pour les ordres 8c les bénéfices. Dilpenfes pour ceux qui font
irréguliers. Différens cas pour lefquels il faut des difpenfes
pour les bénéfices. Défenfe d’obtenir aucune difpenfe en cour
de Roh ie , fans avoir auparavant obtenu des lettres-patentes
du roi. Les difpenfes à l’effet de tenir plufieurs bénéfices,
font ou pures & fimples , ou accompagnées de conditions.
En quel cas le pape accorde difpenfe pour deux bénéfices-
cures. IV . 1040. a. On n’accorde pas de difpenfe pour tenir
deux dignités fub eodern teffo, &c. Autres maximes & réglés
fur le même fujet. Ouvrages à confulter. Ibid. b.
Difpenfes accordées p ar les papes pour certains bénéfices.
XI. 83 2. b. Diverfes difpenfes que le pape peut accorder. Ibid.
Difpenfe qui permet de prendre les ordres hors des tems pref-
crits par les canons. V I 337. b. Les difpenfes de l’irrégularité.
VIII. 907. b.
Difpenfe ad duo & plura, pour pofféder en même tems plufieurs
bénéfices incompatibles. En quels cas le pape peut accorder
ces difpenfes. Difpofitions fur lefquelles cet ufage eft
fondé. L ’évêque peut aufli accorder des difpenfes ad duo.
Auteurs à confulter. IV . 1040. b.
Difpenfe d’examen. IV . 1040. b.
Dijpenfe exprejfe , difpenfe tacite. IV . 1041. a.
Difpenfe des degrés.' IV . 1041. a.
Difpenfe d’incompatibilité. Voyez INCOMPATIBILITÉ.
Difpenfe d’irrégularité. Voyez IRRÉGULARITÉ.
Difpenfe pour les offices. IV . 1041. a.
Difpenfe pour opiner. IV . 1041. a.
Difpenfe des ordres, ou de non promovendo. IV . 1041. a.
Difpenfe pour les ordres. L’évêque peut difpenfer pour les
ordres mineurs. Un clerc qui a quelque difformité ne peut
être promu fans difpenfe. IV . 1041. a.
Difpenfe de parenté & affinité. IV . 1041. a.
Difpenfe des quarante jours : liberté accordée à un officier
de réfigner fon o ffice, encore qu’il ne furvive pas 40 jours
à la réfignation. Pourquoi cette difpenfe efl nècelfaire. Elle
peut être exDreffe ou tacite. D u tems de la ligu e , celui qui
fe qualifioit lieutenant-général du royaume, accordoit cette
difpenfe même après la mort des officiers. IV . 1041 .b.
Difpenfe de réfidence. En général, ces difpenfes font abu-
fives. Quelques bénéficiers font difpenfés de droit de réfider
à leur bénéfice. IV . 2041. b.
Difpenfe du ferment. Exemple unique de la difpenfe du
ferment que les officiers doivent à leur réception. IV . 1041. b.
Difpenfe de fe rv ic e , que le roi accorde à quelqu’un de fes
officiers commenfaux, ou autres officiers privilégiés, &c. Ce
que portent fur ce fujet le réglement des tailles de 1 6 1 4 ,
& le réglement général de 1636. Ibid. 1042. a.
Difpenfe de tems d’étude. IV . 1042. a.
Difpenfe pour tefter. IV . 1042. a.
Difpenfe de voeux. Voyez V oeu.
D ISPERSION ( Dioptrique ) point de difperfion ; ainfi
nommé par oppofition au point de concours ou de foyer.
IV . 1041. a.
Difperfion des hommes après le déluge. III. 396. b.
D ISPOSER , drejfer, former, ordonner, explication de ces
fynonymes relatifs à l’art militaire. V I I . 182. b.
D IS PO S IT IF , ( Jurifp. ) partie d’une fentence qui contient
le jugement proprement dit. Différentes parties diftinguées
dans un jugement. On appelle aufli difpofitif, un projet de
jugement arrêté de concert entre les parties. Comment font
dreffés ces difpofitifs. Détails fur ce fujet. IV . 1042. b.
Difpofitif des jugemens appelle diflum. IV . 970. a.
D IS P O S IT IO N , ( Bell. leu. ) Enumération des parties du
difeours qu’il s’agit de difpofer : ces parties exprimées dans
un vers technique. C e qu’on entend par la difpofition naturelle.
IV . 1042. b. La nature elle-même nous difte ce que
nous deyons faire pour perfuader nos auditeurs. Maniéré de
diftribuer un difeours, félon les modernes. Parties du difeours
dans l’éloquence du barreau. C e qu’on entend par difpofition
artificielle. Ibid. 1043. a-
D is po s it io n , ( Médec. ) On l’exprime en latin & en grec
par le mot diathefis. IV . 1043. a.
D is p o s it io n , (Jurifp.) Difpofitions d’un a é le , d’un arrêt
o u autre jugement. Difpofition caduque. IV . 1043. a.
Difpofition captatoire. Cette difpofition efl réprouvée.
Autorités à confulter. IV . 1043. a.
Difpofition à caufe de mort. Trois fortes d’aétes par lef- 1
• quels on peut faire des difpofitions ; les donations, teftamens
& co cliciles. IV . 1043. a' Elles font ordinairement révocables
jufqu’àü dernier moment de la vie. Ibid. b.
Difpofition comminatoire. IV . 1043. b.
Difpofition conditionnelle. IV . 1043. b.
Difpofitions des coutumes. ( V o y e ffS . 414. b. ) IV , 1043. **■
Difpofitions de derniere volonté. IV . 1043. A
, Difpofition entrevifs. IV . 1043. ■
Difpofition gratuite, irrévocable. IV . 1043. ^
Difpofition dun jugement. Chaque difpofition d’une fentence
forme comme autant de jugemens féparés. IV . 1043. b.
Difpofition de l ’homme. La difpofition de l’homme fait ceffer
.celle de la loi. IV , 1043,
Difpofition. libre. IV . 1044. a.
Dijpofition de la loi. IV . 1044. é.
Difpofition morale. IV . 1044. b.
Dijpofition négative : cette difpofition efl oppofée à la prohibitive
: il y a des difpofitions qui font à la fois l’une &
l’autre. IV . 1044. a.
Difpofition onéreufe. IV . 1044. a.
Difpofition{ pieufes : à qui il appartient" d’en procurer l’exécution.
V I. 232.b .
Difpofition prohibitive : il n’eft pas permis d’y déroger ï
exemple d’une difpofition prohibitive négative. I v . 1044. a'
Difpofition rémunératoire. IV . 1044. a.
Difpofition de fentence. IV . 1044. a. ’
Difpofition teftamentaire. IV . 1044. a.
D isposition d’une armée. ( Artmilit. ) Q u elle e ftla meilleure
difpofition d’une armée. Exemple tiré des commentaires
de Céfar. IV . 1044. b.
Disposition , ( Aechit.) IV . 1044. b.
DISPOS IT IO N de guerre (Art. mi lit. ) plan général on
particulier qu’on fe propofe pour agir o ffenfivement ou défen-
fivement. Importance de cette partie de l’art militaire. Suppl.
II. 724. b. Voyez Campagne.
D IS PO S1T ION UM ferinium. X IV . 813. a.
D ISPUT E , débat, altercation , conteflation, (Synon.) IV .
1 12. a. Difpute , querelle , différend. Suppl. II. 720. b.
D IS P U T E , (Métaph. 6* Morale) Imperfections humaines
qui ont donné naiflance à la difpute. Objets fur lefquels la
difpute s’eft exercée. Excès qu’il en faudroit bannir. Avantages
attachés à la difpute accompagnée de modération. Elle
peut devenir une fource de plaiurs dans la fociété. IV .
1044. b. Elle peut devenir dans les fciences une fource de
lumières. Mais c’eft la raifon qui écarte lé nuage ; 8c la raifon
aélive & clairvoyante dans le calme, perd dans le trouble &
fes lumières & fon activité. L’homme emporté dans la difpute
paroît fentir beaucoup ; il n’eft que trop vraifemblable
qu’il penfe peu. L’emportement né du préjugé lui prête à fon
tour de nouvelles forces. Les preuves & les raifons , quelque
connues qu’elles nous foient dans le ca lme , ne nous font
plus préfentes dans l’accès de l’emportemeiit. D ’ailleurs la
raifon même dans la bouche de l’homme emporté n’eft prife
que pour la pafiïon. Ibid. 1045. a. Enfin l’emportement dans
la difpute eft contagieux. Ibid. b.
Difpute, des difputes académiques : en quoi vicieufes :
exercices à leur fubftituer. V I . 93. b. D es difputes en paroles
ou injures : des difputes de mots : fur des chofes frivoles. IX.
642. a , b. 643. a. Les difputes condamnées par Montagne.
XIII. 869. a. Utilité des difputes de controverfe. IV . 158. æ.
Pour ne pas difputer inutilement fur des mo ts, il faut les définir.
748. a. 749. b.
D ISQ U E , ( Hifl. anc. ) bouclier rond, &c. Il s’en voit un
d’argent dans le cabinet des antiques de S. M. Difque, palet en
ufage dans les jeux publies. IV . 1043. b.
Difque. Defcription du difque des anciens. En quoi con-
fiftoit le jeu du difque. Dans quelle vue on s’y exerçoit. Des
difcoboles. Mort d’H yacinthe en jouant au difque. IV . 1045.
b. Voyez D iscobole.
D isque , ( AJlron. ) maniéré de divifer le difque du foleil
& de la lune. IV . 1045. ^
D isque , ( Optiq. ) dans les lunettes. IV. 1043.
D isque , terme de botanique. IV . 1845.
D isque, terme de lithurgie grecque.IV . 1046 . a.
D ISQ U IS IT IO N , ( Philofoph. ) on n’emploie plus guère
que le mot de recherche ; mais on peut s’en fervir ironiquement.
Exemple. IV . 1046. a.
D IS SE CT IO N , (A n a t.) elle a deux parties ; la préparation
qui doit fuivre l’examen, & la féparation. En quoi con-
fifte l’examen. But de la diffeélion. Connoiflances qu’elle
fuppofe. C e que doit faire un démonftrateur en anatomie.
IV . 1046. a. Il feroit avantageux qu’il y eût dans les hôpitaux
des difféqueurs allez inftruits pour bien préparer toutes les
parties enfemble & féparément, fur différens cadavres , &
qu’il fut permis d’aller dans ces endroits, après s’être rempli
la mémoire de ce qu’il y a à remarquer fur chaque partie , .
vo ir développer ces parties mêmes, &c. Ibid. b. Utilité des
diffeéKons dans l’étude de la médecine. La maniéré dont fe
pratiquoient les diffeftions chez les Égyptiens, n’a pu beaucoup
contribuer à la perfection de la-médecine. Il y a cependant
tout lieu de préfumer qu’Efculape l’é gyptien, devoir en
avoir quelques connoiflances plus particulières. Connoiflances
anatomiques de Podalire & de Machaon. Les Afclepiades,
entre les mains defquels paffa la médecine, ont paffé pour
de grands anatomiftes. Il y a tout lieu de croire qu’Hippo-
crate s’étoit appliqué à l’anatomie. Avant Erafiftrate & H éro-
phile on n’avoit pas difféqué de corps humain, comme ils le
firent. Ecrits de Galien fur les adminiftrations anatomiques.
Ibid. 1047. a. Énoncés généraux fur la maniéré d l découvrir
les parties qu’on trouve dans les anciens anatomiftes. Préceptes
que Veîa le & Charles Etienne ont donnés pour la diffe-
étion de chaque partie. Inventions qui ont été faites de divers
moyens
D I S
moyens de découvrir les parties.. D ivers traités qui ont paru
fur la diffeftion- Ibid. b.
' DiJJettion. Utilité de la diffeétion des cadavres. IL e n . a.
Suppl. IV . 104. b. Diffeâion de chiens. II. 397. b. Utilité
des différions du cheval. Suppl. III. 377. a. Caufe de l’odeur
défagréable qui s’exhale du bas-ventre & de la poitrine à
. Couverture des animaux les plus fains. V I . 398. a. Pincettes
à difféquer. XII. 638. b. Erigne , infiniment employé dans
les diffeftions. V . 907. b. D e l’utilité qu’il y auroit à deftinerles
malfaiteurs à être difféqués vivans. I. 409. b. V. 13. a. Diffe-
ftion des nerfs, voyez Né v r o t om ie .
Dijfe&ion des feuilles. V I . 63 3. <1.
DISSENTANS ou oppofans, (Hifl. eccl. ) différentes feftes
ainfi nommées en Angleterre. IV . .1 047. b.
D IS SERT AT IO N . Différence entre la differtation & le
traité. IV . 1048. a.
D ISSID EN S, ( Hifl. eccl. ) liberté dont ils doivent jouir en
Pologne. Les ariens & les fociniens exclus du nombre des
«Jifliaens. IV . 1048.«.
DJSSIMILITUD E, ( Rhétor. ) lieu commun. Ufage qu’en
ont fait Cicéron & Catulle. IV . 1048. a.
D ISSIMU LATIO N. (Morale) D ifférence entre diflimuler,
cacher & déguifer. La diflimulation étoit bannie des premiers
chrétiens. I y . 1048. a. Le premier trait effentiel dans un homme
, pour le bonheur de la fo c ié té , c’eft la franchife & la
Sincérité. Les bons princes ont regardé la diflimulation comme
tm mal néceffaire ; mais elle le feroit infiniment moins, fi
l’on ne formoit que des entreprifes juftes. Trois propofitions
réfumées de ce qui v ient d’être dit. Ibid. b.
DISSIMULER , D égu iser , C a ch e r , ( Synon. ) IL
Ç04. a.
D IS S IP A T IO N , ( Phyfiq. ) IV . 1048. b.
Diflipaùon qui fe fait des parties fluides & folides du
corps humain. XI. 286. b. Comment elle fé répare. 287. b.
D is s ip a t io n , ( Jurifpr. ) elle devient une caufe d’inter-
diftion , & un moyen de féparation de biens pour la femme.
IV . ÏQ48. b. '
D IS SO L V A N T , ( Phyfiq, 6» Chymie) voyez DISSOLUTION.
Diffplvant univerfel, voyez A l k ah e s t . L ’air confidéré comme
diffolvant. I. 234. a. V I. 127. b. Même propriété de l ’eau.
V . 189, b. Ufagcs qu’on en tire. Ordre des affinités que diverfes
fubftances ont avec l’eau. 190. a , b. Les aeides confidéré?
comme diffolvans. I. 99. a. Les alka’is diffolvans des matières
graffes. 274. b. Diffolvant de t. us les métaux. VIII. 133. a.
Diffolvans qui agiflent fur les différens métaux, voyez les articles
de ces métaux, & ci-deffous l’article Diffolution. Métaux
que l’huile diffout. VIH- 337- a. Diffolvans de fubftances animales
, ou cauftiques. IL 791. b. Voyez MENSTRUE.
DlSSQLVANS, (Médec.) voyezRÉSOLUTIFS.
s D IS SO LU T IO N , ( Chymie ) aftion du inenftrue. Corps
réfijltant de l’union chyinique de deux fubftances. IV . ÏO48. 4.
Diffolution d’argent. Diffolution d’or. Ibid. 1049. a-
Dijfolution, voye% C h ym ie 6* M enstrue. La diffolution
cft l’opération fondamentale de 1? chymie. Les newtoniens
ont établi que l’attraftion étoit le principe de la diffolution.
La plupart des chymiftes , & les François fur-tout, ont attaque
ce fyftême , & blâmé les phyficiens d’appliquer les loix
des mafles aux affeftions des petits corps; mais le' Newton
de la France a déchire le voile qui envcloppoit encore la
Vérité foupçonnée par le philofophe d,e Londres. En confi-
dérant les affinités des corps comme des effets de l’attraftion
générale, déterminés par des variétés de diftance qui réful-
tent elles-mêmes des différentes figures des parties , toutes
lps difficultés s’applaniffent , tout s’explique naturellement.
Définition de ja diffolution. La divifion eh eft la première
condition ; l’équipondérance (Voyez ce mot) eft la fécondé.
Q u e l eft , dans une diffolution, le corps appellé diffolvant.
Comme l’attraftion eft le principe de la cohéfion , elle eft de
jpem.e le principe de la divifion. Suppl. II. 724. b. Cette
affertion rendue fenfible par un exemple. Q u e l’on fe repréfente
, dit l’auteur, un morceau de b o is , dont les couches
ügneufes font foiblement adhérentes. Si l’on colle fur ce bois
UH autre co rp s , én enlevant ce corps, on enlevera avec lui
quelques parties du bois. Vo ilà le méchanifme de la difl’olu-
tion. Dévéloppement de cette théorie. Ibid. 723. a. C e n’eft
pas'feulement la. divifion qui produit la diffolution ; il faut
encore lequipondérance , c’eft-à-dire, le rapport de gravitation
entre les parties du corps diffotis & celles du fluide dif-
lolvant. — Deux corps ne fe confervent en l’état de diffolution
, qu’autant que leur rapport de gravitation n’eft pas
changé. — Méchanifme de ce qu’qn appelle intermede de dil/'olu-
tifiti. Ibid. b,.
Dijfolution. Caufes de la diffolution des cojrps, III. 4 13. b.
Dans toute d iffolution, les corps qui s’unifient font également
actifs. Suppl. I: 821. b. Diffolution humide. XL 300. b. Cijr-
confiances dans lefquelles un corps plongé dans un fluide fe
«moudra. I- 832. b. Comment il arrive que les principes hétérogènes
, diflbus dans l’e au , font répandus & invifibles dans
D I S 517
cette eau. Suppl, ü ï- 473 • a- Diffolutions chymiques froides
& accompagnées d’effervefcence. VIT. 319. a. Diffolution
menftruelle fuivie de la précipitation. XI. 300. a. Phofpliores
produits par diffolution. XII. 5 26. a. Diffolutions pharmaceutiques
, connues fous le nom de teintures. XVI. 32. h.
Caufe de la diffolution des fels par l’eau. I. 382. b. Diffolu-
tions obtenues par différens fe ls , voyez Diffolution dé
certains corps par la trituration. X V I . 663. a , b. Diffolutions
par l’efprit de Vin. X V II . 287. A Diffolution de la chaux par
les acides , III. 266. b. par le vinaigre. 267. a. Diffolutions
Par voie de décoftion. IV . 697. b. Diffolution de l’eau par
l’a ir , V I . 127. a , b. de l’argille par l’acide vitriolique. V i l .
099. a. Diffolutions métalliques. D ’où dépend le fuccès de la
diffolution du fer dans l’alkali fixe. X. 60. a. Diffolutions de
fo r . XI. 323. b. Diffolutions cuivreufes. IV . 543. A Diffolution
de l’argent dans l’opération du départ. 831. a , b. Différentes
maniérés de diffolution de Pétain. V I. 8.' a. Différentes
diffolutions du fer. 496. b. Diffolutions des métaux par les fels,
voyez 1 article Sel. Sur les diffolutions, voyez Solution
Menstrue.
D issolution, (Médec.) IV . 1049. a.
Dijfolution des humeurs, v o y e z COLLIQUATION, DÉCOMPOSITION.
Obfervations fur le fentiment d’une diffolutiotî
de la maffe entière des humeurs : remedes que la médecine
moderne met en ufage dans ce cas. VII I. 636. a , b , &c.
Spécifique contre la diffolution des humeurs. X V . 443. a. '
D issolution, (Jurifp.) IV : 1049. a-
Dijfolution de communauté ; ceffation de communauté de
biens entre conjoints. Comment elle arrive. C e qu’on doit
faire lorfqu’il y a des enfans mineurs du conjoint prédécédé,
IV . 1049. a' ’
Diffolution de mariage. Caufes qui l’operent. IV. 1049.4.
Diffolution de la communauté de biens entre conjoints. III.
y z i . a , b. Sort de la dot de la femme après la diffolution dii
mariage. V . 64. b. Sur la diffolution de mariage, voyez
D ivorce. 5 J '
Dijfolution de fociété. IV . 1049. 4.
D issolution, (Morale) débauche exce ffive .IV. 1098. b.
errata. V o y e z DÉBAUCHE.
D IS SO N AN C E , (Mufiq.) les anciens n’admettoient point
les tierces & les fixtes pour accords conformai*?. Les diffo-
nances fe réduifent à un affez petit nombre dans le fyftême
reçu. IV . 1049. a. Nous n’appércevons point de raifon phy-
fique qui nous autorife à les introduire dans le corps de
l’harmonie. C e que dit M. Rameau fur l’emploi dès difl«>
nances dans l’harmonie. Le principe phyfique de la diffo-
nance employée dans l’harmonie n’a été jufqu’ici expliqué
par aucun auteur O ù l’on doit prendre la diffonançe. Là
où il n’y a point de fécondé, il n’y ? point de diffonancel
& la fécondé eft proprement la feule diflonànce qu’on puiffè
employer. En quel ' lieu dp l’a.cçord parfait on peut placer
une diffonançe pour la rendre le ipoins choquante à l’orejlié
qu’il eft poffible. Jb\d. b. Moyen de fauvér la diffonancef
Marche que doit tenir le fon fondamental relativement au
mouvement affigné à la diffonançe. Comment on doit déterr
miner l’in tervalle que doit former la baffe fondamentale en
quittant l’accord. La dominante eft la corde à laqùelje convient
l’accord de fixte ajoutée. IV . IQ30. a. Les diffonan-
ces majeures doivent monter, & les mineures defeendre. D e
la diflônanee qui eft la fauffe quinte & le triton par ren-
verfement. Comment on peut’ rendre raifon de la diffo-
nance. IV . 1030. b.
D issonance , (Mufiq. ) étymologie du mot. — Son ufage.
— Analogie qui s’ôbferve entre raccord de la dominante fo l
8c celui de la fous-dominante fa . - En quoi coijfifte l’altération
de l’harmonie des deux quintes. — Obfervations fur
l’emploi de la quinte au-deffous de la tonique de cette fousr
dominante , entre laquelle & la tonique on n’apperçoit pas là
moindre liaifon qui puiffe autorifer’ l ’emploi de cette fous-
dominante, non-foulement comme corde eflèntielleçlu ton,
mais même en quelque qualité que eè puiffe être. — L ’au-f
teur n’appercevant ni dans la phyfique, ni dans le calcul, la
véritable génération de la diffonançe, eh a cherché la véritable
origine purement méchanique, & c’eft ainfi qu’il l ’a expliquée
, article Diffonançe de l’Encyclopédie, finis s’écarterclu
fyftême de M. Rameau. — Suppl. II. 726. b. I^çs deux feules
notes de l’échelle qui ne fe trouvent point dans lès harmoniques
des deux cordes principales ut 8c f o l , font précifé*-
ment celles qui s’y trouvent introduites par la djffonance, &
achèvent par ce hioyen la gamme diatonique. —* Ces deux
diffonances, la fixte majeure, & la feptieme mineure, né d i f ferent
que d’un femi-ton, & différeroient encore moins fi
les intervalles étoient bien juftes. - A Laide de cette observation
, l’on peut tirer du principe de la réfonnance, unq
origine très-approchée dç l’une Qf. dç l’aptre'. — M. Târtinj
eft le premier, & jufqu’à préfenr le f e ù l , qui ait déduit une
théorie des diffonances des vrais principes de l’harmoniç,
voyez Système. Ibid. 727. a. Paffé le terme où les liai-1
moniques naturels font encore fenfibles, la confonanee des
P P P p p p