E EAU
, Diftinftfon établie par les Grecs dV
long & bref1. Le long s’Acnyoït auparavant
par deijx e d.c fuite. Les Grecs
modernes le prononcent ïta. Raifon
pour laquelle il faut lui donner le fon
de l’è. Pfonbnciation de l'e latin. Analogie
entre l ’e fermé & IV en latin.
Plu fieurs grammairiens diftinguent
quatre fortes d’è fin françois, V . 103.
à’« 1 effet’ nous n’en ayons qu,e trois forte?. Ibid. b.
ouvert qui fe fubdiyife en. trois } jbid. f>. i° . IV ouvert
. D ans quel cas IV muet.deyient ouvert.S’il ne pfiut y
a. quoiqù
ï . L v
co?ninun.Dansquel r '*• " r: *•>■ > 0 T t -,
avo ir deux e muets de fuite. 20. LV pjy? .ouvert. 3 • L e tres-ou-
vert. LV ouvert commun au fiogulier ? devient ouvert long au
pluriel.'Ibid.' 184! a. L’auteur .examine , i° . s’il eft vrai que
nos peres ont doublé les epofonne? pour marque^ que W
vo y e lle qui précédé érçit brève ; a°. §’jj e/); vrai qq’ancipn-
nemênt les voyelles longue? étoient fuivies dit muettes qui
en marquojent l j longueur. Ces s n’étçieiît point muettes,
mais prononcées , comme non? en voyons encore (Eyers
exemples. LV eft bref dans plyfieurs mots , quoique fuivis
d’une s. Ibid. b. ' * 1... . n
I I . LV fermé , appellé aufli mafeulin. Obfervation fur 1 e
des infinitifs fiiiyi d’une r. V- 1R Ç - .*?•
III. LV' muet l’eft à différen? degrés , félon les m<?ts pu
il fe trouve. Dans le ch an t , il eft moins foible à la fin des
mots. Il fe trouve dans toutes les langues, lorfqu’une fipn-
fonne eft immédiatement fuiyic d’une autre. Il faut toujours
s’arrêter fur la fyllabe qui précédé un e muet à la fin des
mots. Les vers qui finiuent par ùn e ipuet ont une fyllabe
de plus qye lés autres. V . 185. a. 11 eft appelle féminin ,
parce qu'il forme le fémipin des noms adjeaifs. E qu’on
ajoute àpr.ès le g pour en adoucir la force. Quand on rend
fenfihle IV mu e t , 'il reffemble à 'la ' vo y e lle eu affoiblie. Les
lettres inutiles dans l’orthographe ne .changent pas la nature
du fon fimple. L V müet eft long dans la troifieme perfonne
du pluriel des verbes. Forme de IV dans l’écriture italienne
& la coulée. Ibid. b.
E. Diftinâion & ufages de trois fortes dV en françois. Suppl.
III. 13 1 . a. C e n’eft qu’infenfiblement que notre e a eu les
trois fous différens que nous lui reconnoiffons. I. 67. a. Ob-
fervations fur le fon de cette vo y e lle. Suppl. III. 304. a.
Quelle doit être la prononciation de Yèta des Grecs. V .
639. c. Ufage de IV après le g , pour en adoucir la prononciation.
X . 850. b. LV confidéré comme particule prépofitive
en françois. XII. 101. b. Elifion de IV muet dans les vers,
françois. X VII . 159. a. Réglés fur cette efpeced’e dans nos vers
Suppl. IV . 984. b. 985. a. Obfervations fur IV inuep qui termine
le féminin de quelques adjeélifs. Siippl. III. 251. b.
E A
ÈANU S , f Mythol. ) dieu des anciens. Suppl. III. 4. a.
E A Q U E , juge des enfers. IX. 7. a. X I. 462. a.
E A R LD O RM AN , le premier degré fle npbîeffe citez le?
Anglo-Saxons. C e m o t , qui dans fon- origine ugnifie hommage
, vint peu-à-peu à défigner les perfonne? les plus dif-
tinguées, les plus confidérables de la nobleffe , qui poffé-
doient le plus de biens. Peu-à-peu ce mot défigna un gouverneur
de province ou d’une feule ville. Pendant J ’heptaf-
chie , ces charges ne duroient qu’autant qu’il plaifoit au roi $
mais enfuite elles furent données à vie. Les danois établis en
Angleterre changèrent le nom d'earldorrnan en celui d’earl de
même fignification , qui revient aujourd’hui à celui de comte.
Quelques éarldormans n’étoient que gouverneurs de provinces
; d’antres, poffèdoient leur province en propre. V .
186. a. Ceux-ci étoient honorés du titre de reguli, principes ;
d’autres portoient ce titre Amplement à caufe de leur naif-
fance ; enfin , il y en avoit d’autres qui n’étoient que ma-
giftrats fubalternes rendant la juftice au nom du roi ; ils ont
pris le nom d'alderman ; la charge d’earldorman étoit purement
civile. Ibid. b.
E A S LOW & W est-Low , ( Géogr. ) deux bourgs d’A ngleterre
, dans la province de Cornouailles. Leurs habitans.
Suppl. II. 747. a.
E A TO N ou Eton , ( Géogr. ) petite v ille d’Angleterre ,
dans la province de Buckingham. Obfervations fur le college
■ ou l ’école publique dont elle fut pourvue par le roi Henri
V I . Eloge de cet établifîement. Suppl. II. 747. a.
EAU . ( Lang, franc. ) Obfervation fur cette diphtongue.
TV. 1017. a.
Eau. Thaïes la regardoit comme le principe de toutes
■ chofes. V . 186. b. Trois fortes d’eaux ; eau de pluie ,, eau
de fource , & eau de mer. L’eau n’eft jamais abfolument pure.
Effet de ces particules hétérogènes de l’eau fur les corps ou
elle paffe. O n purifie l’eau d,e diyerfos maniérés ; par filtration
, congélation , évaporation 8ç clarification. Expériences
qui prouvent l’incçmpreftibilité de l’eau & la dureté de fes
particules. Leur adhérence. La pefon.teur lpécifique de l ’eau
eft à celle de l ’or comipe 1000 à 10640. Pores de Teau. Elle
ne peut pénétrer fe yerre. Echauffée , elle fe raréfie de la
vingt-fixieme partie de fon volume. Ibid. 187. a. Son éyapo-
ration. Cette vapeur a une grande vertu élaftique fupérieure
à celle de la poudre à canon. La caufe de ce phénomène
nous eft inconnue. Sa dilatation plus grande que celle de la
poudre. Elle eft ordinairement fort pleine d’air. Pourquoi l’eau
éteint le feu , félon M. Muflchenbroék. Examen dé la quef-
tion , fi l’état naturel de l ’eau .eft d’être glacée. Ibid. b.
Eau. Thaïes la confiçléroit comme le principe de tout.
XIII. 376. b. Sur les d iverfe? qualités & propriétés des e au x,
v o y e z Hydrologie. Adhérence des parties de Teau. I . 132.
a. Les eau je lps plu? pures contiennent une portion de.terre
affez fejiftble. XII. 575. a. X V I . 172. a. Poids d’un pied cube
d’eau commun®. XII. 85p. 4. Balance hydroftatique du docteur
ü o o k 3 peut fervir à examiner la pureté de Teau.
II. 27. a. Les particules de Te.au plus légères que celles de
T.ajr- V L 283. <*. Solidité de Teau. X V . 322. b. Incomprefli-
bilité de l’eau. III. 776. a. 836. a. Union de Teau avec l’air.
V I . 128. b. L ’eau reçoit les impreflions du fon. X V . 344. b.
Eau bouillante. V o y e z Eouillir. D e l’évaporation de Teau. V I .
123. b. & c . Caufe de fon évaporation, lorfque fa chaleur
eft au-deffous du dégré de Teau bouillante. 928. a. Dilatation
de Teau. III. 836. a. V o y e z aufli Dilatation. Comparai-
fon de la raréfa§ioo de l’eau & de celle de Tefprit de vin.
- Suppl. IV . 938. k- Pourquoi Teau chaude fe Refroidit plutôt
dans le vuide qu’à l’air. V I . 601. a. D e fon expanubilité.
281. a. 282. f>. §tc. 2.84. a , b. Effet de Teau dans, différentes
explofions. 284. a. L ’eau contribue effentiellèm,ent à
la production de la .flamme. 838. a. Putréfaâion de l’e?u.
V . 192. a. XIII. 588.. a , b. Eau fouterreine. Comment elle
contribue aux tremblemens de terre. X V I . 581. b.Révolutions
caufées fur la terre par les eaux. X IV . 237. b. D e ceux qui
prétendent voir Teau au-travers de la terre. Suppl. III. 478. b.
Eau. ( Hydraul. ) Niveau que les eaux obfervent. Elles
fe diftiUguent en naturelles , artificielles , jailliffantes, plates ,
courantes, v iv e s , forcées , 'dormantes, folles ; eaux de pluie
ou de ravine. V . 188. a.
Eau. ( Hydraul. Hydrofiat.') Calcul du'poids de Teau &
de fon élévation. II. 547. b. Rapport de la pefanteur de Tair
à celle de Teau. I. 229. a. Confidérations fur le poids de
l’eau, relativement aux machines hydrauliques. XII. 851. a y
b. Ç,e qu’pu fintend par une colonne d’eau. III. 656. b.
Caufe de T4fc.enfi.0u fle Teau dans les pompes. I. 228. b.
Pourquoi on n’afpvfi Teau dans les pompes qu’à v in g t ,o u
yingt-fix pieds , quoiqu’elles puiffent monter à 32 p ie d s 'I .
762. a. Principes généraux pour trouver l’effort de Teau
contre une diguç. JV. 1004. b. D e la force des eaux. V I I .
120. b- Réglé ppur trouver l’efpace que parcourra dans un
tems donné , Teau poyflce par une force égale à celle d’un
yent q yi fait parcourir *l l’air vingt-quatre pieds dans une fe-
conde. R V I l. 20. b. Méthode pour connoître la quantité
d’eay que fournit une fource. VII I. 474. b. 475. a. Celle
que fournit un ruiffeau ou une petite riviere. 475. b. Celle
que fournit une pompe. Ibid. Machine à épuifer les eaux
d’une mine , d’un marais, &c. de l’invention de M. Dupuis.
V o y e z ce dernier mot. Amaffer des eaux. I. 316. b. 3 17.
a. D es moyens de fournir de Teau à une maifon. III. 487.
b. D e l’art de conduire les eaux. 842. b. Comment on me-
fure l’écoulement de Teau. V . 351. b. Diftribution des e au x ,
foit dans une v ille , foit dans un jardin. IV . 1064. b. D é -
penfe des eaux. 859. b. Quantité de l’écoulement de Teau
par un canal d’un pouce de diamètre dans un tems donné.
XIII. 186. b. Pouce d’eau. Suppl. IV . 375. b. 519. b.
Extrait d’un mémoire de M. Varignon fur les proportions
néceffaires des diamètres des tubes , pour donner précifé-
ment une certaine quantité déterminée d’eau. X V I . 732. b.'
733. a. Des tuyaux pour les eaux. X V I . 768. a , b. Valèur
des eaux. 819. b. Veine d’eau. 876. a.
E a u . ( Jardin. ) Epreuve qui en indique la bonne qualité;
pour les plantes. Q u elle eft la meilleure pour le jardinage.
O n doit en confulter le g o û t , eu égard aux fruits. Après
Teau de fource & de riviere , la meilleure eft celle de citernes.
Si on eft réduit à Teau de puits, il faut la dégourdir au
foleil. V . 188. a.
Eau. ( Agricult. Jardin.) Néceflhé de Teau pour la végétation.
Suppl. III. 218. b. D e la recherche des eaux fouter-
reines. Suppl. I. 46. a , b. D e l’art de les raffembler pour l’irrigation
des prés. Ibid. b. Des moyens de fe procurer des eaux
pour Tarrofement des terres. Suppl. III. 2 j8. b. Des pan? dçs
jardins. 499- % Moyens d’affembler les eaux pour arrofer
les jardins/Suppl- \. <77. b. Signes extérieur? fle? bonnes
■ * An a. Maniéré de découvrir là vifeofité de l’eau. Ibid,
b. Eaux propres à fertilifer. Suppl. JII. 30. 4. 69?. £ Suppl.
IV 4 iq. b. Eaux mauyaifes. Suppl. I. 47. a M I S.uppl. I l f
• ’ jj. f)n choix des eaux propres aux aryofemen?. Suppl. I.
ç 78. fl. Moyens de corriger les mauvaises eaux , & d’empêcher
qu’elle? ne çontraélént de niauyatfe.s quaiifl?. 4Ç. a ? b.
Comment on corrige la crudité de cgfles' qu’pn tire immédiatement
des montagnes. Siippl. II. 1^1. b. D e l’ufage des
eaux pour l’irrigation des prairies. Suppl. L 46. a , f.— 53. b.
D e la conduite des eaux. Suppl. I. 48. b.,$çc. ■
EAV (Çhyrnie) i° . confidèrie comme principe çonftituant des
corps naturels & ' des mixtes artificiels. Définition ue çet élément.
Une matière première , hpmogene, uniyerfelle , eft
un être abftrait dont on dpit hier l’exiflençe. L e dogme oui
fait fle l’eau le principe univerfel fle tous les corps , eft defti-
t'ué de fondement. Examen des expériences fur lefqueiles on
le fonde. L’air ne peut devenir de l’eau en fe cpndenfant.
L’eau exifte phyfiqüement dans un état de pureté , & de di-
yifion aéfuelCe , abfolue, & qy’op pourroit appeller radicale.
V . 188. b. Q uels font le? corps à la formation defquel? l’eau
concourt comme principe effentiel. Elle entre dans la côm-
pofuion d’un grand nombre de corps très-fecs St très-compares
; car en g énéral, les principes conftituans des corps ne
font jamais fenfibles tant qu’ils font aftnellement çpmbinés.
î k id .i fa .a . .
20. L ’eau confidirèe comme menjlrue ou dijfolv^nt. Quels
corps elle djffout. Elle a quelque prife fur les cflaux métal-
liqiies & les fubft?nces niéralliqup? inaltérées. Tous les métaux
triturés-avec l’eau paffent pour fournir .un certain fel.
Subftances dont ]’eau extrait quelque ch p fè , quoiqu’elle ne
les diffolye pa?. Les pierres vitrifiables ne donnent abfolu-
ment rien à l’eau. Qbfervons cependant} i° . que l’eau ne
fliffout Jes corp? que jufqu’à yne certaine quantité déterminée
; qu’elle s en charge jufqu’à un terme connu fous le nom
de faturatipn. V . iflq. b. 20. Q u ’on n’obferve point une pareille
proportion entre l’eau Sf. les différens liquides avec
leiquels elle fait une unjon .réelle. La propriété diflblvante
de Teau nous fe rt à fépafer certaine? fubftances de divers
corps auxquels elles foflt unie?. D e-là mille ufages auxquels
nous l’employons. Qualité que doit avoir l’eau que le çhy-
mifte emploie comme nienurye. L ’acide vitriolique S t l ’al-
kali fixe font les fubftances qui ont le plus d’amnité avec
l'eau. Lès efprits ardens oçcupept le fécond rang. Ibid. 190.
a. Rapports de quelques autres fubftances avec Teau. Utilités
pratiques que npys retirop? de L copnoiffance de ce? rapports.
Ibid. b. ■
39. Le çhymijle emploie l ’eauççmme infiniment méchqnique ou
pjiyfiquç. E lle eft Tinftrument de la pulvérifatipn philofopliique
& de certains lavages. Eau douce pu commune, cpnûaé-
rée comme objet çhymique. V . 1.9p. b. La diftillation de
cette eau donne toujours un féfidu terreux. Principales ef-
peces d’eau douce fav.oir , l’eau de pluie & de neige , de
fontaine, (çle puits, de rivierp 3 Teay croupiffante. La légèreté
de l’eau eft un ligne de la pureté. Comment on en
détermine la gravité foécifique. oignes auxquels on peut
copnoltr,e la pureté des eaux. Jbifl. 19 1. a.
Eau. Vap •- Helmont St Paracelfe regardoient l’eau comme
Tinftrmnent univerfel de la çhymie & de la philosophie
naturelle. I. 272. b. Thalès la regarfloit comme le principe
de tput. V- 186. .b. XIU- 37^> b. Les anciens ont cru que
Teau fe changeoft ,eu air l’air ey eau. Expérience qui fem-
bleroit d’abord appuyer cette opinion. V i l . ,82. a. I. 226. b.
Comment l’eay imprégnée de foufre , de fels St de terre ,
peut être .changée ,en ff iè fr v x , minéraux » gommes , fo f-
liles. III. 866. a. Effet du mélange de fe a u avec l ’acide yi-
twolique. 1. 100. a. Influence de l ’eay days les fermentations.
X V II . 284. <2. L’analyfe des eaux minérales regardée
comme ce qu’il y a de plus difficile en chymie. I. 403. b.
Eau du chymiftc. ,ILI. 414. b.
Eau douce. Une barque enfonce pl.us en eau douce qu’en
mer. I. 633. b. Divers exemples d’eaux douces trouvées
3U fond de „13 me r en diffèren? e ndrOhs- V IL 92. b. Plus les
imprégnations que fes eaux éprouvent dans leu r paffage for
la force ft>ut riches St fulfureyfes, plus les eaux deviennent
douces jSé hpnnes. X l y . 5^6. a.
Eau de pluie fy de neige. Quoique 1? plus pure d?.s e aux
naturelles , elle contient encore quelque? principes étrangers.
Maniéré de la recueillir , pour l ’examiner çhymiqye-
ment. Rêfuhat de l’examen çhymique de Teau.de pluie St de
n,eige, par M. Marggraf. V . ,19^. b. PutréfaRipn qu’éprouv
e Teau la plus pure fous la ligne. ,$i l’eau dp Aeigpeftin-
fiilubre. La compofitipn de la -pluie & ,d e ja ;neige dpit var
ie rpa r différentes caufe-s & çirconftançcs. Maniéré de ra-
mafler l’eau de pluie St de neige , pour qu’e]le fe conferye.
Y o y p z l’article Çiternç. L’eau dp ,pluie ,& & neigP ;dèft»Ué^
eft .inaltérable. V . .a.
Equ de pbie. Suppl- III. 472. b. "Ses propriété?. 475. a.
Suppl. IV . 419. b. Différence entre cette eau St celle de
rofop. X IV . 368. b. Matières doot elle eft Imprégnée. XII.
793. a , b. Pourquoi Teau de pluie , venant des vapeurs
de la mer , eft douce. X IV . 586. a. Altération qu’elle fouf-
fre dans Tair. Suppl. IV . 419. a , b. Nature des eaux qui
Viennent des neiges St glaces fondues des glacipres. Suppl.
III. 229. b.
Eau de fontaine. Les variété? des eaux de fontaine font
très-confidérables O n en tro yye qui font autant ou même
plus pures que Teau de neige. Q uelles terres les altèrent ou
les confervent fini pies. V . 192. b.
Eau de puits. C e qm la fait d ifférer de l’eau de fontaine.
Elle devient d’autant plus pure qu’elle eft plus tirée. Elle
varie confidérablement félon les lieux. Qualités de celles
de Paris St de Berlin. V- 192. b.
Eau dé puits. Filtration de cette eau , qui , félon M .
Leutmann , la rend plus pure que fi on la diftillott. V I .
807. b. Jües eaux de puits tirent leurs propriétés de la nature
des couçhp? de terre fupérieures à leur baflin. V II . 84. b.
Eau de citerne. Qualité de cette eau. III. 487. a. Une
maifon qui auroit quarante tpifes en fopérficjé , peut ra-
maffer affez d’eau pour abreuver vingt-cinq perfonnes par
année. Ibid. b.
Eau de riviere. Principes de fa compofition. C e qui fait Jp
plus varier fa qualité, c’eft la nature du terrein qu’elle parcourt.
La rapidité des riyieres eft une caufe très-efficace de la
pureté fle leurs e au x , de même que Jorfqu’elles font peft
poiffonneufes. Eau de la Seine devenue dangereuse en 1731,
par certaines plantes qui s’y étoient multipliées. Les immondices
n’aherent pas une riviere autant qu’on l’imagine. Pourquoi
celle de la Seine donne le dévoiement aux étrangers. V . 193. a.
Eau de riviere. .Pourquoi il n’y ,en a point de falée. V L
869. b. Caufe? fles différentes qualités, pefanteurs & couleur?
de ces eaux. 870. a. Suppl. III. 470. a.
Eau croupiffante. Ççiufe de fon impureté. V . 193. a.
E au commune, ( Pharm. ) fou ulage dans la Pharmacie.'
^ y . 193. l ,
' Eau commune , ( Dicte ) ufage diététique de ■ Teau, bons effets
qu’on lui attribue. Noys nous bornerons fur ce point à ufl
petit nombre de faits inconteftables. i° . Nous n’avons aucun
moyen pour apprécier au jufte TutUité de Teau confidérée
comme boiffon. 20. Les buveurs d’eau jouiflent plus communément
d’une boyne fanté que les buveurs d e vin . V . 193 -b.
3 Les buveurs d’eau ne font pas fujets aux indigeftions. 40.
En mangeant des fruits ou des iucreries, il faut boire de l’eau.
ç°. Les buveiirs d’eau paffent pour très-vigoureux auprès des
femme? ; cependant il n’eft pas vrai que les payfans qui nç
boivent que de l’eau foieqt plus robuftes que ceux qui ufent
fle vin.
En général, il vaut mieux boire l’eau froide que chaude.
D e im a g e de boire chaud dans les rhumes. Danger des eaux
chaude? ou infofions théiformes. 0 if . 594. a. Précaution de ne
pas boire de l’eau. froide , quand le corps eft très-échauffé.
L’eau b.ue ey trop grande quantité en été mit fuer, & affoibljt,
La plu? pure St la meilleure pour la boiffon. Les eaux de neige
paffent pour la principale çaufe des goëtres St écrouelles.
Mauvais effets de? eaux croupiffante 1. Moyen de purifier les
mauvaïfes eaux. Ibid. b. D e l’ufage journalier des bains à l’eay
froifle. Sentiment de Loclce. A vantages que procure cet ufage.
Le? femmes pendant le teiy? de leurs régies ne doivent poiny
mçttre les pieds çujfos mains dans l’eau froide. Les perfonne?
expôfées à Thumidité fout fojettes aux rhumatifmes & à certaines
pàraiyftes. Mbdadi«» des ouyriers qui opt toujours les
jambes dans l’eau. Ibid. 195. a.
Eau commune. Qbferyation for la qualité dçs eaux qui
cuifont le njtÇUX les légumes. ÏJC. 369. b. Qualité de T.eay
la plus folfoVifè 3 l ’hojgnmè. XÏ. %%?., a. Q ualité falutaire dp
l’eau froide prife .çnb fo flp n.n. 31 f.a . Des différentes qualifo?
d'eaux- Suppl, l i l . 470. a. D e four? propriété? diététique.
474. b. 47Ç.4. Raçiiip {M'ojx'e ^ cprjriger les diverfe? maH-
vaifes qualités des eaux. Suppl. L .1 ??- 4- Des propriété? de
l’eau flans fes ufages extérieurs .furie corps humain. 45 5. A
7 5 7 .4 . .
Ea v commune, ( Jdqt. méd. ) fon utjlité flans les ma ladif.
Excès des pfotenÿons de quelques médecins en faveur .de
Teau. V . 195. a. à® L e traitement des maladies aiguës par
la boiffon des remedes aqueux eft inefficace & fo y vent meurtrier.
a6. L’ufliité de Ja boiffon dans les maladies aiguës , à titre
de fecoyrs fecondaire, n’eft rien moins queftémontrèe. $•*.
Çertafoes méthode? AéeSiliorsd;^1 foin de l’a r t , comme celle
de gyèrir par l’eau fro id e , ne fayrpiept êy.e tentées qü’avec
beaucoup de précaution- Ibid. b. 40. A quoi f e réduifent le?
vertus réelles de j ’^ u , foit cfiaude > .foit t ied e , foit froide.
U fa g e s e x^ fo p ^ d? l’eau- Ibid- .196. a.
Eaux minérales. D e leurs qualités ôc dé leurs effets. Suppl.
I. 756! b. 758. fl. Suppl. III. 4 71 . a. b. 472 .4. b. .Pourquoi les
eaux minérales § t les fourçjes d’eaux, chaudes participent aux
propriétés fle la chaux. II. ,34t. b. D.ç la foreur & d e la vertu