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Huile de cade, (Hifl. des drog. ) Ses propriétés 8c ufages.
Huile de cade clu Languedoc. VIII. 339. b.
Huile de cade, (es ulages. VII . 380. a.
Huile minérale ou de pétrole. XII. 47X. a , b. &c.
Huile glaciale drantimoine, I. 368. b.
H uile de Médie , ( Pharm. anc. ) Sa propriété de brûler
dans l’eau. Pourquoi on l’appelloit de Médie , ou de Medee.
Vertu de cette huile félon Animien Marcellin. L e poifon de
Pharos étoit la même chofe que l’huile de Médie. Nature de
cette huile. Deux efpeces de napthe qu’on droit de Baby-
lone. VII I. 339. b.
Huile d'olive : de la congélation de cette huile. V II . 677.
b. 679. a. 682. b. Article Air cette, huile. XI. 430. a. O u vrage
fur l ’art de la faire. Suppl. IV . 123. b.
Hui le graffe, (Peinture) celle que les peintres mêlent dans
leurs couleurs pour les faire fécher. Son ufage en horlogerie.
Sur la maniéré dont les horlogers confervent l’huile
aux parties d’une montre ou pendule, voye^ TlGERON. VIII.
340- »•
H u il e , (reliure) ufage qu’ en font les relieurs-doreurs.
V I I I . 340. û.
H u il e , (pierreà). XII. 398. b. 399. a.
H U IL E U X , maniéré de faire des fels volatils huileux.
V I I . 7 7 1 . b. Principe huileux. VIII. 336. b. Humeurs huileu-
fes dans le corps humain, leur préparation. Suppl. IV.760.
a. 761. a. Voye^ OLÉAGINEUX.
HUILIERS , (Arts méch. ) ouvriers qui tirent l’huile par
expreffion. En quoi confifte cette manoeuvre. VII I. 340. a.
HUIS , (Jurifp.) Origine du mot huijjier. Audiences à
huis clos. V in . 340. a.
HU ISSIER, ( Hifl. anc. ) Huiffier appelle liburne , chez
les Romains. IX. 480. b. Huilîïers appelles viatores. 487. a.
Huilliers liéleurs. 486. b. 478.' a. Huiffier de la chambre des
empereurs. X V I . 876. b.
H uissier , ( Jurifp. ) Principal objet de la fonction des
huiffiers à la porte da tribunal. Comment ils étoient appelles
chez les Romains. Premiers noms qu’ils ont eus en
France. Premiers exemples du nom d’huiffier donné à ces officiers.
Huiffiers-audienciers. Il étoit défendu aux huiffiers,
même du parlement, de fe qualifier de maîtres. Diverfes
fondions des huiffiers. C ’eft une affaire grave d’infulter le
moindre huiffier dans fes fondions : comment François I.
le fit fentir dans une occafion. VII I. 340. b. Divers exemples
qui montrent comment on a vengé les huiffiers qui
ont été maltraités. Comment les huiffiers affignoient anciennement
les parties. Rapport de l’affignation que l’huiffier fai-
foit au Juge. Marques auxquelles on devoir le reconnoître.
Comment ils peuvent fe défendre lorfqu’ils font troublés
dans leurs fondions. Les exploits des huiffiers font foi pour
eux-mêmes. Oblérvations fur cette maxime, à mal exploiter
point de garant.-
Huiffiers ou fergens d ’armes. VIII. 341. a.
Huiffier audiencier. VII I. 341. a.
Huijjier de la chaîne. VII I. 341. a.
Huijjier à cheval. VIII. .$41. b.
Huijjier fieffé. VIII. 341. b.
Premier huiffier. VIII. 341. b.
Huijjier prifeur : diverfes obfervations hifloriques fur ce
fujet. VIII. 341. b.
HUISSIERS de la chambre du roi. (H ifl. de France). Ce
corps eft un des plus anciens de la maifon du roi. Il en for-
moit la garde intérieure. Quelles font aujourd’hui les fondions
de ces huiffiers. VIII. 341. b. Cette charge exercée
fous Louis X IV . par les colonels & capitaines de vaiffeaux
du roi. Des droits 8c privilèges dont jouiffent les huiffiers
de la Chambre. Ibid. 342. a.
Huissier-v is it eu r , ( Comm. & Marine. ) Fondions de ces
officiers. VIII. 342. a.
Haiffer à baguette en Angleterre. II. 143. b. Huiffiers du
châtelet. III. 246. b. Huiffiers de la cour du grand-feigneur.
326. a. Huiffiers dé la chambre des comptes. 790. b. 792.
a. Huiffiers du confeil. IV . 10. b. 21. a , b. Huiffiers de la
cour des aides. 366. a. Premier huiffier du parlement de Paris.
XII. 18. b. Huiffier-fergent. X V . 33. b.
HU IT. ( Arithm. ) C e nombre étant multiplié fucceffive-
jnent par chacun des nombres triangulaires , le produit augmenté
de l’unité.donne par ordre!»tous quarrés impairs , à
commencer à celui dont trois eft la racine. Il fuit que tout
quarré impair étant diminué de l’unité , le refte fe divife
exaélement par huit. Démonftrarions algébriques. VIII. 242.
a. On ponrroit faire entrer huit dans l’expreffion de tout
quarré pair , comme on vient de le faire dans celle de tout
quarré impair. Les quarrés pairs ne font clivifibles par huit
que de deux en d eu x , mais c’eft fans fubir aucun changement.
Ibid. b.
H u it, propriété de ce nombre félon les Pythagoriciens*
XI. 203.^6.
H U ITR E , coquille (T, (Science mifcrocop.) lumière qui
paroît quelquefois fur la coquille des huîtres dans l’obfcurité.
Petits animaux d’où procédé cette lumière. VIII. 343;
H uître , ( Hifl. nat. Conchyl. ) Caraélere de ce genre- dë
coquillage. Différences dans la ftruélure des coquillages d’huître.
Suppl. III. 460. b. Defcription de l’huître commune. Q ualité
8c moeurs. Ibid. 461. a. Frai & faifon de la maladie.' dè
ce coquillage. Réglemens concernant les pêcheurs d’huîtres
en France. Maniéré de donner aux huîtres la couleur verte;
Opinions fur la nature des huîtres des côtes de France, 8c
feniimens fur celles des Indes , qui croiffent aux branches
des palétuviers, ou mangliers. Claffification de ce coquillage.
Ses moeurs. Ibid. b. A u x environs de Conftantinople , dans
le Bofphore de Thrace , on feme , pour, ainfi dire, tous les
ans des huîtres, on les jette à la pelle dans*la m e r , pour
en avoir en abondance. Huîtres du Sénégal 8c des environs.
Leurs coquilles employées à faire la chaux. Huîtres
des Indes. Celles qui portent des perles. Ibid. 462. a. Huîtres
de l ’ifle de Cayenne. Celles de la Guadeloupe, Obfervations
fur les huîtres fécondes & ftériles.Vers accoucheurs de ces
coquillages. Ennemis des huîtres. Ibid. b. Qualités diététiques
8c propriétés médicinales qu’on leur attribue. Eftime
que les anciens en faifoient. Huîtres de différentes couleurs
& de différens goûts. Maniéré de les choifir. Différentes
qualités de celles de France. Ibid. 463. a. Ouvrages à con-
lulter. Ibid. b.
Huîtres, rang qu’elles tiennent dans la diftribution des coquilles.
IV . 187. b. différentes efpeces d’huîtres foffilês , connues
fous le nom- d’oftrâcites. XI. 694. b. efpece d’huître
appellée perliere. XII. 791 . b. Autre dite.fpondyle. X V . 480.
b. Huître du Sénégal, nommée bajet. Suppl. I. 73 1 . a. Huîtres
coquilles repréfentées V I. vol. des planch. Régné animal.
pl, 72.
Huître, pêche des huîtres au Bourg n euf, dans l’amirauté de
Nantes, à la drague 8c au rateau. Defcription de cette ma-
noeuvre. Pêche des huîtres au rateau. Pêche des huîtres à la
drague. VII I. 343. a. Il fe ramaffe beaucoup d’huîtres à la
baffe eau de chaque marée , fur-tout des viv es eaux. Foffes
vers le rivage dans lefquelles les pêcheurs jettent leurs huîtres
, pour les y engraiffer & les verdir. Combien de tems
elles y reftent. Tems du tranlport. Ibid. b.
Huître, pêche des huîtres à la drague. V . 103. a. A la
dreige. X V I . 328. Maniéré de pêcher les huîtres perlieres.
XII. 791. b. Parc aux huîtres. XI. 927. a. Planches fur la
pêche des huîtres. VIII. vol. des pl. Pêche, pl. 3. Magiftrat
de Paris qui connoît de ce qui regarde la vente des huîtres.
IX. 311. b.
Hu ît r e , ( Diete & Mat. médie. ) Propriétés des huîtres
caufes du dégoût que quelques perfonnes éprouvent p our cet
aliment. Alkali terreux que les écailles fourniffent. Diffolu-
tion de la poudre de ces coquilles par l’efprit de nitre &•
l’efprit de fel. Caufe de la facilité de cette diffolution. V I I I .
343. 'b. Quelle eft la raifon des bons effets des coquilles
d'huîtres dans les eftomacs gâtés par des acides. Maniéré
de préparer les coquilles d’huître , félon M. Homberg. D ifférentes
huîtres qui furent à la mode en différens tems chez
les Romains. Sur la maniéré de verdir les huîtres , voyeq_
PÊCHE d’hu ître s . Les Romains avoient un fecret de confer-
v er les huîtres, qui ne nous eft pas parvenu. Ouvrage d’A -
picius , de re culinariâ. Ibid. 344. a.
Huîtres, Apicius avoit trouvé le fecret de les conferver
long-tems fraîches. IV . 338. a. Obfervations fur les huîtres
du lac Lucrin. IX. 714. b. Sur celles du pays de Médoc. X.
300. a. Les huîtres plus groffes en pleine lune. VII I. 736. b.
H U IT Z IT Z 1L , (Ornith. ) petit oifeau du Mexique. Particularités
qui le concernent. VIII. 344. a,
H U LD E R IC , ( Eyben) XI. 223. *.
HU LIRA , efpece de plante. Suppk I. 479. b.
H U L O T E , hulot, grimaud, machette, avette, (Ornith.)
Defcription de cet oifeau de proie. VIII. 344. b.
H U L S T , (Géogr.) ville des Pays-Bas hollandois, différentes
dominations fous lefquelles il a paffé. Obfervations fur'
Cornélius Janfenius né dans cette ville , qu’il ne faut pas
confondre avec le fameux Corneille Janfenius , devenu*
chef de feéte fans s’en douter. VIII. 344. b.
H U M A IN , droit humain. V . 129. b. Loix humaines. IX .
662. b. Humain,doux , bénin, indulgent : différentes figni-
ficarions de ces mots. Suppl. I. 873. b.
H umaine , efpece, ( Hifl. nat. ) L’homme confidèré comme
animal, offre trois fortes de variétés ; celles de la cou leu r ,
de la grandeur & de la forme , 8c enfin du naturel. Obfer-.
vations relatives à ces trois, objets fur la plupart des peuples
connus. Peuples du nord dans l’ancien 8c le nouveau continent
; Lapons ; Zembliensj Borandiens ; Samoïedes. Oftiaques;
Groenlandois ; Sauvages au nord des Efquimaux.VIII. 344. b.
Suédois jTartares ; Ruffesou Mofcovites; Chinois; Japonois.
Ibid. 343. a. Habitans d’Y e ç o , Cochinchinois ; Tunquinois ,
Siamois; Péguans 8c habitans d’Aracan. Habitans de la pref-
qu’ifle de Sumatra. Ceux de Java. Ceu x -de ï ’ifle de Min--
doro 8c de l’ifle Formofe. Ceux des ifles Mariannes ou des
Larrons. Ceu x de la terre des Papous 8c de la nouvelle Gui-
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rfêe. L es Mogols 8c autrés peuples de la prefqu’ifle de l ’Inde.
Les Bengalois; Habitans des côtes de Coromandel 8c de Malabar.
Banianes ; Naires deCàliçut, Ibid. b. Habitans de Ç e y -
lan ; Maldivois. Habitans de Câmbaye ; Perfans ; Arabes ;
Egyptiens. D es peuples qui habitententre le 20 8c le 23?- degrés
de latitude no rd , depuis le Mogol jufqu’en Barbarie. Ca-
chemiriens; Géorgiens; peuples de la Judée ; Tu rc s; G rec s;
Napolitains ; Siciliens ; Coiffes ; Sardes ; Efpagnols ; Goths ;
Finois; Suédois ; Danois, Ibid. 346. a. Ingriens 8c Carlicns.
Des peuples d'Afrique. Habitans de la côte de Barbarie ;
nègres du Sénégal 8c de Nubie. Ethiopiens; peuples Acri-
•dophages;habitans des ifles Canaries; habitans du cap B lanc;
Maures 8c Negres ; hommes qu’on appelle Foules ; habitans
des ifles du cap V e rd ; negres appelles Jalofes. Negres de
Gorée. Ibid. b. Negres de Sierra-Léona ; ceint de Guinée ;
habitans de l’ifle de S. Thomas ; ceux de la côte de Juda 8c
£c d’Arada. Negres de Congo & d’Angola. Réflexion fur les
negres en général. Peuples' de l’intérieur de l’Afrique. Hottentots
; habitans de la terre de Natal ; ceux de Sofola 8c du
Monomotapa ; peuples de Madagafcar 8c de Mozambique.
Des peuples de l ’Amérique. Habitans du détroit de Davis ;
fauvages de la baie d’Hudfon 8c du nord de la terre dé
Labrador ; fauvages de Terre-neuve ; ceux du Canada. Ibid.
347. a. Peuples de la Floride , du Miffiffipi ; Apalachites;
naturels des iflesLucayes ; Caraïbes naturels; du Mexique:
habitans de .l’ [fthme*de Panama. Obfervations fur les hommes
blancs. Péruviens ; Indiens dè la terre fermé , le long
de la riviere des Amazones 8c le continent de la Guiane ;
fauvages du Bréfil ; habitans du Paraguay ; indiens du Chili.
Ibid. b. Patagons. Obfervations générale fur les Américains.
T o u t concourt à prouver que le genre humain n’eft pas
compofé d’efpeces effentiéllement différentes. Ibid. 384. a.
Hum a in e , ( efpece ) comment d’un feul homme pere du
genre humain, il a pu naître tant d’efpeces différentes. XI.
77. a. Si les hommes étoient d’une taille plus haute anciennement
qu’aujourd’hui. X V . 304. b. Calcul du’ nombre des
hommes aéluellement vivans fur la terre. X. 390. b. Caufes.
du dépériffement 8c de l’accroiffement de l’efpece humaine.
XIII. 88. a , b. &c. Une des caufes de la dégénération des
races humaines. Suppl. I. 349. a. Impreffion du climat fur
les hommes. III. 334. a , b. &c. Les hommes blancs deviennent
tannés, quand ils vont quelques lieues au-delà du Paraguay.
I. 236. a. Les habitans des pays chauds amateurs des
alimens de haut goût. VIII. 70. b. Variétés entre les hommes
par rapport à la couleur 8c à la taille. XI. 76. b. Peuples
qui trouvent de l’agrément à fe percer le nez pour y paffer
divers ornemens. 127; a. 128. b. Peuples qui fe peignent le
corps de diverfes' couleurs. V I . 410. a. Des habitans de la
zone torride. X V I I . 728. b. D e la zone glaciale feptentrio-
nale. 73 1 . b. Caufe de la différence naturelle entre les hommes.
V I I I . 273. a. La culture des beaux-arts, tend à les per-
feétionner. Suppl. I. 387.6.— 300'. a. Hommes fans tête. I. 93.
b. Sans cou. IV . 318. a , b. A queue. III. 33 8. a , b. Cornus.
IV . 246. b.
HUMANITÉ. ( Morale ) Différens effets de ce précieux
fentiment. Il eft dans beaucoup de têtes 8c dans peu de
coeurs. VIII. 348. a.
Humanité. Différence entre grandeur d’ame, bienfaifance ,
humanité 8c générofité. VII. 374. a.Les devoirs de l ’humanité
dérivent de l’égalité naturelle. V . 413. a. L’humanité prife
dans un fens étendu eft un fentiment plus rare qu’on ne
penfe. IV . 3x8. b. Traits d’humanité envers les bêtes : exemples
de quelques grands hommes qui fe font diftingués par
leur humanité. 319. a. L’humanité tempere l’aélivite de l’amour
propre. VII I. 277. b. Humanité des Athéniens envers
les bêtes. XIII. 93. b. Celle des Mahométans. III. 331. a.
a. Obfervation fur ce vers de Té ren c e , homo furn, humant
ni h il à me, &c. X V . 22. b. Trait d’humanité de M. de la
Rochefoucauld envers fes domeftiques. XIII. 103. a. Humanité
d’un général envers fes foldats. X V I I . 244. a. Comment
l’humauité doit être refpeétée à la guerre. VII. 997, b.
Soins que prefçrit l’humanité après une viéloire. X V I I . 243.
a. Sentimens d’humanité de quelques généraux. IV . 731 ,6 ..
Moyen d’exciter & de nourrir dans un jeune prince les fèn-
timens d’humanité. V II . 707. b. A v e c quel foin oh devroit'
la nourrir dans le coeur des enfans. VIII. 277. b. Moyens
que doit employer un légiflateur pour l’exciter. IX. 339.
a. 360. b.
HUMANITÉ de Jefus-Chrifl. ( Théol.) En quoi conliftoit le
le neftorianifme. Eu quoi a confifté l’humanité de Jefus-
Chrift. VIII. 348. a.
Hum anité s . (B e ll. Lett.) Quelles font les claffes des
colleges de France où Ton enlèigne lés humanités. VIII.
3 48. a. Pourquoi les belles-lettres font appellées humanités.
Ibïd. b. V
Humanités enfeignées dans les colleges. III. 63 3. a.— Voye[
L ettres 8c Lit té r a tu r e .
H UM AN T IN , centrine, ( Ichthyol. ) Defcription de ce
poiffon de mer. VIII. 348. b.
HUMBER T V , général des Dominicains; Suppl. IV .
673.. b..
HUMBLE , ( Gramm.) Comment on s’hiimilie devant D ie u ,
à fes propres y e u x , 8c devant les autres. Humble te prend
quelquefois pour bas : exemple. VIII. 348. b..
H U M E C T A N T , remede, (M éd .) C e qu’on entend par
cette forte de remede 8c en général par humeüer. VIII.
348. b. Par rapport aux fluides , la difficulté de l’humcéla-
tion eft plus grande qu’à l’égard des folides. Pourquoi dans
les maladies aiguës, l’abondance de l’eau que le malade b o it ,
s’écoule auffi-tôt par les urines 8c par les fueurs, fans que
les urines foient moins rouges, 8c que les fymptômes diminuent.
C e qu’on doit faire en ce cas. En quels cas les chofes
humeélantes conviennent. Moyens qu’emploient les Grecs
pour humeéler. Ibid. 349. a.
H U M E R , comment fe fait l’a&ion de humer. —* Voyez
B o ire . VIII. 349. a.
HUMERUS , (Anat. ) defcription de cet os. VII I. 349. a.
Humérus, remarque fur deux veinesjde l’humerus. Suppl. I.
823. b. Glandes à fon articulation inférieure. Suppl. III. 233.
b. Luxation de l’humerus : bandage pour en faire la réduction.
X V . 461. a.
^Humérus du cheval , (Maneg.) Suppl. III. 382. a.
H UM EU R , ( Econom. anim. Médec. ) C e qu’on entend par
folides 8c par ffuides dans le corps humain. Les fluides, de
quelque efpece qu’ils foient, ont des qualités propres au
corps animal 8c au corps de l’individu auxquels ils appartiennent.
VII I. 349. b. Caraéleres communs à toute la malle des
humeurs. Caufe de leur fluidité.Principes dont elles fontcom-
pofées. Différence dans ces principes félon le plus ou le moins
de fluidité des humeurs. Diftinélions que les médecins ont
établies entre les humeurs. Ibid. 330. a. Quatre fortes d’humeurs
qu’admettoit Hippocrate , auxquelles il attribuoit quatre
qualités principales. D ’où v ie n t , félon lui , que ces différentes
qualités ne s’apperçoivent point. Comment elles
deviennent fenfibles. Origine du fyftème des tempéramens.
La divifion des humeurs qui paroît la plus naturelle, eft celle
qui eft tirée de la différence de leur deftination : les unes fervent
à la confervation de l’individu, les autres à la propagation
de l’efpece. Trois efpeces d’humeurs de la première
claffe, les nourricières, lesrecrémentitielles 8c les excrémenti-
tielles. Ibid. b. Caraélere 8c nature des humeurs de la fécondé
claffe. Des vices dés humeurs. On peut fe les repréfenter en
tant qu’elles pechent par acrimonie muriatique , ou aromatique
, par açéfcenfe ou par alkalefcence; ou en tant qu’elles pechent
par l’épaiffiffement ou la diffolution. La dépravation générale
des humeurs eft connue fous le nom de cacochymie.
Ouvrages à confulter. Ibid. 331 .a .
Hum e u r , (Econ. anim.) Obfervations critiques fur la
doêlrine renfermée dans cet article de l'Encyclopédie. Les folides
ne font pas uniquement de$ vaiffeaux : les fibres 8c les
lames du tiffu cellulaire font effeélivement folides. — T o u t
ce qu’on dit dans l’Encyclopédie des humeurs confiftantes,
dont les parties les éloignent de la figure ronde, 8c dans
lefquelles on apperçoit des fibres, eft entièrement erroné.
— L a divifion qu’on y établit des humeurs , eft également
viciéufe. Leurs clâffes doivent être déterminées par
leurs qualités naturelles. Il y en a de purement aqueufes;
•D’autres joignent à cette qualité la difpofitipn.à devenir v if-
queufes. La troifieme claffe eft celle des humeurs lymphatiques
, ou albumineufes. Suppl. III. 463, a. La quatrième
renferme les liqueurs inflammables. La derniere eft celle des
liqueurs compofées. Ibid. 464. a.
Humeurs, voyeç , F luides. Opinion des anciens médecins
fur leur compofition. I. 269. b. Organes où s’opère plus
fenfiblement leur élaboration. Suppl. I. 733. b. D e la "proportion
entre lamaffe des humeurs 8c les vaiffeaux. Ibid. Des
humeurs dans le foetus. Suppl. III. 7 1 . a. Il ne peut fe faire
aucune effervefcence dans les humeurs. V . 403, b. Principe
qui fe trouve dans les humeurs du corps humain, V I . 3 20. b.
rlufieurs humeurs du corps laiffées à, elles-mêmes hors de
leurs conduits perdent leur fluidité’. 664. a'. Globules: qui
flottent dans les humeurs. £■ <:. V IL 715 . b. D e la fe'çrétion
8c de l’excrétion des humeurs. X IV . 8 71. d , b.,— 876. a.
Suppl. IV . 739. a , b. D ’où vient qu’un fluide eft -eonftam-
m en ta ffe â é à un organe plutôt qu’à un autre. 873. a. 875;
b. D e l’aéliondes viieeres fur les humeurs. X V II . 338. b. 339.
al Coélion des humeurs. III. 364. a , b. Leur réforption. Suppl.
1. 63, ai, b. D ’où dépend l’aélion des vaiffeaux fur les humeurs.
733. a. Enumération des principales humeurs préparées par
les différens organes fecrétoires. X IV . 872. a. Humeur al-
bumineufe. I. 246. b. Humeurs excrémentitielles. V I . 228.
b. Humeur muqueufe. X. 846. b. 847. a. Humeurs nourricières.
XI. 261. b. Humeurs de l’oeil. 386. a, 389. b. Voye^
(Eil , Suppl. Humeurs récrémentitiellês, XIII. 863. a , b.
Examen dé la queftion , fi ces dernieres font contenues
matériellement ou formellement dans le fang. X IV . 87a. b.
Humeur fèbacée. 831. b. Humeurs qui s’expriment 8c fe