
4oï C O N
heures moyennes en degrés. T a b le à cet ufage dans la
corcnoiflance des tems. Suppl. IL 587. a.
Conversion, (Médian, ) centre de converfion. II.
$26. L
r CONVERSION, ( Thêol. ) quelques-uns regardent la eonver-
fion d’un pécheur comme un miracle aufli grand que celui
par lequel Dieu reffufciteroit un mort. Comment on peut
pécher par excès dans cette matière. IV- 106. h.
Conversion , {Jurifip. ) converfion d ajournement perlon-
nel en décret de prife-de-corps. Converfion d’appel en oppo-
fuion. Converfion de bail conventionnel en judiciaire. Con-
verfiôn de décret. Converfion d’information en enquête.^
Converfion d’un procès #ivil en procès criminel. IV . 166. b.
Conversion , ( R/tétor.) divers fens de ce mot. IV . 167. a.
Conversion d'une propofitïon. ( Logiq. ) XIII. 479. b.
Conversion , (Maneg.) différence entre la caracole &
Sc la converfion. II. 644. b.
Conversion, {Art. milit.) évolution appellée quart de
converfion. L’effet des à droite' & à gauche n’eft point le
mèmè que celui des quarts de converfion. Comment le fait la
converfion vers la droite ou vers la gauche. IV . 167. a. C e
qu’on appelle demi-converfion, trois quarts de converfion.
Plus la troupe aura de front, plus il faudra de tems pour exécuter
ces mouvemens. Moyen de mefurer le chemin que
chaque homme doit faire dans un quart de converfion.
Ibid. b.
Converfion, figure du mouvement de converfion. V I . 180. b.
Q u art de converfion. XIII. 671 . b. IV . 813. A. C e qu’il faut
obferver pour qu’il s’exécute aifément. V I. 180. b. D e la converfion
avec pivot au centre. 181. a, b. Converfions-à plu-
fieu'rs pivots. 182. a. Converfion dans la cavalerie. 198. b. &c.
CO N V E X E , ( Ge'orn.) effets du miroir con ve x e, & du
miroir concave, verres convexes, plans-convexes, convexo-
concaves, effets des lentilles fur les rayons de lumière : leur
propriété de groffir les objets. IV . 168. a.
Convexes, verres, leur propriété. III. 802. b. Anneaux colorés
de deux verres convexes appliqués l’un fur l’autre. IV . 330.
a. Miroirs convexes.X. ? 66. b. Verre plan-convexe. XII. 697. a.
— Voyez V erre. X V I I . 97. a, b. 8c Lentille.
CO N V IC T IO N , ( Métaph. Vdifférence entre la conviâion &
laperfuafion. IV . 168. b. Voy. Persuasion & C onvaincre.
ConviElion, en ftyle judiciaire. Procès-verbal ordonné de
tout ce qui peut fervir pour la décharge ou la conviâion
de l’acculé. Quelle doit être la conviâion. IV . 168. b.
CO N V IV E . ( Littér. ) Dans les repas des Romains, il y
avoit des con viv es , des ombres 8c des parafites. Quelle
étoit la robe des convives. On avoit coutume d’ôter leurs
fpuliers, 8c de leur laver ou parfumer les piés. Les conviv
es apportoient des ferviettes de chez eux. Diftribution des
coupes devant chacun d’eux. IV . 168. b. Ufage de couronner
de fleurs dans les grandes fêtes les convives & les efcla-
ves. On envoyoit des portions du repas à celui qui n’avoit
pu y venir. Santés que buvoient lés convives pendant le
repas. Libations 8c voeux par lefquels finiffoit la fête. Pré-
fens que les convives recevoient de leur hôte. Profufion de
Cléopâtre à cet égard lorfqu’elle donna un feflin à Marc-
Antoine en Cilici.e. C e que devient la vaiffelle d’argent que
le doge de Venife jette dans la mer lorfqu’il fait la cérémonie
de l’époufer. IV . 169. a.
Convive. Obfervations fur les ombres que Mécénas avoit
amenées chez Nafidienus. Suppl. IL 387. b.
Convive. Des convives chez les Romains, voyez Repas des
Romains. Ufage de faire préfent de coupes de prix aux convives.
II. 832. b. Ils apportoient leur ferviette avec eux.
XI- 20. a. Nom que l’on donnolt à ceux qu’un convié ame-
noit de fon chef à un feftin d’invitation. 466. a.
C O N V O C A T IO N , {Hifi. mod. ) affemblée du clergé en
Angleterre. IV . 169. a. Comment elle fe fait. Lieu où elle fe
tient. En quoi confiftent la chambre haute 8c la chambre
baffe dans la province de Cantorbéry. Comment les articles
font propofés. Privileges des membres. L ’archevêque d’Y o rk
tient en même tems l’affemblée du clergé de fa province.
Correfpondance entre les deux chambres. Anciennement le
clergé avoit fes repréfentans dans la chambre baffe du parlement.
Ibid. b .
Convocation , ( Jurifip. angl. ) prolocuteur de la convocation.
XIII- 443. a. •
Convocation des conciles, des fynodes. Voyez ces articles.
C O N V O I , {Hiß. anc. & mod.) tranfport du corps, de la
maifon au lieu de fa fépulture. On gardoit le corps environ
fept jours chez les Romains. Comment le héraut annon-
çoit le convoi. Détails fur cette cérémonie. C e qui arrivoit
à Sparte quand un roi mouroit. IV . 169. b. Maniéré de célébrer
les funérailles chez les Athéniens. Cérémonies-qui
furent ufitées en certains tems chez les Romains. Comment
fe font les funérailles parmi nous. Ibid. 170. a.
C o n v o i , {Art milit.) Soins que doit prendre le général
par rapport aux convois d’armes, de munitions .&c. IV . 170.a.
D i ver fes efpeces de convois. Ibid,b. Voyez Escorte.
C O P
C onvoi , {Marine) en quoi il confifte. Lettre de convoi.
IV . 170. b. Voye? Conserve.
Convoi, diverfes lignifications qu’on donne à ce terme en
Hollande. IV . 170. b.
Convoi-loopers efpeces de faâeurs publics à Amfterdam.
IV . 170. b.
Convoi de Bordeaux. {Jurifip. Hifi. & Financ. ) Droit
au profit du roi fur certaines marchandifes. A quelle ocça-
fion il fut établi en faveur de quelques particuliers. Les
rois fe le font attribué. IV . 170. b.
C O N V O L V U L U S , ( Botan. ) efpeces de convolvulus dites
biritambaru. IL 259. a. Cara. 642. a. Bajà. Suppl. I. 750. b.
Ballel. 762. b. Bangada. 790. b. Beladamboè. 843. b. Benti-
rutali. 879. à y b. Convolvulus, v o y e z V olubilis 8c GRÀN»
Liseron.
CO N V U L S IF , maladies convulfives ou fpafmodiques. IX .
933. a. X V . 438. a. Mouvemens convulfifs. Ibid. b. Maladies
Convulfives plus fréquentes dans l’enfance qu’en tout
autre âge. V . 638. b. Angine convulfive. V . 979. a. Ufage
de la valériane dans certaines maladies convulfives. X V I .
816. b.
C O N V U L S IO N , ( Médecin. ) la convulfion diftinguée des
mouvemens convulfifs. Symptômes de ces maladies. Leurs
caufes. Suppl. II. 387. b. Leur prognoftic. Obfervations faites
dans le cerveau & la moelle épiniere des cadavres de
ceux qui ont eu ces maladies. Ibid. 388. a. Des remedes à
faire pendant le paroxyfme. Moyens à employer pour prévenir
le retour des accès. Ibid. b.
Convulfion, la fievre , les fpafmes Scies convulfions, trois
efpeces de mouvemens que la nature emploie pour guérir.
V . 409. b. Différence entre convulfion, fpafme 8c épilepfie.
796. a. Entre convulfion 8c fpafme. X V . 434. b. Singularités
dans certaines convulfions. X V . 43. b. Signes avant-coureurs
des convulfions, dans l’état des yeu x. XV II . 669. b.
Convulfions caufées par la diflocation ou la bleffure de l’os
féfamoïde du gros orteil. I. 243. b. Efpece de convulfion
appellée opifihotonos. XI. 308. b. Convulfion du vifage. X V I I .
337. a. D e l’uterus. 338. b.
CO N V U L S IO N N A IR E S , {Hifi. ecclèfi.) fe â e de fanatiques
, qui a commencé au tombeau de M. Paris. Les c o n v e nons
ont nui beaucoup à la caufe de l’appel, 8c aux miracles
par lefquels on vouloit l’appuyer. Divifion entre les Janfé-
niftes fur cette matière. C e que difoit un archevêque de L y on
du neuvième fiecle au fujet de quelques faux miracles du
même genre. IV . 17 1. a.
Convulfionnaires, ceux qui parurent en 844 à Dijon. X IV .
767.' a. Tourmens par lefquels les derniers convulfionnaires
de France prétendoient être foulagés. 861. a, b.
CO O B L IG É , ( Jurifip. ) Comment les coobligés font appel-
lés dans le droit romain. C e que l’ancien droit étSblifloit à
leur égard. Deux fortes de coobligés parmi nous, les uns
folidaires, les autres fans folidité. IV . 17 1. b.
C O OM B , ( Comm. ) mefure angloife. Evaluation de cett£
mefure. IV . 17 1 . b.
C O O P T A T IO N , maniéré dont quelques corps peuvent
s’affocier des membres en cas de vacance. Cooptations faites
par l’univerfité. C e que lignifie proprement ce mot. IV .
17 1. b.
C O P A G E , pour capage, ( Jurifip. ) droit de chéfage. Le ttres
du roi Jean qui en parlent. IV . 172. a.
CO P AH U , {Baume de) huile balfamique qu’on tire d’un
arbre du Bréfil. D ’où 8c comment les Portugais l’apportent.
| Deux efpeces de ce fuc réfineux dans les boutiques. Auteurs
qui parlent de ce baume 8c de l’arbre qui le produit. Défis
crigtion qu’en donne Marcgrave. IV . 172. a. Lieux où i l
croît. Comment on en tire l’huile. Quantité que l’arbre en
peut donner. Deux liqueurs de qualité différente tirées du
même arbre. Tems de l’année où l’incifion doit fe faire.
Ufage du bois de cet arbre. Différence entre le baume
de Copahu 8c celui du Pérou. Diverfes maniérés dont on
le falfifie ou contrefait. Son analyfe chymique. Sa dofe
ordinaire. Maladies dans lefquelles on l’emploie intérieurement.
Ibid. b. Précautions avec lefquelles il faut le donner.
Son ufage externe. Sa principale vertu vulnéraire. IV .
173 . a. Ufage qu’en font les Juifs. II. 164. b.
CO P A IS , communication entre le lac de Thebes 8c celui
de Copaïs. X V I . 242. b.
C O P A L , {Pharm. ) quelle eft la gomme ou réfine de ce
nom. Ufages qu’en font les Indiens, 8c les Européens. Ses
propriétés. Caraâere de la bonne. A utre efpece qui v ient des
Antilles. IV . 173. a.
C O P A T T U M , ( Botan. ) efpece de plante. Suppl. II. 317. b;
C O P E C , ( Comm. ) monnoie d’or 8c d’argent qui a cours
en Mofcovie. Valeur du copec d’or 8c du copec d’argent.
IV . 173. a.
CO P ENH AGU E , deux mefures expofées à l’hôtel-de-,
v ille de Copenhague. V I . 12. b.
CO P E R N IC , Syfl. de, {Aftron. ) en quoi il confifte. A n ciens
qui l’avoient adopté & foutenu. C e que remarque M.
C O P
de Fontenelle fut le jour où Copernic mourut. Comment
Defcartes 8c Newton ont cherché à affermir ce fyftême. Il
eft défendu de le foutenir en Italie. IV . 173. b. Perfécutions
qu’effuya Galilée pour l’avoir foutenu. Impreffion que fitfur
Defcartes cette perfécution. Comhien il îeroit à fouhaiter
que la liberté de p enfer fur des matières de cette nature fut
établie en Italie. Quelle eft une des principales caufes du
décri du fyftême de Copernic en Italie 8c en Efpagne. Motifs
pour lefquels on dit que le P. Scheiner Jéfuite accufa Galilée.
Ibid. 174. a. Avantages du fyftême de Copernic. Prédiftion
de cet aftronome vérifiée depuis l’invention des télefcopes.
C e fyftême tel qu’on le fuit aujourd’hui, n’eft pas tel qu’il a
été inventé par fon auteur. Comment Kepler l’a perfeâionné.
Ibid. b.
Copernic, fa patrie. X V I . 298. a. Obfervations fur cet
aftronome. 1. 790. a. Syftême de Copernic. X V . 778. b. Voyez
vol. V des planches, article Aftronornie, pl. 4. Preuves de
ce fyftême. X V I . 167. a, b. — 169. a. C e fyftême n’a été
que le renouvellement de celui de Pythagore. XII. 703. b.
Démonftration que Galilée en donna. Suppl. III. 174. a.
Comment on explique par ce fyftême les apparences du mouvement
du foleil. X V . 313.. b. Décifion des commiffaires
nommés par le pape Paul V , pour l’examen de ce fyftême. X.
590. a. Sphere de Copernic. X V . 434. a. Tables de C o pernic.
798. a. Suppl. IV . 922. a.
Copernic, inftrument aftronomique. Defcription 8c ufage.
D e tels inftrumens font plus amufans qu’utiles. IV .
174. b.
C O PH T E , ou Copte ( Théol. ) chrétiens d’E g yp te , appelles
de ce nom. On eft très-partagé fur l’étymologie de ce mot.
Langue en laquelle ils font le fervice divin. Leur erreur fur
la nature de Jefus-Chrift. Leur patriarche. Diftribution de
tout le clergé. C e clergé eft très-méprifable 8c très-honoré.
Leurs moines 8c religieulès. La recette des droits publics
confiée à ces chrétiens. Excepté ces receveurs, le refte eft
pauvre. Leur confolation dans la facilité du divorce. Leurs
facremens. IV . 175. a. Leurs onâions. Leurs jeûnes. La
circoncifion admife parmi eux. T itre 8c réfidence du patriarch
e , &c. Ibid. b. V o y e z Copte.
Cophtes, bibles cophtes. IL 226. a. Liturgie des Cophtes.
IX. 398. a. Caraâeres Cophtes., voyez vol. II. des planches
article Caractère, planche 7.
C O P H T IQ U E , trois liturgies cophtiques. IV . 173. b.
C O P IA T E , {Hifi. eccl.) celui qui faifoit les foffes pour
enterrer les morts.Loi de Conftantin en faveur des prêtres copiâtes.
Etymologie de ce mot. Nom qu’ils avoient auparavant.
Leur nombre. O n les appelle auffi collegiati. IV . 173. b. Comment
ils étoient entretenus. Ibid. 1 jô.a. Voyez Lecticaire.
C O P IA T E S , obfervations fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. IL 389. a.
COP IE,, {Jurijp.) ce mot eft quelquefois oppofé à celui
d’original, quelquefois à celui de minute, à celui de g roffe,
à celui d’expédition. Copies collationnées. Copie co r re â e 8c
lifible. Copie entière. C opie par extrait. IV . 176. a. Copie
figurée. Copie fur papier commun. Coo ie fignifiée, tronq
u é e , vidimée. Ibid. b.
Copie de pièces ou vidimus. X V I I . 247. a, -b. Copie collationnée.
III. 624. a. Copie des contrats. IX. 124.«.
Copie de lettres, livre de. { Comm. ) IV . 176. b.
C opie , ( Peint. ) Facilité avec laquelle on peut fouvent
être trompé par des tableaux qui ne font que copies. M.
Chardin prétendoit que quelle que fut la copie d’un de fes
tableaux , il ne s’y mèprendroit jamais. Raifons qu’il en don-
noit. IV . 17,6. b.
Copie. Ufage du pantographe, pour tirer des copies de
deflins. XI. 827. a. Crêpe dont les peintres fe fervent pour
faire quelques copias. X V I I . 426. a. Maniéré de copier en
calquant. IL 563. a l b. Par le moyen des petits carreaux,
i y . 436. b. Copie réduite. XIII. 881. a, b.
C o p ie , terme d’imprimeur. Compter fa copie. Copies de
chapelle. IV . 177. a.
Copie , droit de, V . 146. a, b. Viforium qui porte la copie.
X V II . 337 .a , b.
C O P IE R , contrefaire, imiter, {Synon. ) IV . 133. b.
CO P IEU SEM EN T , abondamment, beaucoup , bien. Différence
entre ces mots. IV . 177. a.
COPISTE S , nommés calligraphes.il. 361. b. Voyez ÉCRIVAIN
, Scribe.
Copiste , ( Mufiq. ) pourquoi l’art de la gravure 8c de
l’impreffion appliqué à la mufique, a moins eu de fùccès qu’appliqué
à l’écriture. Suppl. IL 389. a. Importance de la cor-
reâion dans la copie de la mufique. L ’intelligence d’une
mufique difficile dépend beaucoup de la maniéré dont elle
eft copiée. Expofition détaillée des devoirs & des foins d’un
bon copifte , 8c des talens que fa profeffion exige. Qualité
que doit avoir fon encre 8c fon papier. Ibid. b. D eu x formats
de papier réglé. D e leur ufage. Obfervations qu’on doit faire
pour bien diftribucr la partition. Divifion des mefures. Ibid.
590. a. Netteté des lignes. Correâion des fauffes notes qui
C O Q 403 .
peuvent fe trouver dans l’original. Ibid. b. Méthode pouf
raffembler dans les partitions les parties féparées. Maniéré dô
tirer une partition en parties féparées. Ibid. 691. a. Comment
les paroles doivent être écrites. C ’eft au copifte à faire
en forte que la mufique exécutée rende exaâement à l’oreille
du compofiteur, ce qui s’eft peint dans fa tête en la compo-
fant. Ibid. b.
CO P PE R B ER G , voyez Kopersberg.
CO P R O PR IÉ TA IR E , {Jurifipr. ) les copropriétaires poffe-
dent par indivis ouféparément.Leur nombre n’eft point limité»
Ils peuvent pofféder ou en v ertu d’un titre particulier, ou en
vertu d’un titre commun. Cette diftinâion eft très-importante.
ÏV . 177.6.
C O P T E ou Cophte , ( Hifi. anc. ) langue ancienne des
. gyptiens. Vocabulaire 8c grammaires de cette langue. Quels
livres font écrits en cophte. Quelques-uns prétendent que
cette langue n’a jamais été parlée. L e P. Kirker prétend
au contraire que fa connoiffance peut beaucoup fervir à
l’intelligence des hiéroglyphes , &c. IV . i 7 7 . b — Voyez
Cophte. j '■
Copte , langue, ( Antiq. Littér. ) voye^ Cophte. C ’eft un
mélange de l’ancien égyptien 8c de mots grecs qui s’y font
gliffés peu-à-peu. Utilité de la connoiffance de cette langue.
Il n’eft pas vrai que l’ancienne langue égyptienne foit dériv
ée de l’Hébreu, Suppl. II. 391. b. ni que la langue arménienne
foit le meilleur moyen d’en acquérir l’intelligence.
Obfervation fur l’alphabet cophte. Auteurs qui ont eü connoiffance
de cette langue. Remarques fur la grammaire 8c le
diâionnaire copte de Kirker. Autres favans qui ont donné
des ouvrages du même genre. Ibid. 392. a. Diâionnaire copte
annoncé par l’auteur. Énuméfation des principaux ouvrages
coptes qui ont été publiés par l’impreffion. Manufcrits en cette
langue. Leur utilité. Ibid. b.
Coptes , peuples, ( Géogr. ) peuples qui habitèrent anciennement
l’Égypte , ou qui en font iffus. Peuples qui l’habitent
aujourd’hui. Les vrais coptes très-rares maintenant. Perfécutions
qu’ils foüffrirent fous les empereurs , 8c enfuite de
la part des Turcs. Leur état préfent. Suppl. II, 392. b. Ils
font dépofitaires de tous les regiftres des terres labourables
de l’Égypte. Leur obftination à furvre la croyance de leurs
peres. Horreur qu’ils ont pour riôus. Comment ils pratiquent
la confeffion. Jeûnes qu’ils obfervent. D u baptême
cïe leurs enfans. La circoncifion obfervée parmi eux. Ils
obtiennent facilement la permiffion de répudier leurs feutrines.
Ufage qu’ils ont de prendre des femmes à loyer à tant
le mois. Cérémonies du mariage, Ibid. 393. a. 8c des funérailles.
Ibid. b.
C O P U L A T IO N , voye^ A ccouplement.
C O P U L A T IF , ( Gram. <5* Logiq. ) conjonâions copulati-
v es.III. 872. b. X . 759. Obfervations fur les phrafes latines,
où la conjonâion copulative femble réunir l’indicatif 8c le
fubjonâif. X V . 364. a , b. Syllogifme copulatif. 722. b.
CO PU LE , ( Logiq. ) quelquefois la copule 8c l’attribut
font renfermés dans un feul mot. C ’eft fur elle que tombe
toujours l’affirmation ou la négation. C e font les verbes auxiliaires
qui fervent de copules grammaticales dans les jugemens.
IV . 1 7 7 .4; :
Copule, qui fert à lier le fujet 8c l ’attribut. X III. 476. b.
C Ô Q , ( Omith. ) ce qui le diftingue des autres oifeaux de
fon genre. L e coq oc le roffignol font les feuls oifeaux de jour
qui chantent la nuit. Defcription du coq. La couleur de fon
plumage eft fort variée. IV . 178. a. C o q 8c poule noire des
montagnes de Mofcovie. Ibid. b.
Coq de roche, v o l. V I . des planch. régné animal, pl. 40.
C o q , ( Econ. domefl. ) caraâeres d’un bon coq. Nombre dés
poules auxquelles il peut fuffire. Moyen d’introduire un nouveau
coq dans une baffe-cour. IV . 178. b.
C o q » {Mat.méd.) bouillon de vieux coq , recommandé
dans certaines maladies. Propriété du ju s , ou déçoâion du
coq. Ufage qu’on avoit de fatiguer un coq 8c de le faire mourir
de laflitude, lorfqu’on vouloit en faire un bouillon médicinal.
La chair de vieux coq employée dans les confommés.
IV . 178. b. Prétenduespropriétés de différentes parues du coq.
Guérifon d’un foldat aveugle par le moyen du fang de coq ,
félon le rapport de Mercurialis : le remede fut confeillé pat
Efculape. Ibid. 179. a.
Coq. Analyfe de fa chair confédérée comme aliment. 1. 267.
b. Mets de crêtes de coqs. Suppl. IL 631. b.
Coq , pierre de , I. 253. a.
C o q , ( Mvthol.) on en faifoit le fymbole dé la vigilance.'
A quels facrinces .on.l’employoit. Q u el eft le fens-de Tordre
que Socrate donna à C r ito n , d’immoler un coq à Efculape;
IV . 179. a.
Coq-. Divination par le m oyen des coqs. I. 2 3 3. a. L e coq
figure fymbolique. X V . 730. a.
Coq de bois. Oifeau qui reffemble au coq d’Inde pour la
groffeur 8c la figure. Sa defcription. IV . 179. a. Il-eft excellent
à manger. Ibid. b.
Coq de bruyere. Sa defcription. IV . 179. b.