3 1 2 C H TIA>.
lors ion vice intérieur influe fur la conftitution même de
l’état à laquelle elle fe lie ; il faut donc la changer. Si la
nature du climat femble fe refufer au chriftianifme, la rai-
fon de l’y établir devient encore plus forte : la religion doit
être plus réprimante là où les défordres font le plus de ravage.
Effets que produifit autrefois le chriffianifme dans ces
mêmes lieux dont le climat, dit-on, ne peut compatir.avec
là morale. Ibid. 387. a. ... -
Chriftianifme, ion cloge. I. 196. b. Conformité de fa morale
avec les hîmieres de la raifon. X. 702. a. Réflèxiôhé fur
l’alliage du chriffianifme avec la philofophié. j 4 ï . d , b , &c.
Les peres mettent une trop grande différence entré
l'homme 8c le chrétien. X II. 349. a. But effentièl du chri-
ftinnifinë. X IV. 88: b. D e la révélation chrétienne. 225. a, b, bc.
Sa morale n’a rien ajouté à celle des païens. 279. a , b. 280"
a, b. Le chriftianifme bien entendu fait le bon citoyen ;
mais le chrétien fanatique a rompu la plupart des liens cpii
l ’attachaient à la patrie. X V II . 857. b. 858. a. Il eft plus propre
à procurer lè bien de la fociété qu’à y empêcher le mal.
V I I . 189. a. Il ne peut ÿ avoir de fonveraineté illimitée dans
le chriffianifme. IV . 888. b. Quelles fohi les feules âuftérités
auxquelles le chriftianifme veut nous fotfmettre. V I. 571.
a , b. Caufe de cette averfion pour lé mariage, l'a richeffe
8c la fociété qu’on remarque dans prefque toutes lès premières
M É du chriffianifme. VII I. 202. b. Effets du chriffianifme
fur la population. XIII. 92. a , b , b c .Diffëriâtipn
fur la vérité & la divinité de cette religion. II. 846. b. —
862. a. Danger de la défendre par de mauyaifes réponfes.
862. a. Ses prôgrès dans les premiers fiecles. V . 271. b.
Pourquoi les écleftiques lui préféraient le pàganifine.
276. b. Comment la providence protégea le chriftianifme
contre Julien. 280. b. Pourquoi la perfécutiori a éteint l’é-
cleéiifme & fait fleurir le chriftianifme. 281. a. Hiftoire du
chriftia'iiifme dans le Japon. VIII. 45 3. a. La moitié de l'Europe
convertie par les femmes. X I I .' 930. a. Elles ont beaucoup
contribué à l’établiffement 'du chriftianifme en diffé-
rens lieux. X IV . 444. a. Efpece de jeu pour enfeigner aux
enfans les élémèns du chriftianifme. 792. b. Sur le'chriftianifme
, voycr l’article Jesus-C h r is t .
CH R IS T IAN SH A A B , ( Géogr. ) établiffement formé par
les Danois fur les côtes occidentales du Groenland. Suppl.
II. 409. a,
CHRISTIERN I , furnommé le riche, roi de Danémarck,
( Hiß. de Dahem. ) principaux événemens de fon regne. Suppl.
I I , 409'. à.
C h r is t iern I , roi de Danémarck , fe fait un parti en
Suede, où il eft couronné roi. Suppl. II. 357. b.
C hrist iern I I , {Hiß. de Dan. b de Suede) roi de Danemark.
Hiftoire abrégée de fon regne. Suppl. II. 411. a.
C h r ist iern I I , roi de Danémarck : maffacre du fénat
de S uede, exécuté par fes ordres. X V . 523. a. Sa conduite
à l’égard de Chriftine, veu v e de l’adminiftrateur Streen-
fture. Suppl. II. 416. a , b. Ses cruautés , fadépofition, fa
mort. IX. 109. a. Magiftrat qui lui annonça fa dépofition.
X IV . 298. a.
C h r ist iern III. ( Hifi. de Dan. ) Précis du regne de ce
roi. Suppl. 412. a.
C hr is t iern I I I , roi de D an em ark . Révolte excitée fous
fon regne par George Munter. Suppl. III. 965. b.
C hr is t iern I V , ( Hiß. de Dan. ) roi de Danémarck.
Tableâti de fon regne. Suppl. II. 413. b.
C hr is t iern V , {Hiß. de D an.) hiftoire abrégée de fon
regne. Suppl. II. 414. b.
CH RISTIN E, {H iß . de Polo g. ) reine de P ologne, époufe
d’U la d iflas,filsdeBoleflasIII.Suppl.\\. 415. ^.L’ambition de
cette princeffe fit les malheurs de fon époux. Mort d’Uladiflas.
Chriftine reléguée en Allemagne, n’y mena plus qu’une
v ie obfcure jufqu’à fa mort. Férocité de fon caraétere. Ibid.
416. a. '
, C h r is t in e , {H iß . de Suede) époufe de l’adminiftrateur
Streen-fture,qui fouleva la Suede contre le roi Jean en 1487.
Services éclatans qu’elle rendit à fa patrie après la mort de
fon époux. Suppl. II. 416. a. Comment elle plaida fa caufe
devant Chriftiern I I , roi de Danemark. Perte de fes biens
8c de fa liberté. Ibid. b.
Christine, {H iß . de Dan. & de Suede.) reine de Danem
a r k , de Suede & d e N o rw e g e, époufe de Jean, fils de
Chriftiern I , roi de D an em ark . Courage avec lequel elle
défendit le royaume, tandis que dans les bras d’une maî-
treffe, le roi oublioit fes devoirs & fa gloire. Suppl. II. 416.
b. Sa retraite au monaftere de Wadftene. Son retour en
Danemark. Sa piété. Ibid. 417. a.
C h rist in e , {Hifi. de Suede) fille de Guftave-Adolphe,
reine de Suède. Hiftoire de fa vie & de fon régné. Suppl.
II. 417. a. ‘
C h r is t in e , reine de Suede. Son caraftere. Principaux
événemens de fa v ie. X V . 323. b. Sa réponfe à ceux qui lui
reprochoient d’avoir nommé fénateur un homme qui n’é-
roit pas d’une màifôn affez nob le.'X IV . 137. b. Elle prend
C H R
le parti de Molinos. XIII.' 709. a. Fête qu’elle célébrait, &
à l’occafiôn de laquelle elle inftitua l’ordre de l’amarante.
Suppl. I. 334- b.
CH R IS TO L Y T E S , hérétiques du fixieme fiecle. Leurs
erreurs. III. 387. a.
CH RISTO PHE l , {H iß . de D an.) fils de Valdemar I I ,
fo i de D a n em a r k , furnommé le VÏElorïeux. Evénemens dé
fon regne. Suppl. II. 421. b.
C h r is to ph e I I , ( Hiß. de Dan.) fils d’Eric V I I , 8c frere
d’Eric V I I I , roi de Danémarck, Hiftoire de fa vie & de fon
régné. Suppl. II. 422. a.
C h r is t o ph e n i , tpi de Bavière {H iß . de Dan. b de
Suède ) rôi de D a n em a r k , & ehfnite de Suede , fous le
nom de Chriftophe I. Principaux événemens de fon regne,
Suppl. II. ^ 4- a-
CHRISTOPHE, herbe de faine- ( Botan. ) VIII. 146. a , b.
C h r is to ph e , ifle de faim- ( Antilles) X IV . 523. b.
C H R O A , terme de mufique ancienne. X V II . 657. a.
C H R OM A T IQ U E , {M ufiq.) genre de mufique qui pro-'
cede par plufieurs demi-tons dé fuite. Raifons pour lefquelles
ce genre eft appellé chromatique. Son inventeur. Divifion de
ce genre félon fes efpeces, fuivant les anciens. En quoi il
confifte aujourd’hui. Route la plus commune de la baffe fondamentale
pour engendrer le chromatique afeendant 8c le
defeendant. Comme on change de ton à chaque n o te , il
faut borner fes ( fùcceflions de peur de s’égarer : ce qu’ori
doit obferver pour cela. Le genre chromatique eft admirable
pour exprimer la douleur 8c l’affli&ion bc . Mais il doit
être ménagé fobrement. III. 387; b.
Chromatique, en quoi confiftoit le genre chromatique des
anciens. V I I . 593. b. Suppl. IV . 872. b. 873. a. Baffe fondamentale
dans le chromatique. V II . 396. b. Affront que
Timothée reçut à Lacédémone pour l’avoir introduit: VII I.
'337. b. Tetracorde chromatique vo l. V I I des pl. Mufiquè,
pl. 13. Trois échelles chromatiques différentes. V 230. b.
23x. a. vol. V I I des pl. Mufique, pl. 14. Progreflion d’où
réfu lte , félon Rameau, le genre chromatique. 688. b. D u
chromatique des modernes. VII. 396. a. Chromatique enharmonique.
V . 689. a. V I I . 396. b. Exemple du genre
chromatique employé dans le chant & dans la baffe. 397.
a. C e genre particuliérement propre au pathétique. XII. 170.
a. Dieze chromatique. IV . 972. ïz: ’
CH R O N IQ U E , définition de cette maniéré d’écrire l’hi-
ftoire. III. 387. b. Habileté qu’elle exige de l’écrivain pour
devenir inftruétive. Ibid. 388. a.
Chroniques , livres facrés de ce nom. Vieille chronique des
Egyptiens, contenant l’efpace de 36323 ans. M. Marshani
ne la croit pas antérieure au tems des Ptolémées. D ’où vient
cette prodigieufe antiquité des Egyptiens dans leur chronique.
Deux périodes famé 11 fes fur lefquelles elle étoit réglée. l I L
388. a.
Chroniques. Targum fur les deux livres de la bible intitulés
les Chroniques. X V . 913. a.
Chroniques des Juifs. La grande chronique.... La-fécondé
qui a pour titre les réponfes du Rabi Serira , le doéteur
fublime. La petite chronique.... III. 388. a. Le livre de la tradition....
Le livre des généalogies.... La chaîne de la tradition....
L e rejetton de D avid... Chronique du prophète
Moyfe.... Chroniques des fa im s, écrites par des moines v ers
les neuf, dix.... & quinzième fiecles. Ibid. b.
Chroniques hébraïques, intitulées Seder-olam. X IV . 883. b.
■ Chroniques martiniennes. X . 166. b.
C h r o n iq u e , ( Médec. ) Définition des maladies de
ce nom. Boerhaave remontant à leur première ca u fe , a
déduit avec une fagacité finguliere la doétrine générale 8c
la méthode curative ou palliative de toutes les maladies de
ce genre.
L Elles naijfent des diverfes acrimonies des liquides. D ’où
proviennent ces vices de nos liquides. III. 388. b. En quoi
ils çonfiftent i° . dans l’acrimonie acide, qui procédé des ifucs
acides, récens, cruds, déjà fermentans, de la foibleffe des
vaiffeaux, 8c du défaut de mouvement animal. 20. Dans
l’acrimonie auftere qui naît de l’union de l’acide avec plufieurs
matières âcres & terreftres." 3® Dans une acrimonie
aromatique & grafle, bc . 40. Dans une acrimonie graffe &
inaélive, bc . 30. Dans une acrimonie falée 8c muriatique,
b c . 6°. Dans une acrimonie alkaline , volatile, b c . 7 0. Dans
la vifeofité ou glutinofité, bc . Chacun de ces articles porte
avec foi l’indication du remede qui lui eft propre. Il en eft
de même des articles fuivans. III. 389. a.
II. Les maladies chroniques naijfent de la nature des lues
difficiles à affimiler.
III. D e leur altération fpontanée.
IV . D es maladies aiguës niai traitées.
Rifultat de tout ce détail. Différentes efpeces de maladies
chroniques, les unes guériffables, les autres incurables. Les
maladies chroniques fimples peuvent en créer une infinité
d’autres compliquées. Ces maladies demandent eA
général une thérapeutique commune 3 en quoi elle confifte;
Quelquefois
C H R
■ Quelquefois l’origine 8c les fymptômes d’une maladie chronique
font très-compliqués, & alors elle devient d’autant
.plus difficile à guérir. Ibid. b. Réflexion fur la différente
conduite que tiennent les hommes dans leurs maladies aiguës
& chroniques. Plan fixe 8c uniforme qu’ils fuivent dans les
prèmieres; fautes que commettent dans la conduite des
fécondés, foit le médecin en perdant infenfiblement le fil
du mal, foit le malade en ne fuivant point de plan fixe,8c
fe dégoûtant de fon médecin pour s’abandonner à mille con-
, feils contradictoires 8c toujours funeftes. Tableau de cette
feene de la v ie humaine dépeinte par Montfleury. Ibid. 390. a.
Chroniques, maladies. Leur caufe générale. Suppl. III. 467. a.
Doélrine d’Hippocrate fur ces maladies, 428. a , b. elles ont
la plupart leur fiege principal dans le foie. Difficulté de les
guérir. V II . 38. b. Obfervation fur ces maladies dans le tems
des équinoxes. VII I. 733. b. D e la mort à la fuite de ces
maladies. X. 723. b. Prognoftics, traitement des maladies
chroniques. Voyer ces a r t i c l e s , a u f f iMaladie, Fievre.
CH R O N O LO G IE , étymologie du mot. Origine 8c dif-
pofition des chofes dans le tems 8c dans l’efpace ; paffage de
Newton. L e tems 8c l’efpace définis par Leibnitz. Définition
de la chronologie. C ’eft principalement à la chronologie des
premiers tems que les plus favans hommes fe font appliqués.
Ingénieufe comparaifon de M. de Fontenelle' qui peint admirablement
l’état où nous trouvons l’hiftoire ancienne. Difficulté
de concilier les hiftoriens entr’e u x , 8c de dreffer un
fyftême de chronologie. Soixante-dix opinions différentes
fur la chronologie; Auteurs les plus célébrés qui s’y font
appliqués. L es difficultés d’établir un fyftême roulent fur les"
points les plus importans de l’hiftoire antenne. III. 491. a.
A u lieu de fe fatiguer inutilement à imaginer de-nouveaux
fyftêmes, il fuffit d’en choifir un 8c de le fuivre. Quels font
les plus fuivis aujourd’hui. Principales opinions fur la durée
du mo nde, depuis la création jufqu’à Jefus-Chrift. Différence
de fept à huit ans entre 'les auteurs fur le tems de la
naiffance de Jefus-Chrift. Expofition du fyftême de chronologie
de M. Newton félon lequel le monde eft moins
v ieux de 300 ans que ne le croient les chronologiftes. Ses
preuves font de deux efpeces. Les premières roulent fur
l’évaluation des générations. III. 391. a. Les fécondés font
tirées de l ’aftronomie. Comment M. Freret attaque c e fyftême.
M. Newton avoit évalué chaque génération des rois à
vingt ans. M. Freret trouve qu’elles doivent être évaluées à
trente ans au mo ins,ou plutôt entre trente 8c quarante ans.
D ’où vient une fi grande différence entre ces deux auteurs.
N e feroit-il point permis de penfer que fi le calcul de M.
Newton eft trop foible en moins, celui de M. Freret eft
trop fort en plus ? A l’égard des preuves aftronomiques,
M. Freret obferye que la pofition des étoiles fur laquelle
M. Newton fe fonde,- n?eft nullemeru exaéte dans les écrits
des anciens. Ibid. b. Deux fortes de chronologie; l’une purement
hiftorique, l’autre mathématique 8c aftronomique , qui
emploie les obfervations 8c les calculs, tant-pour débrouiller
les époques que pour les ufages de la religion, comme pour
fixer les fêtes mobiles, 8c conftruire le calendrier. Précis 8c
éloge de- l’ouvrage intitulé L ’ art de vérifier Us dates. Ibid.
S92- a\ Divifion de tems très-commode imaginée par M.
Bianchini, dont M. de Fontenelle fait mention dans l’éloge
de ce favant. Ibid. b.
Chronologie. On ne finirait attribuer aucune autorité à
l’hiftoire chronologique de Manéthon. IV . 981. a. Divifion
que les Chaldéens faifoient du tems dans leur chronologie.
XI. 99. b. X IV . 639. a. Comment les Athéniens avant les
Olympiades comptoient le nombre des années. II. 3. b.
E)e la chronologie des Chinois. III. 342. a. L’âge du monde
divifé par les chronologiftes en fix époques. I. 169. b. T ra vaux
de Seth Calvifius dans la chronologie. XIII. 699. b.
Ouvrage de Guillaume Bévéridge fur la chronologie. X V I I .
603. a. Syftême chronologique de Newton. 633. b. D u vieux
8c du nouveau ftyle en chronologie. X V . 336. b. Utilité
des fobriquets pour la chronologie. 249. b. Sur la chronologie
, voye^ A ntiquité.
Chronologie facrée. Incertitude où nous jettent les divers
feminiens de plufieurs nations fur l’antiquité du monde.
C roix que nous devons faire pour fixer cette incertitude.
cet article : montrer que les énormes calculs des
Chaldéens 8c autres, peuvent fe réduire à quelqu’un des
fyftêmes de nos autours fur la chronologie facrée : fecon-
dement indiquer l’ufage qu’on pourrait faire des différens
textes de 1 Ecriture, pour fixer les époques principales. III.
391. b.
Des annales babyloniennes , égyptiennes, réduites à notre chronologie.
C ’eft à M. Gibert que nous fommes redevables de
cette rèdu&ion. Il prétend que les anciens défignoient quelquefois
par le nom d’année un feul jour , 8c que quand les
Chaldéens s’arrogeoient 473 000 ans d’obfervations , il s’en-
fuivoit que ces années n’étant que des jours dévoient fe réduire
à 1 297 , & environ neuf mois de nos années folaires ,
ce qui s accorde avec le nombre d’années qu’Eufebe compte
C H R 313
H S W S Ê B Ê S fë B I B en b io n om ie I M tems
^Alexandre. Bérofe ajourait 17000 ans u n obfervations des
Chaldéens ; or ces années evalué.es à la manière de M . Gibert
donnent 46 ans £ , ou l’in tervalle précis du paffage d’Àlexan-
dre en A f ie , jufqu’au moment où Bérofe avoit conduit fon
hiftoire. Même accord dans les calculs, en réduifant de la
même forte les 720 mille années qu’Epigene donnoit aux
obfervations confervées à Babylone. Autre p reuve en faveur
de M. Gibert ; les mémoires de 130 mille ans , que l’on con-
fe rv o it , félon Bérofe , à Babylone , fe réduifent à 410 ou
p 11 s ’ ^ remontent exa&ement depuis Alexandre jufqu’à
1 ere de Nabonaffar , qui détruifit tous les monumens hifto-
riques des tems qui l’avoient précédé. III. 393. a. Autres ré-
ductions de M. Gibert dans la chronologie égyptienne. De
K W S B l i E H m m Selon 1»
Mble de Nien , auteur très-eftimé à 1a C liine , l fa t e ir e de la
avam Î J c f T l plus ancienne que l'an 400
avant J efa-CIirdt. Calcul d'après lequel l'époqtte des premières
obfervations chmoifes coïncide avec celle des premières
obfervations clialdéennes. Confidérations qui nous
engagent a ramener les différentes chronologies des peuples
a quelqu un de nos fyftêmes de chronologie facrée. Ibid b
Variations entre les trois textes facrés fur la chronologie’
belon le texte Hébreu, il y a depuis Adam jufqu’au déluge
1636 ans ; félon le Samaritain 1307; félon les Septante en-
tre 2242 8c 2262. Divifion des chronologiftes fur les tems
pofteneurs au déluge. Syftême de Marsham , fyftême de
rezron. Sentiment de M . l’abbé de Prades fur cette diverfité
e.n.treÀes tr? is texte s , 8c des trois textes avec la chronologie
cmnoife , diverfité q u i , félon la remarque de cet auteur
fournit une grande difficulté aux impies contre le récit de
Moy fe. Iild. ,Q 4. u. M. l’abbé dé Prades a prétendu donc
que M oy fe n eft auteur d’aucune des trois chronologies 8c
que ce font trois fyftêmes inventés après coup. PreuvesVur
lefquelles il appuie fon fentiment. L e défaut de ce fyftême
•eft d ébranler la preuve de l’authenticité des faits contenus
dans les livres facrés , en fuppofant que des hoinmes auront
pu pouffer la hardieffe , foit à inférer une chronologie dans
le texte , fi M oy fe n’en a fait aucune, foit à y en fubftituer
une autre que la fiènrie. Ibid. b. Rien n’empêche donc qu’on
n’admette les trois textes , 8c qu’on ne cherche à les concilier
, d’autant plus qu’on trouve dans tous les trais pris col-
leftivement de quoi fatisfaire à beaucoup de difficultés. Prérogatives
de chacun des textes. Il eft autant probable qu’il
fe fera gliffé quelques fautes dans le texte Hébreu & dans le
Samaritain, que dans la verfion des Septante , par l’inad-
vertence des copiftes. Ibid. 393. a. Les trois textes ayant à-
peu-près les mêmes prérogatiyes, c’eft de leur propre fonds
qu’il s’agit de tirer des raifons de préférer l’un à l’autre dans
les endroits où ils fe contredifent, fans fe fixer à un feul à
l’exclufion des autres. Ces principes pofés , le fyftême qui va
fuivre n’eft propofé que fur le pié de configures, & n’em-
braffe que les tems qui ont fuivi le déluge , fur lefquels nos
recherches ont le plus d’importance. Obfervation fur l’autorité
qu’on doit attribuer à Jofephe. Raifons pour lefquelles
l’auteur s’attache au texte Samaritain & à la verfion des
Septante , pour ce qui concerne les âges des patriarches. Ibid,
b. Obfervations fur la durée du premier âge après le déluge ,
q u i, félon le texte hébreu , ne ferait que de '367 ans, terme
probablement trop co u r t , vu le grand nombre d’événemens
qu’il renferme. Autres circonftances qui ne font guere moins
fentir le befoin d’étendre la durée du fécond âge. La Genèfe
fait mention de la monnoie d’argent dont Abraham acheta
un tombeau, comme d’une chofe commune & d’une origine
ancienne : or chacun fait que l’invention de la monnoie fup-
pofe bien des découvertes que les hommes n’auront faites
que très-lentement. Ibid. 390. a. Le bon fens 8c l’expérience
nous difent que les hommes n’ont formé qu’une fociété , jufqu’à
ce qu’ils aient été affez nombreux pour fe féparer , 8c
que par conféquent les chronologiftes qui , avant la confù- .
non des langues , envoient les fils de Noé habiter des pays
éloignés , 8c donnent à Cham , après 69 ans écoulés , trais
fucceffeurs en trois royaumes différens, ne nous donnent ici
que l’hiftoire de leurs imaginations. Le bon fens d’accord avec
l’écriture, nous dit encore que les hommes ne s’étant difper-
fés qu’après la divifion des langues , ces petits peuples s’étendirent
,8 c les diftances qui les féparoient s’évanouirent :
alors chacun d’eux fe trouva voifin d’un peuple qu’il ne con-
noiffoit pas , 8c dont il ignorait la langue. Ibid. b. Ce s colonies
trouvèrent entr’elles tant de diverfité , qu’il ne leur vint
pas en penfée qu’elles partoient toutes d’une même tige. C e
voifinage produifit des guerres r les difputes fur l’ancienneté
d’origine commencèrent , les idiomes fe multiplièrent encore
, -8c les empires fe formèrent: or tout cela n’eft pas l’ouvrage
de trois fiecles que le texte hébreu compte depuis le
déluge jufqn’à Abraham. D ’ailleurs ce texte eft incompatible
avec les dynafties d’Egypte ,8c d’autres chronologies q u i,
félon le calcul de ce texte , remonteraient bien au-delà de
l’époque du déluge. Raifons qui engagent l’auteur à placer
K K k k