498 D E V
D É V E LO P P E R , éclaircir, expliquer, ( Synon. ) V . 268.b.
D E V E R R A ou Dcverrana. Oblervations fur cet article
de l’Encyclopédie. Suppl. IL 708. b.
D E V ER S , obfervations fur cette prépofition. XIII. 303. a.
D E V IA R IA , correélion à faire dans cet article de 1 Encyclopédie.
Suppl. I I .70 8 .b. ’ . . .
D É V IA T IO N , ( Afiron. ) Le déférent qu on imaginoit port
e r la planete , dans l’ancienne aftronomie, avoit un mouvement
de déviation. Quelle étoit la plus grande déviation.
IV . 909. a. . .
D é v ia t io n . ( Aflron.) Déviation de la x e de la terre.
Déviation d’un quart de cercle mural , quantité dont il
s’écarte du véritable plan du méridien. Maniéré de l’obferver.
Suppl. IL 708. b.
D E V ID A G E , dans les manufaéhires en laine. IX. 187 a ,
b. Voyc^ vol. III des planches, article Draperie , planch. 3.
Devidage de la foie. vo l. XI. des planch. article Soierie ,
pfemiere fettion, n° 5 & 6.
D E V ID E R , ( Maneee ) Cheval qui dévidé. IV . 909. a.
D e v id e r , ( Ruban.) aélion de mettre les foies, 61s , filo-
feles , 8c autres fur les rochets en bobines, qui étoient auparavant
en bottes. D ivers détails fur cette opération. IV .
909. a. v .
D evider le f i l , ( Manuf. en foie ) IV . 910. a.
D E V ID O IR , ou rouet à devider la foie. Defcription de
cette machine 8c de fon ufage. IV . 910. a.
Dévidoir, nommé afple. I. 762. b. D évidoir du bonnetier.
IL 325. b. Canon à devider. 618. a. D évidoir nommé cki-
g/tolle. III. 337. b. Devidage pour le filage du coton. IV.
3 i l . a. Dévidoir appellé tournette. X V I . 484. a. Voye^ vol.
I V des planches, article Fil 6* La in e , pl. 1. Dévidoir d’é-
pinglier appellé tourniquet. Ibid. b.
D EUIL. ( Ht fi. anc. ) Diverfes couleurs employées dans
le deuil en différens tems 8c en différens pays. Raifons qu’on
peut avoir eues dans le choix de chacune de ces couleurs.
Ufages anciens des Orientaux, des Romains , des G recs dans
le deuil. IV . 9 10. b.
D euil, ( Jurifpr. ) divers objets à confidérer dans cette
matière. D u deuil des veuves. IV . 910. b. D u deuil des
veufs. Droits que perd la femme qui v it impudiquement ou
qui fe remarie pendant l’année du deuil. Difpenfes accordées
à des femmes pour fe remarier avant la fin du deuil.
Tems des deuils réglés par les ordonnances de 17 16 8c
1730. Deuil des conunenfaux de la maifon du r o i , de la
reine , des enfans de France , 8c des princes du fan g , lors
des décès des rois 8c des reineà. IV . 9 1 1 . a. L o ix à confulter.
Ibid. b.
D e u il, douceur qu’on éprouve à pleurer celui ou, celle
q u ’on a aimé. XII. 765. b. 766. a. Vêtement de deuil des
Hébreux. III. 451. a , b. Celui des. Romains. VII I. 13. a.
Comment les Romains ornoient leurs portes en tems de
deuil. XIII. 135. b. Des ufages par rapport à la barbe dans
les deuils. II. 7 1 . a. Deuil des maris pour leurs femmes
félon l’ufage de France. X. 103. a. Deuil des veuves. X V I I .
248. b. Des veuves qui fe remarient dans l’année du deuil.
X IV . 860. a. Tenture de deuil. X V l . 142. b.
D E V IN . Différence entre devin 8c prophète. XIII. 461.
b. 463. b. Devins de Chaldée dont parle Daniel. IX. 851.
b. Devins animés de l’efprit de Python. XIII. 632. a , b.
Naturel prophétique des habitans de Telmeffe. X V I . 51. a.
Sorte de devins très-eftimés en Efpagne. I. 131. a. Devins
appelles bohémiens. II. -294. b. Difeurs de bonne aventure
originaires d’Arabie. Suppl. I. 302. a. Devins celtes. Suppl.
II. 287. a. Les poètes qualifiés de- devins. XIII. 461. a. Sur
les devins, voyeç auffi Magicien.
D E V IS , (Archit. ) IV ,9 n .b.
D evis. ( Marine ) On trouve ici le devis 8c les proportions
du vaiffeau du roi le Jafon de cinquante pièces de canon.
IV . 9 1 1. b. 9 12. a , b. 913. a , b. Etat abrégé de ce que coûte un
vaiffeau de <0 canons ou du troifieme rang, tant pour la conl-
truéiion, que pour la garniture, armement 8crechange. Somme
to ta le, 287148 livres 10 fois. Somme totale que coûteroit
un vaiffeau du p remier rang de 100 pièces de canon. 616586.
liv . 9. fols 6 den. Ibid. 914. a.
DEVISE. ( Bell, lettr. ) C e qu’exige une bonne devife.
De vife v ra ie , devife fauffe. La devile eft un compofé de
figures, 8c de paroles. Corps 8c ame de la devife. IV . 914.
a. Quelles doivent être les figures qui entrent dans la de-
v ile. Le corps humain ne doit point entrer dans la devife.
Les vrais corps des devifes doivent être pris des fcien-
ces. 8c des arts. Ils doivent être agréables à la v u e , 8c fe
faire connoître dès qu’on les voit. L e mot ou l’ame de la
devife doit être proportionné à la figure.-;Il ne faut pas que
le mot ait un fens achevé. Ibid. b. Ouvrage à Confulter fur
cette matière. Ibid. 9 13. a.
Devife. Obfervations fur . ce fujet. IV . 84< a. Différence
entre l’emblème 8c la devife. V . 556. a. Devifes de quelques
académies, I. 52. b. 5 5.. .Æ. .56. a.
D É V O IEM ÉN T , ( Mçfréch. ) Suppl. III. 41 1 . b.
D E V
D E V O IR , ( Droit nat. Moral. ) trois relations différentes
fous lefquelles on peut confidérer l’homme, d’où réfultent
fes devoirs envers D ie u , envers lui-même, 8c envers les
autres hommes. Liaifon des deux premières claffes de devoirs
avec ceux qui font le principe de la fociabilité. IV . 915.
a. Fondement de l’obligation où nous fommes de remplir
tous ces devôirs. M o t if qui doit nous y porter. Maniéré
dont on doit régler la préférence entre fes de vo irs, dans'
les cas où l’on ne peut pas s’acquitter en même tems de
chacun. A quoi fe rédtiifent les devoirs de l’homme envers
Dieu. D ’où découlent fes devoirs envers lui-m êm e . D u
foin que l’homme doit à fon ame. Ibid. b. D e ceux qu’il doit,
à fon corps. Les devoirs de l’homme par rapport à au t ru i,
réduits à deux claffes. O n peut appeller les u n s , devoirs
abfolus,.8c les autres, conditionnels. Premier devoirab folu;
celui de ne faire de mal à perfonne , c’eft le plus g én éra l,
le plus facile 8c le plus néceffaire. Second devoir abfolu ;
traiter les autres comme des êtres qui nous font naturellement
égaux. Troifieme ; contribuer autant qu’on le peut
commodément à l’utilité d’autrui ; énumération des principaux
devoirs particuliers renfermés dans celui-ci. Ibid. 916. a.
Devoirs conditionnels de l'homme envers fe s fernblables : ils fe
réduifent à celui-ci ; que chacun tienne fa parole 8c fes enga-
gemens. Principaux établiffemens fur lefquels font fondés fes
devoirs conditionnels. Ceux qui réfultent de l ’ufage de la
p a ro le , de la propriété des biens, 8c du prix des chofes.
Devoirs des états acceffoires. Ceu x du mariage. Ceu x des
enfans envers leurs parens. Ibid. b. Devoirs réciproques de
ceux qui fervent 8c de ceux qui fe font fervir. Il n’y a
point d’avantages ni d’agrémens qu’on ne puiffe trouver dans
la pratique des devoirs dont on a traité jufqu’ici. Quatrième
des états acceffoires , les fociétés civiles. Devoirs particuliers'
du fouverain. D evoirs des fuje ts , les uns particuliers, les
autres généraux : ceux-ci ont pour o b je t , ou les conduéleurs'
de l’état , ou tout le corps de l’état , ou les particuliers.
Les premiers regardent les emplois qu’on occupe. Maxime
générale de n’accepter aucun emploi dont on ne fe fent
point capable. Devoirs d’un miniftre d’éta t, Ibid. 917. a.
des miniftres de la relig ion, des magiftrats 8c autres officiers
de ju ffice , des officiers de g u & r e , des foldats, des
ambaffadeurs 8c miniftres auprès des puiffances étrangères.
L ’on eft plus ou moins honnête homme à proportion de
l’obfervation de chacun de ces devoirs. Altération que les
moeurs ont apportée à la fignification du mot devoir. En quoi
l’on a fait confifter les devoirs des grands, ceux du beau
fexe. Pourquoi cette maniéré de déterminer les devoirs a
prévalu fur ceux que la morale impofe. Ibid. b.
Devoir. C ’eft dans- la conftitution de l’iiomme qu’il faut
chercher le principe de fes devoirs. X V I I . 184. a , b. Etats
moraux d’où découlent nos devoirs. VT. 18. b. 19. a. La pratique
de nos devoirs ne doit point infpirer la trifteffe. XII.
690. a , b. D e la fermeté dans le devoir malgré les menaces
8c les fouffrances. VII I. 638. b. 639. a. L e fentiment feul
de l’immortalité 8c l’attachement à la religion peuvent nous
rendre fideles à tous nos devoirs. XIII. 400. b, X IV . 496.
a , b. X V . 254. b. Devoirs prefcrits dans le décalogue. IV .
659. a , b. Ordre des devoirs de la fociété. X V I I . 254. b.
D e la connoiffance de nos devoirs envers Dieu. III. 895.
a. Devoirs envers les autres hommes , qui découlent du
principe de fociabilité. X V . 251. a. 253. a , b. D e vo ir envers
le prochain. XIII. 407. a. Devoirs des enfans envers pere
8c mere. V . 6 5 2 .b. 6 5 3 .* , b. 6 54. a , b. V I . 803. b. D evoirs
réciproques des pere 8c mere 8c des enfans. V . 654. a.
Devoirs envers nous-mêmes ; I. 374. a. Devoirs d’un v ieillard.
X V I I . 258. b. La confufion des devoirs enfante le fàna-
tifine. V I . 398. a. VoyerOïVlCE.
D evoir , ( Jurifpr. ) office, engagement. Engagemens du
vaffal envers fon leigneur. Redevance feigneuriale ou em-
phythéotique. IV . 918. a.
Devoir de Montigné. Suppreffion de ce droit eu ï'729. IV .
918. A . :
D evoir , ( Comm. ) être obligé envers quelqu’un par
promeffe, lettre, billet ,&c . IV . 918. a. ®-’
Devoir, terme de teneur de livres. IV . 918. a.
Devoir , ( Comm. ) droits qu’o n le v e en Bretagne. De vo ir
du quarantième , de la vieille coutume, dé quillàge, de
brieux , de regiftre, de guimple. IV . 9x8. a.
D É V O LU . Succeffion dévolue. X V . 598. b.
D É V O L U T , ( Jurifpr. ) impétration en I coiir de Rome '
d’un bénéfice, fondée fur l’incapacité du pourvu ou le défaut'
de fes titres. IV . 918. a. Jetter un dévolut fur Un bénéfice.'
Collation par dévolut. Vacance par dévolut. D ’où dérive;
le droit de conférer par dévolut. Différence entre la dévO-’
lution 8c le dévolut. Pourquoi la collation par dévolut eft
ainfi appellée. Réglé qu’on obferve pour la France dans les
provifions par dévolution. Cette collation eft, moins un titre1
de provifion du bénéfice, qu’une permiffion d’intenter une ’
aélion » .contre celui en la perfonne duquel il vaque de droit.
Caufes pour lefquclies on peut impétrer un bénéficépar dévo-
D E V
lut. Le pape feul peut difpenfer les intrus. Q u i font ceux
qui font fujets au dévolut. Ibid. b. A qui doivent s’adreffer
les dévolutaires pour avoir des provifions. On ne peut impétrer
par dévolut un bénéfice conféré par le roi. Provifions
par dévolut qui deviennent nulles. Les dévolutaires
font toujours odieux. C e qu’ils doivent faire pour ne pas
décheoir de leur droit. D e la caution du dévolutaire. Ibid.
919. a. La prife de poffeffion du dévolutaire n'empêche pas
le titulaire' de réfigner. Le dévolutaire ne peut s’iminifcer
en la jouiffance des fruits du bénéfice, avant d’avoir obtenu
fenténee de p rovifion. Ouvrages à confulter. Ibid. b.
Dévolut. Eviétion par dévolut. V I . 146. h Provifion par
dévolut. XIII. 525. b.
D É V O LU T IF . ( Jurifp. ) Appel dévolutif. Appel fufpenfif.
IV . 9 19. b.
D É V O LU T IO N . ( Jurifp.') Dévolution en matière d’appel.
En matière bénéficiale. Différence entre le droit de
dévolution , 8ç la collation par dévolut. Comment la d é vo lution
a lieu. IV . 919. b. L e collateur qui conféré par dévolution
, conféré librement. D u cas où le pape conféré par
dévolution. Les provifions données par le collateur fupé-
rieur doivent exprimer que c’eft par droit de dévolntion.
Bénéfices pour lefquels la dévolution n’a pas lie u , &c. A u teurs
à confulter. Ibid. 920. a.
D évolution , ( Droit de) ufité dans le Brabant 8c une
partie de l’A lface. Définition qu’en donne Stockmans. Autres
définitions. IV . 920. a. C ’eft un droit fingulier de fucceffion
réciproque entre les conjoints. Ses principaux effets. Les
conjoints peuvent déroger à ces ufages. Droit de dévolution
ufité dans les coutumes d’A r r a s , de Béthune 8c de
Bapaume. Succeffion dévolue. IV . 920. b.
Dévolution. Droit de dévolution établi dans quelques coutumes
de Flandre. V . 122. b. D u droit de conférer un bénéfice
par dévolution de l’inférieur au fupérieur. V IL 810. b.
Provifidn par dévolution. XIII. 525. b.
D E VO N SH IR E , fontaine remarquable dans cette province.
V IL 99. b.
D É V O T IO N . Différence entre dévotion , religion, piété.
XII. 60 x. a. Fafte dans la dévotion, V I . 419. a. L a dévotion,
derniere reflource d’une femme galante. 474. b. Ulufion dan-
gereufe dans laquelle la fauffe dévotion fait tomber. VII I.
§29. b. Fauffes idées de dévotion d’où naît la mélancolie
refigieüfe. X . 308. à.
Dévotion. (■ Jurifp. ) Hommage de dévotion. V I I I . 255.
a. Se rf de d évotion. X V . 83. b.
D É V O U EM E N T , ( Hifl. & Litt. ) l’amour des Romains
pour leur patrie n’a jamais triomphé avec plus d’é c la t , que
dans le facrifice volontaire de ceux qui fe font dévoués
pour elle à une mort certaine. Auteurs qui ont traité du
dévouement. Exeihples de tels facrifices chez les Grecs. IV.
920. b. Exemples tirés de l’hiftoire romaine. Dévouement
des plus Confidérables du fénat, quand les Gaulois gagnèrent
la bataille d’A llia , l’an 363 de Rome. Celui de Curtius.
Celui des deux D é c iu s , pere 8c fils. L ’amour de la patrie
s’étant ralenti, les Décius eurent peu ou point d’imitateurs.
Coutume établie en Efpagne 8c dans les Gaules par laquelle
ceux qui s’étoient attachés au prince ou au général, mou-
roient avec lui. Pacuvius imita ce dévouement en faveur
d’Augufte. L’exèmple de Pacuvius imité fous les empereurs
fuivans. Ibid. 9 2 1. a. Coutume finguliere qui fe pratiquoit
anciennement à Marfeille. Principal mo tif du dévouement
des païens, Les dévouemens faifoient une fi v iv e impreffion
fur les efprits des deux partis , lorfqu’ils avoient lieu en
tems de guerre, qu’elle ne contribuoit pas peu à la révolution
fubite qu’on s’en promettoit. Il n’y avoit que le
général qui pût dévouer un foldat pour toute l’armée. C é rémonie
qui fe pratiquoit. lorfque le général fe dévouoit.
Ibid. b. L e grand prêtre faifoit la cérémonie du .dévouement.
Paroles qu’il prononçoit alors. Elles paffoient toujours
poiir efficaces. O n ne doit pas être furpris des révolutions
qui fuivoient les dévouemens pour la patrie. Im-
preffions qu’ils faifoient fur les efprits. Combien Pyrrhus
craignoit le dévouement de Décius. C e que penfoit Cicéron
fur 1 effet des dévouemens. Ibid. 922. a. Honneurs funèbres
que recevoit le général qui s’étqit dévoué. C e que devoit
faire le général qui avoit furvécu à fa g lo ir e , pour lever
^exécration qui étoit fur lui. C e qu’on pratiquoit lorfqu’un
foldat dévoué par fon général récliappoit. L e javelot que
le conful avoit fous fes pieds en faifant fon dévouement devoit
« B gardé foigneufement. Outre le dévouement , les Romains
tâchoient d’enlever à leurs ennemis la proteélion des dieux
par des évocations, Le dévouement étoit quelquefois un
moyen de fe défaire des fujets pernicieux. Enchantemens
~ conjurations appelles dévotions , que les- magiciens 'em-
ployoient contre ceux' qu’ils avoient deffein de perdre. Ibid,
à. Les relations des dévouemens'. pratiqués aux. Indes , au
1 onquin, en Arabie , &c. fout trop fufpeéles pour devoir
trouver ici leur place. Le • çhriftianifme a fait ceffer toute
jorte de dévouement femblable. Q uels font ceux qu’il ap-
D I A 499
prôüvè. Il n’eft point de parties, ni d’objets de fcience où
l’on ne puiffe citer des exemples de dévouemens. Ibid, 923. a.
Dévouement des trois Décius. Suppl. IL 685. b. D é vou e ment
à l’anathème. I. 408. a , b. Celui que les magiciens
employOient contre ceux qu’ils avoient deffein de perdre. IV .
922. b. Dévouement volontaire à la mort pour plaire à la
divinité. V I . 394. b. L e général romain avoit feul le pouvoir
de dévouer un foldat : quelquefois il fe dévouoit lui-même.
VII . 550. q. Dévouement que les habitans de Marfeille pra-
tiquoient lorfqu’ils étoient attaqués de la pefte. X IV . 471 . b,
Sur l’aétion de dévouer , voyeç IMPRÉCATION.
Dévouement , attache, attachement. ( Synon. ) I. 824. b,
D EU TER IE , femme du roi Théodebert : fait précipiter
fa fille dans la Meufe. Suppl. I. 826. b.
D E U T É R O C A N O N IQ U E , ( Théol. ) étymologie de ce
mot. Quels livres ont été appellés de ce nom. Les Juifs recon-
noifioient dans leur canon, des livres qui n’y ont été mis
qu’après les autres, tels que ceux de Daniel, d’Ezéchiel,
ü’A gg ée , d’Efdras, de N éhémie. D e même , l’églife en a mis
quelques-uns qui ne font point dans le canon des juifs. IV .
923. a. Pourquoi nous ne devons pas douter de la canonicité
des livres deutérocanoniques. Enumération de ces livres.
Ibid. b.
D E U T É R O N O M E , ( Théol. ) Etymologie de ce mot. Les
rabbins le nomment quelquefois mifna. Moïfe ni les Juifs
ù ’ont point admis les divifions du Pentateuque reçues parmi
leç chrétiens. Q uels font les noms que les Juifs donnent à
chacun des livres de Moïfe. C e furent les Septante qui les
intitulèrent de la maniéré ufitée parmi nous. Les Juifs nomment
le Deutéronome , le livre des réprimandes. IV . 923. b.
Ferns & lieu où ce livre fut écrit. Raifons pour lefquelles
qn a cru qu’il .n’étoit pas de Moïfe. Par qui peut avoir été
ajouté le morceau qui contient le récit de la mort de Moïfe.
Il paroît que ce récit appartient plutôt au commencement
du livre de Jofué. Différentes divifions du Deutéronome. Ibid.
924. b.
Deutéronome, obfervations fur Deut. ch. X X V III . 12,
X V I I . 544. b. fur Deut. ch. X X V III . ~ir. 66. V I . 763. a.
D E U T É R O P A TH IQ U E , maladie, XIII. 508. a.
D E U T Ë R O S E , ( Théol.') c’èft ainfi que les Juifs appellent
leur mifne ou fécondé loi. Sens de ces deux mots. Différentes
explications de la deutérofe admifes par les Juifs. S. Jérôme
dit que les Hébreux rapportoient leurs deutérofes à
Sammaï Sc à H i lle l, 8c il parle de ces deutérofes avec un
fouverain mépris. Q uels font, fuivant ce p ere , les principaux
auteurs de ces livtës. Auteurs à confulter. IV . 924. a.
D EU ,T É R O T E S , forte de favans chez les Juifs. IX.
28. a.
D E U X , propriétés que les Pythagoriciens attribuoient à
ce nombre. X l. 205. b.
D EU X P O U R U N , ( Ornit/iol. ) Defcription de cet oifeau.
Pourquoi on lui a donne ce nom. IV . 924. a. Alimens dont
il fe nourrit, lieux qu’il, habite. Ibid. b.
D eux coups , (Ruban.) fo dit par rapport au galon , où
l’ouvrier doit marcher deux „fois de fuite les mêmes marches.
Quelle en eft la nécèffité. Ces deux coups fuppofent
quatre coups de navette, IV . 924. b.
DEUXENIÉRS , (H ifi: mod.) hommes évalués à 20a
fehelins chez les Anglo-Saxons. Amende de celui qui en avoit
tué un. IV . 924. b. Voye[ Douzeniers.
D E X lC R E O N T IQ U E , (M y th o l.) Surnom de Vénus.
Origine de ce nom. IV . 925. a.
D E X T R O C H E R E , (B la fon .) fignification 8t étymologie
de ce mot. IV . 925. a.
D E Y , ( Hifi. mod. ) prince fouverain du royaume d’A lgeri
Epoques & circonftances dé l’inftitution du dey. IV . 925. a.
Depuis 17 10 ., le grand-feignèur n’envoie plus de bacha à
A lg e r , comme cela fe pratiquoit pour v eiller fur le gouvernement
dix dey. Depuis c e tems, le d e y fe regarde comme
indépendant 8c allié du grand-feigneur. Étendue de fa domination.
Ses gouverneurs généraux ou beys. Sénat redoutable
au dey. Signification du nom de dey. Conditions requifes pour
pouvoir parvenir à cette dignité. Marque de cette dignités '
Comment les Tu rc s appellent, le dey. Son fiege au divan.
Officier de Tunis nommé auffi dey. Ibid. b.
D I
D I , D IS ’, ( Gramm.) Cette particule popfroit venir de
M . Ufage qu’on en fait : fens'qu’elle donne aux mots auxquels
o n ia joint en françois. IV . 925. b.
D i , obfervation fur cette particule ptépofitive. XII. t o i . a:
D I A , ( Myth. ) déeffe de c e nom. IV . 925. b.
D ia , (•Pharm. ) prépofition grecque que les anciens'm édecins
employoient trés-fouvent, &c. Sa lignification. IV . 925.
b. Comment on eft venu à compofer certains mots 3e cette
prépofitiori. L e dia ne s’eniployoit que pour les préparations
compofées 8e- jamais pour les fimples. Ibid. 926; a;
D IA B E T E S , ( Mèdec. ) maladie caraélérifée par une excré