
7oo F E R F E R
D iva fes expériences & opérations fur le fer. Chaux de fer.
R- 545. a. Théorie de la cémentation du fer. 812. a. Transmutation
apparente du fer en cuivré. Ibid. b. 8c IV. 340. a.
X V II . 714. b. Fleuve d’Allèmagnë auquel on attribue la
vertu d’opérer Cette tranfintitation. VI. 870. a. Cômment on
découvre le fer contenu dans l’eau. Suppl. III. 473. b. Phénomènes
obfervés dans l’alliage du fer & de l’étain. V I . 7. b.
L e fer fe refroidit plus vite à l’air que dans le vuide : le contraire
arrive à l’eau. 60 x. a. D u mélange de l’or & de l’argent
avec le fer. 913. b. Le cuivre facilite la fufion du fer.
9x6. b. Méthode pour unir au fer une grande quantité d’ar-
fenic. Ibid. Le fer fe dilate au moment où il ceffe d’être en
fufion. VII. 312. b. D ’où dépend le fuccès de ladiffolution du
fer dans l’alkali fixe. X. 60. a. — Voye{ Mars , ( Chym. )
Fer caffant à froid. Comment on le reconnoît. Effets du
feu fur ce fer. Il y a de ces fers qui deviennent plus caffans
en les forgeant. V I . 497. b.
Fer doux. Comment on le reconnoît. Ses propriétés. Sa
caffure doit être noire tout en travers de la barre. I l y a
d’autres fers qui à la caffure paroiffent g ris , noirs, 8c tirant
fur le blanc. Ouvrages auxquels ils font bons. Autres fers
mêlés à la caffure ; ils font réputés les meilleurs. Autre fer
qui a le grain fort p e t it , comme l’acier. Outils auxquels
on l’emploie. V I . 498. a.
Fer rouveram. Ses caraûeres 8c propriétés. Les vieux fers
long-tems expofés à l’air font fujets à devenir rouverains.
V I . 498. a.
Fer , travail du. ( Taillander. & Serrur. ) D e la maniéré
de chauffer le fer lorfqu’il doit être forgé. III. 252. b. 256.
b. Mauvaife qualité de fer appellée chauft'ure. Ibid. Corroy er
le fer. IV . 277. b. Suppl. II. 6 17. a. Différentes qualités des
fers. Fabrication des fers , en fers marchands , fers de fen-
derie 8c de batterie. V II . 163. a , b. Fer en verges. X V II .
64. a. D e la connoiffance des différentes efpeces de fers
propres à la ferrurerie ; de leurs p ropriétés, qualités, façons
8c défauts. X V I. 8 11 . a , b. — 813. b. D e la maniéré de
chauffer 8c forger le fer. 813. b. 814. a. D e fon ufage pour
les uftenfiles de cuifine. Suppl. I. 830. b. Suppl. II. .665. a.
D e fon étamage, v o ye z Etamer. Souder le fer. Suppl. IV .
8x2. b. Différentes fortes de fers de ferrurerie. IX vol. des
plan ch. article Serrurier.
Fer. ( Métall. Fonderie. Fabrïq. des arm. Fufil de munit. )
D e la méthode de corroyer 8c de fonder enfemble trois
morceaux de fer , pour former les maquettes a vec lefquelles
on fabrique les canons de fufil. Avantages de cette méthode.
Différentes caufes qui concourent à produire des inégalités
dans la fonte du fer. Suppl. III. 12. a. A force de chauffer 8c
de battre le fer , on le décompofe 8c on l’appauvrit , au
lieu de le perfeâionner. O11 ne doit chercher à dégager de
fes parties hétérogènes le fer dont le canon doit être formé,
qu’autant qu’il eft néceffaire relativement au nombre des
chaudes qu’il doit efliiyer fucceffivement. Lorfque le fer eft
parvenu au maximum de fa perfeélion relative , s’il éprouve
de nouveau l’aélion du feu , il fe détériore 8c perd fucceffivement
ce degré de perfeélion. Les chaudes furabondantes
changent le meilleur nerf en un grain fec , calciné 8c fans
adhérence. Cette vérité eft fondée fur un grand nombre
d ’expériences, dont l’auteur rapporte ici celles qui font les
plus décifives. Ibid. b. Comment la méthode indiquée au
commencement de cet article , procure au fer des canons la
meilleure qualité poffible. L e canon d’un fufil étant fa it , s’il
fe trouve de mauvaife qualité , on ne peut plus y remédier
par des chaudes vives 8c nombreufes , parce que par de
telles opérations on diminueroit fa maffe , 8c on dérangeroit
fes dimenfions. Obfervations fur l’épreuve ordinaire par laquelle
on s’affure de la bonté d’un canon de fufil. Ibid. 13.
b. Réponfe à une objeéiion contre la méthode des maquettes.
Remarques fur l’effet de la foudure du fer. Du défaut ap-
pellé doublure. Comment on y remédie, fuppofé qu’il ait
lieu par l’ufage des maquettes. Ibid. 14. a. S’il eft vrai que
les exfoliations qui peuvent fe former entre les pièces de
fe r placées les unes fur les autres empêchent leur union.
Conjectures fur la caufe des exfoliations formées fur le fer
rouge expofé fubitement à l’air. Moyen de faire réuflir la
foudure du fer. Ibid. b.
Fer refondu de vieilles férailles. On emploie avec fuccès
à la compofition des maquettes, un morceau de fer de vieilles
férailles qu’on appelle fer refondu. D efcription des procédés
avec lefquels on fabrique ce fer. Précautions à prendre pour
lu i donner une très-bonne qualité qui le rend propre à la
compofition des meilleurs canons. Suppl. III. 15. a , b. Lettres
de MM. de Buffon 8c Jars en confirmation de ce qui vient
d’être dit fur la méthode des maquettes , 8c fur l’ufage du
fe r refondu de vieilles férailles. Ibid. 16. a. Expériences fur
la réfiftance des canons de fufil fabriqués d’après la méthode
expofée ci-deffus , foit en employant dans la compofition
de la maquette un tiers de fer refondu, ou un tiers
de fer qui auroit acquis déjà tout fon neuf 8c toute fa qualité.
Ibid. b.
F er. ( Hiß. Myth. ) L’invention du fer 8c de fa ftifion attribuée
aux daétyles idéens ou curëtes. IV. 376. a. 610.
« , *. VII I. 494. a. . .
Fer. ( Mat. médic. & Chym. Phqrmac. ) Remedës que la
médecine tire du fer. X. 1 31. b. 8cc. V o y e z Mars.-
Fer. ( Antiquit. ) Médailles 8c monnoiesde fer. X. 243. b.
Fer. ( Marque du) Droit domanial .'de la couronne. En
quoi il confiftoit. Par qui ce droit fut établi. Création de la
charge de fur-intendant des mines en 1602.'Moyen qui fut
employé pour prévenir la rupture des ouvrages de fer. Création
de divers officiers pour connoître 8c diftinguer le fer
doux d’avec l’aigre. Droits établis fur les fers étrangers en
1628 , 8c fur la quincaillerie en. 1636. V I . 498. a. Droits
fixés par l’ordonnance de 1680 fur le fait des aides 8c entrées.
Il n’y a nulle exemption de ces droits , ni aucun privilège.
Ces droits font partie de la ferme générale. Les
baux font de fix an s , &c. Ibid. b.
Fer-blanc. Premiers manufacturiers en fer-blanc qu’on a
vus en France : leur retraite. Manufacture formée à Straf-
bourg fur la fin de la régence. Quatre manufactures fent-
blables établies actuellement dans le royaume. Defcription
du travail du fer-blanc. V I . 498. b. 499. a , b.
Fer-blanc , travail du. Suppl. II. 878. a , b. V I . vo l. des
pl. Métallurgie. Ses ufages. V o y e z Ferblantier. Maniéré de le
polir. Suppl. III. 17. b.
Fer à cheval. (Botan.) CaraCtere de ce genre de plante.
T rois efpeces de fer à cheval. Détails fur celle qui fe trouve
dans les boutiques. Moyen de le multiplier. V I . 500. a.
Fer, bois de , (Botan. ) arbre. II. 308. b.
Fer , âge de , ( Mythol. ) Defcription de l’âge de, fér par -
Dryden. V I . 500. a. V o y e z la peinture qu’en- ont faite Hé-
fiode 8c Ovide. V o y e z auffi Siecle de fer.
Fer , homme de. ( Jurifpr. ) VII I. 280fb .
Fer d’OR , chevalier du, ( Hiß. mod. ) fociété de-feize gentilshommes
, en partie chevaliers, 8c en partie écuyers. O rigine
de cette fociété. On ne fauroit concevoir un plan plus
extravagant d’aéfions de piété 8c de fureur romanefque , que-
celui qui fut imaginé par le duc de Bourbon , fondateur de
cette fociété. Détails qui font connoître ce plan. V I . 300. b.
Fer. ( Blafon) V I. 301. W '
Fer de fourchette, ( B lafon ) Croix à fer de fourchette.
V I . 301. a.
Fer de moulin. ( Blafon) V I . 301. a.
F e r , l ’ile de. ( Géogr. ) Grandeur de cette île. Les François
y font paffer leur premier méridien. Les Hollandois
placent le leur fur l’île de Ténériffe ; le P. Riceioli met le
fien à l’île de Palma. Différence de longitude entre l’île de
Fer 8c Paris. Sa latitude. V I . 301. <z.
F e r , île de. VIII. 922. b. L e méridien de cette île fixé
comme premier méridien. X. 383 '.b. Différence de longitude
entr’elle 8c Paris. 3 84. a.
Fer a cheval. ( Archit. ) VI. 301. a.
Fer a cheval. ( Fortifie. ) Q uels font les lieux où l’on'
conftruit cette forte d’ouvrage. V I . 301. a.
Fer , grapin, ériffon. ( Marine ) V I . 301. a.
Fer d’arc-boutans OU boute-dehori. ( Marine ) V I . 301. a.
Fer de chandelier , de pierrier. ( Marine) V L 301. a.
Fer de pirouette. (Marine) V L 301. b. ‘ '
Fer. (Maréch.) Defcription très-détaillée de cette efpece
de femelle que l’on fixe par clous fous le pied du cheval.
Des proportions àobferver dans la conftruCtion des différentes
parties du fer. Différentes efpeces de fer les plus connues,
8c dont l’ufage eft le plus familier. Fer ordinaire de devant,
de derrière , du pied gauche , du pied droit. Fer couvert. V I .
10 1 \ b- Fer mi-couvert. Fer à l’angloife. Fer à pantoufle.
Fer à demi-pantoufle. Fer à lunette. Fer à demi-lunette. Fer
voûté. Fer geneté. Fer à crampon. F er à pinçon. Fer à tous
pieds ; il en eft de plufieurs fortes , le fer à tous pieds Ample
, Ibid. 302. a. le brifé à un feul rang , le brifé à deux
rangs, le fer à tous pieds fans étampure , le fer à double
brifure. Fer à patin , dont on indique ici trois différentes
efpeces. Fer à la turque ; trois fortes de fer défignées fous ce
nom. Ibid. b. Fer prolongé en pince. Fers à mulet 3 defcription
détaillée. Fer à la florentine. Ibid. 303. a.
F er à lampas. ( Maréch. ) V I . 303. a.
Fer. Eftamper un fer. \ . 1001. a. Détails fur la maniéré
de forger un fer. VII. 169. a , b. 8cc. Fer à pantoufle. XI.
830. a. Defcription des fers 8c de la maniéré de ferrer les
chevaux. Suppl. III. 423. a , b. — 427. b. Différentes efpeces
de fers anciens 8c modernes. V II . vol. des pl. Maréchallerie,
p l 3 8c 6.
Fer , f i l de. V I . 789. a. 790. b.
Fers à cahiers. ( A iguilletier) V I. 303. a.
Fers. ( Ardoifieres ) V I . 303. a.
Fer à forger ou fer à crcufer , parmi les batteurs d’or 8c
autres ouvriers. V I . 303. a.
Fer à repaffer. Sa defcription. Procédés du taillandier
pour le faire. Fer à repaffer eu cage. V I . 503. b. V o y e z
Carreau,
Fer
F E R
Fer à rouler (Boutonnier) Defcription"8frufage. V l . 303. b.
Fers , outils de carriers; V I . 303 . b:
Fer à fouder. (Chauderonnier, Ferblantier i 8cc. ) Différentes
fortes de fers à fouder. Leur defcription. V l . 303. b.
V o y e z Suppl. III; 17; b. ^ / f ■ .
F e r , terme de corderié 5 defcrijjtion 8c ufage. V I . 304. a.
Fers à découper, terme de découpeur. V I . 304; ai
Fer à découper les fleurs artificielles; V I . 866. bi
Fers à gaufrer. V I ; 304. ai • ,
Fers à réparer. ( Doreur fu t bois ) V L 304. ai
Fer à gros coups. V I . 3 04: a.
Fer à coups fins. V I . 504$.«»
Fer à refendre. V I. 304. a.
F er quarré. ( Eperonnier ) V I. 5Ô4; a:
Fer à fouder , ( Ferblantier ) defcription 8c ufage; V I .
504. a.
Fer , en terme de filaffier. V I. 304. b.
F er à fouder. ( Fontainier) V I . 304. b:
F ER à filet en ( Qainier) V I . 304. b.
Fers j ( Luthier ) il y en a de plufieurs fortes, 8c ils fervent
à divers ufages. Fer pour les édifies des baffes, baf-
fons , violons , &c. Maniéré de s’en fervir. V I . 304. A
Fers ronds. VI. 304. b.
Fers plats. Defcription 8c ufagt f l VI.S504. b.
Fers crochus. ( Marqueterie ) Defcription 8c ufage. V I .
$°4- If-
Fers de varlope , de detfii-varlope , varlope à onglet , & de
rabot. Defcription de la maniéré dont l’ouvrier les fait. V I .
303. a.
Fer. ( Menuiferle ) C e qu’on entend par donner du fer à
iine v arlope, demi-varlope , r ab o t , &c. V I . .303,a:
Fer, à la monnoie. V I . 303. a,
F eR à frifer. f PerruquierJ Defcription 8c ufage. V I . 303ta.
Fer à frifer. III. 590. a. É ers à cheveux des dames, romaines.
X V I . 383. a,
Fer à toupet ; defcription 8c ufage. V I . 303. a.
Fer rond à fouder. ( Plombier ) Fer pointu , quarré , à
fouder; Fer rond , pointu, à fouder, des vitriers. V I . 303. a.
Fer à polir. ( Reliure ) Defcription 8c ufage. V I . 303. a.
Fer à dorer. V I . 303. a.
F er de velours à cannelure. ( Inftrument du métier, de l'étoffe
de foie. V I . 303. b. .
Fers de velours frifé. V I . 303. b.
Fer de peluche. V I . 303 . b.
FE R A L E S , (Hift. anc.) fête que les Romains célébroient
le 12 février en l’honneur des morts. Etymologie de ce
mot. Origine*de cette fête. Sacrifice qui s’y faifoit à la déeffe
Muta. Interruption de cette fête. Caufe de fon rétabliffs-
ment. V I . 305. b.
FER B LAN T IER ; outils dont ces ouvriers fe fervent.
Ufage' qu’ils font de la poix-réfine; V I . 305. b.
Ferblantier. ( Arts méch. ) Efpeces de fer dont il fait
ufage. Uftenfiles qu’il fait en fer-blanc. Maniéré de polir
cette forte de fer. D e la maniéré de faire une affiette ou
p la t , 8c une boîte quarrée de fer-blanc. Compofition de la
foudure du ferblantier. Son fer à fouder; Suppl. III. 17. b.
Ferblantiers. Leur maniéré de fouder. X V ; 393. a. Tas
des ferblantiers. 932. b. Planches fur l’art des ferblantiers. IV .
Vol. des planch. v o y e z Fer-blanc.
FERD IN AN D I , fucceffeur de Charles-Quint, archiduc
d ’Autriche, ( Hift. d’Allem. de Hongr. & de Boh. ) trentième
empereur depuis Conrad I , vingt-quatrieme roi de Hongrie,
trentième roi de Bohême. Hiftoiredefon régné. Suppl.III.iy. b.
F erdinand d’Autriche II. ( H i f . d’Allem. de Hongr. &
de Boh. ) trente-quatrieme empereur, vingt-huitieme roi de
Hongrie , trente-huitieme roi de Boheme. Principaux événe-
uiens de fon régné. Suppl. III. 18. b.
Ferdinand I I , empereur. Comment il donna lieu à la
guerre de trente ans. XI. 770. a.
FERDINAND I I I , (Hift. d’Allem. de Hongr. & de Boh.) fils
du précédent, trente-cinquieme empereur , vingt-neuvieme
roi de Hongrie , trente-neuvieme roi de Bohême. Principaux
événemens de fon régné. Suppl. III. 22. a , b. 23. a.
Ferdinand I , roi de Caftille 8c de L é o n , (Hift. d'Efp. )
troifieme fils de dom Sanche , roi de Navarre. Tableau de
fon régné. Suppl. III. 23. b.
Ferdinand , premier roi d’Efpagne. V . 933. a.
Ferdinand I I , fils puîné d’Alphonfe V I I I , roi de Léon
8c de Galice. Caraélere de ce prince. Sa conduite généreufe
envers le roi de Portugal fon beau-pere. Suppl, f i l . 23. b.
Ferdinand I I I , fils d’Alphonfe I X , 8c de Berengere ,
infante de Caftille. Sa canonifation. Tableau de fon régné.
Suppl. III. 24. a.
Ferdinand IV , furnommé Xajourné, fils 8c fucceffeur
du roi Sanche au trône de Caftille 8c de Léon. Defcription
de fon régné. Suppl. III. 24. a.
Ferdinand V , dit le catholique, fils de Jean I I , roi d’A-
■ ragon. Il réunit les royaumes de Caftillo 8c d’Aragon. T a bleau
de fon régné. Suppl III. 24. b.
Tome I.
F E R 70*
Ferdinand V , ou le catholique, roi d’Efpagne; X V .
426. b. X V I . 432; a. • ; 1 6
F erdinand V I , furnommé le fag e , fils de Philippe V i
8c de la princeffé Marie-Louife-Gabrielle dè Savoie , roi
d’Efpagne. Principaux événemens de fon régné. Suppl.Ul. 24. A
. Ferdinand , furnommé le jûfte} roi d’Aragon , fils de
Jean I , roi de C a ftille , 8c d’Eléonore d’Aragon. Hiftoire
abrégée de fon régné. Suppl. III. 23. b i . •
Ferdinand, roi de Portugal, ( Hift. de Portug.) fils
de Pierre 1 , 6c de Confiance. Principaux événemens de fon
régné. Suppl. III. 26; a.
FÉRE N T AIRES ou Fèrehdaires ; ( Hifi. anc.) trOûpes auxiliaires
chez les Romains , armées à la légère. Origine dû
nom de férendaires. Autre efpeces de férendaires. V I . 306. a.
FERIN , adj. (Médec.) Les anciens défignoient par ce mot
des rilaladiés d’une nature très-mauvaife. Les malades atteints
de ces maladies font aufli appellés de ce nom. V I . 306. a.
FERE TRE , (Hift. anc.).brancard dont on fe fervoit pour
porter les morts. Autre efpece de brancard employé dans
les triomphes. O n a quelquefois étendu l’acception de ce
mot à toute pompe en général. V I . 306. a. Il y eut des oc-
eaftons où le triomphateur étoit porté par les prêtres même,
&c. Ibid: b.
FERETRIUS. ( Mythol. ) Jupiter férétrius. O u lui' faifoit
des facrifices après la viéloire. V I . 306. h. .
FERIES , (Hift. anc. ) jours pendant lefquels' on s’abfte-
noit de travailler. Origine dû mot fériés. Différence entre
les jours de fériés 8c les jours de fêtes. Quelques-üns confondent
les fériés avec les jours, de vacation. C e mot re-
v,*e.nt ^ celui de fabbat chez les Juifs; Différentes fortes de
fériés dont les noms font ici indiqués. Férié fe difoit auflï
chez les Romains pour un jour de foire. V I . 506. bi
. Ferie. ( Hift. cccl. ) Le dimanche eft la première férié;
V I . 306; b. Autrefois toute la femaine de pâques étoit fêtée
par ordre de Gonftantin, 8i l’on appella ces fêpt jours fé riés;
Comme cette femaine étoit la première de l’année ec-
cléfiaftique , on s’accoutuma à appeller les jours des autres
femaines 2 , 3 8c. 4 fériés. Sens au mot férié dans le bré-,
viaire romain. Fériés extraordinaires. Ibid. 307. a.
Fériés, jours de. VII I. 893. a.
F ériés latines. (Littérat.) Fête foîenîrielle des peuplesdti
Latium , imaginée politiquement par Tarquin. L ’auteur développe
ici l ’art de l’inftitution de cette fête , 8c la ferupu-
leufe exaftitude que les Romains apportèrent à la célébrer.
Inftitution de cette fête à l’occafiori d’un traité fait avec lés
peuples du Latium. Conditions du traité conclu pour la célébration
de cette fête. V I . 307. a. Quarante-fept peuples af-
fifterent aux premières fériés latines. L e préfident fut toujours
un romain. Ce s fériés étoient ordinaires ou extraordinaires.
On attribuoit à la négligence de cette fête tous les
malheurs qui arrivoient dans les armées romaines : exemple
qui p rouve jufqu’à quel point alloit le fcrupule des Romains
fur l’omiffion des fériés latines. Le moindre défaut-dans les
circonftances étoit capable de troubler la fête. Ces fériés,
qui n’étoientd’abord que d’un jou r, furent enfuite de deux
8c de trois. O n y ajouta même un quatrième jo u r , mais'
dont la cérémonie fe faifoit au capitole, 8c non lur le mont
Albain , comme celles des autres jours. On ne trouve dans
toute l’hiftoire romaine que deux exemples de fériés latines
extraordinaires impératives. Ibid. b. C e n’eft pas qu’il n’arriv
ât de tems en tems des prodiges , pour lefquels on faifoit
des fupplicàtions extraordinaires, qui étoient de véritables
fériés ; mais comme elles fe paffoient dans Rome , on ne le?
mettoit point au nombre des latines. L e tems que duroit l’expiation
de ces prodiges étoit allez borné. Cependant dans
des cas extraordinaires, les fériés étoient immuablement de
neuf jours. Les fériés latines ordinaires étoient mobiles, 8c
on ne les célébroit qu’au jour marqué par le conful. Rome
étoit prefque déferte pendant leur célébration ; on y créoir
alors un gouverneur pour prévenir toute entreprife contre
elle. Auteurs à confulter. Ibid. 308. a.
Fériés latines. Faute à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. III. 27. b.
Fériés latines. IX. 301. a.
FE RM AG E S , (Jurifpr. ) redevance annuelle du fermier au
propriétaire j celle des fermiers des droits royaux ou fei-
gneuriaux. V I . 308. a. Les loyers des biens de campagne ne
doivent pas être confondus avec les fermages. Le propriétaire
d’une métairie a un p rivilège fur les fruits pour les fermages.
Privilège que donne la coutume dq Paris fur les
meubles du fermier. Privilège du propriétaire fur les fermages
à lui dus. Ibid, b.-
FERMAIL 6* Fe rm a u x , ( Blafon ) noihmés au0i ferma-
lets ou ferrnaillets. Comment ils font repréfentés. Ecu fer-
maillé. Joinville décrivant une grande fête , parle de certe
partie de la parure du roi. Les hommes 8c les femmes fe
fervoient de cette parure. Comment ils la plaçoient. Paffage
tiré d’Ainadis où il en eft parlé ; ce qui en eft dit dans Froif--
. fard, V I . 308. b,’
P P P P p p p g