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de compaffiort , de tendreffe. Les Italiens & les Éfpagnols
font plus riches que nous en diminutifs. IV . io ro . a. Auteurs
qui n’on't rien négligé pour les introduire dans notre langue.
Dès le teins de Montaigne , on s’éleva contre tous ces mots
f i mignons. Exemples de diminutifs des diminutifs , tires de
l’Italien , de l’Efpagnol & du Latin ; ce qu’en dit le pere
Bouhours. Ibid. b.
Diminutif. Verbes diminutifs & fréquentatifs tout enfemble.
V I I . 298. 4’, b. J | B
D IM IN U T IO N , figure de Rhétorique. IV . io io . b. Voyc{
L iptote & Litote. . . .
D iminution d’efpeces { Jurifp. ) tombe fur celui auquel
appartiennent les deniers. C e que doit faire un débiteur ,
pour ne pas fupporter la diminution d’efpeces. IV . 1010. b.
Diminution de feux. ( Jurifpr. ) C e qu’on entend par le
terme de feux. A quels pays on accordoit cette diminution.
Formalités qui éroient oblervées lorfqu’une v ille ou autre
lieu demandoit une diminution de feux. Lettres portant diminution
de feux. IV . 10x0. b.
Diminution des colonnes. { Archit.) Les colonnes , qui
font une imitation des arbres, doivent être moins groffes par
le haut que par le bas ; mais comme la diminution commencée
dès le bas feroit un effet défegréable , on a p ofé pour
principe, qu’il ne falloir la commencer qu’au tiers de la haû-
reur des colonnes. Proportion dans laquelle cette diminution
fe fait. Maniéré de la tra cer, félon Vignole. Suppl. II. 722. a.
DIMISSOIRE. ( Jurifpr. ) Lettres dimiffoires. C e que di-
fent fur ce fujet l’ordonnance d’Orléans, 8c l’arrêt du 4
Septembre 1690. Moyen de réparer l’irrégularité provenant
du défaut de dimifloire. C e qu’on entendoit autrefois par
lettres apôtres ou dimiffoires. IV. 101 1. a.
Dimiffoire. En quoi il différé de Yexeat. V I . 229. a.
DIMOERITES. ( Hifl. eccl. ) Etymologie de ce mot. Pourquoi
ce nom fut donné aux appolinariftes. IV . i o n . a.
DIMSD ALE. ( M. ) Extrait de fon ouvrage fur l’inoculation.
SuppL III. 606. a , b. 8cc.
D IN A N T , v ille des Pays-Bas. Marbre de Dînant. IX.
8 17. b.
D înant , ( David de) fes erreurs. V I I I . 520. b.
D IN D O N . ( Êcon. ruftiq. ) Diverfes obfervations d’économie
fur le nombre d’une co u v é e , fur le tems de l’incubation
où les dindons é clofenr, 8c les foins à prendre pour
les élever & les guérir quand ils font malades. IV . 1011. b.
Voyer DlNDONNIER.
DINER. ( Littèrat. ) L e dîner des Romains étoit fort frugal
; c’eft peut-être pour cela qu’Ifidore l’a compté pour
rien. Heure du dîner chez les Romains. On dinoit autrefois
en F rance beaucoup plutôt qu’aujburd’hui. IV . 101 1. b.
Dîner. D e l’exercice avant ce repas. V I. 246. b.
D IN G , ( Comm. ) nom que les Siamois donnent à toute
‘forte de poids. Ils n’en ont guere d’autre que leur monnoie
même. Autres noms des poids des Siamois. IV . 1012. a.
DINGLE. Faute à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 722. a.
D IO CÉSA IN . ( Jurifp. ) Un évêque ne peut donner la
tonfure qu’à fon diocèfain. Abbeffe diocéfaine. Evêque dio-
céfain. Bureaux diocéfains. IV . 1012. a.
Diocèfain , concile. III. 819. a. Loi diocéfaine. IX. 659. a.
DIO CESE. ( Jurifpr. ) Acceptation de ce mot chez les
Grecs & les Romains. Divifion de l’Afte en diocefes ou provinces.
IV . 1012. a. Nouvelle divifion de l’empire par dio-
cefes , faite par Conflantin le grand. Comment ces diocefes
étoient gouvernés. Origine de la divifion par diocefes dans
le gouvernement eccléfiaftiqu’e. O n pourroit reporter au
pape Anaclet la première divifion par diocefes. Cependant
on tient communément que ce fut le pape Denys qui établit
le mieux cette po lice , vers l’an 266Û Ibid. ç. Le terme
de diocefe a été pris pour le fpirituel en trois fens différens.
C e que défend le concile de Conftantinople, tenu en 38 1 ,
aux évêques hors de leur diocefe. L e métropolitain ne peut
rien entreprendre dans le diocefe de fes fuffragans. La divifion
par diocefes n’a jamais porté atteinte à l’unité de l’églife.
Les refforts du métropolitain & du primat ne s’appellent plus
diocefes. On n’obferve pas toujours pour la divifion des
diocefes , celle des provinces. Subdivisons du diocefe. L ’év
êque n’a ordinairement qu’un official. Syndic nommé dans
le s affemblées diocéfaines. Ibid. 1013. a.
Diocefe. Erreurs à corriger dans cet article de l’En cyc lo pédie.
Suppl. II. 722. a.
Diocefe. Divifion des diocefes en doyennés. V . 97. a. 98.
a. Les chapitres des cathédrales n’ont plus de part dans lé
gouvernement du diocefe« de ce gouvernement pendant la
vacance. III. x8o. b. Vifites des églifes du diocefe .par l’évêque.
V I . 144. b. X V II . 353. b. Dro it qu’exigeoiçnt autrefois
les évêques en vifitant leur diocefe. II. 776.. a. '
D IO C LÈ S , médecin. X . 283. a. Sa dôétrine fur la faignée.
X IV . 301. b. Sa phyfiologie. Suppl. IV . 346. a. Autres écrivains
de ce nom. XII. 319, b.
D IO C L E T IEN . ( Caïus-Valerius) { Hifl. de l ’emp. Rom.)
D I P
Hiftoire du régné de ce? empereur. Suppl. H. 722. b.
D ioclétien. ( Caïus- Valerius ) Obfervations fur cet empereur.
X IV . 377. a. Etat des chrétiens fous fon régné. Ibid,
& X V I . 507. b. Palais de Dioclétien à Spalato. X V . 427. b.
Thermes de Dioclétien. X V I . 268. b. V o y e z Antiquités. V o l.
1 des planch.
D IÔ C LÉ T IEN N E , {Epoque ) ou des martyrs. Les Ethiopiens
en ont formé un cy cle de 534 ans. IV . 1013. a.
Diocléticnne, époque. Erreur dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 723. a.
Dioclètienne , époque. V . 835. b. 900. a. 901. b.
D IO D O R E , philofophe peripatéticien. XII, 371. b. Dio-
dore furnommé Cronus, philofophe de. la feéle mégarique.
a-
D IO G EN E le babylonien, philofophe ftoïcien. X V . 532. b.
D iogene l’appoloniate ; fa philofophie , V I I I . 879. a. 8c
fa phyfiologie. Suppl. IV . 346. b.
D iogene le cynique. Hiftoire de fa vie. Son caraétere.
XIII. 532. a. Son éloge. IV . 396. b. X V . 216. b. 2x7. a.
Sa réponfe à Alexandre. Suppl. I. 266. b.
D iogene , fculpreur. X IV . 820. b.
D IO G N E T E , de Rhodes, philofophe fous Marc-Aurele.
X IV . 236. b.
D IO N . Obfervations fur cet auteur 8c fur fes ouvrages.
XIII. 332. «
D ion-Cassius. D e la v ie & des ouvrages de cet hiftorien. H|HB D IO N É , ( Myth. ) m ere de V énus. G ’eft entre fes bras que
Vénus fe jetta toute en pleurs , lorfque Diomede lui eut
effleuré la peau de la main , &c. Eloge de cet endroit de
l’Iliade. IV . 1013. b.
Dioné. Obfervations fur cet article de l’Encyclopédie^
Suppl. II. 723. a.
D IO N IS , {Pierre) fes ouvrages en chirurgie , III. 332. b.
en anatomie. Suppl. 1. 401. a.
D IO NYSIENNE S , ( Hifl. anc. ) fêtes en l’honneur • de
Bacchus. Etym. de ce mot. C e font les mêmes fêtes que les
orgies. Ancienne & nouvelle d ionvfienne. Comment ées fêtes
fe célébroient.IV. 1013. b. Voye^Orgies.
Dionyfiennes. Erreurs dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 723. a.
D iONYSIENNE,période. IV . 390. a. IX. 7 4 3 .4 ,b. XII. 361. b.
D IO N Y S IU S de Golophone, peintre célébré. X II. 238. K
D IO PH AN T E . Problèmes de Diophante. Il s’agit de trouv
er des nombres commenfurables*, qui fatisfaffent à des
problèmes indéterminés , auxquels fatisferoient une infinité
de nombres incommenfurables. IV . 1013. b. Exemple. En
quoi confifte l’art de réfoudre ces fortes de queftions. D ivers
exemples qui peuvent donner une idée de la maniéré de les
réfoudre. Ouvrages à confulter. La méthode de réduire à des
quantités rationnelles les quantités irrationnelles , eft fo r t
utile dans le calcul intégral , pour réduire une différentielle
donnée en fraélion rationnelle. Ibid. 1014. a. Ouvrages à confulter.
Eloge que M . Saunderfon fait de l’ouvrage de Diophante.
Etat de l’algebre chez les anciens. Ibid. b.
Diophante. Son ouvrage fur les problèmes indéterminés.
Suppl. III. 371. a.
D IO P T R IQ U E , ou anaclaflique. { Mathém. mixtes) Etym.
du mot dioptrique. D eu x parties diftinguées dans la dioptrf-
que. Divers auteurs qui ont écrit fur cette fcience. IV . 1014.
b. Une des principales difficultés de la dioptrique eft de déterminer
le lieu de l’image d’un objet qui eft v u par réfra-
étion. En quoi les auteurs different fur ce fujet. Ibid. 1013. b.
Sentiment de Barrow. C e fentiment attaqué par M. Smith
dans un ouvrage qu’on peut regarder comme le plus complet
que nous ayons fur cette matière. Celui de M. Smith com- ,
battu. Voyc{ les articles Miroir , Apparent , Image\ vijion.
Les réglés de dioptrique expliquées aux articles RèfraElion a
Lentille , & c . Ibid. b. V o y e z auffi Tèlefcope , Microfeope.
Dioptrique. Loix de dioptrique. XIII. 894. b. Télefcopes
de dioptrique. X V I . 36. b. — 43. a. 48. b. 49. a , b. Ouvrages
de Kepler & de Defcartes fur cette fcience. Celui du
P . Reita. IX. 744. a. Ouvrages de M. Hooke. X V IL
614. a. .
D IO SCU R E S , {M yth.) furnom de Caftor 8c de Pollnx.'
Etym. de ce*mot. Leur hiftoire. Leur temple à Athènes.
FonéHon qu’on leur attribuoit. C e qu’on penfoit des feux
qui paroiflent fur mer à la fin des tempêtes. Comment les
diofeures ont été défignés dans ^es bas reliefs 8c les médailles.
IV . 1016.4. Vojyc^ Castor.
D IPH TO N G U E , ( Gramm. ) différence entre les mono-
phtongues & les diphtongues. Etym. de ce mot. En quoi
confifte l’effence de la diphtongue. Diftinétion des diphtongues
en vraies ou propres , & en fauffes ou impropres. IV .
1016. 4. La première vo y e lle de la diphtongue , appellée
prèpofition, 8c la fécondépoflpofttion. D u nombre des diphtongues.
Celles que l’auteur a remarquées , en fuivant l’ordre
des voyelles. Obfervations fur la ' diphtongue ai , 8c fur
l’ortographe de ceux qui veulent fubftituer dans plufieurs
mots
D I P D I R 513
mots Cette diphtongue, à la diphtongue oculaire oi. Ufage
que les Grecs 8c les Latins ont fait de la diphtongue ai.
Ibid.b. Obfervations fur les diphtongues eau, c i, ia , i è , ie,
ien ieu, io , io n , Ibid. 1017. b .iou , y a ,yan , ye,yé. D e là '
diphtongue oi. Des diphtongues oin, oua, oe, ouan, oue.- Ibid. b.
Des diphtongues oui , ouin , ue , u i , uin. Diphtongues en
profe que les poètes font de deux fyllabes. Ibid. 1018. a.
Diphtongues. Leur origine. VII I. 199. b. Leur formation.
IV . 33. b. Diphtongues propres & impropres. VIII. 631. 4.
Pourquoi les diphtongues font toujours longues.: 199. b.
Obfervations fur quelques diphtongues. Suppl. III. 131. * , é.
D IP LO É , {Anqtom. ) fubftance fpongieufe qui fépare les
deux tables du Crâne, 8c forme avec elles le crâne. Obfervations
fur cette fubftance. IV . 1018. a.
D IP LO I& i ( Hifl- anc. ) mot g rec qui fignifie habit d ouble,
manteau double. Quelles fortes d’habits les anciens appel-
ioient de ce nom. Manteau des philofophes cyniques. IV .
1018.4. Paffages de la bible où le mot diplois eft employé.
Ibid. b.
D IP LOM E & diplomatique. ( Jurifp. ) Origine de ce mot.
E n quoi confifte la fcience de la diplomatique. Cette fcience
fuppofe la connoiffance exafte de la chronologie, qui étoit
différemment pratiquée chez les différentes nations ; & celle
des moeurs & du ftyle diplomatique de chaque fiecle. A rt que
•la diplomatique fiippofe. On donne aux diplômes le nom de
titres & de chartes. A quoi ils fervoient comme titres. Pourquoi
on les a nommés chartes. IV . 1018. b. Les diplômes ferv
en t pour la connoiffance de l’ancienne origine des grandes
maifons. Diplômes qui nous font connoître l’origine de ta
maifon d’Autriche. En matière de généalogie, l’hiftoire 8c
les titres fe prêtent un mutuel fecours. Mais dès qu’il s’agit de
matières à conteftations , les titres font beaucoup plus nécef-
faires que l’hiftoire. L ’hiftoire développe quelquefois davantage
l’illuftration des maifons : exemples tirés de 1a maifon
d’Autriche & de celle de France. Hiftoires particulières pour
lefquelles les diplômes peuvent être utiles. Pourquoi l’on
ajoute peu de foi aux diplômes dés communautés, fur-tout
des communautés eccléfiaftiques. Ibid. 1019. a. Les chartes
falfifiées font fort difficiles à reconnoître. Il eft beaucoup plus
aifé de reconnoître celles qui font entièrement fuppofées:
deux fortes de Chartres fuppofées. Réglé qui en découvre 1a
fauffeté. Comment une charte peut être fauffe, quoique le
privilège qui s’y trouve énoncé foit certain. Ibid. b. Divers
auteurs q u i, convaincus de ta facilité avec laquelle on pou-
vo it être trompé par les diplômes, fe font élevés contre leur
ufage. Ouvrage intitulé de re diplomaticâ, du P. Mabillon ,
par lequel cet auteur s’eft propofé de les juftifier : réflexions
fur ce favant ouvrage. Deux ans après que ce livre eut
p a ru , le P. Jourdan fe déclara contre les titres & les diplômes
en général : paffages tirés de fon livre. C e qu’a dit fur le
même fujet M. G ib e r t , avocat au parlement. Ibid. 1020. a.
Critique de l’ouvrage du P. Mabillon, par M. Baudelot de
Dairval. Motif q u i, félon le même M. B audelot, engagea le
P. Mabillon à entreprendre fon ouvrage. Ibid. b. Paroles tirées
du même auteur , dans lefquelles il rend compte de ta maniéré
dont le P . Mabillon répond au P. Papebroek qui avoit rendu
fufpeél le titre de S. Denis , & à M. P etit, auteur du pènitentiel
de Théodore de Canto rb e ry, dans lequel fe trouvent des
notes qui combattent le même titre. Contradiélions que l’ou-
iVrage du P. Mabillon a fouffertes. Ibid. 1021. 4. Difputes auxquelles
il a donné lieu. Éloge de cet ouvrage. La diplomatique
eft devenue à ta mode chez prefque toutes les nations : divers
écrivains qui l’ont traitée fuivant leur goût 8c leurs vues
particulières. Ibid. b. Déclaration d’un faulfaire nommé G uer-
n o n , qui confeffa d’avoir fabriqué deux aéles effentiels fous
le nom du pape. Récompenfe qu’il en avoit reçue. Réglés
qu’on a données pour diftinguer dans les anciens aétes ceux
qui font faux ou altérés.
La première e ft , dit-on, d’avoir des titres authentiques pour
e n comparer l’écriture avec celle des diplômes de 1a vérité
defquels on eft en doute. Cette réglé démontrée incertaine :
conteftations entre le P. Papebroek 8c le P. Mabillon fur
l ’authenticité de certains titres. Ibid. 1022. a. Fait qui prouve
combien il eft facile à quelques perfonnes d’imiter parfaitement
les anciennes écritures.
Seconde réglé : il faut examiner 1a conformité ou ta différence
du ftyle d’une piece à l’autre. Incertitude de cette réglé. Les
fautes d orthographe ne font point une preuve de 1a fauffeté
d’une charte ou d’un diplôme. Ibid. b.
La troifieme réglé eft d’examiner 1a date ou la chronologie
des aétes ou des lettres. Cette réglé plus certaine que les
précédentes. Diverfes obfervations chronologiques que le
cenfeur de chartes ne doit pas négliger. Dates des indiétions
des papes & des empereurs. Tems où l’on a commencé à
•compter les années félon l’ere chrétienne dans les chartes.
Quatrième réglé : elle confifte dans l’obfervation des figna-
tures des perfonnes ; favoir, fi elles n’étoient pas mortes au
tems de ta date marquée dans le diplôme. Comment les rois
des deux premières races fienoient dans les chartes.
T'orne /,
Cinquime réglé ; examiner l’hiftoire de ta natiori & de fes
ro is , les moeurs, les ufages du peuple, an fiecle où l’on
prétend que la charte a été donnée. Difficulté de fuivre
exactement cette réglé. Ibid. 1023.4.
Sixième réglé : examiner lès monogrammes & figrtatures des
rois & de leurs chanceliers.
Septième réglé : examiner les fceaux. II importe d’obferver
fi un fceau n’a point été tranfporté d’une piece fur une autre.
Nos premiers rois ri’avoient point d’autre fceau que celui qui
étoit à leur anneau. La plupart des princes étoient inhumés
près les grands chemins. U fage des grands fceaux qui ont fuc-
cédéaüx anneaux. D es fceaux des évêq u e s, des abbés, des
chapitres, des feigneurs.
Huitième réglé : obferver 1a matière fur laquelle s’écrivôient
les diplômes. Matière dont on s’eft fervi en différens tems.
Ibid. b. Obfervation par rapport à l’encre, & à la nature des
caraéteres. Malgré ces précautions on fera quelquefois trompé
dans l’examen des chartes. Des cartulaires ou papiers-terriers
des églifes ou des monafteres. Cartulaires hiftoriques. Cartu-
laires fimples où le faux fe trouve mêlé avec le vrai. D è s
qu’on eft arrivé à 1a troifieme race des rois de France, on
Convient qu’il fe trouve beaucoup moins de chartes fauffes,
ou altérées. Ibid. 1024.4. Fauffe conféquence qu’on a voulu
tirer de l’altération ou de ta fuppofition de plufieurs diplôme
s , contre l’autorité des manuicrits qui nous reftent des
anciens auteurs. Ouvrage moderne de diplomatique, intitulé
la vérité de l ’hifloire de l ’èglife de S. Orner, & c . Il faut obfer-,
v e r ici que les recherches fur rauthenticité des chartes , rte
regardent ordinairement que les titres des abbayes, des communautés
régulières, ou des églifes cathédrales. Le même !
in convénient ne fe rencontre pas dans les archives des princes
, des cours fupérieures & des villes. Ibid. b.
Diplômes. Difficulté de s’aflùrer de leur authenticité par
1a comparaifon d’écritures. III. 746. a , b. V . 3 69. b. 370.4.
DIPCENE & fcy llis , fculpteurs. X IV . 820. b. '•
DIPPEL1US , { Huile de ) vertu qu’on lui atttribue contre
l’épilepfie. VII I. 33 6. b.
D IP T E R E , temple, X V I . 61. a. Infeétes dipferes. VII I.
786. b.
D IP T Y Q U E , ( Hifl. anc. ) tablettes à deux feuilles de bois.’
IV . 1024. b. Ceux qui étoient défignés confuls avoient plufieurs
de ces diptyques , &c. qu’ils diftribuoient, &c. C e qui étoit
gravé fur ces feuilles. Defcription de 1a gravure qui fe' v o it
fur une moitié de diptyque t ro i^ée à Dijon. Ibid. 1023,4.
D ipt yqu e , {Hifl. anc. ) regiftre public, &c. Diptyques
facrés-, diptyques profanes. IV . 1023.4.
D IR E , {Jurifp.) procédure qui porte ce nom. Autre figni-
fication de ce mot. A dire d’experts. D ire de prud’hommes.
IV . 1023.4.
D IR E C T . (Arithm. & Géom.) Raifon directe ou propo-
fition direéle. En quels cas on dit que les caufes font en raifoa
d irefte, ou en raifon inverfe des effets. Autres exemples de
raifons direéies. IV . 1023.4.
D irecte , ( Logïq. ) démonftration ou preuve direéle.'
Démonftration indireéle. Suppl. II. 723. b.
D irect , ( Gram. ) cas direél, voye^ Nominatif. Modes
direéts. XI. 306. a. Propofitions direéies. Ibid. b. J']
D irect , ( Optiq. ) vifion direéle d’un objet ; elle eft oppo-
fée à celle qui fe fait-par réflexion ou réfraction. IV . 1023. b.
D irect. ( Aftron. ) rlanete direéle, ftationaire, rétrograde.
IV . 1023. £.
Direél, dans l ’hifloïre. C e qu’on entend dans le ftyle hif-
torique par un difeours direél, une harangue direéle. Il eft
étonnant quelle éloquence T ite-Liv e prête aux premiers
Romains. Il eft des circonftances où cette efpece de fiétiort
fans altérer le fonds de 1a v é r ité , répand dans ta narration
beaucoup de force & de chaleur. Exemple de Sallufte. Incon-,
vénient du difeours direél dans le dialogue, par 1a répétition
de ces mots, lui dis-je , reprit-il, me répondit-elle. Comment:
quelques-uns y ont rémédié. IV . 1023. b.
Direél, difeours admirable que Mezerai met dans ta bouche
du maréchal de Biron. V . 330. b.
D irect , ( Mufiq. ) intervalles direéts. Accords direéts.
Suppl. II. 723. b.
Directe , ( Jurifp. ) feigneurie direéle ; ligne direéle ; aétion
direéle; propriété direéle; fucceffion direéte. IV . 1026. a.
Direél, aétion direéle, I. 123. 4. IV . 121. a. Degrés de
parenté en ligne direéle. IV . 765. b. Domaine direél. V . 2a.
b. Héritier direél. VIII. 163. b. Seigneur direél. X IV . 894. b.
Seigneurie direéte. 898. b. Snbftitutiôn direéle. X V . 392. b.
Succeffion direéle. 398. b. Termes direéts. X V I . 138. b.
D IRECTEURS des cercles.{Hifl. mod. D roit public) Quelles
font leurs principales fondions. Il ne faut point les confondre
avec les duces circuit. Chaque cercle a ,un ou deux direéleurs;
Q u i font ceux qui exercent cette fonélion dans les dix cercles
de l’Empire. IV . 1026. a.
Direéleur de la dicte de VEmpire , v o y e z DlETE.
D irecteur , ( Comm. ) principaux di'reéleurs qui regardent-
les négocians. IV . 1026. b.
0 0 O o 00