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I H H H E f f l la w m w i M i B u ' l i—
& procédures les plus g g B B I B T j i l B M I I l l i i i
velles- ordonnances, ^ W W B H
n Déclaration du 20 min fu iv a. déclaration uu jy j alnet,, p&a<r ;.l aiqeuroelileen t -e nregil-
,donna que e^ ref l' e^ Cette déclaration ne fut point en-
très dans to u t« (es . c o u r s 1 | Au tre tléclaration du a juillet
« g ,f lr é e au parte,non du par-
1673 fur le mêmeobj^^onj-erv£ )s de au tunî
hcm? . “ “ ïmefois on donne suffi ce nom au papier même
-±*e, & quelqu Pourquoi le projet des formules un-
OU B B — timbre change à
‘ bailt t ferme. I l y a u n e fo rm u le P »™ 'g r e pour
-chanue généralité. Formules paroculieres pour les ailes reçus
n ï S i n s officiers- L e bail îles fonnoles f t i t B B B B f l B B
Ses aides.Reciieildes formules. M émoire inflruSiflurlesdroits
de la formule. Ibid. 186. a. . • j - yt fi/Çf a
Formait, nom donné en Franceati papier timbre. XI. «6j.tr.
-867,1. 868. a. D n g ^ f ljH I prefeription .ordonnance, recette.
F o r m u l e , '
Importance de 1 art de nrener ^ . .
. f e conformer .(crupuleufement aux réglés g § B H H H
,o/c a Excellent ouvrage de Gaubius fur cet objet, d e u x
' o^néralps dans la prefeription des remedes, foulager
Tleem'maalfaaadee,, ocI u B u *B E m■ pli-r l■a pre ImieBrs v ule , 1on d d,éo%itt
pourvo1 r ^ la guérifon du n i e , par le remede le plus
Smrfe qu’il eft8poffible. Attentions q u on doit avoir loef-
ou’on elt obligé dé prefcrire.des remedes com p té s. Con-
.noifiance qu'on doit avoir des différais, noms quune même
dro2ue"porte dans les boutiques, pour ne.pas ordonner dans
une8même formule les mêmes dtoguoe fous S G H G | |
rens Ibid b. Connoiffance q u on doit avoir des teins de
l'année ou l’on meut fe procurer .commodément certaines
fubftances. M ,d , l pharmaceutique par . ^ ^ . e écrfte cette
eft ordinairement terminée. Comment don être « m e cette
paille de la formule qu'on appelle
mo tion doit être tranferite par 1 apothicaire pour 1 plage du
nnakde D e s caraaeres & abréviations:, dont on ufe dans
— I trouvera des exemples de fornmles aux
articles, O p ia t e , Po t io n , Po u d r e , oe B g S B H B
quefois le changement qui arrive apres le
eues attaque même la vertu médicinale des remedes. Ib d.
187 a Qualités auxquelles on doit avoir égard dans les
formules compofèes. Vic e s de la conüfcmce .p | faut: éviter
D e l’attention qu’on doit avoir a la couleur qui rèiul
tera du mélange. Obfervations par rapport aux odeurs des
remedes. C e que }a! chymie nous I g g g g É t o f fm g u -
■ odeurs Obfervations fur les faveurs. Ibid. b. ttte is lingu
f B B B W W B i W
H L e s " v e m ^ i n é d i c f f i a l e s ^ d ’un corps d i s
l8 FO R N A C A LE S ou fim ica le i, (M y tM .) fête W S È i
-Romains en l'honneur de la deelfe Fournaife C e J e n t &
en quel tems on la célêbroit : fon uiftituteur. • • •
F O R N IC A T IO N , (Morale) étymologie de ce mo t II
n’eft guère reçu aujourd’hui que dans le ftyle maiotique.
Le s infidélités' du peuple juif pour (les dfeux etrangers ,
rétoient appellées fornications. P eine ordonnée p a r 1 ancienne
lo i contre les fondateurs. La fornication défendue par la
lo i de l’évangile. Obfervation fur la défenfe faite par les
Ja pô, tres de la fao rnication 6* des cn, ai■ rs éet ou{fées. Réflexions fur jj , r
,1’adultere comparé à la fimple fornication V II . iW . b Les
légiflateurs ont principalement décerné des peines , n r
les forfaits qui portent le trouble parmi les hommes . il elt
^ ’autres crimes que la religion ne condamne pas moins, mais
dont l’être foprême fe réferve la punition. Pourquoi il y a des
-loix contre le v o l & non point comte les tncrtdttte. U rebâtira
n’eft pas un fteintou|Oursaffezpmffant contre léser,mes
-quelesloixne-pHniffentpas. Lechriftïamfme
procurer le ïie n de lafociété g | y empecher le mal L «Mair
ie & l'héréfie regardées dans (écriture comme, des forntca-
aions fpirituelles. Ibid. 189.«. WÊ Ê Ê k
Fornication étymologie d e.ee mot. X IV . 432. a. Maux
qui réfutent de la fornication. I. 1,0 . i. L e . concubmage
.oclafornication expreffément défendus par le droit canon:
T a rd e s de S. Paul & de .S. Augufhn fur ce fu|et. 111.
g , i . a. Loi de Henri I I , qui condamnoit a mort une nlle
-dont rènfant avoit p ér i, au cas qu’elle n eût P°int c ar
fa. eroffefle. IX. 6^8. a. Punition ecclefiaftique infligée en
Angleterre aux fomicateurs. X IL 304. b. D e la fornication
commife par les fiancés; V L 661. a.— Voye^ Pa il l a r -
PISE...
F O R
FORRES , (Géogr.),|0iirg royal d’Ecoffe.Monumens d’antiquité
q,u’on y voit. Suppl. LU. 87. a-
FOR S 6* coutume ^ ( Jurifp. ) IV . 4 1 1 . b.
F O R S T A , ( Geogr. ) ville d’Allemagne dans la Baffe-
Luface. Elle fut ruinée en 1748, & depuis elle a étéfolide-
ment rebâtie. Ses fabriques. Seigneurs de ce lieu. Tribunaux
qui y font établis. Suppl. III. 87. a. : .
FO R T . ( Art milit. ) En quoi les forts different des villes
fortifiées. Leur .utilité. C e qu’on entend par forts royaux. V IL
1 ^P'ORT. ( Géogr. ) Fort r o y a l , fort S. Pie rre , fort de la
Trinité#, trois lieux confidérables de la Martinique. X.
Fort Saint-François, opérations faites pour forer la fontaine
de cette place. X V . 349.«» b , & c . . • ,
Fort de campagne. Longueur que peut avoir la ligne de
défenfe d’un fort de campagne. Quelles font les parties
dont ils font-formés. Méthode indiquée pour conftruire un
fort de campagne -triangulaire. Obfervation fur les angles
rentrans qui demeurent fans défenfe dans çette forte de
fortification. V I I . 189. b.
Forts à étoile. Maniéré de décrire un tel fort exagonal 6c
pentagonal, VII . 189. b. & un quarré à étoile. Les angles rentrans
des forts à étoiles ne font pas propres a etre détendus.
Ufage qu’on en peut tirer malgré ce défaut. Ufage qu on en
, tiroit autrefois. Ibid, 190. a.
-Fort & Forts , i^ i f t . mod. ) efpece de monnoie d or'an-
cienne. Defcription de cette monnoie. C e qui en eft-dit dans
le traité deBudé. Pourquoi on lui donna le nom de fort. Etym.
du nom de liard-que nous donnons aux,petites pièces de monnoie.
V lL 18 2 .fi.
Fort -, adj. Penfée forte. X I I . 3 09. b.
Fort 3 denier, fort. Prêter fon arg entan denier fort. Vil.-
190. b.
Fort, fe dit des poids & des mefures. V 11.19 0 . b.
Fort, porte-faix , crocheteor , gagne-denier. Principaux
lieux de Paris où il y a desforts établis. D e qui ils dépendent.
V I I . IQO. b. . -r I H
Fo r t , ( Mufiq. ) s’écrit pour marquer quil faut forcer 1©
fon , imds fans le hauffer. V I I . 190. b.
"SORS de bouche y ( Manege ) VH.
Fort , volée de poing fo r t , ( Faucphn. ) VH . 190. b. .
Fort y épaiffeur d’un bois. V II . 190 .K
Fort , bien, très, ( .pynon.) H, 244.. b,
FO R TE -P IAN O , {Mufiq.) art d’adoucir & renforcer les
fons de ü mélodie imitative. Suppl. III. 87. a.
FO R TERE SSE, (Fortifie.) nom général dont on appelle
toutes les places fortifiées, -foit par la nature , foit par 1 art.
V I I 190. b. Voye'i Placé fortifiée. Il importe d’acquérir
la connoiffancé de l’art de fortifier, celle des forterefles &
de leur ufa*e. C e que dit là-deffns M. Maigret dans la p réface
de fon °traité de la sûreté & conjeryation des états par U
moyen des fortereffes. Les forterefles doivent etre dilpolées
de maniéré qu’elles ferment tous les paffages par où l’ennemi
pourroit entrer dans le .pays. Connoifîancès qu il faut avoir
pour juger de la fituation la plus avantageufe des forterefles#
^ F O R T F U Y A N C E , f Jurifp. ) droit d’aubaine dont le duc
de Lorraine jouit dans fes duchés. Vidimus de l’an 15 77 ou il en
eft-fait mention. V I I . 191.É. . ; ...
FO R T IF IAN S , alimens & remedes , ( Medec. ) v o y e z ALIr
mens , A naleptiques 6* V iscéraux. Pourquoi les chofes
qui ont du goût fortifient promptement. V II . 760. b. XIII.
8SF 0 R T 1F IC A T I0 N , la , ( l ’an de f ih ijie r ) L & iom é -
cations font dé -différemes efpeces. Un lieu n’elt fornhè quo
par »apport anx différentes attaques qn’ii peut avoir a fouler
nir. .En quoi «nftftoient les premières fortifications. Four-
quoi lés anciens ne faifoient point l’enceinte des places fur
de longues lignes continues. Utilité qu’ils tiroient des tours.
Ils faifoient le haut de la muraille en mafiocoulie ou | g j
M H Ufage qu’ils faifoient des intervalles des tnacht,
coulis. Pourquoi les anciens ne terraffotent pas,toii]Our!i leurs
murâmes. V itm v e remarque qu’il n’y a rien qui rende les
rempart» plus fermes , que quand les tpurs font fotnenuS
par de la terre. Quelles ètoient les fortifications du tems
de V é g ec e. V i l . 19 1. f Changemens ([„’on fit à la forufi-
cation depuis l’invention d e ,la poudre à canon. Les tours
changées en baftions. Tems où les bamons commencèrent
à être en ufage. Recherches fur (inventeur de cette parue
de la fortification. Raifons qui engagent M. M a ffeià en
attribuer (invention à un ingénieur de Vérone , nommé San-
Micheli. Tems où ont paru, les premiers liv re sTO .Put parle
I des baftions. Ouvrage-de Daniel Specle de S m h p m . Ce ,
lui d’Errard de B ar-le-Duc, ingénieur de Henri W -
a. Maximes ou préceptes qui fervent de baie a ta torunca-
tion. Nombre d’hommes, qu’un b a t tr a df»t r a B B
nir. La fixation exaéle de-la grandeur J u 'l baft.on n eft M
1' aifée ni importante. I Fouifisation. régulière , & foruficap
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tien irrégulière. Cette derniere eft prefque la feirie d’iifagei
Ibid. b. Les regies qu’on fuit dans la fortification régulière
fervent de principes pour la fortification irrégulière. L a pre-
hiiere eft toujours préférable à l’autre. Fortification durable
& fortification paflagere. Maximes de M. de Clairac fur
Celle-ci. Fortification naturelle & fortification artificielle.
Fortification ancienne. Ibid. 193. a. Fortification moderne.
Fortification offenfive. Fortification défenfive. Il eft dangereux
de multiplier le nombre des places fortes fans néeeflitë.
Des differens fyftêmes de fortification. Quatre points principaux
auxquels fe réduit ce qu’on peut defirer dans un
nouveau fyftême de fortification. Il importe fur-tout qu’une
fortification n’ait pas befoin d’une garnifon trop nombreufe.
Ibid. b. Principales méthodes de l’art de fortifier dont on fait
le plus de cas en Europe. Syftême d’Errard : obfervations
fur ce fyftême. Ibid. 194. a. Syftême de Marolois, appelle
communément le fyftême des Hollandais. Ibid, b. Des autres
maniérés de fortifier à la hollandoife. C e que dit fur ce fujet
Ozanam dans fon traité de fortification. Syftême de Stevin
de Bruges. Ibid. ^9^. a. Syftême ou conftruftion du chevalier
Antoine Se Ville. Ibid. b. Cet- auteur-n’eft pas favorable
à ceux qui veulent fe donner pour inventeurs de plii-
fieurs fyftêmes : ce qu’il dit fur ce fujet. Syftême de fortification
à l’italienne ou de Sardi. Ibid. 196. a. Obfervation
fur une faute que fait Ozanam dans l’endroit où il rapporte
le fyftême de Sardi. Ibid. b. Syftême de fortification
à refpagnole. Fortification félon l’ordre renforcé. Ibid. 1 97.
a. Fortification felon la .méthode ou le fyftême du comte
de Pagan. Ibid. b. Fortification de Maneflon Mallet. Ibid.
198. a. Fortification félon le fyftême de M. le maréchal de
‘Vauban. Ibid. b. Second fyftême du même. Ibid. 199. a.
Troifieme fyftême. Ibid. b. M. le maréchal de Vauban, dont
on vient de donner les conftruâions, n’a jamais rien écrit
fur la fortification. Chaque place différente lui fournifloit
une nouvelle maniéré. Reflources qui caraâérifent le bon'
ingénieur. Fortification du baron de Coehorn. Ibid. aoo. b.
Fortification félon la méthode de Scheiter. Table des capitales
& des angles flanqués de Scheiter. Ibid. 2.01. b. Fortification
de M. Blondel. Ibid. 202. a, b.
Fortification, fupplément à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III.87. a , b. Syftême de D ie g o Uftano. Syftême de Ro-
fe tt i, ou fortifications à rebours. Ibid. 88. a , Syftême de
Sturm. Ibid. Sc). b. Syftême du chevalier de S. Julien. Ibid. 90.
a , b.
Fortification. Origine des premieres fortifications. V I I . 986.
a. Différentes efpeces de fortifications fucceflivement employées.
II. 127. b. 130. a. Combien il importeroit de rendre
notre fortification plus parfaite. IV . 737. b. VIII. 742. a.
Moyens d’encouragement qu’il faudroit employer dans ce
but. IV . 738. a. Principaux objets qu’on doit avoir en vue
dans les nouveaux fyftêmes de fortification. Connoiflances
que doit pofleder celui qui travaille à perfeftionner cet art.
V I I I . 742. b. Réponfe à ceux qui fe plaignent de notre fortification
aftuelle. X V . 779. b. Voye[ fur ce fujet l’article
O uvrage. Les planches de fortification fe trouvent dans
l e vol. I. des planches# article A rt militaire.
Fortifications, direéleur des. IV . 1028. a.
FO R T IF IE R en dedans. {Fortifie.) V II. 203. b.
Fortifier en dehors. On peut également fortifier les places
en dedans & en dehors. La premiere méthode paroît mériter
quelque préférence fur la fécondé. Lorfqu’on fortifie en
dedans & en -dehors # on a Pavantage de fixer les lieux où
doivent êtfo les courtines. O n peut dans la fortification régulière
fe Yervir indifféremment des deux méthodes, fuivant
que le terrein ou la fituation de la place peuvent le demander.
V II . 203. b. Si la place qu’on veut fortifier eft irrégulière ,
& que les côtés intérieurs foient donnés de grandeur & de
pofition, ou fi elle a une vieille enceinte fur laquelle on
doit prendre les courtines, il eft fort difficile de parvenir
par la fortification du polygone extérieur, à avoir poïlr côtés
intérieurs les côtés de l’enceinte. Quelques auteurs croient
qu’il eft plus avantageux de fortifier par le polygone extérieur
que par l’intérieur. Quels font les cas où l’on doit fe
Yervir du polygone intérieur & ceux où l’qn doit fe fervir
du polygone extérieur pour la trace de la ligne magiftrale.
Ibid. 204. a.
F O R T R A IT U R E , ( ~Mancr. Maréch.) fatigue exceffive
accompagnée d’un grand échauffement. Cette maladie eft
■ fréquente dans les chevaux de riviere. V II . 20 4. u. Signes
de cette maladie. En quoi C(mftfte fa cure. Ibid..b, .
F O R T U IT , ( Gramm. ) en quel cas nous difons; qu’un événement
eft fortuit. Le s cas folsuits qui rendent l'homme heureux
ou malheureux, ne le rendent point digne: d’éloge ou
de blâme. Combien la vie eft fortuite. Cette penfée doit
nous fai'Oriler avec l’idée de la mort. VII . 204. %
Fo rtuit, ( Mctaplyf. ) tous les événemens dépendent les
Tins des autres. Un événement de plus ou de moins dans le
inonde, ou même une circonftance changée dans un événement,
change toute la chaîne de ceux qui doivent fuivre.
F O R 77 f
Examen de la queftion , s’il eft vrai qu’il y ait des événemens
détaches de la chaîne. On demande fi la chaîne do»
événemens eft contraire à la liberté. Réflexions fur cet important
fujet. VII. 204. b. Conyiélion intime que nous avons de
notre liberté : ce fentiment intérieur eft la foule preuve que
nous en ayons, 8c que -nous puiflions en avoir. L a non-exi-
ftence de la liberté ne feroit pas une raifon de fupprimer les
peines & les chatiinens. A 1 egard de la maniéré dont notre
liberté fubfifté avec la prefcience de Dieu & l’enchaînement
des événemeps, c’eft un myftere incomprélienfible pour hous.
Ibid. 205. a. La philofophie orgueilleufe a entrepris de lé
fonder ,, & n’a fait que s’y perdre. Diftinélion de quelques-
uns entre l’infaillible 8c le néceflaire. Maniéré dont quelques
autres expliquent comment D ieu eft l ’auteur de tout lans
1 etre du peche. Les uns fauvent la puiflance de D ieu aux
dépens de notre liberté. Les autres admettent en D ieu une
foience indépendante de fe s décrets, & antérieure à nos
actions: ces derniers detruifent par ce fyftême la providence
, i » “ “ -Puiflance de D ie u , & tombent fans y penfer dans
le fyftême de la fatalité ou dans l’athéifme. Le vrai philofor
phe voit par-tout J a puiffance de D ie u , avoue que l’homme
elt libre, & fe tait fur ce qu’il 11e peut comprendre. Ibid. b.
Fortuit. C e monde n’eft point l’ouvrage du hazard. IV .
982. a , b. La fuppofition que dans la formation des corps
organifés , chaque chofe fefait fortuitement, fans la dire&ion
d’aucune intelligence, démontrée infoutenableT X II. 729. a.
Réponfe à ceux qui penfent que le hazard influe for une
quantité de chofes, & les fouftrait à l’empire de la divinité.
XIII. 516. b. Voye% Hazard.
F O R T U N A T U S , ('■ V-.nantius-Honorius ) évêque de Poi-
t ers. Suppl. IV . 467. b.
FO R TU N E , ( Morale) différentes acceptions de ce mot.
On traite particuliérement^ ici de l’état d’opulence appelle
fortune. Sur la fuhe des événemens qui rendent heureux
ou malheureux. Voye^ Fatalité. En quoi ■ confiftent les
moyens vils de faire fortune auprès de ceux qui font plus
puiiîans que nous. Ces moyens ceflent en quelque maniéré
d’être v ils , quand on ne les emploie qu’à fe procurer L’étroit
néceflaire. De-là vient qu’il eft plus aifé de s’enrichir en partant
de l’indigence que d’une fortune étroite. Moyens de s’enrichir,
criminels en morale, quoique permis par les loix. Il
eft contre le droit naturel que des millions d’hommes foient
privés du néceflaire pour nourrir le luxe fcandaleux d’un
petit nombre de citoyens oififs. Moyens honnêtes de faire
fortune. A la tête de ces m oyens on doit placer le commerce,
lnjuftice des nobles envers.ceux qui parviennent à la fortune
par le commerce. Ibid. 206. a. Il ne faut d’autre talent pour
faire fortune, que la réfolution bien déterminée de la faire,
de la patience & de l ’audace. D ’ailleurs les moyens honnêtes
de s’enrichir ne fuppofent pas autant de difficultés qu’on
pourroit le penfer. Ibid. b.
Fortune , détermination du fens de ce mot. VI. 422. b.
Folie d’un petit bourgeois qui a fait fortune. VII . 43. b. D e
l’égalité de fortunes dans la république. IV . 847.-b. Réflexion
fur les fortunes fubites. X V . 56.5. a. 576/a , b.
Fortune, (Myth. Litt.) Il n’y eut jamais de divinité plus
révérée. Homereni Héflode ne la connoifloientpoint encore.
Son culte établi à Rome fous le regue de Servius Tullius.
Dans la fuite , elle devint la déefle la plus fêtée. Enumération
des temples qu’elle eut fous divers attributs. Temple
qu-’elle avoit à Antium, aujourd’hui Anzo-Rovinato. L ’églife
de fainte Marie Egyptienne à Rome étoit un de fes temples.
Son plus fameux temple étoit à Prénefte. Sa defcription.
Etat.préfent de c^temple. V f l . 206. b. Auteurs qu’on peut
confolter lùr la mythologie de la fortune, & fur les titres
que les Romains lui donnoient. Comment elle eft repréfen-
tée dans les médailles & antres monumens des Grecs. Ibid.
Fortune, {Myth.) obfervations critiques for quelques
endroits de cet article de l’Encyclopédie. Suppl. III. 91, a.
F ortune, {Myth.) obfervation fur fon temple à Paleftrinë.
I. 171. b. Statue de la fortune équeftre. V . 872. a. Sa ftatue
à Lacédémone dont on ne s'approche« jamais. IX. 159. b.
Pavé de fon temple à Prénefte. 589. a. Statue panthée de la
fortune. XI. 825. b. La fortune furnommée Pherepole. XIL
500. b. Auromatia. Suppl. I. 725. b. Statue de la fortune érigée
par Xenophon. X IV . 829. a. Sa repréfentation fymbo-
lique. X V . 731. a. Temples-de la fortune. XVI. 72. a. Voyes^
.TuCHÉ.
Fortune , ( Infcript. Mèdaïll. Poèfie ) comment on la repré-
fentoit. XVII . 783. a. Epithetes de la fortune. La fortune
repVélentée avec tous les attributs des divinités. Empire que
les auteurs grecs & latins lui ont attribué. Hommages que
lui rendent Horace & Pindare. Ibid. b. Combien çette
déefle étoit en honneur. Les -feuls Lacédémoniens l’invo-
quoient rarement. 784. a. Tableau allégorique des bifarreries
de la fortune. Suppl. I. 306. b.
Fortune, {Marine) fortune de vent. Fortune de mer,
V o ile de fortune. V I I . 207. a.