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grands chemins. XII. 193. a. Divinités qui préfidoient à la
mretè des chemins. X V II . 228. a. Symbole des chemins publics.
X V . 730. a. Chemin des Yncas en Amérique. V IL 974.
b. Mauvais état des -chemins ruraux en France. VII. 829. a.
D e la plantation des arbres qui bordent les grands chemins.
^ K l x S l ï j i l n J p . ) on en*difflngne Jeux fortes ,le s cjie-
xnins publics & les chemins privés. C e qu on entendoit chez
les Romains par les mots via | iter & aEtus. Ils djftinguoiem
trois fortes de chemins, les chemins publics, les chemins p riv
és & ceux qui n’a'iloient que d’un bourg à un autre , app
e l é via vicinales. C e qui eft dit dans les loix romaines fur.
fa conftruôion & la police des chemins. III. 277. a. & fur
les droits de paffage. Nous diftinguons aujourd’hui les chemins
royaux , les chemins de traverfe | & les chemins privés. D i-
•vers noms que les coutumes leur donnent. Réglemens faits
en France fur les chemins , par Dagobert,par Charlemagne,
.par Louis le Débonnaire. L e rétabliffement de la police à cet
égard eft de même date que celle du pavé de Paris par Phi-1
lippe-Augufte. A qui appartint alors l'infpe&ion des chemins.
Police établie dans le 14e fiecle. Soins de H enri IV , Ibid. b. de
Louis XIII. Etablifferaent d’un directeur général des ponts &
■ chauffées. Arrêt du confeil du 3 mai 1720. Difpofmf de cet
arrêt. Divers articles de police fur ce fujet. Ibid. 278. a.
Recueils & ouvrages à confulter. /iirf. b. I . . . .
Chemin , officiers Romains qui veilloient à l’entretien des
chemins. XIII. 696. a. D e la police des chemins. X V I I .'422.
a , b. Chemin vicortitier. 240. a.
Chemin 'appellé carrière dans .quelques coutumes. C e qu’elles
en difent. III. 278. h ■
Chemins charruaux , ou de traverfe , ou voifinaux. Chemin
châtelain, chemin croifier, chemin finerot, chemin forain, grands
chemins , chemin du hallage , chemin pour iffue volontaire ,
chemin péageau , chemin appellé pié-fente en Artois , chemin
privé , chemin public , chemin rèal. III. 278. b.
Chemin royal, fes diverfes largeurs félon les tems & les
•coutumes. Difpofition de l’ordonnance des eaux & forêts.
•HI. 279. a.
Chemin de terroir , l’une des cinq efpeces de chemins publics
que l’on diftingue en Artois. Enumération dé ces cinq
elpeces. HI. 279. a.
Chemin de traverfe. I ï ï. 279. a. Chemin vicomtier , chemins
voifinaux. Ibid. b.
Chemin-couvert , ( Art milit. ) partie de la fortification.
Defcription & dimenfions. Lorfqu’il eft plus bas que le niveau
de la campagne , comment on y remédie. Tems où s’eft établi
l’ufage du chemin-couvert. A quoi il fert. III. 279. b. L e chemin
couvert & le glacis font appellés quelquefois du nom de
contrefcarpe. Comment on trace le chemin-couvert. Ibid.
280. a. Sur la confiruétion des places d’armes , voye{ Place
jd’ armes.
Chemin-couvert. I l doit envelopper les dehors & toutes les
fortifications. IV. 770. a. Place d’armes du chemin-couvert.
XII. 672. a ,b. Ses traverfes. X V I. 57©. a. Batterie du chemin-
couvert. IL 130. b. 132.b . 133. a. Avant-chemin couvert.
I. S60. b. Attaque du chemin-couvert. I. 836. a , é .IV. 739.
a. Défenfe. IV . 738. a , b. 739. a.
Chemins militaires , via militares, qu’Agrippa fit faire fous
Augufte. Hiftoire de ces chemins par M. Bergier. III. 280. a.
C hemin des rondes, { Fortifient. ) .il n’eft pas d’un grand
ufage. Defcription & dimenfions. Il ne fe trouve plus guere
• que dans les anciennes fortifications. IH. 280. a.
Chemin , en bâtiment. III. 280. a.
■ Chemin.de carrière. III. 280. a.
Chemin , ( Chorégraphie ) lignes qui repréfentent la figure
• d’une danfe. En quoi confifte toute la chorégraphie. III. 280. a.
Chemin , terme de diamantaire. III. 280. a.
Chemin , Tonne!. ) pièces de bois qui fervent à conduire
les tonneaux de deffus une riviere à terre. IH. 280. a. Proportion
à obferver dans leur longueur & inclinaifon. Ibid. b.
CHEMINÉE,étymologie du mot. Définition. Comment on
faifoit anciennement les cheminées. Situation de la cheminée.
Sa conftruétion confifte aujourd’hui dans l’art de dévoyer
-fon tuyau dans l ’épaiffeur du mur. Inconvénient de l ’ancien
•ufage d’adoffer les cheminées les unes devant les autres à
chaque étage. III. 280. b. Profondeur à donner au foyer. Matière
à employer pour la conftruélion. D e la décoration des
cheminées : décoration du manteau. Du chambranle. Ibid. b.
Cheminée: fes différentes parties : ailes. I. 212. b. Atre. 823.
b. Contre-coeur. IV . 132. b. Fantons p our les tuyaux de cheminée.
V I . 404. a , b. Foyer. V I I . 263. b. Gorge. 742. b.
Souche de cheminée. X V . 383. a , b. Tu yau. X V I . 769; b.
Efpece de foupirail pratiqué dans les cheminées pour chafler
1a fumée. XVII . 30. a. — Conftruélion des cheminées de
Gauger , qui renferme tout à la fois l’avantage des poêles ,
■ & n’en a pas les ineonvéniensT V IL 248. 3. c. Ufage que
; Gauger a fait des figures elliptiques & paraboliques pour fes
cheminées : cheminées 'à la Nanci comparées à celles de
•Gauger. 248. 7. a. Des moyens de chauffer plufieurs chambres
à la fois. 248. 3. d. Comment on peut rendre les plaques
de cheminées propres à renvoyer beaucoup de chaleur.
I. 627. b. Efpece de cheminée appellée hypocaufte. Suppl. HI.
483. a , b. Efpece dé cheminée que les Perfans pratiquent pour
donner de l’air à leurs appartenions. V I . 139. d.
C heminée-Poele , ( Phyfiq. ) nous devons à M. de Mon-
taïembert l’ingénieufe invention de pouvoir convertir à v o lonté
une cheminée en poêle. D ivers avantages de cette invention.
Suppl, n . 382. a. Conftruélion de cette forte de
cheminée. Maniéré de s’en fervir comme d’tine cheminée
ordinaire. Maniéré de la convertir en poêle. Comment on
entretient fa chaleur. Ibid. b. Difpofition à donner aux tuyaux
de cette forte de cheminée , par laquelle on pourroit échauffer
toutes les chambres d’une maifon , par un ou deux feux
allumés au rez-de-chauffée., & arrêter la communication d e '
la chaleur dans tel appartement qu’on voudrait. Ces tuyaux
peu fujets à amaffer fa fuie. Ibid. 383. a , b. Defcription des
différentes parties de ces cheminées , repréfentées planch. du
Suppl. Phyfiq.pl. 3.
C heminée , ( Hifi. anc. ) M. Perrault penfe que fi les an- '
ciens avoient des cheminées, elles étoient rares. III. 281. a.
Cependant on ne peut douter qu’ils n’en euffent & en grand
nombre. P reuves tirées d’Appian Alexandrin , d’Ariftophane ,
de Virgile. Nous n’avons de ces cheminées qu’une légère
connoiffance. Elles étoient conftruites au milieu de 1a cham-r
bre : paffages d’Horace qui le prouvent. Leur luxe ne s’étoit '
pas tourné de ce côté-là. Quelle en eft la raifon. V ic e de
conftruélion dans les cheminées qui empêche en partie les
effets de fa chaleur. Ibid. b. Autre in convénient de nos cheminées
, celui de fumer. Remedes inutiles qu’on- a employés
pour cela. Moyens plus fùrs. Ouvrages à confulter fur ce
fujet. Ibid. 282. a.
Cheminée. Comment les Romains avoient fuppléé au défaut
des cheminées. IX. 890. b.
Cheminée , ( Lutherie) tuyau de plomb dans les orgues.’
Defcription avec figure. III. 282. a.
CH EM IN O N , ( Géog. Hifi. Litt. ) village de Champagne ,
diocefe de Châlons, élection de Vitri. Lieu remarquable par
une abbaye de l’ordre de Citeaux. Obfervations fur les ouvrages
de Pierre-Céfar Richel'et, a v o ca t , poète , critique &
littérateur , né dans ce lieu. Suppl. IL 384. a.
CHEMISE. Defcription de celle des femmes & de celle
des hommes de toutes leurs parties & omemens. III. 282.
a. Quantité de toile qu’elles exigent communément. Ch e -
mifes en amadis. Les anciens n’ont point ufé de chemifes.
Divers ufages de ce m o t , en fortification, dans l’art militaire,
dans l’écriture , le commerce , 1a maçonnerie. Ibid. b.
Chemife. Tunique de deffous , chemife de lin des anciens
Romains, VIII. 14. a.. X V . 394. b. Chemifes des hommes &
des femmes chez les Romains. X V I . 746. a , b. Chemifes des
modernes : manches en amadis. I. 313 . b. Des chemifes & de
leur fabrication. Suppl. IH. 733. b. j^ 6 .a . 737. a , b. 738 ;a ,
b- 7J 9- Ë . 7
Chemise , ( Mètallurg. ) partie intérieure du fourneau à'
manche , dans lequel on fait fondre les mines , &c. Briques
employées pour cela. O n eft très-fouvent obligé de renou-
veller 1a chemife. Il faut lier les pierres avec le moins de
ciment qu’il eft poflïble. III. 283. a.
CHEMISE, ou demi-chemife, ( Verrerie ) III. 283s a.
CHEMOSIS , ( Médec. ) 1a plus grave efpece d’ophthalmie.
Sa définition : caraéleres de cette maladie. Ses caufes. III.
283. a. Voyei OPHTHALM1E.
CH ÊNE , caraéleres de ce genre d’arbre. Diftinélions que
cet arbre a reçues dans l’antiquité chez plufieurs nationsJ
Eloge moins r e le v é , mais mieux fondé que les naturaliftes
en font. Caraéleres de fa tige & de fes feuilles. 11 eft lent
à croître , mais il v it long-tems. Son bois’ eft le plus durable
de tous. Il tient à plufieurs égards le premier rang parmi
les arbres foreftiers. Tems qu’il emploie à croître dans uni
terrein gras. III. 283. b. Expofition. Ter rein. Prefque toutes
les expofitions lui conviennent : mais il réuflit mieux dans
les terres douces , limonneufes, profondes & fertiles. Diffé-
rens effets que produifent fur lui les autres efpeces de terrains
où on le fait croître. Q u el eft celui auquel il fe refufe. Plan-
tâtions. Si nous en croyons les meilleurs auteurs A ng lo is ,
il faut, bien des précautions & de 1a dépenfe pour faire des
plantations de chêne. Préparation du terreùi, choix du gland ,
tems & maniéré de le femer. Ibid. 284. a. Soins de farder
fréquemment } labour avec 1a charrue ou à 1a main ; diftancç
où il faut tenir les jeunes plants les uns des autres dès l’âgé'
de deux ans ; retranchemens qu’il faut faire à m efure qu’ils
avancent pour augmenter leurs diftances : apres deux ou
trois ans, il fera à propos de couper, pour en faire des fe-
pées de taillis, les plants qui paraîtront les moins difpofés
à devenir futaie. Il faut dégarnir avec ménagement les endroits
expofés aux vents. Diftance de vingt-cinq à trente
piés qu’il faut donner aux arbres qu’on veut élever en futaie.
Après une coupe ou deux du taillis, il faut en faire arracher
les fôuches , afin que tous les fucs de la terre • puiffent
■ profiter
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profiter à la futaie. Ce quon Vient de lire jufqu'id ejl tiré du die-*
tionnaire de M. Miller. Ibidi b. Réflexion de l’auteur fur fa
dépenfe que cette maniéré de culture entraînerait , dont M.
de Buffon a fait l’expérience. Inconvéniens attachés à cette
culture , que l’expérience lui a fait connoître. En effayant
au contraire à faire des plantations par une méthode toute
©ppofée } M . de Buffon a éprouvé des fuccès plus fatisfaifans
& beaucoup moins difpendieux. Il a imité de plus près 1a
fimplicité des opérations de 1a nature , en ajoutant feulement
quelques moyens pour en accélérer l’effer : ces moyens font}
ménager l’abri t femer abondamment, & couper fouvent.
Trois façons de femer le gland. Ibid, 283. a. Soins qu'il faut
prendre des jeunes plants. Témoignages de Bradley & d’Elbis
qui viennent à l’appui de cette méthode. Maniéré de con-
ferver le gland pendant l’h iv e r , fi l’on avoit des raifons d’attendre
le printems pour femer. Autres maniérés de multiplier
le chêne pour fe procurer des efpeces curieufes & étrangères.
Tranfplantation. A g e de 1a tranfplantation. C e qu’il
faut obferver dans cette opération. Ufage du bois. Divers
ouvrages pour lefquels il eft recherché. Ses qualités excellentes
pour les charpentes. Ibid. b. Quand on veu t l’employer
à l’air , il doit être bien fec & faifonné ; préparation par
laquelle on peut le rendre propre à être employé , quoique
encore verd. D e l’ufage de ce bois pour le chauffage. Aubier
du bois. En quoi il confifte : caraétere de celui, du chêne. Il
eft défendu aux ouvriers de l’employer. M o y en de lui donner
prefque autant de folidité & de durée qu’en a le coeur
du bois. Ecorce. Son ufage p o u r les tanneurs : le bois aurait
à-peu-près 1a même qualité. Ufage du tan. Gland. Cho ix à
faire & précautions à prendre pour 1a récolte du gland ,
lorfqu’on v eu t faire des plantations. Ibid. 286. a. Son utilité
pour fa nourriture de quelques bêtes. Gui de chêne. Vertus
que les druides attribuoient à cette plante parafite. Ufages
auxquels elle eft encore employée. Sa rareté. Excrefcences.
Combien le chêne eft fujet à celles qui proviennent des pi-
quures d’infeéles. Pourquoi l ’on fe fert fi peu du chêne pour
l ’ornement des jardins. Efpeces. Les hotaniftes en comptent
au moins quarante, parmi lefquelles il faut donner 1a préférence
à nos chênes communs & à ceux d’Amérique. V o ic i
l ’énumération de trente-fept elpeces, avec quelques obfervations
fur les principales. Le chêne à gros gland. L e chêne à
gland moyen. Ibid. b. L e chêne à petit gland ; le chêne à
feuilles panachées ; le chêne toujours v erd ; le chêne cerrus;
le petit chêne cettùs ; le petit chêne- portant plufieurs galles
jointes enfemble} le chêne efculus ; celui de Bourgogne ; le
chêne nain ; le chêne roure ; Ibid. 287. a. le petit roure ; le
roure portant galles ; le roure à feuilles liffes ; le chêne à gros
gland, dont le calice eft tout couvert de tubercules. Celui
d’orient, à gland cylindrique avec un long pédicule ; celui
d’orient, à feuilles de châtaignier ; celui d’orient, à très-gros
g land, dont le calice eft hérilîé de filets. Q uatre autres efpeces
de chêne d’orient : le chêne rouge, de Virginie J le chêne de
Virg in ie , à feuilles de châtaignier} le chêne b lancde Virginie ;
Ibid. b. le chêne de V irginie, à feuilles de faule} le chêne
toujours v e r d , à^feuilles oblongues & fans finuofités} le
chêne noir ; le chêne d’eau d’Amérique ; le chêne blanc de la
Caro line} le petit chêne à feuilles de faule} le chêne rouge
de Maryfande} Ibid. 288. a. le chêne d’eau d’Efpagne} le chêne
de Maryfande ; le chêne faule} le chêne d’Afrique. Ibid. b.
Chêne , noms de cet arbre en différentes langues. Son caractère
générique. Enumération de v ingt e fpeces de ch êne , bien
conftatées, qui fe trouvent en Angleterre dans les jardins.
Suppl. II. 384. a. Obfervations fur ces efpeces, leur cu ltu re ,
leurs u fages, &c. Ibid. 383.«.
Chêne, qualité des terreins où le chêne peut être femé. II.
300. a. Age de 1a confiftance du chêne. IV . 47. a. Durée d’un
chêne en bon fonds. III. 634, a. Sorte de chêne appellé rouvre.
X I. 192. a , b. X IV . 416. b. Chêne verd. X V I I . 668. a. Obfervations
fur les qualités & ufages du chêne dans 1a menuiferie.
X . 346. b. Force d’un pilier de bois de chêne. III. 634. a. D u
gui de chêne. V II . 1000. b. Suppl, n . 286. b. Cérémonie à fon
occafion. 1. 191. b. Des nymphes qui préfidoient aux chênes.
VII I. 33 . a , b. Vénération des Celtes pour celui qui leur re-
■ prefentoit 1a divinité. Suppl. IL 282, b.
Chêne , ( Mat. méd. ) ufages & propriétés de. 1a feuille, de
1 e co rce , du g land, de la calote du gland, des galles, pommes
& raifins de chene. n i. 288. b. - ,
CHÊNE v erG/ /rx;caraaeres de ce genre d’arbre. III. 288 .b.
C hene , ( Blafon ) meuble de l’écu. Comment on le diftin-
gue des autres arbres. Chêne fruité. Signification de cette
figure fymbohque. C e t arbre honoré par les anciens. C o u ronnes
de chêne. Suppl. IL 387. a.
v C hêne, (M y th .) arbre confacré à Jupiter & à Cybele.
Vénération des Gaulois pour le chêne. Suppl. IL 387. a.
, C hêne royal, {Hifi. d’Angl. ) X IV . 417. a.
HT ««NE roy a^ ’ 011 cbêne de Charles, ( Aflron.') conftellation.
; & Charles I I , conftellation méridionale, introduite
par M. H a lle y , en mémoire du chêne royal fur lequel fe
Tome I ,
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Retira Charles I I , lorfqu’il eut été défait à W o rce ftef Refa-
tion de cet événement. Suppl. IL 387. a. Etoiles qui forment
fa conftellation du chêne. Longitude & latitude de fa principale.
Ibid. b. Cette conftellation changée par M. l’abbé de la
Caille. Ibid. 363. b.
CH EN E L LE S , ou Tenelles3 {Jurifp.) droit de gambage
ufité dans l’Artois. III. 289. a.
CH EN E T , uftetifile domeftique : on le place par paire
dans les âtres de cheminées. Defcription du chenet de cui-
fine. D e ceux des appartemens. C e que le luxe a ajouté dans
cette partie aux ufages de nos peres. III. 289. a.
• C U E N E V I , danger de le femer trop tôt & trop tard. Ma-
n :e r^ e le femer. Soins à prendre lorfqu’il e ft femé. III. 289. a.
CH EN E V IER E , qualité que doit avoir 1a terre. Il fauf
fumer tous les ans les chenevieres. Tems de fumer. D u
premier labour. Comment on prépare la terre des chenevieres
au printems. III. 289. b. - Sur 1a maniéré de les arro-
fer' , voyez Suppl. I. 33. a.
CH EN ÏC E , {H ifi. anc.) mefure attique, adoptée par les
Romains. Sa contenance. Paffage de Fannius. On diftinguoit
à Athènes quatre mefures de ce nom. III. 289. b. °
CH E N IL , ( Archit. ) obfervations fur les commodités qu’il
faut raffembler autour des chenils, & fur l’expofition qu’il
faut leur donner. III. 289. b.
Chenil. V o y e z fur 1a conftruélion & le gouvernement du
chenil l’article Venerie. X V I . 924. b. &c. & l’article Chien 1
III. 330. b.
CH EN IL LE , defcription des infe&es de ce nom. n i. 289. b.
Leurs jambes écailleules : leur nombre en eft confiant. Leurs
jambes membraneufes} leur nombre eft variable félon les
efpeces : c’eft par leur nombre & leur arrangement qu’on a
diftribue les chenilles en certaines Claftes. La première comprend
celles qui ont huit jambes' in termédiaires, quatre de
chaque côté , c’eft-à-dire, feize en tout. Caraélere de la qua*
trieme , de 1a cinquième & de 1a fixieme. O n a comparé à des
aroenteurs celles de ces deux dernieres, à caufe de leur
démarché. Singularité de leur marche & bizarrerie de leurs
attitudes. Ibid. 290. a. Caraéleres de 1a J'eptieme claffe. Trois
différens degrés de grandeur à diftinguer dans les chenilles
de chaque claffe. Caraêleres des chenilles rafes : chenilles chagrinées
} chenilles à corne} celles qui ont des tubercules diftri-
bués fur chaque anneau , ou diipofés fur des lignes parallèles
à 1a longueur du corps. C e genre comprend les plus
groffes & celles qui donnent les plus beaux papillons. Autres
diverfités remarquables dans les anneaux des chenilles. Chenilles
à deux petites cornes ou antennes fur 1a tête. Caractères
des chenilles à gros poils ,, qu’on pourroit appeller
chenilles épineufes. Ibid. b. Chenilles velues de plufieurs genres:
demi-veluesj chenilles-cloportes, chenilles v eloutées:
le poil de quantité de chenilles eft diipofé par bouquets, par
houpes, par aigrettes. Les touffes de poils partent de tubercules
arrondis & hémifphériques, &c. Il y a d’autres chenilles
dont les tubercules font charnus & faits en pyramide
conique , &c. Chenilles velues qui ont fur' le dos des houpes
reffemblantes parfaitement à des broffes. Ibid. 291. a.
Autres qui ont des mammelons qui s’élèvent & qui s’affaifa
fen t , 6>c. Corne charnue de 1a chenille rafe qui v it fur le
fenouil. Diverfité dans le diamètre du corps des chenilles.'
D e s couleurs de ces infeéles. Chenilles folitaires, chenilles
qui v ivent en fociété. Autres diftinélions tirées de lçur maniéré
de v iv r e , de leurs inftinâs, du genre de leur nourriture.
Obfervations anatomiques fur les chenilles. Crochets
dont leurs jambes font armées. Ibid. b. Ufage qu’elles en
font. Subdivifion de 1a première claffe que nous avons indiquée.
Obfervations fur 1a tête & fes différentes parties Dents
qui leur fervent à couper les feuilles } les unes détachent
feulement le parenchyme des feuilles : 1a plupart prennent les
feuilles dans leur épaiffeur. L e ver à foie mange en un jour
autant de feuilles pefant qu’il pefe lui-même. Autres chenilles
plus voraces : filiere d’où fort 1a foie que filent les
chenilles. Petites cornes mobiles fur 1a tête de la chenille,
fes y e u x , fes ftigmates. Ibid. 292. a. Divers changemens
de peaux que fubiffent les chenilles : comment fe font ces
changemens. O n trouve alors 1a chenille confidérablement
plus groffe qu’elle n’étoit avec la dépouille. Forme de fa
chryfalide. Si on enleve 1a peau à une chenille un jour ou
deux avant celui de la métamorphofe, on met le papillon à
d é cou v er t, & on diftingue toutes fes parties & même fes
oeufs. Differentes efpeces de coques de foie que filent les
chenilles. C e qu’on obferve dans les chenilles quelques jours
avant 1a métamorphofe. Ibid. b. Comment 1a chryfalide fe
dégage de fon fourreau. La grandeur des coques n’éft pas
proportionnée à celle des chenilles qui les font. Grandes différences
entre les coques des différentes efpeces de chenilles.
Ibid. 293. a. Il y a peut-être plus de 1a moitié des chenilles
qui font leurs coques dans fa ferre : quelques-unes s’y enfoncent
fans faire des coques } cependant 1a plupart en font.
Coques des chenilles qui viv ent en fociété. Remarques fu r
1a fociété des chenilles. Defcription de 1a chenille appellée
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