79« F U R
anciens ont parlé fous le nom de fungites. V i l . 37$. k.
Fungites, v o ye z vol. VI.desplanch.Coquillesfoffiles , pl. 6.
FU N G O ID E S , ( Boian. ) Defcription des différentes efpe-
ces de ce genre de plante. V I I . 376. a.
FU N G U S , ( Chir. ). Acceptions de ce mot en françois :
V II . 376. j . J'Vy^FoNGUS,Excroissance,C ondylome,
F i e , Hypersarcose ,% arcome.
F ungusI (Maréch.) Différentesfortes de fungus. Moyens
de les détruire. Remedes à employer à l’égard des bouillons
ou cerifes. V II . 37«.
F unguspetræus, lait de lune, (Hifi. nat.) terre calcaire
& fpongieufe. VII. 37«- a-
FUNICULAIRE , ( Médian.) Définition d’une machine
funiculaire. Méthode pour trouver les loix de l’équilibre dans
cette machine. V II . 376. a.
FU N IN , (Marine ) Franc-funin. V II . 2.81. a.
F U R E T , (Zoolog.) Defcription de cet animal. VII . 376. k
Furet, efpece de ce genre appellée rat de Pharaon. Suppl.
IV . 51 . a .
Furet, ou Epervier, ( Pêche) efpece de filet. V o l. VIII.
des planch. Pêche, pl. 5. Voye^ auffi Epervier.
F U R E T E R , ( Chajfe) faire fortir les lapins de leur terrier
par le moyen des furets. Maniéré de fureter lorfqu’on veut
prendre indiftinélement tous les lapins. Maniéré de fureter
dans les garennes, où il eft important de ménager les haies.
Troifieme maniéré qui n’a pour objet que le plaifir. C e qu’on
doit pratiquer lorfque les furets s’endorment dans le terrier.
V U . 376. b.
FU R EU R , (Gram. & Morale) acceptions de ce mot au
fingulier & au plurier. Fureur poétique appellée enthoufiaf-
me. Il femble que l’artifte devroit concevoir cette fureur
avec d’autant plus de force 8c de facilité que fon génie eft
moins contraint par les réglés. Cependant il n’en eft pas ainfi :
exemple. V II . 377. a.
Fureur , (Mythol.) comment les poètes repréfentent ce
dieu allégorique. Defcription qu’en fait Pétrone dans fon
poème de la guerre civile entre Céfar 6* Pompée. VII . 377. a.
Fureur, déeffes qui finfpiroient. XIII. 183. a.
Fureur, ( Médec. ) fymptôme commun à plufieurs fortes
de délires. En quoi il confilte. VII. 377. a. Différence entre
la fureur & la manie. Ibid. b. Voyeç Manie , D élire , Phre-
nésie , Rage , R age canine.
Fureur utérine, (Médec.) définition de cette maladie.
Pourquoi les hommes ne font pas fujets à la fureur vénérienne
comme les femmes. Ibid. b. Diftérences entre la
fureur utérine, la mélancolie érotique, & le prurit du vagin.
L ’appétit vénérien peut être excité par l’impreffion que reçoivent
les organes de la génération tranfmife au c e rv eau ,
avec des modifications propres à affeéler l’ame d’idées lafci-
v e s , &c. Si cet appétit eft modéré, on peut fufpendre les
effets des fentimens qu’il infpire ; mais lorfqu’il eft preffant,
cet appétit, comme fenfitif, l’emporte fur l’appétit raifonna-
b le , ibid. 378. a. ce qui a heu fur-totu dans les femmes qui
font douées d’un tempérament plus fenfible. Caufes de cet
appétit félon les anciens & les modernes. Ibid. b. Les caufes
morales de l ’appétit vénérien regardent autant l’homme que
la femme, & produifent des effets proportionnés à leur fen-
fxbilité refpeétive. Il ne peut y avoir de différence.entre les
différentes caufes procatartiques, que par rapport aux caufes
phyfiques. Celles qui peuvent être particulières aux femmes
, font la pléthore menftruelle, la grande abondance de
l ’humeur falivaire, filtrée dans les glandes du v ag in, la qualité
âcre de cette humeur. La drogue la plus propre à produire
cette difpofition , eft la préparation des mouches
cantharides. Autres moyens de produire les mêmes effets.
Ibid. 379. a. Les caufes phyfiques qui donnent lieu à
cette impreffion n’exiftant plus, il n’en refte pas moins une
impreffion v iv e fur les fibres du cerveau, 8c le délire fub-
ftfte. C e délire peut exifter encore fans que les organes de
la génération aient été précédemment affeélés d’aucun v ic e ,
ni d’aucune difpofition propre à produire cet effej^-Il fuffit
ue les caufes morales aient fortement influé fur le cerveau.
a fureur utérine ne s’établit jamais tout de fuite avec tous
les fymptômes qui la caraélérifent. Ibid. b. Divers degrés &
progrès de cette maladie. Moyen par lequel on peut découv
r ir les maladies caufées par les defirs vénériens. Defcription
des divers états par lefquels paffent les perfonnes attaquées
de la fureur utérine. Elles ne font fouvent qu’irriter leurs
defirs par ce qui fembleroit devoir fuffire pour les affouvir.
Exemples de quelques femmes de l’antiquité poffédées de
cette maladie; Meualine, Sémiramis, Ccelia. Cette affeélion
eft devenue toujours plus rare, à mefure que les moeurs font
devenues plus feveres fur le commerce entre les deux fexes.
Ibid. 380. a. Exemple cité par M. de Buffon d’une jeune fille
atteinte de cette paflion. Q u el eft l’âge auquel -le tempérament
des.femmes commence à prendre de l’ardeur. Quelles
font les femmes les plus difpofées à cette maladie. On peut
affiner que le tempérament oppofé eft le plus commun parmi
les femmes. Cette maladie dans fes commencemcus eft
F U S
facile à guérir ; fymptômes qui annoncent la ceffation prochaine
de cette paflion. Diverfes raifons qui doivent engager
à travailler à la guérir dès les commencemens. Les
indications à remplir dans le traitement, doivent être tirées
de la nature de la caufe prochaine , de celle des caufes éloignées
8c oecafionnellcs du tempérament de la perfonn®
affeélée,de fon état de vie. Détails fur ce fujet pour la cure
de la maladie. Ibid. b. Médicamens indiqués par la plupart
des auteurs, comme des fpécifiques pour éteindre les ardeurs
vénériennes. Ibid. 381. b.
Fureur utérine, v o y e z Érotique : combien cette maladie
eft terrible chez les femmes. X IV . 703. b.
F U R IA , loi. IX. 66 t. a.
FU R IA N I , (Géogr.) village de Tille de Corfe. Obfer-
vations fur le fiege que les Génois en.firent en 1739. Suppl.'
y33‘ a‘
FUR IES, ( Mythol. ) Origine des furies félon divers poètes.
La véritable origine de ces déeffes fe doit attribuer à
l’idee qu’ont eue les hommes,qu’il doit y avoir après cette
v ie des chàtimens , de .même que des réeompenfes. Du
nombre des furies, félon les poètes ; fignification des noms ,
Tyfiphone, Mégere 8c Aleéto. Les Latins appelloient auffi les
furies du nom de pana. Leurs divers noms clifez les Grecs.
Epithetes que les poètes leur ont donnés. VII . 382. a. Q u e l
étoit leur emploi. D iverfes occafions dans lefquelles elles ont
tourmenté les hommes. Aleéto paffoit pour la mere de la
guerre. Cicéron rapporte à un trait de morale fort judicieux,
toutes les différentes fonctions des furies. Culte & refpcét
qu’elles s’attirèrent de la part du peuple. Celui que leur ren-
doient les Sicyoniens. Pourquoi la plante appellée narciffe
leur étoit offerte. Temple qu’elles avoient à Ce rya e dans
l’A chaïe ; combien ce lieu étoit fatal aux coupables qui s’y
retiroient. Ibid. b. Q uels étoient leurs prêtres 8c leurs ftatues.
To us ceux qui paroiffoient devant l’aréopage, étoient obligés
de jurer fur l’autel des furies, qu’ils diroient la vérité.
Temples que leur fit bâtir Orefte en Arcadie. Différentes
chofes qui leur étoient confacrées. Des figures & repréfen-
tations des furies. Effet que produifit fur le théâtre la figure
hideule que leur donna Efchyle. Comment elles font repré-
fentées fur certaines médailles. Ibid. 383. a.
Furies, correélions à faire à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 133. a.
Furies, v o y e z les articles Erynnies, Euménides , Imprécations
, & les noms des trois furies, AleSlo, Tifiphone &
Mégére. Divinité qu’Euripide met au nombre des furies, IX .
780. b. Symboles des furies. X V . 73 1 . b. Leurs temples.
F urie , ( Comm. ) fatin ou taffetas des Indes. D ’où vient
à ces étoffes le nom de furies. VII . 383. b.
FU R IEU X , Curateur au. IV . 371. a. Comment on flatte
les furieux. Suppl. III. 48. a.
FU R IN E , ( Mythol. ) divinité des voleurs chez les R o mains.
Ses fêtes appellées ftirinales. Lieu où étoit fitué fon
temple dans Rome. Son culte ne fut pas de longue durée.
C ’eft dans le bois facré de cette déeflè que le jeune Grac-
chus fe retira. Etymologie du mot Furine. V II . 383. b.
Furine, jour auquel cette divinité étoit fêtée. Suppl. III. 133 .b.
FU R IU S , ( Frédéric) homme de lettres. X V I . 812. b.
FU R O N C L E , ou clou (■ Chirur. ) caraélere de cette tumeur.
En quoi elle différé du charbon. Cure du furoncle. V I I .383. b.
Furoncle, clou, anthrax , charbon, différences entre ces
tumeurs. X V II . 791 . a.
FU R ST E N A U , (Géogr.) v ille d’Allemagne, dans le cercle
de Weftphalie. Religion des habitans. Suppl. III. 153. a.
Château de ce nom dans le comté d’Efpach enFranconie./îh/. b.
FU R ST EM B ER G , principauté de ( Géogr.) titre colleélifde
divers états d’Allemagne, fitués pour la plupart en Souabe.
Enumération de ces états. Droits 8c privilèges du prince qui
en eft poffeffeur. Religion qu’il profeffe. Lieu de fa réfidence.
Suppl. III. 133. b.
F U R S T E N w A L D , (Géogr.) petite ville de la moyenne
marche de Brandebourg. Savans qu’elle a produits : Hoffmann
médecin ; Mentzelbotanifte, quels font fesouvrages.VII.383. a.
Furflenwald, obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 133. b.
FU R TH , ( Géogr. ) bourg très-confidérable d’Allemagne, en
Franconie.Defcription & population de ce l\eu.Suppl.Ill.i <).b.
F U S A IN , ( Botan. ) caraélere de ce genre de plante. Def-
cription de cet arbriffeau : il eft très-robufte ; diverfes manières
de le multiplier. VII. 384. a. Qualité & ufages de fon
bois. Utilité qu’en tirent les deflinateurs. Le bétail & les
infeéles ont de la. répugnance pour cet arbriffeau. Différentes
efpeces ou variétés du fufain : le fufain commun à fruit
rouge ; celui à fruit blanc ; celui à fleur rouge ; pays ou il
fe trouve ; c’eft le plus beau des fufains ; celui à large feuille
ou le grand fufain. Defcription de cet arbriffeau , détails fur
fon u fag e , & la maniéré de le multiplier; le fufain de V ir ginie;
le fufain de Virginie toujours v e rd ; détails fur ces
deux dernières efpeces. Ibid, ffî
Fusain 2’
F U S
Fusain , ( Bot. Jard.) noms de cette plante èn différentês
langues. Son caraélere générique. Suppl. III. 133. Z>. Enumération
de cinq efpeces. L ieux où elles croiffent. Leur defcription,
culture, qualités & ufages. Ibid. 134. a.
Fusain , (Peint. Deffin) ufage qu’en font les deflinateurs.
Maniéré de lé préparer. VII. 384. b.
FUSAIN grimpant , bourreau des arbres, ( Bot. Jard. ) fon
caraélere générique. Enumération de depx efpeces. Lieux où
elles eroiflent. Leur defcription & culture. Suppl. III. 134. b.
FU SA R O L E , ( Archit. ) Defcription de cet ornement. Les
Italiens l’appellent fufciolo. V II . 383. a.
FU S E A U , ( Maifon rufiiq. & Econom. dorneftiq. ) deferip-
tions du fufeau des fileufes de chanvre. V II . 383. a.
Fufeau, maniéré de filer au fufeau. V I. 784. a. P etit inftru-
ment dans lequel les fileufes mettent le bout de leur fufeau,
X V I . 279. 'a.
Fufeau des faifeufes de dentelles. IV . 844. b.
F useau, ( Géom. ) folide que forme une courbe en tournant
autour de fa tangente au fommet. Solide indéfini que
forme une courbe, de longueur infinie, en tournant autour
de fon axe. Comment on exprime l’élément de la furface
folide; maniéré de l’intégrer. V II . 383. a.
Fufeau parabolique , voyez PYRAMIDOIDE. '
Fuseau, ( Géogr. ) ce qu’on entend par fufeaux de globe.
Q u elle eft la courbe qui termine leur figure. V i l . 383. a.
Fufeau, méthode pour déterminer la figure des fufeaux.
V I I . 707. b. 8c pour tracer fur eux les globes terreftre 8c
célefte. 708:. a , b. &c.
Fuseau denté, (Conchyl.) efpece de buccin. Suppl. II.
Fuseau , ( Chym. Philofoph. ) ou alonge, tuyau de verre.
V I I . 383. a. En quel cas on l’emploie. Ibid. b.
Fuseau , ( Blafon ) meuble de l’écu. Obfervations fur les
parques. Signification de leurs différens attributs. Suppl. III.
133. â.
FUSEAU du taquet de cabefian. (Marine) V I I . 383. b.
Fuseau , ( Pajfementier-Boutonnier ) defcription 8c ufage de
ces fufeaux.,VII. 383. é.
Fufeau, terme de cloutier d’éping le,d’horloger, depotier-
de-terre, de rubannier. V II . 383. b.
FU SÉ E , (Médec.) charbon peftilentiel. VII. 383. b..
F usées électriques. (Phyfiq.) Suppl. II. 294.a.
FUSÉES de bombes & grenades. (A rt milit.) Fulées pour les
bombes de douze pouces de diamètre. V IL 383. b. Fufées
pour les bombes de huit pouces. Compofition des fufées à
bombes 8c à grenades. Maniéré de remplir la fufée. Proportion
des fufées à grenades. Ibid. 3 86. a ..
Fusée, (Artific .) efpece de feu d’artifice qui s’élève dans
l’air. V II . 386. a.
Article 1. D es moules pour charger les fufées volantes. Ibid. b.
Table par laquelle on voit les différentes proportions du
moule félon les différentes fortes de fufées qu’on fe propofe
de faire; la hauteur du cylindre, de la broche, la hauteur de
la demi-boule, la longueur de la broche, 8c la hauteur du
maflif.
Article 2. Des cartouches.
Article y. D e l’étranglement des cartouches. Ibid. 38 7. a, b.
Table qui indique les diverfes matières qu’on doit employer
pour la compofition des feux, Chinois rou g e , Chinois blanc,
ancien, commun 8c nouveau, & la propofition de ces marie- |
res avee les différentes longueurs des fufées.
Article 4. Compofitions pour les fufées volantes.
Articlep.Maniéré de charger les fufées volantes./éi</.388. a,b.
Article 6. Du pot & chapiteau, & comment on garnit les
fufées volantes. Ibid. 389. a.
Article 7. Des baguettes & du chevalet. Ibid. b.
Article 8. D es ferpentaux, pluies de fe u , marrons, fauciffons, •
8c étoiles dont on garnit les fufées volantes. Ibid. 3 90. b.
Table qui établit les proportions des matières pour différen-
tes fortes de ferpenteaux & de pluies de fe u , en feux C hinois
, ancien & brillant. Maniéré de former les étoiles. Ibid.
39l - a-
Fufée, caille de fufées. II. 337. a. Cartons pour les fufées. i
732. b. Fufée de co rd e , dite courantin. IV. 376. b. Fufées
chevelues. XII. 797. b. Ve rg e de fufée. XVII . 64. a.
Fusée d’a v ir o n , (Marine) Fufée de tournevire, fufée de •
vindas ou de cabefian volant. V I I . 391. b.
Fusée. ( Cardeur)^ V II . 391. a.
FusÈe, (Horlogerie) piece d’une montre. V II . 391. b. Son
utilité. Comment les premiers horlogers tâchèrent de remédier
à l’inégalité du reffort. Explication de la maniéré dont
la fufée compenfe les inégalités. C ’eft un problème parmi les
géomètres que de trouver la figure précife que doit avoir
la fufée d’une montre. M. de Varignon a déterminé cette
courbe pour toute forte d’hypothefes détention du reffort.
Les défauts du reffort font que la détermination de cette
courbe n’eft pas d’une grande utilité en horlogerie. Ibid. 3 92. a.
M oy en plus fûr que les horlogers ont trouvé pour la prati- 1
que. Pourquoi nous n’employons pas les fufées dans les
Tome I.
F U S 797
pendules à reffort, comme on le fait en Angleterre. Détails
fur la conftruélion de la fufée. Fufées difpofées de façon
qu’en .tournant leur quarré d’un fens ou de l’autre, on
remonte également la montre. Ibid. b.
Fufiée, proportion entre le rayon du barillet & ceux de
la fufée. VII. 332. a. Maniéré d’égaler la fufée au reffort.
IX. 447. b. 448. a. Machine à tailler les fufées, vol. IV des
planch. Horlogerie , pl. 18.
Fusées, machine à tailler les (Horlog.) ce qui vient d’être
dit fur les fufées nous apprend 1°. que la fufée eft une
efpece de cône tronqué, &c. 29. que fa propriété eft de
rendre égale l’aélion du reffort : on a vu par quel mécha-
nifme on eft parvenu à donner au reffort cette égalité ; 30.
qu’une autre propriété de la fufée eft .de faire marcher plus
long-tems une montre ; 40. qu’afin que les diamètres de la
fufée foient moins inégaux entr’eux, on n’emploie dans les
montres qu’environ quatre tours du reffort, &c. On a .acquis
par Thabitude, une forme approchante de celle qui convient
aux fufées : trois opérations qui fe font fur elles : on les
tourne, on les taille, on.les égalife. V II . 393. a. Defcription
de la machine à tailler les fufées à droite & à gauche, avec
la même v is , par M. Regnaud de Châlons, tirée du traité
d’horlogerie de M. Tliiout. Ibid. b. Defcription d’une autre
machine à tailler les fufées, de l’invention de M. le Lievre.
Ibid. 394. a. Outil de M. Àdmyrauld, qui a auffi les propriétés
de tailler à droite & à gauche. Détails fur la maniéré
de tailler les fufées. Ibid. b.
Fusée, ( Fileur d’or) piece du rouet. Defcription. VII.
393, ,
FUSEE. (Maneg. Maréch. ) V o y e z SUROS.
Fufée, terme de riviere. Voye? V indas.
Fusee, (Bla fon ) pn la regarde comme la marque de la
droiture & de l ’équité. Quelques-uns prétendent q u e lle eft
. une marque de flétriffure : raifon qu’ils en donnent. V IL
393. <z.
Fusee, (B la fo n ) meuble de l’écu. Suppl. III. 133. a.
Fusée , ( Mufiq, ) trait rapide & continu qui monte ou
defeend pour joindre diatoniquement deux notes à. un grand
intervalle Tune de l’autre. V II . 133. b.
F U S IA , loi. IX. 661. a.
FU S IB IL IT É , divers degrés de fufibilité des métaux. Le
borax rend les métaux plus fufibles. V I I .395.4. f'oyq; F usible.
FU S IB LE , corps fufibles par eux-mêmes: corps qui ne le
font que par un intermede. V I . 919. b. Corps q u i, réfraélai-
res par eux-mêmes, deviennent fufibles avec d’autres de
même nature. 920. b. Différens degrés de fufibilité des m étaux.
VII . 400. b. X . 428. b. Fufibilité des métaux par le feu
éleélrique. Suppl. II. 540. a.
F U S IL , ( Art milit. ) defcription des différentes pièces de
cette arme. Equipage du fufil. En 170 4 , les fufils ont commencé
à être généralement établis dans les troupes. Corps
de troupes auxquels en étoit réfervé l’ufage avant cette époque.
Quelles furent les autres armes des fufiliers. Quant
aux raifons qui firent quitter le moufquet pour le fufil, voyc^
Mousquet.
De la portée du fufil. O n confidere dans la portée du fufil
la ligne de mire, la ligne de t ir e , & la courbe que décrit
la balle. VII. 395. b.
Fufil à portée de but en blanc. Le point où la ligne courbe
que décrit la balle, recoupe la ligne de mire, eft la portée
de l’arme à fe u , le but en blanc. C e point eft plus ou moins
éloigné à proportion de l’amplitude de l’angle que forment
entre elles la ligne de mire & la ligne de tire, 8c en raifon
de la force qui chaffe le boulet , 8c de la longueur du
calibre. Moyen de calculer à quel endroit on doit trouver
le point de but en blanc. On recommande fouvent ..aux
troupes de vifer vers le milieu du corps de l’ennemi. Rien
n’eft moins une loi générale que ce prétendu axiome. VII.
396. a. Détails fur la maniéré de v ife r à un but. La ligne
par laquelle un coup peut être lancé le plus loin poffible, eft
la parabole qui formeroit à fes extrémités un angle de 43
degrés avec l’horizon. Pourquoi les Perfes dont parle Xéno-
phon dans la retraite des dix mille, lançoient leurs fléchés
plus loin que les Grecs. D ’où dépend la longue portée des
carabines, 8c celle des gifpes du maréchal de Puyfégur.
Avantage des premières notions des mathématiques pour les
militaires. Quelle eft la maniéré dont les chaffeurs tirent -au
gibier. Ibid. b.
Fufil. Sa portée poffible. Moyen de 'reconnoîtrë la plus
grande portée poffible d’une balle ou boulet. V I I . 396. b.
Compenfation en progreffion depuis la plus grande portée
jufqu’à la plus courte, relativement à la longueur du calibre
dans la projeélion qu’on veut employer. Les différens
calibres des armes ne font pas enfemble en même raifon de
leur diamètre à leur longueur, 6-c. Il eft difficile de déterminer
exactement une force proportionnelle à la maffe du
boulet dans Tnfage de la poudre, i l n’y a pas une proportion
en progreffion connue, entre la 'force qui chaffe les balles
ou boulets , 8c la longueur des calibres qui les dirigent.
Q Q Q Q î q q q q