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voie dans l'Occident & dans les Gaules. L e digefte perdu pendant
plufieurs fiecles, & retrouvé en 1130. Circonflance dans
laquelle il fut retrouvé : conjectures fur le copifte du ma-
.nuferit. Ibid. b. Préfent que fit l'empereur Lothairc aux habi-
tans de Pife du manuferit des pandeéles, ‘d’où vient que le
digefte a été appellè pandelhz pifana. C e ma * '•
n fuite à Florence en 1505 , fut appollé pat Flore.
'Cé ■ émonies qu’on obfei r en le lyontrant a
Autres mamiicrits du digefte confervés dans diverfeS bibliothèques.
Editions du digefte ; quelle eft la plus eftiniée. Le
digefte obfervé en France depuis le tems de Loui$-le-jeunç.
«Enumération des plus célébrés jurifconfultes modernes qui
ont travaillé fur le digefte, Ibid. 997. a. Abbréviafious dont
on fe fert pour citer le digefte. Critiques du digefte faites par
quelques jurifconfultes du feizieme fiecle. Ouvrage fait par
Jacques Labitte , difciple de Cujas , où le digefte eft préfenté
dans un nouvel ordre. Nouveaux plans du digefte donnés par
plufieurs autres jurifconfultes j tels que Volfangus Freymo-
nius , Antoine-Auguftin, Loy fel , M. D u g o n e , avocat au
Parlement. C e que dit M. Terraffon du fruit qu’011 peut retirer
de ces nouveaux-plans. Pande&es de Juftinien mifes dans
un nouvel ordre par M. Potier , confeiller au préfidial d’Orléans.
Ibid. b. But de cet ouvrage. Détails propres à en faire
connoître la nature 8c Futilité- Ibid. 998. a.
Digefte , fautes à corriger dans cet article de l'Encyclopédie.
Suppl. II. 72 1. a.
D IG E S T E U R , ( Phyftol.) infiniment oui fert à difloudre
le s mets hors de l’eftomac. Digefteur artificiel dohné par M.
Leigh. En quoi eonfifte fa préparation. Quel en eft l’effet :
compofition 8c effet du digefteur de Clopton Havers. IV .
998. a. Le plus célébré des digefteurs eft celui de Papin.
Defcription , ufage Sc effet de cette machine. Analogie de
cette expérience avec l’opération de l’eftomac. Ibid. b.
Digejleur. Sa defcription. IV . 1003. b. Gelée d’os faite avec
cet inftrument. VII. 542. b.
D IG E S T IF , ( Chirurg. ) onguent ou liniment qu’on applique
fur les plaies pour en mûrir la matierq, Relâchement
que le pus produit dans les chairs voifines de l’abcès, avant
qu’il ait été évacué. Néceflité de fuppléer par des remedes à
cette évacuation de l’abcès , pour entretenir les chairs dans
un état qui favorife la continuation de la fuppnration. IV .
998. b. Dépravation des matières purulentes que peut caufer
Pair en pénétrant dans la cavité de l’abcès. Ufage des digef-
tif's pour empêcher cette dépravation, entretenir le relâchement.
Trois fortes de digeftifs ; les relâchans, les balfamiques ,
& les animés. On ne doit pas continuer long-tems les digeftifs
, & fur-tout les relâchans. Diffèrens états des plaies, félon
lefquels le chirurgien doit combiner les remedes qui doivent
compofer le digeftif. IV . 999. a. Voye^ Maturatif.
D IG E S T IO N , ( Econom. anim. ) Définition. IV . 999. a.
Outre fon effet le plus fenfible, la digeftion a une influence
générale fur toute l’économie animale. Ce t effet le plus fenfible
eft la. coélion, ou le chylofis des anciens. L’hiftoire rai-
fonnée de cette fonéiion , fuppofe la connoiffance de fes inf-
trumens ou organes immédiats , de quelques autres qui
paroiffent agir fur c eux-c i, du jeu des principaux organes qui
féparent les humeurs, &c. Comment les alimens folides arrivent
à l'eftomac; forme qu’ils lui font prendre 3 defeente de
la falive 8c de l'humeur oefophagienne. L’eftomac comme
mufcle a un mouvement par lequel il agit par compreflion fur
ce qu’il contient. Pâte liquide, g risâtre, 8c tournant à, l’aigre ,
fous la forme de laquelle les alimens font contenus dans l’eftomac.
Ibid. b. PaffageMes alimens par le pylore dans le duodénum.
Seconde digeftion qui s’y fait. Divers changemens
que cette matière éprouve dans la route des inteftins. Utilité
* du fluide qui fuinte continuellement dans la cavité du colon.
Matière mucilagineufe qui fe filtre par les groffes glandes
des inteftins. Les gros inteftins ne font pas dépourvus de
veines laclées. La fonéiion qui vient d’être décrite s’accomplit
en quatre,ou cinq heures. D e la digeftion des alimens liquides.
Ibid. 1000. a. Diverfes opinions des anciens fur la caufe
de la digeftion 3 8c la maniéré dont e lle fe fait. Explication
donnée par la feéte des chymiftes. La feéle des iolidiftes
méchaniciens a réfuté les chymiftes. Le fyftème de la trituration
que ces derniers ont imaginé, eft la plus ridicule
opinion qui ait jamais défiguré la médecine. Réflexions qui
le démontrent ; i° . la trituration lors même qu’elle feroit
pofiible, feroit inutile, ou du moins très-infuffifante. Ibid. b.
a°. L ’induélion tirée en faveur de ce fyftême, de l’exemple
de certains animaux dont l’eftomac broie des corps très-durs,
eft abfolument nulle. 30. Expérience de M. de Réaumur qui
renverfe entièrement ce fyftême. L ’opinion de ceux qui ont
fait exercer la digeftion par une armée de vers dans i’efto-
ma c, n’a pas fait fortune dans les écoles. L’explication que
Boerhaave a adoptée n’eft autre chofe qu’une efpece de
concordance de tous les fyftêmes , dans laquelle il a admis
une fermentation , une trituration, une coélion, 8c une dilution.
Obfervatipns fur ce fyftême. Ibid. 1001. a. L’fcpération
de la digeftion comparée à celle par laquelle un chymifte
D I G
fépare tffi e xtrait, ou une rêfine d’un bois, ou un métal de’
fa mine. Conieélure fur la couleur 8c la nature du chyle
fourni par les iavemens nourriflans. C e phénomène détruit la
néceflité de l’aétion de l’eftoniac. Ufage de la bile dans la
digeftion. Quelle peut être la caufe 8c l’effet de l’aétion de
l’eftomac. Caufes immédiates internes des digeftions contre
nature. Ibid. b. Influence de la digeftion fur l'économie
générale de la vie. Manière dont en parle M. Bordeu
médecin de la faculté de Paris. On ne peut 'douter que la
feule digeftion n’ait la vertu de rétablir les forc'es 8c de ranimer
les mouvemens dans l’économie animale, même avant
que le chyle foit formé. V o y e z là-deffus Économie animale I
ou vous trouverez aufli ce que la médecine enfeigne fur les
vices des digeftions, confidérés comme caufes de maladies.
Problèmes diététiques dont on trouvera la folution au mot
Régime. Ibid. 1002. a. Autres vices des digeftions dont bn trouvera
le traitement à l’article Maladies de l ’eftomac. D e la
digeftion fongueufe. Digeftion languiffante habituelle. Difficulté
d’en établir la caufe. Bizarreries fingulieres qu’on a obfer-
vées par rapport à la qualité des alimens que certains efto-
macs d igèrent préférablement à d’autres. L ’unique voie pour'
traiter ces incommodités, c’eft l’empyrifine oU le tâtonnement.
Effais qu’on peut tenter. Ibid. b.
Digeftion. Détails fur la maniéré dont elle s’opère. III. 405.
b. &c. Efpece de fievre qui l’accompague quelquefois. 568.
a. Digeftion perfeélionnée dans le duodénum. V . 167. b. Comment
fe fait la digeftion dans les animaux ruminans. X IV .
43î • a , b. Comment elle s’opère dans les oifeaux granivores
8c frugivores. II. 690. b. Facilité avec laquelle elle s’opère
dans les poiffons 8c les ferpens. Suppl: II. 877. b. De s caufes
concourantes à la digeftion. Coopération de la chaleur naturelle
^jans cette aélion de l’économie animale. III. 567. b.
SuppL II. 877. b. Des liqueurs qui y concourent. Suppl. IL
877. a , b. Ufage de la bile ciftique pour la digeftion. V I I .
35. «2. Effet de la bile fur l’acidité qui régné dans Peftomaa
Suppl. I. 892. a. Hypothefe fur le m oyen que la nature emploie
pour opérer la fecrétion de la bile dans le tems de la digeftion.
Suppl. IV . 577. a. Forces de l’eftomac qui aident la digeftion.
Suppl. II. 876. b. 877. a. Expériences du doéleur Pringle fur
les caufes de la digeftion ; conféquences utiles en médecine
tirées de ces expériences. V I . 525. b. 526. a , b. Hypothefes
fur la digeftion. Celle des anciens. III. 566. b. Syftêmes qui fuc-
cederent. Ibid. 8c 567. a. D oélrine des fermentateurs. V I . 519.
b. &c. On ne peut attribuer la digeftion à la fermentation. Suppl.
II. 877. b. D u fyftême de la digeftion par trituration. X V I. 665.
b. Opinion la plus généralement reçue fur ce fujet. III. 405. b. '
Maladies de la digeftion. Digeftion lente 8c foible ; caufes 8c
remedes. V . 176. b. 177. a. II. 392. b. Repos confeillé à ceux
dont la digeftion eft lente , jufqu’à ce qu’elle foit achevée. A
quelles perfonnes un léger exercice peut convenir après le
repas. VI. 246. b. Caufes qui peuvent totalement empêchér
la première digeftion. IX. 491. a} Quand la première élaboration
ne fe fait pas dans l’eftomac , les alimens font info-
lubles par les fucs des inteftins. Ibid. Exemples qui prouvent
que le défaut de falive dans la digeftion produit le marafme.
X. 68. a. A r t de rendre les alimens plus faciles à digérer!
IV . 539. a. D e l’effet de la méridienne pour la digeftion!
Suppl. III. 903. b. 904. a , b.
D ige s t io n . ( Chir. ) Elle eft aux plaies 8c aux ulcérés
ce que la fuppuration eft aux humeurs. IV . 1003. a.
D ige s t io n . ( Chymie} Les fujets de la digeftion rangés
fous deux claffes ; ou l’on fait digérer par un menftrue, uii
corps qu’on veut difloudre, ou dont on veut tirer une teinture
; ou l’on expofe à la digeftion un liquide homogène
mais compofé, qu’on fe. propofe d’altérer. En quoi eonfifte
l’opération dans le premier cas. Merveilleux effets de la fécondé
forte de digeftion, félon les anciens chymiftes : les
chymiftes dogmatiques regrettent que ce moyen ait été presque
abandonné. L’analogie des corps fermentans 8c de la fermentation
confirme les idées avantageufes qu’on nous a données
des effets de la digeftion. IV . 1003. a. En quoi la digeftion
diffère de la circulation, de la macération 8c de l’in—
fufion. Quels font les vaiffeaux les plus ordinaires dans lefquels
on exécute les digeftions de la première clafle. Ibid. b.
Digeftion , forte de digeftion nommée infolation. VIII.
791. a. Digeftion des fubftances végétales dont on veut tirer
des huiles effehtielles par diftillation. X IV . 920. b.
D IG ESTOIR E ou Digefteur de Papin. Defcription par
figures de cette machine. IV . 1003. b.
D IG IT A L . ( Anat. ) Artères digitales. Suppl. II. 50. a.
Celles des orteils. 662. a , b.
D IG IT AL E . ( Botan. ) Caraélere de ce genre de planté!
IV . 1003. b.
Digitale , efpece de digitale dite gratiole. VII. 863. a , b.
D ig it a l e . ( Mat. méd. ) Vertus qu’on lui attribue comme
émétique , comme anti-épileptique , comme guériffant les
écrouelles. IV. 1003. b.
D IGN ITA IR E . Voyez Pr é la t . F ief dignitaire. V I . 70a. b.
D IGN ITÉ . ( Jurifp. ) L a dignité des perfonnes eft différente
D I L 5 i l
f c leur condîtïbn.* 'T onte qualité hoii.o/able u s M S pas,
H' ■ ' é Les Grecs 8c les Romains ne connoilioient
d’-mtrés dignités que celles qui pouvoient réfulter des ordres
ou \les offices. Trois fources dont procèdent les dignités en
France IV . 7.004. a. On diftingue parmi nous les dignités
eccléflaftiques 8c les temporelles. Dans l’état eccléfiaftique on
diftingue les dignités des perfonnats 8c des offices. Les dignités
temporelles procèdent, ou de l’épée , ou de la robe,
on des fiefs. Traités à confulter. Ibïd.b.
Dignité, des devoirs extérieurs à l’égard des dignités. V I . 5 8. a.
D IGRE SSION , ( Aftronom. ) éloignement apparent des
planètes au foleil. Voye^ É l o n g a t io n . Quelle eft la plus
grande digreflion de mercure 6c de vénus. Utilité qu’on peut
tirer de l’obfervation de ces planètes dans cette circonflance.
Suppl. IL 72 1. „ .
D IGU E. ( Hydr. ) En quoi elle diflere de 1 échue. Principe
général pour trouver l’effet de l’eau contre une digue ,
fait que l’eau fo it ftagnante ou en mouvement. IV . 1004. b.
Outre ces réglés mathématiques , il faut encore avoir égard
à un grand nombre de circonftances phyfiques qu on ne peut
foumettre au calcul. Ibid. 100.5. a.
D ig u e . ( Hydr. Hift. nat. ) La Nort-Hollande plus baffe
de quatorze piés que le niveau de la mer. Pilotage fait le
long du Zuiderfée, pour empêcher que la mer ne fiibmerge
tout. Mauvais état des pilotis , qui ont été percés 8c rongés,
de vers : ( en 1732 ) Frais iramenfes pour les réparations,
que ni les poffefleurs des terres, voifines , ni l’é ta t , ne pour-,
roient fupporter. Suppl. II. 7 2 x. a. Defcription du v er def-
R-ufteur. Le dommage encore plus grand en Frife qu’en N ort- j
Hollande. Ibid. h. ,
Digue. Batardeau , efpece de digue. II. 139. b. Jettee ,. '
efpece de digue ou muraille. V IIL 529. a.
D IJON ; hiftoire de fon parlement. XII. 46. b. 8cc. Chancellerie
près de ce parlement. III. 109. b. Chancelleries de
Dijon. 115. b. D o yen du parlement. V . 96. b. Ufage que
les habitans de cette v ille faifoient autrefois des bains. Suppl.
L 752. b. -
DIIPOLIES. ( Myth. ). Obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 72 1 .b .
D IL A T A N S , ( Chir. ) corps qu’on introduit dans la cavité
d’une plaie ou d’un ulcère. IV . 1005. a. Enumération de
quelques-uns. Leurs avantages 8c leurs inconvéniens dans la
pratique. Ibid. b. Voye^ D il a t a t io n . ^ I ^
Dilatons. La racine de gentiane préférée à l’éponge en
qualité de dilatant. V I I . 603. a. Deux vues pour lefquelles
on entretient une ouverture dilatée. Ibid. Tentes employées
comme dilatans. X V I . 141. a , b. Voye[ aufli BOURDONNET.
D IL A T A T IO N . ( Phyfiq. ) Différence entre la dilatation
& la raréfaction. Effort des corps élaftiques pour fe dilater.
La force comprimante 8c la force élaftique font toujours
égales. Le mouvement par lequel lès corps comprimés reprennent
leur premier état eft ordinairement accéléré. D e
tous les corps .connus, il n’y en a point qui fe dilate davantage
que l’air."' Il n’y a point de corps qui ne foit fufeepti-
ble de dilatation jufqu’à un certain point. Métal qui fe dilate
le moins ; celui qui fe dilate le plus. IV . 1005. b.
Dilatation. D e la dilatation de l’air. 1. 231. b. 232. <2, b. Voyeç
Ex p an s ib il ité . D e la dilatation de l’eau : plus grande que celle
de la poudre à canon. V . 187. b. Celle qu’elle éprouve quand
elle approche dé la congélation. III. 836. a. V i l . 3x2. a. 313.
b. 678. b. 681. b. Dilatation 8ç contraélion perpétuelle que
caufe l’air dans les corps où il s’infinue. I. 233. a. D e la
dilatation dès corps par le feu. V I . 599. b. Bec. Suppl. IV .
938. a. Dilataüon des métaux. V I . 600. a. X. 429. a. Inftru-
nient deftiné à mefurer la dilatabilité des métaux. XIII.
•605. a. Le fer fe dilate au moment où il ceffe d’être en
fufion. V II . 312. b. Sur la dilatation , v o y e z Expanftbilité ,
Extenfion, Rarèfaélion. . _
D il a t a t io n , ( Aftron. ) augmentation prétendue du diamètre
des planètes , par la grande lumière qui les environne.
Cette dilatation démontrée fauffe dans la lune 6c dans
vénus j. mais vraie par rapport au foieil. Suppl. II. 72 1. b.
D il a t a t io n , ( Médec. ) fÿnonyme de' diaftole. Dilatation
d'un vaiflëau contre nature. IV . 1006. a.
D il a t a t io n , ( Chirur.) d’une plaie pour la rendre plus
large. O n confond fouvent dans l'ufage le terme de dilatation
avec celui d’incifion. C e qu’on entend prècifément par dilatation.
Dilatation employée lorfqu’on fait faire une contr’ou-
verture. Eponge 8c racine dont on dilate quelquefois les plaies.
Inftrumens pbur dilater l’anus 8cle vagin. I v . 1006. a. Voyeç
D il a t a n s .
D IL A T A T O IR E , ( Chir. ) in finiment dont fe fer voient
les lithotomiftes. On n’en fait plus ufage. Inftrument de ce
nom dont, on fe fervoit pour dilater la matrice 8c le vagin*
Maniéré dont on en faifoit ufage. Inconvénient de cet
infiniment. L’introduélion du doigt du chirurgien y fupplée
8c vaut beaucoup mieux. IV. 1006. a. Defcription par figure
du dilatatoire du fondement. Précautions à prendre en l’in-
trocluifimt. Ibid, b.
D I M
DILEMME. ( Logiq. ) Pourquoi on l’appelle argument cornu.
Pourquoi on l’appelle crocodilus. Exemples de dilemmes tirés
de .Cicéron. Beau dilemme de Te rtulien, pour détromper
les païens 8c faire des reproches à Trajan. Qualités que doit
avoir le dilemme pour être exaÜl. Défaut du dilemme , par
lequel Ariftippe vouloir diflùader du mariage. Défaut du dilemme
par lequel un ancien phiiofophe vouloir .prouver qu’il
né falloit point fe mêler des affaires de la république. IV . 1006. b.
Dilemme captieux. Exemple. IV . 502. a.
D IL IG EN C E , (Jurifp. ) fynonyme de pour fuite. Diligencê
à faire fur les perfonnes 8c meubles exploitables des comptables.
En matière b énéficiai , le plus diligent eft préféré. IV .
1007. a.
D il igence , I^Comm.') protêts qu’on doit faire , faute d’acceptation
ou de .paiement d’une lettre , &c. IV . 1007. a.
Diligence, efpece de voiture : diligence à Ü’angloife. V IL
vo l. des planch. M enuiferie en voitures, planch. 9 & 10. D iligence
de Lyon repréfentée. IX. vol. des planch. Séllier-car-
roflier , planch. 9. Diligence à cul de finge. PI. 10. Diligence
montée fur des cordes à boyaux. PI. 11 .
D lL IG E R E , A m a r e . (Lang. tat. ) Différence dans la fi-
gnification de ces ‘verbes. X V . 758. b.
D ILL INGEN , ( Géogr^.) v ille d’Allemagne en Souabe.
Fondations faites dans ce lieu. Suppl. II. 72 1. b.
D IL T S IS i, {Hift. mod. ) muets mutilés qui accompagnent
le grand-feigneur. Ils font les bourreaux fecrets. Comment
ils exécutent les ordres de la vengeance ou de la colere du
grand-feigneur. IV . 1007. a. Voye[ CORDON.
D IM A CH E R U S , ( Hift. onc.) gladiateur armé de chaque
main. Etymologie de ce mot. C e que dit Juftelipfe fur ces
gladiateurs. IV . 1007. a.
D IM AN CH E. Pourquoi les premiers chrétiens tranfpor»
terent au dimanche la célébration du fabbat. C e qui fepra-
tiquoit chez les chrétiens ce jour-là , félon le rapport de
Juftin. Diftinélion qui fe trouve dans les bréviaires & autres
livres lithurgiques des dimanches de la première & de la
fécondé claffe. Autrefois chaque dimanche de l’année avoit
fon nom. C e que preferit réglife pour la célébration de ce
jour. C e que dit M. l’abbé de S. Pierre fur la prohibition de
travailler ce jour-là. Q u i font ceux que cet abbé, appelle
• pauvres. IV . 1007. b. Suivant fon ca lcu l, le gain qui fe .
feroit par année, fi l’on accordoit la permiffion de travaillef
l'après-midi du d imanche, monteroit à plus de vingt millions
par an. Paroles de l’abbé de S. Pierre , pour exhorter l’églife
8c le gouvernement à donner cette permiffion. Paffage de
l’Exode & du Deutéronome , qui marquent la vraie deftina-
tion du fabbat. Ibid. 1008. Paroles du Sauveur fur le même
fujet. L e fabbat étant établi pour l’homme, ne doit pas lui
devenir dommageable : conféquenees qui en réfultent, fondées
d’ailleurs fur quelques paffages de l’écriture. Réponfe
de l’auteur à ceux qui allégueroient contre lui le précepte
formel : fouviens-toi de fanihfter le jour du repos. Si l’on per-
mettoit aux pauvres de travailler le dimanche après midi,
on rentreroit véritablement dans l’efprit du légiflateur. Ibid,
b. Divers travaux utiles auxquels on pourroit employer une
partie du dimanche , félon l’auteur. Virgile approuvoirhau-.
tement certaines occupations champêtres, ufitées de fon tems
aux jours de fêtes. Ibid. 1009. a.
Dimanche. D e la fanétification o.u célébration de ce jour.
X IV . 607. b. Service du dimanche dans la primitive églife.
I. 881. b. Les cofteâes fe faifoient ce jour-là. Ibid, a , é .D é -
fenfe de Dagobert I. en faveur de l’obfervation du dimanche.
III. 853. A D. n’eft pas permis d’arrêter pour dettes les
dimanches & jours.de fêtes , ni de prendre le débiteur dans
fa maifon. IV . 121. <2. D e l’ufage autrefois établi en Angleterre
de tenir des marchés le dimanche. X. 84. a. Projet de
tranfporter plufieurs fêtes au dimanche. V I . 565. b.
D IM E L , ( Géogr. ) rivière d’Allemagne en Weftphalie.
Evènemens qui l’ont rendue fameufe. Suppl. II. 72 1. b.
D 1MEN. ( Géogr. ) Deux ifles de ce nom , du nombre de
celles de Faro-, 8c fou« la domination danoife. Pâturages
qu’elles produifent. Suppl. II. 72 1. é. Obfervation fmguliere
faite fur les brebis qui paiffent dans l’une de ces ifles. Ibid.
^D IM EN S IO N . ( Phyfiq- Géom. ) Trois dimenfions confidé-
' rèes dans la matière. C e qu’on entend par dimenfions des ra*
cines. 11 ne peut y avoir proprement que des q u antité s^ trois
dimenfions. C e que font les quantités a 4 , a G qu on emploie
dans l’application de l’algebre à la géométrie , 8c qui,
femblent être des quantités de plus de trois dimenfions. IV .
1009. b. Quelqu’un a prétendu qu’on pourroit regarder la
duree comme une quatrième dimenfiôn. Dans les fraélions
algébriques , la dimenfiôn eft égale à celle du numérateur ,
moins 'celle du dénominateur. Dimenfiôn négative. Ibid.
1010. a. , .
DIMESSES , ( Hift. eccl. ) congrégations de perfonnes
du fexe , dans l’état de V enue. L eur fondatrice. Détails fur
la nature de ces congrégations. IV . io io . a.
DIMIN UT IF . ( Gramm.) Diminutifs phyfiques. Diminutifs