm. Théol.) Définition. Impénitence finale.
Perfévérance finale. V I. 811 . b.
FINALE . ( Mufiq. ) ou tonique Quand on compofe à
plufieurs parties, la baffe doit tomber en finiffant for la note
même de la finale. C e que les muiieiens appellent par déni-
fion faire la tierce de Picârdie. V I . 8 1 1. a.
F inales , eau fes. ( Métaphyf. ) II. 789. a , b.
F inales, confonnes, (Gramm. ) de leur prononciation. Suppl.
III. 131. b. 132. a.
F IN AN CE S , (Econom. P o lît.) deniers publics du roi &
de 1 état. On trouve dans l’étude bien approfondie des finances
le principe, l’objet 8c le moyen des operations les plus inté-
reffantes du gouvernement, &c. O n peut envifager les-fin.inces
dans le principe qui les produit, les richeffes qu’elles renferment,
les reffources qu’elles pro curent, l’adminiftration
quelles exigent.
1°. Les finances confédérées dans leur principe fontproduites
par des hommes. V I . 8 1 1 . b. Les hommes ne doivent, ne
peuvent donc jamais être oubliés ; on ne fait rien que pour
eu x , 8c c’eft par eux que tout fe fait. On fuppofe les hommes
en nombre luififant pour l’état qui les renferme, 8c foffi-
famment bien employés, relativement aux différons talens
qu’ils poffedenr. Moyens de procurer ces deux avantages.
L’agriculture fe place d’elle-même au premier rang des pro-
feflions: comment elle procure les matières premières pour
les autres. Ce s matières font le fondement du commerce.
Le commerce intérieur n’en eft point un proprement dit.
L’état ne connoit de véritable commerce que celui qui fe
fait par l’exportation 8c l’importation. Ibid. 8 12. a. Mais l’une
8c l’autre ont des lo ix différentes , foivant leurs différons
objets. Avantages du commerce extérieur & intérieur bien
adminiftrés.
20. Confédérées comme richeffes , les finances peuvent confifte
r en richefles naturelles ou acquifes ; en richeffes réelles
ou d’opinion. En quoi confiftent les unes 8c les autres;
Ouvrages des philofophes 8c des politiques que le gouvernement
doit envifager comme de véritables richeffes. R ichefles
r éelles, richeffes d’opinion. Les réelles ne font autre
chofe que les fonds ou biens immeubles, les revenus 8c les
effets mobiliers; Les immeubles font tous les fonds qui
compofent le domaine foncier du fouverain 8c celui deS
particuliers. Les revenus font ou fixes ou cafuels, & appartiennent
foit au fouverain , foit aux particuliers. Ceux du
fouverain lui appartiennent, ou à titré de feigneur particulier ,
ou à caufe de la couronne, diftinétron bien effentielle. D i-
verfes obfervations for les effets mobiliers. L ’or & l’argent
ne peuvent provenir que des mines ou du commerce. Ibid.
813. a. L’o r , l’argent 8c les pierreries peuvent être cônfi-
dérés ou comme matières prémières, ou comme ouvrages
fabriqués. Les meubles peuvent être l’objet d’une circulation
intérieure , ou du commerce avec l’étranger. Des richeffes
d’opinion : elles font fondées for le crédit. C e crédit peut
être ou celui de la nation, Ou celui des particuliers, con-
fidérés féparément ou réunis.
30. Des reffources que les finances procurent: trois fortes de
reffources, l’aliénation, l’emprunt, l’impofition. Les aliénations
font ou perpétuelles , ou à tems. On aliéné les fonds
ou les revenus. Les emprunts fe font directement ou indirectement.
Ibid. b. Les impofitions font la reffource qu’on
emploie toujours le plus à regret. Elles peuvent être aufli
directes ou indirectes. Elles ne peuvent porter que fo r les
chofes, fur lès hommes 8c fur leurs aCtions. Un ufage rai-
fonnable multiplie les reffources , mais l’abus les détruit:
fage économie à foivre à cet égard.
40. De l ’adminiftration qu’exigent Us finances. Elle peut être
publique 8c générale , ou perfonnelle 8c particulière. La
première fe fubdivife en politique 8c économique. La politique
embraffe l'univerfalité des hommes où des cho’fes.
Objet de l’économique. Objet de l’adminiftration politique
8c générale. Ibid. 8 14. a. Importance de l’adminiftration perfonnelle
8c particuliere. C e t article fera traité au mot Financier.
Conclufion de l’article Finances. Conféquences de
ce qui vient d’être dit. Ibid. b.
Finances. Confédérations fur la financé. X V . 578. b. — 382.
a. De Vddrhiniftration des finances. Comment fe faifoit la
recette des finances du tems où les rois n’avoiént de révénus
que ceux du domaine. Chàïigèmens faits par François I. V .
144. b. Maxime de l’adminiftration des finances la plus importante.
343. a. Comment les chefs peuvent prévenir les
befoins de l’état fans toucher aux biens des particuliers. Ibid.
b. Des emprunts en matière de finance. 597, b. Adminifira-
tion des finances dans la chambre^ des comptes. III. 784. à.
Confeil royal des finances. IV . 18. a. Grande 8ç pepte di-
reftion dés finances. 19. a. Contrôle des financés. 150: a.
Bureau des finances. II. 465. a , b. Chancelleries des bureaux
des finances. III. 1 12. b. Co u r des financés. IV. 372. a. Dê-
parremens des finances. 856. a. Chambre de juftice pôiir la
recherche de ceux qui ont malverfé dans les finances. HL