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les articlés, Lutte-, Pi.igiliit, 'Pancrace,, Difquc , Saut, Courfe ,
Javelot: , & l’article I Autarkie. Exerci ces continuels impofés
aux jeiunes sens ù Lacédémone. IX. X57. «. Exercices auxquels
.on formoit les jeunes gens dtins les thermes. XVI.
268. b.. 260. a.-^—Voy Gymnique & A go n is t iq u e .
G y i*> N ASTIQUE mitiicinale, (H iß . <ie la mêdec. Antiq. ) parïie
de la gymnaftique qui -enfeisnoit à conferver ou à rétâ-
Mir la fanté par le moy en de l’exerci ce. Herodicus de Lentini
eft regardé -par Platon -comme l’inventeur de cette gymnaftique.
Conje&ures fur les réglés qu’il établit dans l ’exercice
de cet art. Hippocrate faiftt des idées fi fa g e s , & ne
manqua pas d’employer la gymnaftique en diverfes maladies.
To us les-médecins qui lui liiccéderént, goûterent-tellement
ce genre de médecine , qu’il n’y en eut point qui ne le re-
gardât comme une partie eflentielle de 'l’art. Une infinité de
gens convaincus de fon -utilité , pafloient une partie de
leur vie dans les gymnafés. Exercices qu’on y faifoit. VII,
1017. b. Les Romains furpaflerent de beaucoup les G r e c s ,
foit par le nombre, foit par la magnificence des gymnafés.
La gymnaftique médicinale tomba dans des minuties aufli
nombreufes que frivoles ; témoins les confeils des trois livres
intitulés du régime , attribués fauffement à Hippocrate.
L ’application des huiles, des onguens, & des parfums liquides,
dont on fe fe rv o it ‘particuliérement dans les bains,
dont l’ufage faifoit partie de la gymnaftique médicinale, occupa
chez les Romains dans le tcms de leur décadence, autant
de perfonnes que les-bains même. Médecins appelles
jatraliptes, qui ordonnoient ces onguens. Gens qu’ris avoient
en foüs-ordre employés , foit à vendre les onguens , foit à
-oindre,foit à frotter ceux qui en faifoient ufage.Ibid. 1018.
a. Indignation de Seaeque contre Ces gens qui fe mêloient
<îe manier doucement-les jointures & autres parties du corps
pour les rendre plus fouples. Les hommes employoient
même à cet ufage des femmes choifies. Epigramme de Martial
fin- t e fujet. Hommes & -femmes qui étoient employés
à dépiler le corps. Ibid. b.
Gymnastique médicinale, origine de cet art. V I . 244.
b. D es jeux de balle & de leur utilité. IL 39. b. VIII. 56,
b. X V .-4 36. £.-— 459. a, Maffes dont les anciens fe fervoient
dans quelques-uns de leurs exercices. VII I. 32. a. Exercice
appellé fciamachie. X IV. 780. b. Avantages que les médecins
attribuoient aux exercices fphériftiques ou de la balle.
X V . 458. a. Exercices du cerceau. X V I . 683. b.— Voye^
Exercice.
G ymnastique militaire. ( Litt. grecq. & rom. ) Principaux
exercices de cette gymnaftique. Utilité de ces exercices.
Eloge que Sallufte donne à cet égard à Pompée. La gymnaftique
militaire ‘fut établie chez les Grecs par les Lacédémoniens
& les Crétois. Combats gymniques qu’on célébroit
dans les fêtes & autres cérémonies folemnelles. C e qui d’abord
n’avoît été qu’un aiguillon pour réveiller la vigueur
martiale , devint enfuite le pur objet des divertiffemens publics.
V IL 1018. b. Enfin quand les G recs n’eurent plus de vertus
, les inftitutions gymnaftiques détruifirent l’art militaire
même. Dans nos fiecles m odernes, un homme qui s'appliquerait
trop à ces exercices, nous paraîtrait méprifable ; la
danfe ne nous infpire que la mo lleflë, & l’exercice des
armes la fureur des combats finguliers. Ibid. 1019. a.—Voyez
Hommes de guerre.
G YM N IQ U E S , jeux ou combats, (L it t . grecq. & rom.)
Origine du mot gymnique. Néceflhé d’être nud dans ces
jeux. Ce tte nudité n’étoit pas entière. Cependant vers la
quinzième olympiade, les Lacédémoniens s’affranchirent de
l ’écharpe dont fe couvraient les athlètes. Q uelle en fut la
raifon. Les autres peuples rejetterent cette nouvelle coutume
, & continuèrent à fe couvrir de l’écharpe dans la lutte
& le pugilat. L ’époque de l’entiere nudité des athlètes à Lacédémone
, eft combattue par Thucydide. Divers exercices
pour lefquels on ne fe dépouilloit point. V II . 1019. a.
Infpecleurs établis dans les gymnafés pour n maintenir les jeunes
gens dans la pudeur, fnftituteur des jeux gymniques ,
félon Pline. Ces jeux fe donnoient avec magnificence quatre
fois l’année. Divers prix qu’on y difputoit. Lucien nous a
iaifîé de divers combats, avec fon badinage ordinaire, un
tableau fort inftruftif dans un de fes dialogues , où il fait
parler Anacharfis & Solon. Traduftion de ce morceafi. Ibid,
b. Détails fur la police, les loix & les formalités qu’on ob-
fervoit dans la célébration des jeux folemnels. Diverfes
épreuves que dévoient fubir les athlètes ponr être admis à
concourir dans ces jeux. Proclamation des athlètes qui dévoient
paraître. Réglement de leurs rangs. Signal des combats.
Magiftrats prépofés pour refréner la licence des com-
battans , en banniflant de ces jeux l’artifice, la fraude & la
violence outrée. Défenfe de gagner fes juges 8c fes antago-
niftes par des préfens. Récompenfes accordées aux athlètes
vainqueurs. Ibid. 1020. a. L e triomphe de Né ron, à fon
retour de G re c e , nous préfente une image complété de tout
ce qui compofoit la pompe des triomphes athlétiques. Fef-
tins par lefquels fe terminoit ordinairement la cérémonie..
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D ivers exemples dé ces ïèftins. Privileges permanens accêr*
dés à ceux qui avoient vaintii. Extrême confidération qùè'les
Grecs avoient poiît eux. Ibid. b. Divers moyens qui furent
employés pour immortalifer les viéloires remportées auX
jeux gymniques. Sujets des odes de Pyndare. L'art des fculp-
teurs fe rv it , comme celui des poètes, à tranfméttre aux ficelés
à venir la mémoire de ces hommes qu’on régal-doit avec
tant d’admiration. O n eft allé enfin jufqu’à rendre des honneurs
divins aux vainqueurs dans l$s co'nib'ats -gymniques.
Trois exemples que l'hiftoire en donne. V i l . ïp 2 i. a.
Gymniques, combats. VII . roi8. i. VIII. 536. «. Combats du
pantathle.XII.317. a. Voyez G ym n a s t iq u e A th lé t iq u e .
G YM N O P ÉD IE , ( Antiq. grecq.) danfe en ufage chez les
Lacédémoniens, & qui devôit fon inftitution à Lycurgue.
A quelle occafton cette danfe fe pratiquoit. Sa description.
V II . 1021. «.Ce tte danfe avoit quelque rapport à une forte
d’exercice connu anciennement fous le nom d’ arabrax»-. A u teur
qui a difeuté cette matière avec èfuditioh. On pafloir
ordinairement de cette danfe à la pyrrhïqüe. But de l’inftitu-
tion de ces danfes. Pourquoi Lycürgue voulut a\ie les jeunes
filles danfaffent comme les jeûnes gardons. M. Guillet entreprend
l’apologie deLycu fgü e contre ceux qui prétendent que
cette inftitution étoit plus capable de corrompre les moeurs
que de les épurer. Réflexions qui montrent qu’un tel ufage ,
quoiqu’innocent chez les Lacédémoniens, ferait très-dangereux
parmi nous. Ibid. b.— Foyer Danse DES Lacédémoniens.
G YM N O SO PH ISTE S , domine & moeurs de ces philosophes
Indiens. On en diftinguoit deux feétes ; les brac-
manes & les hylobiens. Comment ils terminoient leur vie.
Exemple de Calanus. Il y avoit en Afrique & en Ethiopie ,
des philofophes du même nom. VII . 1022. a.
Gymnosophistes, voye^ Indiens. VII I. 674. b. 673. « ,
b. 8c Brachmanes. II. 391. « , b. Etats des anciens gym-
nofophiftes. VII I. 661. b. Médecine d e ces philofophes.
X. 263. b, Excellent régime qu’ils obfervoient par rapport
aux alimens. XI. 220. b. Dogme des gymnofophiftes contraire
à la population. XIII. 93. a. Gymnofophiftes éthiopiens. V I .
53. b.
G Y N E C É E , ( Antiq. rom. ) logement deftiné à mettre en
réferve les habits 8c autres effets de l’empereur. Il y en avoit
en plufieurs villes fituées fur de grandes routes. Quantité de
perfonnes & fur-tout des femmes étoient employées dans ces
fortes de bâtimens. Les maîtres de garde-robes impériales de
province fe nommoient procuratores gynceciorum. Quelles
étoient leurs fondions. C ’eft par cette corruption du vrai mot
qu’on les a appelles procuratores gynceciorum. Signification du
mot gynoecium. O n comptoit quinze de ces maîtres dans l’empire
d’occident. V II . 1022. «.
G YN E C IA IR E , ( Hiß. anc. ) ouvrier qui travaille dans le
gynecée. Q uels étoient ces ouvrages. Quelquefois on condam-
noit les criminels à y travailler. V I I . 1022. b.
G Y N E C O N O M E , ( Hiß. anc. ) forte de magiftrat dans
Athènes. Nombre & fondions de ces magiftrats. V II . 1022. b.
G YN E CO C R A TUM EN IEN S , ( Hiß. anc. ) ancien peuple
de la Sarmatie Européenne. Origine de ce nom. Obferva-
tions du P. Hardouin fur ce peuple. V I I . 1022. b.
G Y P S E , ou pierre à plâtre , (Hiß. nat. Miner. ) Cara&eres
des pierres gypfeufes. Les anciens ont connu différentes ef-
peces de gypfes j comme le metallum gypfinum, le gypfunt
tymphaicum. Quelles étoient ces fubftances. V II . 1022. b. D e
toutes ces- efpeces de g yp fe s , la plus connue e ft la pierre à
plâtre. Sa defeription. Lieux où on la trouve près de Paris.Gypfe
feuilleté, ou pierre fpéculaire , autrement dit miroir des ânes.
Cara&eres de cette pierre. En quoi elle différé du talc. Lieux
où on la trouve. Gypfe ardoïjè ; en quoi il différé du feuilleté».
Gypfe flrié : quelques auteurs l’ont abufivement nommé alun,
de plume. Gypfes cryflalifés, improprement nommés filénites,.
G ypfe appellé folide. L’auteur examine fi l’albâtre doit être
mis au rang des g yp fe s , comme quelques naturaliftes le prétendent.
Ibid. 1023. a. Le véritable albâtre doit être regardé
comme une pierre calcaire. Ferrante Imperato regarde l’albâtre
comme une ftalaftite. M.Wallerius met la pierre phofpho-
rique de Bologne au rang des g yp fe s , & prétend, contre le
fontiment de M. P o t t , que tous les gypfes deviennent phof-
phoriques par la calcination. M. Walerius met aufli la pierre
néphrétique au rang des gypfes. M. Pott fait une clafie particulière
des g yp fe s , au lieu que d’autres auteurs penfent
qu’on 'ne doit en faire qu’une lous-divifion des pierres cal-,
caires. Sentiment de M. Macquer fur la nature du gypfe.
Différences qui fe trouvent entre le gypfe & la pierre à
chaux. Ibid. b. Les gypfes fe trouvent par couches dans le
foin de la terre. Phénomènes dignes de l’attention des natura-
liftes que préfente la petite montagne de Montmartre ,’ qui
fournit prefque tout le plâtre qui s’emploie dans les bâtimens
de Paris. Apparences que préfente le gypfe pulvérifé & vu
au microfcope. Ibid. 1023. a. Recherches des principes qui
conftituent le gypfe : expériences chymiques. Le gypfe n’entre
point en fufion à un feu ordinaire fans quelque addition.
On n’a point encore trouvé de métaux dans le gypfe.
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Son ufage dangereux en médecine. Manière de côntrefairè
le marbre avec le gypfe. Le moyen de calciner le gypfe
pour en faire le plâtre , fe trouve à l’article P l â t r e .
Ibid. b.
Gypse, cette forte de terre diftingilée dè la terré calcaire;’
IP 541. b. Réfultat du mélange de la glaife avec le gypfe
iqui fe trouve aux environs de T o u lo u le , analogue à une
terre dont les Chinois font leur porcelaine. X II. 120. b. G ypfe
G Y T 885
de Tymphée. X V I . 778. a. G yp fe ftrié; VI. voi. des planck
Cryftallifations, pl. 8.
G Y R O M A N C IE , ( Divinat. ) divihatiotl giii fe pratique
en marchant en rond; Détail Air la maniéré dont cette divination
fe faifoit; VII . 1025. « , b.
G Y R O S A Q U E S , efpece de moines. X. 616. b.
(Géogr.) Sadiftance de Lacédémone. Suppl.
III. 284. b. m