' E C A R T , ( Grarnrn. ) obfervations fur l’ufage de ce mot.
v . 419. k ' . . .
Ecart. Mettre à l’é cart, écarter, éloigner , ( Synon. ) V .
221 . b.
Ecart , ( Manege ) disjonâion accidentelle , fubite &
fo rcé e du bras^ d’avec le corps du cheval. Ses caufes les
plus ordinaires. Maux qui rèfultent de cet accident. V .
2 19. b. La claudication de l’animal en eft un figue très-
équivoque. Comment on peut juger fainement & avec certitude
de la partie affeétée. Ibid. 220. a. Cure de cette maladie.
Ibid. b. V o y ez Suppl. III. 404. a.
ECARTELÉ. ( Blafon) Ecu écartelé. Ecartelé en fautoir.
Croix écartelée : voye^ vol. I l des pl. Blafon, pl. 4.
ECARTELER. ( Blafon) On écartele en croix & en
fautoir. René, roi de Sicile, en 143 5 , amena l’ufage d’écarte1-
ier. L ’écartelure fert quelquefois à diftinguer les puînés de
l ’aîné. Colombiere compte douze, façons d’écarteler, & d’autres
davantage. V . 221. b. Voyeç Ecu.
E C A R T EM E N T , accident en docimafie ; ce qui le caufe.
I l rend l’effai faux. V . 221. b.
E C A R T E R , mettre à l’écart, éloigner ; en quoi ces mots
different entr’eux. V . 221. é. Ecarter, éloigner, fcparer ; différences
entre ces mots .Ibid. 222. a.
E C A S T O R , obfervations fur cé jurement des hommes
& des femmes, parmi les anciens. Suppl. II. 748. a.
E C ATON PH ON EUM E , facrifice d’un homme qu’on
offroit à Mars , lorfqu’on avoit défait cent ennemis de fa
propre 'main. Voye^ Hécaton PHONIE. Les Athéniens &
les Xemniens le célébroient. Changement que firent les
Athéniens dans l’efpece de la viftime. .Ce genre de facrifice
paffa de Grece en Italie. V . 222. a.
E C B A T AN E , ( Géogr. &Hift.facr. ) capitale de la Médie.
Suppl. II. 748. a. Prince qui la fortifia & l’embellit. Ibid; b.
Ecbatane , cette ville paroît être aujourd’hui la ville
d’Amadan. X V . 042. a.
E C C E , en , ( Lang. lat. ) obfervations fur ces deux particules.
VII I. 828. b.
E C C L É S IA S T E , ( Critiq. facr.~) pourquoi ce livre facré
eft appellé de ce nom. La plupart l’attribuent à Salomon.
Réfutation du fentiment de Grotius qui a cru ce livre pofté-
rieur à ce roi. Quelques hérétiques attribuoient ce livre
à un impie qui n’admettoit point une v ie à venir. V . 222. b.
E C C LÉ SIA S T IQ U E , ( Critiq. fie r . ) un des livres de l’ancien
teftament. On l’attribue à Jefus , fils de Sirach. Les
Juifs & les premiers chrétiens ne l’ont point regardé comme
canonique. Raifon pour laquelle l’églife catholique l’admet
comme tel. V . 223. a.
EcccléJiaJUque, on a confondu dans cet article de l’Encyclopédie
le traduéleur latin de ce livre avec fon auteur. Suppl.
II. 748, b.
Eccléfiaftique , adjefl. Eloge de l’hiftoire eccléfiaftique de
Mi Fleuri. V. 223. «. g jj
g Eccléfiaftiques , nouvelles : feuille ou libelle périodique.
Mépris que mérite cet ouvrage. V . 223. a.
Eccléjiaflique , adjeél. Patronage eccléfiaftique. I. 153. b.
D é l’âge requis pour les charges eccléfiaftiques. I. 170. a.
Cenfures eccléfiaftiques. II. 819. b. Décifions eccléfiaftiques.
III. 812. a , b. Communauté eccléfiaftique. 716. b. 722. a.
Difcipline eccléfiaftique. 812. a , b. IV . 1030. a , b. Confti-
tutions eccléfiaftiques. IV . 62. b. Délits eccléfiaftiques. IV .
789. a , b. Dignités eccléfiaftiques. 1004.’- b. Dixme ecclé--
fiaftique. 1090. b. Dro it public eccléfiaftique. V . 1.3y. a , b.
Hiftoire eccléfiaftique, Voye^Histoire. Habit eccléfiaftique
VII I. 13. a , b. Jurifdiâion eccléfiaftique. IX. 7 3 .a .7 4 .b.y^.a,
b. Lettres eccléfiaftiques. 421. b. Loi eccléfiaftique. 659. b.
Notaires eccléfiaftiques. X i. 238. b. 243. b! Des ftatuts
eccléfiaftiques. 310. a. Hiérarchie eccléfiaftique. VIII. 203.
b. InfinuatiOn eccléfiaftique. 790. a, Officier eccléfiaftique :
■ voye^ Officier. Peines eccléfiaftiques , voyeç Censure ,
Excommunication , A nathème. Fondations eccléfiaftiques.
V II . 75. b. Pouvoir eccléfiaftique, voye^ POUVOIR.
Scel eccléfiaftique. X IV . 730. a. Sécularlfation des biens
eccléfiaftiques. 883. b. -Serf eccléfiaftique. X V . 83. b.
Eccléfiaftique , perfonne qui appartient à l’églife. Le nombre
des clercs étoit autrefois réglé. Préfentement le nom
d’eccléfiaftiques appartient à tous ceux qui ont reçu le
cara&ere dé leur fupérieur eccléfiaftique. Les moines qui
d’abord n’étoient que laïques furent regardés au neuvième
fiecle comme les premiers de la cléricature. Préfentement
tous religieux & religieufes font réputés perfonnes eccléfiaftiques.
On fait néanmoins une différence entre ceux qui font
engagés dans les ordres & ceux qui font Amplement attachés
au fervice de l’églife. Eccléfiaftiques féculiers 8c réguliers.
Affemblées des eccléfiaftiques : Concile oecuménique : concile
national : concile provincial : fynodes : chapitre. Soumiffion
des eccléfiaftiques aux puiffances. Les miniftres de la primitiv
e églife contribuoient aux charges de l’état. Q u e faifoit
l ’églife de fes biens fonds pour l’affiftânce de clercs. Les
conciles obligeoient les clercs à travailler de leurs mains.
Ibid. 224. a. Partage du revenu de l’églife en quatre pot:
tions vers la fin du quatrième fiecle. Origine des bénéfices
en titre. Chaque églife contribuoit aux charges publiques
Immunités , p rivilèges, charges des eccléfiaftiques fous
divers empereurs. Les papes ont été tributaires dès empereurs
jufqu’à la fin du huitième fiecle. Les papes fouvé-
rains de Rome par la donation de Pépin en faveur d’Etienné
III. Sous les empereurs & au commencement de la iiionar-
chie françoife, les eccléfiaftiques gaulois étoient fojets au
tribut. Ibid. b. Suite de l’hiftoire des impofitions faites au
clergé fous la monarchie françoife. Ibid. 223. a. Outre ces
redevances & fubventions , le clergé devoit encore au roi
le droit de gîte ou procuration, & le fervice militaire. Ibid,
b. Comment les eccléfiaftiques ont été peu-à-peu difoenfés
de fervir. Ibid. io!6. b. Honneurs, dillinéfions & privilèges
accordés au clergé finguliérement en France'. Il forme
le premier des trois ordres de l'état. Comment il a obtenu
cette prérogative. Les affemblées du clergé n’orit pris une
forme réglée que depuis le contfat de Poiffy en 1561.
Mais les eccléfiaftiques étoient admis aux afl'embléés de la
nation ou parlemens généraux. Ibid. 227. a. On diftinguoit,
dès le tems de Charlemagne, deux chambres dans les parlemens
, l’une pour les eccléfiaftiques , l’autre où fe trai-
toient les affaires du gouvernement civil. Rang 8c fé.ance
des eccléfiaftiques dans les confeils parlementaires & autres
tribunaux. Ils rempliffoiebt autrefois prefque feuls les premières
places de l’état. Relâchement introduit parmi eux.
Comment ils parvenoient à obtenir des laïcs'cè qu’ils vou-
loient. Ibid, b: Privilèges aéhiels des eccléfiaftiques. Ibid.
228. a.. Réglemens par rapport aux moeurs du clergé. Honoraires
des eccléfiaftiques. Ibid. b.
Eccléfiaftique, erreur dans cet article de l ’Encyclopédie,
Suppl. II. 748. b.
Eccléfiaftiques, ne fubfiftoient anciennement que d’aumônes.
I. 881. a. Variations dans les ufages fur la" barbe parmi
les eccléfiaftiques. II. 7 1 . a. D u célibat des eccléfiaftiques.
II. 804. b. Défenfe de la chaffe , du bal & de là comédié
aux eccléfiaftiques. III. 226. a. Défenfe à eux faite de "porter
de longs cheveux. 319. a. Tonfure çles; eccléfiaftiques. X V L
413. b. Défenfe aux eccléfiaftiques d’afftfter à aucun fpeéla-
cle. III. 672. a. D u concubinage des eccléfiaftiques. 831. a.
Femmes qu’ils prenôient anciennement avec eux. X V . 418.
b. Extenfion qu’ils avoient donnée à leur autorité dans les
tems d’ignorance. IX. 340. a. Moyens employés contre les
entreprîtes des eccléfiaftiques. I. 48. a. Affemblées où l’ou
•chercha à les régler par des capitulaires , qui furent infen-
fiblemcnt négligés. II. 633- b. D e l’hommage' exigé des
eccléfiaftiques. VIII. 233. b. — 233. a. Obfervations fur le
•fervice militaire des eccléfiaftiques. II. 51. b. VIII. 317. d.
380. b. Des immunités & des charges ou impofitions des
eccléfiaftiques. 378. a. 379. b. Des décimes qu’ils payoient
au roi. IV. 670. b , &c: Origine de l’exemption de la taille
pour les eccléfiaftiques. X V . 841. b. Juges dont, les eççlé-
fiaftiques font jufticiables. IV . 789. a , b. 791. b. Pairs des
eccléfiaftiques. XI. 766. b. Eccléfiaftiques acéphales. I. 93;
b. Eccléfiaftiques des chrétiens de S. Thomas. X V I . 283.
a , b. Sur les . eccléfiaftiques, voye^ C l erc , C lerg é \
C l é r ic a t u r e , Sa c e r d o c e , P rêtres.
E C D IQ U E * .addition à cet article de l’Encyclopédie,
Suppl. II. 748. b.
E C E CH 1R IA , ( Mythol. ) voyeç E ch e ch ir ia .
É CH A F FAU D . Etymologie de ce mot. Echaffaud, eii
terme dlarchïte&ure , de marine & de pêche, d e riviere
& d e commerce de bois. V . 229. æ-.
Echafaud. Etymologie de ce met. X V II . 762. b. Echaffauds
pour fêtes & fpeélacles , à qui en appartient l’infoeélidn
dans Paris. IX. 5 11. b. Echaffaud appellé triquet. X V I . 661.
a. Echaffaud. pour la peinture , vo l. V II I des pl. Peinture ,
planche 3.
ECH A LA T S -, travail des, v o ye z les planche? d’économie
ruftique, vol. I. D e l’ufage des échalats, voye^' l ’article
C ulture de la v ig n e , dans le même volume.'Echalats de
quartier. XIII. 602. b.
É C H A LO T E , ( Jardin. ) defeription de cette plante. Son
ufage en cuifins. ■ Maniéré de la multiplier. Echalote d’Ef-
pagne dont les tubercules fe nomment rocamboless V . 229. b’.
V o y e z ce mot.
Echalote, v o y e z O ig n o n . XI. 431. b.
E C H A N G E , troc, change , permutation; différente? figni-
fications de ces mots. III. 127. b. X V I . 681. b. Du commerce
d’échange. X V II . 872; b. 873. a. Echange en nature
dans les premiers tems du commerce devenue embarraffnnte
III. 691. û. & enf îite impoffible. Ibid. b. Echange fec. X IV .
833. b. Soute dans les échangés. X V . 422. é. Sur l’échange j
voye? Especes. V . 937. a , b ,'ôcc.
É C H A N G E R , troquer , permuter; différences entre ces
mots. V . 230. a.
ÉCH AN SON , grand, cérémonies où cet officier fe tr.oirve
& à fon rang. Le grand échanfon a luccédé au bouteifier
de France. Cependant il y avoit un échanfon dans le même
tems qu’il ÿ avoit des bouteillers ; mais depuis 1483 , il n’eft
plus parlé de ces derniers. V . 230. a.
Ec/ianfioris , chez les anciens. XII. 810. b. C h e f de l’échan-
fonneric du grand feignenr. III. 299. b. Grand échanfon de
l ’empire. I. 614. b. Grand échanfon de France, nommé autrefois
boutillier, prérogatives de fa charge. II. 381. b.
ÉCHANTILLER , terme de commerce ufité à Lyon. V .
9 31 • b.
É CH A N T IL LO N , terme employé dans l’artillerie , le
commerce, à la monnoie , & dans quelques arts méchani-
ques. V . 230. é.
Échantillon, (Horlog. ) defeription & ufage de cet
infiniment. V . 230. b.
ECHAPPAD E , accident qui arrive dans le travail des
graveurs en bois. Quelle en eft la caufe. V . 231. a.
ÉCHAPPÉ , ( Gram. ) ces mots eft échappé , a échappé ,
ne font point fynonymes. Différence dans leur ufage. V .
231. b.
E V A D E R , s’enfuir, s'échapper : différences entre ces mots.
V . 231. b.
Ech ap pé , (Manege) cheval qui s’eft dégagé des liens
qui le tenoient attaché. Comment on prévient cet accidènt.
V . 131- b.
É CH A PP EM EN T , ( Horlogerie) deux fortes. Les échap-
pemens à récul & ceux à repos. L e but des échappemens
eft d’obvier aux défauts qui peuvent fe rencontrer dans la
puiffance régulatrice. Les artiftes intelligens font enforte
que l’échappement d’une pendule ne permette que de très-
petits arcs. Ils difpofent l’échappement dans la montre, de
maniéré que fes diverfes fituations & le tranfport qu’on en
fait ne lui faffent éprouver aucune variation. Ils tâchent auffi
que le rouage foit peu fatigué par le régulateur. V . 232. a.
Defeription de l'échappement ordinaire ou à verge. Effet de
cette conftruâion. V . 232. a. L ’échappement ordinaire produit
une grande liberté dans le régulateur & augmente
beaucoup la puiffance régulatrice. Ibid. 233. a. Angle que
doivent former les palettes, arc qu’elles doivent parcourir.
Ibid. b. Comment les horlogers ont trouvé le rapport que
doit avoir le régulateur avec la force motrice. La maffe du
balancier doit être telle que l’aiguille parcoure 2 7 / dans
une heure fans le foirai. Avantages & défauts de l’échappement
ordinaire. Echappement à pirouette. Ibid. 234. a.
L e but de . cette . conftruction eft de rendre les vibrations
fort lentes.
Defeription de l ’échappement à ancre. JExtrait d’une differta-
tion de M. Saurin fur cette forte d’échappement. Ibid, f i
Avantages & inconvéniens de cette conftruâion. V . 23 3. b.
De l ’échappement d deux verges. En quoi il confiftoit autrefois
& comment il a été perfectionné. Comment on eft parvenu
à lui procurer une compenfation exaéte des inégalités
du moteur. Maniéré.dont s’opère cet effet. Ibid. b. Témoignage
de M. de Maupertuis en faveur de cette conftruéiion.
Ibid. 236. a.
Echappement à repos. Defeription de l ’échappement- des montres
de M . Grahani : avantages & défauts de cette conftruc-
tion. Ibid. b. Comment on a remédié à ces défauts.
Echappement des pendules à fécondés de M. Graham. Cet
échappement eft un des meilleur^, quoique fujet à beaucoup
de frottemens. Ibid. 237. a. Défauts irrémédiables de l’échappement
à cylindre. Les montres à roue de rencontre fe
foutiennent beaucoup plus long-tems que celles à cylindre.
Les premières font plus faciles à faire & à raccommoder
que les fécondés. Ibid. b. Supplément à cet article , defiiné
à rendre compte d’un nouvel échappement inventé par M.
Caron le fils qui remédie à un des principaux inconvéniens
du précédent échappement à cylindre , qui eft l’ufure à laquelle
fes levées étoiént fujettes. Ibid. 238. a. Conteftation
élevée entre M. Caron & M . le P aute, décidée par l’académie.
Echappement de M. Caron , corrigé par M. Romilly : Ce
qui a donné lieu à une nouvelle conteftation portée ait
tribunal de l’académie des fciences.Ibid . b.
Mettre une montre ou pendule dans fon échappement. Importance
de cette opération. Ibid; 239. a.
Echappementy chûte^de l’échappement. III. 404..b. Inconvéniens
qui réfultent de trop de chûte à un échappentent.
Moyen de rendre la chûte égale fur chaque palette. III.
4°4 -b. Des frottemens attachés aux différentes fortes .d’^-
chappeinens. VII . 347. b, &c. Vice de l’échappement appellé
acrochement. I. 87. a. Caufe du recul de la roue de, rencontre
dans l’échappement ordinaire. XIII. 871* b. Des
échappemens à repos. X IV . 140. a , b. Sur lés échappemens,
voye^ encore Arc de levée, IX . 442. a , b , &c. Arc de fupplé-
ment, X V . 673. b. & les planches d’horlogerie , volume IV .
ECHAPPER un cheval, l’exciter à une courfe violente.
D ’où naît l’irréfolution du cheval dans cette aélion. Enchaînement
& dépendance des divers mouvemens du cheval.
L e galop & la courfe de vîteffe n e , font autre chofe qu’un
faut en ayant. Ordre & fuccefîion des diverfes leçons que
doit recevoir le cheval. V . 239. /.. On ne dolt dàns les com*
mencemens échapper lç cheval que du galop. Comment 1®
cavalier doit accélérer l’aélion du galop. Ibid.-240. a. Le cheval
obéiffant au partir, doit également être fournis à l ’arrêt.
Comment.on doit l’y amener graduellement. On peut tenter
enfuite d’échapper le cheval de fes différens pas, & du
repos même, ou auffi du recul. .Ibid. b. Différens effets d’une
même leçon félon qu’elle eft bien ou mal difpenfée. Les
réflexions fuivantes font des aphorifmes de cavalerie d’autant
plus utiles, qu’on ne trouve dans les auteurs fur cette
matière aucun principe médité. Girconftances félon lefquel-
les les coùrfes de chevaux doivent être plus ou moins longues.
Quels font les chevaux qu’il ne faut pas échapper avec
v io lence , ni arrêter trop tôt. Quels font ceux dans le cas
contraire. Chevaux qui ne relevent point allez en galop-
pant.’ Ibid. 241. a. D e ceux qui font déterminés, mais qui
font montre de pareffe. D e la difficulté de certains chevaux
à s’unir dans leur aélion. Des chevaux fouguéux, colères ;
des pareffeux ; il faut varier les leçons félon les lieux. Chevaux
qui confentent trop aifément à l’arrêt, quoique réfo-
lus & déterminés. Un cheval doit être rarement, échappé.
Danger de la furie de la courfe. Ibid. b.
. S’éçhhppéf, s'enfuir, s’évader, (Synon.) V . 231. b.
ECH A R A , {Hift.nàt.') defeription de ce corps marin,
formé, par des infeftes de mer. V . 242. a.
E C H A R D , ( Jean & Laurent') l’un théologien & l’autre
hiftorien Anglois. X V . 637. b.
E CH A R PE , (Marc/t. de modes ) defeription de cette efpece
d’ajuftement. V. 242. a.
Echarpe , ( Hift. mod. ) ordre de l’écharpe, inftitué ea
Efpagne en faveur des dames dont la bravoure défendit la
v ille de Palancia dans le quatorzième fiecle.' V . 242. a.
V o y e z SttpplAN. 220. a.
Echarpe, ( Chir. ) efpece de bandage. Maniéré de le faire.
V . 242. b.
Echarpe, terme employé en marine , architecture , b lafon,
hydraulique & menuiferie. V . 242. b.
ECHAJSSE,. efpece d’oifeau, vol. V I des pl. régné animal
, pl. 46.
Echasse, ou Echafes, defeription de cette forte d’inftru-
ment. Ufages du mot échafès dans le figwé.Suppl.W.jfii. b.
É C H A U D É , ( Agric. ) blé échaudé, ou retrait. M. Duhamel
penfe .que ce grain eft bon pour enfemencer les terres,
& qu’il fait du bon pain, mais en très-petite quantité. Suppl.
II. 748. b. Caufes auxquelles; on croit pouvoir attribuer le
blé échaudé. Moyens de lepré v en ir . Ibid. 749. a. ■
É CH A U F F A N T , qualité -échauffante. V.. 243. a. Effet
des rem,edes échauffans. Comment fe manifefte réchauffement.
Quels remedesproduifent tous ces fymptômes: échaufi
fans légitimes. & échauffans incififs. Ibid., b:. Les alimens
n’échauffent que par leurs affaifonnemens. Autres. caufes
d’échauffement, le climat, la chaleur extérieure', les .exercices
immodérés , l’étude opiniâtre, le jeune, les aùftérités ,
le je u , lés pâffions. L’effet échauffant n’eft jamais un bien
dans aucun cas. Pour les remedes-’contre les échauffemens ,
V o y e z Chaleur animale contre nature., Ibid: 1 44. a. .
Echauffans, c’eft à ton qu’on regarde les alimens doux
comme échauffans. V . 90. b. D é l’ùfage des remedes échauffans
dans les fievres exanthémateufes. V I . 73 i:Jd, b'. i . ,
É CH A U F fiEM EN T , confeils à ceux qui font-fujets aux
échauffemens. Symptôme le mieux câraélérifé de cette indif-
pofitiqn. III. 35. b. Ae.cidens par lefquels réchauffement
devient une incommodité : remedès à employer.: IV . 61. a.
Échauffement. cpntra&é, par un- excès d’exercite< 8c de travail.
Suppl.,,11. 933. a , ’.b. .
É CH A U F F ER , expériences, de M.. Boy le., par lefquelles
on échauffe des liqueurs a v e c de la. glace. III. 27.. a.
É C H A U G U È T T E , voye[ Guérite.
E CH À U L E R , ( Èconotn. rufliq'.) arrofer le blé -qu’on veut
femer de chaux amortie dans de l’eaù. Comment on le pratique.
V . '244. fi
É C H É A N C E , dans les délais d ’ordonnance. L ’échéance eft
le jour qui fuit l'extrémité du délai : dans lesidélais de coutume,
le jour d’échéance eft compris <dans le délai. V . 244. b.
Échéance, remife que fait le créancier Iorfqu’il eft payé
avant l’échéance. V . 943. b. Livre des échéances! IX. 613. a.
ECHECHIRIA. Obfervation for cet article.de l'Encyclopédie.
Suppl. II; 749. a.
. É CH E C S , idée générale du fyftême de ce jeu. V . 244. b.
Diverfes opinions .fur fon origine. On ne peut dbuter que
.ce ne foit dans les Indes qu’il a .été inventé. Ibid. 243. a.
Des Indes, ce jeu paffa dans la Perfe, Etymologie du mot
échec. La fécondé piecè du jeu étoit appellée d’un mot qui
fignifie un miniftre d’état, un vifir. Ibid. b. L e fou chez les
orientaux eft appellé éléphant, la tour chameau, les cavaliers,
ont le même nom dans tous les pays. Les pions repré-
fentent aux Indes comme chez nous les fimples foldats.
246. a. Pofition & mouvement des pièces, Ibid. b. Avantage
du pion qui arrive à la derniere ligne de l’échiquier.