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d’une place demande à capituler. Maniéré dont fe traite la
capitulation. II. 634. a. Conditions que les afliégès demandent
ordinairement. Ibid. b. Pour qivune place l'oit reçue à
compofition, il faut qu’elle ait encore des vivres 8c des.
munitions de guerre, au moins pour trois jours. Conditions
dont on convient ordinairement lorfque la garnifon eft obligée
de fe rendre prifonniere de guerre. Etat & inventaire
qui fe fait dans la place, de la part des afliégeans, quand la
capitulation eil arrêtée. Munirions qu’on gâte avant de parler
de fe rendre. Ibid. 635. a. Suite de la capitulation. Porte
de la ville livrée aux afliégeans. Sortie de la garnifon :
dans quel ordre elle fe fait. Remife des ôtages. Comment
les capitulations doivent être dreflees 8c interprétées. jCon-
ditions que demande une garnifon lorfqu’elle capitule pour
fe retirer dans la citadelle. Attentions particulières dans une
v ille maritime pour les vaifleaux qu’elle a dans fon port.
Ibid. b. | ;
Capitulation. Comment le commandant d’une place fignifie
qu'il eft difpofé à capituler. III. 4a. b.
C A P IV Â R , animal quadrupède , amphibie. Sa defeription.
Pays où il fe trouve. Teins où il vient à terre. Dégât qu’il y
fait. On le dit bon à manger. II. 6j6.a.
C A P L E T j (Maréchall. ) Suppl. III. 409. b.
C A P N O B A T E S , pourquoi lesMyliens furent appelles de
ce nom. Moeurs de ce peuple. II. 636. a.
C A PN OM A N C IE , divination par la Fumée. Etymologie
du mot. Trois fortes de capnomancie. Les Juifs y étoient
adonnés. II. 636. a.
C A P O d’iflria. VII I. 931. b. 93a. a.
C A PO L L ÏN , arbre du Mexique. Sa defeription & fon
ufage. II. 636. b.
i C A P O -M O L A G O , ( Botan. ) efpece de piment ou poivre
de Guinée: Ses différens noms. Sa defeription. Suppl. 11. a a 3.
a. Culture , qualités St ufages de cette plante. Maniéré de
la daller. Ibid. b.
C A P O C , ( Comm. ) efpece de coton. Ufage qu’on en fait
dans les Indes. D ’oit on le tire, Suppl. II. 223. b. Attention
qu’il faut avoir quand on s’en fert. Defeription de l’arbre
appellé Capoquicr. Ibid. b.
C A PO N N IE R E , ( Fortifient. ) defeription de cette efpece
de chemin couvert. Maniéré de conftruire les caponnieres
dans le fofle. L eur ufage. Comment on les conftruiloit autrefois.
II. 636. b. Autres caponnieres outre celles du fofle. Ibid.
637. a.
C A PO R A L . Ses fondions ; chaque compagnie en a trois.
Etymologie du mot. Caporal d’un vaifleau. II. 637. «.
Caporal, marque qui le diftingue. VIII. 7. b.
C A P O T A G E , ( Marine ) connoiiTance que doit avoir le
pilote du chemin que fait le vaiffeau fur la furface de la mer.
Cette ligne s’appelle loxodromie. Théorie de cette loxodromie
ou du capotage donnée par plufteurs auteurs, entre lefquels
fe diftingue M. de Maupertuis,, dans fon traité de la loxodromie.
II. 637. a. Quatre problèmes auxquels il réduit tout le
capotage. Ibid. b.
C A P O T S , voyez C a g o t s .
C A P O U E , ruines d’anciens fépulcres entre Capoue 8c
Pouzol. X III. 233. a. Lès foldats d’Annibal amollis à Capoue.
Suppl. I. 444. b.
C A P P A D O C E , figure fymbolique de ce pays. X V . 73a. b.
Efpece de faturnales qui étoient célébrées en Cappadoce. X IV .
5 3 x. a , b. Année vague des Cappadociens. X V I . 797. b. Haute
montagne de la Cappadoce, voyez A rgæus.
C A P P E L , (L o u is ) obfervations fur la vie & les ouvrages
de ce favant. X IV . 7 1 7 . b.
CAPRÉE , fttuation de cette ifle. X I. 19. b.
C A P R E S , voye3; Câprier.
C A P R IC E , ( Archit. ) ouvrages ■ de l’art défignés par ce
mot : exemples. Dangers de ces licences. IL 637. b.
Caprice, bizarrerie, fanlaifie : différences entre ces mots.
V I . 403. a , b. C e mot eft aufli adopté en iiïufique. Caprices
de R e b e l, de Locatelli. Ibid. 638. a.
Caprice ; différence entre caprice 8c fantaifie. V I. 403.
C A P R IC IEU X , bicarré, fantafique,quinteux, bourru, (Synon.)
II. 268. a. XIII. 722. a. '
C A P R ICO RN E , ( Afiron. ) figne du zodiaque. Mouvement
en longitude qu’a fait ce figne , qui au lieu d’être le dixième
devroit aujourd’hui être appellé le onzième. Comment il eft
figuré dans les cartes. Etoiles qu’il contient. II. 638. a. Voyez
T ropique.
Capricorne, moyen de connoître cette conftellation. Suppl. II.
568. æ , b. Etoile double dans le capricorne, 89y. b.
Capricorne, figure fymbolique. X V . 733. a.
Capricorne, defeription de l ’infeéle qui porte ce norfi. Ufage
qu’il fait de fes antennes : bruit qu’il fait. Dix-huit efpeces
fle capricornes dans Linnæus. IL 638. a.
Capricornes repréfentès , vol. V I . des planch. Régné animal,
planch. 76.
C A P R IE R ,1 caraéleres de ce genre de plante. II. 638. a.
CAP
Ufage de fes boutons. Propriétés médicinales des captes.
Propriétés de la racine du câprier. Comment fe fait fon
huile. Son ufage. II. 638. b.
C âprier , ( Botan. ) fes noms en différentes langues.
Caraétere générique de cette plante. Enumération de dix
efpeces renfermées dans ce genre. Suppl. II. 226. a. D e feription
, culture, ufages de ces efpeces. Lieu:? où elles
croiffent naturellement. Ibid. b.
C A P R IF IC A T IO N , maniéré d’élever les figuiers. Fécondité
de ceux de l’Archipel. Particularités fur les deux fortes
de figuiers.qu’on y cu lt iv e , & fur .la finguliere manière dont
les payfans font mûrir les fruits des figuiers domeftiques pâf
le moyen des moucherons attachés aux figuiers fauvages. IL
638. b. Comment ils les confervent pendant l’année. Elles
font une des principales nourritures de l’Archipel. Leur qualité
médiocre , 8c leur grande abondance. En général la
piquure des fruits hâte leur maturité. Ibid. 639. a.
Caprification, opération fur les figues. Suppl. III. 40. a.
Les fruits du figuier fauvage fervent à la caprification : auteurs
anciens qui en ont parlé. V I. 746. a.
C A P R IO L E , ( Maneg. ) différence entre la ballotade, la
croupade & la capricle. T l, 48. a. C e faut rep/éfenté , voL
V U . des pl. manege, pl. 12.
C A P R O T IN E , ( Hifi. anc. ) furnojn que les Romains
donnoient à Junon 8c aux nones de juillet. Origine de la
fête célébrée en ce tems, en mémoire de ce que Rome fut
délivrée par la générofité des femmes efclaves. II. 639. b.
CA P SU L A IR E S , arteres ( Anat. ) Suppl. IV . 604. b.
C A P SU L E , ( Anat. ) capl'ule de Gliilon. Sa defeription.
Capfule du coeur. Caplules atrabilaires, ou reins lùecentu-
riaux , ou glandes rénales. Leur defeription 6c leur ufage. I l,
64O. a.
C apsule de GUJJon, ( Anat. ) tous les vaifleaux du corps '
humain font accompagnés d’une cellulofité. Cette cellulofité
eft très-forte dans le foie. Les filets de cette gaine font longs
6c fermes. On eft parvenu à trouver à la capfule des filets
charnus. On lui a attribué une force contraélive, &c. Obfervations
fur ces faits 6c fur l’hypothefe à laquelle ils ont
donné lieu. Suppl. U. 227. a.
C apsule rénale, (A n a t.) glande qui fe trouve dans
l’homme, dans les quadrupèdes 8c dans les oifeaux. D e feription
de cet organe dans le foetus , 6c dans l’adulte. Son
ufage eft encore peu ctÿinu. Suppl. II. 227. b.
Capfulcs articulaires. VIII. 261. b. Capfules atrabilaires.
272. b. Capfules rénales, voye'z Rénal.
C A P T IV E R 1E , lieu où l’on tient les negres en attendant
qu’on les embarque. Captiverie de l’ifle de Gorée. II. 640. b.
C A P T IV IT É , voyez Prifonnier .de guerre. Examen de la
queftion, fi un roi en captivité peut conclure un traité de paix
valable & obligatoire pour la nation. X I. 769. b. ■
Captivité de Babylone. X V I . 336. a. Suppl. ÏV . 3. b. 762. a.
Princes de la captivité. X II. 173. b. XIII. 371. a. G ouverneurs
des Juifs pendant cette captivité. V . 2.62. b.
C A P U C H O N , efpece de vêtement chez les bernardins,
les bénédiétins. Capuchons blancs 8c noirs: C e qu’étoit autrefois
le capuchon. En quoi il diffère du fcapulaire. Capuchons;
des capucins, récollets, &c. Guerre fufeitée entre les Cordeliers
au fujet du capuchon. Rêveries de S co t ; aufli ridicules
que l’entêtement des Cordeliers fur la forme de leurs
capuchons. II. 640. b. -
Capuchon, autrefois appellé palliolum. XI. 792. a.
C Â P U C IA T I , encapuchonnés : hérétiques feélateurs de
W ïc le f au X IV e fiecle. Pourquoi ainfi ■ nommés. II.
640. b.
C A P U C IN S , leur habillement 6c leur extérieur. Pourquoi
appel)és capucins. Auteur de la réforme des mineurs ,
nommé Matthieu de Bafchi. II. 640. b. Sa retraite dans une foli-
tude. Sa congrégation approuvée par les papes 8c reçue en
France, où elle s’eft multipliée. Services que les capucins rendent
à l’églife. Religieufes capucines. Eloge des hommes à
talens qui fe font trouvés parmi les capucins. Ibid. 641. a.
C A P U C IN E , defeription, ufage 8c culture de cette-plante.
II. 641. a.
Capucine, pièce du fufil. Suppl. III. 139. b.
C A P U K ou Capas-Pussar , arbre des Indes orientales.
Defeription de cet arbre. Capuk ou coton que les Indiens
C A P U L E , biere ou cercueil chez les Romains. C e qu’on
entendoit par capulares feues, capulares rei. II. 641.^.
C A PU R IO N S , officiers infpeéteurs de policé à Rome.
Divifion des quartiers de la ville fous les Céfars. Nombre
des capurions, devoirs de leur charge. II. 641. b.
C A PU S S I , ( Botan.) nom que les Brames donnent à une
elpece de coton. Ses différentes défigoatiôns. Suppl. II. 227. b.
Defeription, culture , qualités & ufages de cette planté.
Seconde efpeçe. Caraéleres qui la diftinguent. Ibid. 228. a.
Lieux où elle croit. Claflincation de ces deux efpeces.
Ibid. b.
C A P U T M O R TU U M , ( Chymie) produit le plus fixe des
C A R
„ ML Ti é îd iu n dès einâ principes des anciens chymiftefc
Y 11 ll!f matières de ce rèfidu ne font rien moins que
r,mpte°L;examen ultèrienr de ce réfidu entre n ic e fa r e im n t
H f „k e des opérations .d'un procédé régulier. II. 641. b.
IC A O U E R be haring, ( Comm.) defeription de cette opéra»
tion. C e qu’on entend par encaquer le hareng. Suppl. U.
^ C A Q Ù E U X , feéte chez les Bretons, qu’on regardoit
avec une enrême-averfion. Ils ne pouvaient exercer que
le métier de cordier. Inutiles efforts de la police en leur
faveur. 11. 64a. a. Foyc^ Cagots. I
C A R A efpece de convolvuliis--qui croit en Arnque . la
defeription : caraétere de celte plante. O n mange fa racine
comme légume » on en fait du pam en Guinée. II. 64a. a
C A R A B A C C IU M , bois aromatique des Indes. Su c.ef-
criDtion. Vertus qu’on lui attribue en médecine. II. 042. a.
C A RA BIN E, efpece de moul'queton. Ses rayures dans 1 interieur.
II. 642. a. -Salongueur. Maniéré d e là charger. Pourquoi
elle a plus de portée que le fufil. Ibid. b.
Carabine, portée de cette arme. V I . 630. a. V II . 396. b.
C A R A B IN IE R S , efpece de chevaux-legers. Les carabi-
ïiiers font des troupes choifies dans toute la.cavalerie. Régi-
ment royèl des carabiniers, avant lequel on avo.t deux carabiniers
dans chaque compagnie de cavalerie. Etabliflenicnt
d’une compagnie de carabiniers par régtment, en 1S90. L>1-
verfes»obfervations concernant cette compagnie. Réunion de
toutes les compagnies de carabimers, en 1 6 9 1 , pour aller
en parti. Formation du régiment Royal-carabimers, en 1692.
II. 642. b. R elation de tout ce qui concerne 1 mftitution de ce
régiment. Partage de ce corps en différentes armées. Réfôrme
de foixante compagnies des carabiniers, en 1698. Ibid. 643. a-
Soins du roi pour maintenir ce corps fur un pied de extinction.
Les compagnies furent remifes à trente maîtres dans
l’hiver d e iv o i 8ci70a.Réglementqu ou leur donna pour lors.
BMI Ou appelle encore cnraiiuiexi tin certain nombre de
gendarmes , chevaux-légers, 6-c. auxquels en tems de guerre
fe roi fait donner des carabines. Ibid. 044- n-,
CamHnbirs, leur marque diflméhve. V I I I . 7 . J. Leçons fur
le feu desicarabiniers. VlviSÿo. a.
C A R A B IN S , efpece de chevaux-légers ; emploi de ces
compagnies: leurs armes. II. 644. b. H M ^ ^ H
Carabins, en quoi confiftoitce coips de troupes. II. 7 8 t . b.
Carabins les plus fameux du régné de Louis XIII. La garde
des généraux étoit alors jompofée ordinairement de carabins.
Générai des carabins. 78a. 4. „
C A R A C A L L A , origine du nom de cet empereur. Suppl.
II. 228. b. Jeux inftitués à Sardes, pour célébrer l’union de
Câracalla & de Geta. Celui-ci poignardé par fon frere. XII.
302 b. Suppl. III. 223'. b. Caradere de Caracalla : fa mort 8c
fon apôthéofe. J ü l . 302. b. Rogne de cet empereur. X IV .
3 3 6. a , b. Cirque de Caracalla. III. 476- X IV . 3 3.0. ^ V o y e z
A n t iq u ité s vol. I des planches. .
C A R A C A L L E , (A n tiq .) robe célébré dans la partie des
Gaules habitée par les Atrebates morins. D efeription de deux
fortes de rofcrés de ce nom. Suppl. II. 228. b. . '
C A R A C A R A , (Ornith.) elpece de bufe du Brefil. Ses
différentes défignations. Defeription 8c moeurs de cet oif'eau.
Suppl. II. 228. b. .. , . ,
C A R A C O L E , différences entre la caracole 8c la conver-
fion. II. 644. é. •
Caracole, quart de converfion dans la cavalerie. V I. 198. b.
C A R A C O L Y , compofition de métal fort eftimée des
Caraïbes. Ornemens de tête qui portent chez eux ce même
nom. D ’où ils le's tirent. II. 644. b. Voyez O riCHALQUE.
C A R A C O R E , (Marine) bâtiment dont les habitans de
Bornéo fe fervent beaucoup. Comment on lé gouverne. Def-
crtption des rameurs. II. 644. b. Maniéré de leur commander.
Comment le bâtiment flotte fur l’eau. Ibid. 643. a.
C A R A C O T IN U M , ( Géogr.) lieu fitué vers l’embouchure
de la Seine. O n croit que c’eft l’ancien château de
Crétin en ruine, près de Harfleur 8c de Graville. Suppl. II.
228. b.
C A R A C T A C U S , fo i des Silures dans la Grahde-Bretagne :
affaires de ce roi avec les Romains. X V . 199. a , b.
C A R A C T E R E , marque ou figure tracée fur quelque
matière que ce foit. Etymologie de ce mot. Origine du langage
entre les hommes. Origine de l’écriture. L’infuffifance
des premiers caraéleres contribua à faire fentir celle des
premières langues. II. 643. a. Formation de l’alphabet. O rigine
des caraaeres particuliers à différentes fciences , principalement
l’arithmétique. Trois différentes efpeces de caractères,
les caraéleres littéraux, les numéraux , ôt eeux d’abréviation.
Les caraéleres littéraux font ou nominaux ou emblématiques.
Suivant Hérodote, les Egyptiens avoient deux
fortes de Caraéleres, les uns facrés, les autres populaires.
Circonftances qui occafionnerent les différentes langues 8c les
différens alphabets. Cette diverfité de caraéleres eft regardée
comme un des plus grands obftacles au progrès des fciences.
CAR sl* jü
Projets pour y remédier par des caraéleres réels & ilon nomi-
^ i' i * r E x e m p l e qui montre l’exécution de ce projet
poflibie. ^ Eflais qu’ont faits à cet égard quelques favans, &
particulièrement Leibnitz. Son alphabet des penfées humaines.
Plan d’un alphabet ou caraétereuniverfel,parM.Lodwicv
Ibid. 646. a. Autre projet femblable, dans le Journal. littéraire
de l ’année 1720. En quoi confifte en général la difficulté
d’executer de femblables projets. Divifion des caraéleres nominaux
, eu égard aux nations qui les ont inventés. Caractère
latin. Caraéleres phéniciens, aflyriens , fyriaques, arab
es; leur dérivation, lntroduélion du cnraélere latin par les
françois. Abolition du gothique. Uniformité du caraélere grec
lur les médailles jufqu’au tems de Gallien. Ufage du caractère
latin depuis Conftantin jufqu’à Michel. Enfuite le grec
reprit le clelius avec diverfes altérations. Caraéleres des mé-
dadles latines fous les empereurs. Plus le caraélere eft rond &
bien forme., plus il eft ancien. Ibid, b. Nos caraéleres pouf
1 imprempn des livres.
Des caraéleres numéraux : caraéleres . principalement en
ufage aujourd’hui; le commun, appellé aufli arabe ; le romain»
lettres numérales de ce caraétere; Ibid. 647. a. les chiffres
g rec s; les chiffres hébraïques; le caraélere françois appellé
ordinairement chiffre dé compté. Ibid. b.
Caraélere. Avantages 8c défavaritage des moyens que les
hommes ont inventes pour rranfmettre leurs idées, l’un par
la p einture, l’autre par les caraéleres. V . 638. a. Caraéleres
diltingués en élémentaires & profodiqùes. V II . 843. b. Caractères
profodiques. XIII. 499 a. Caraéleres d’écriture. IX.
405. b. Ôcc. D eu x maniérés dont les anciens formoient leurs
caraéleres d’écriture. X. 467. b. Caraéleres arabes. I. 366. a , b,
Suppl. I. 303. Caraéleres chronologiques. I l l j 400,. a. Caractères
dont on s’eft i’e rvi dans les. anciens aétes. ,IV . 1O24. a.
Caraéleres dont les (inciens fe fervoiènt dans les inferiptions
• de bàtimens. V . 794. a. Caraéleres gothiques : leur inventeur'.
V IL 749. a. Caractères, hébreux. VIÏI. 76. b. Caraéleres runi-
ques. Xi-V. 437. b. Caraéleres famaritains. VIII. 76: b. X IV .
594. b. Caractères tachygrapiïiqùes. X V . 813. a , b. Voyez
aufli l ’article Caraélere, dans le vol. II des planches, vous
y trouverez les exemples des caraéleres fuivans : hébreu 8c
i'amaritain, planch. 1 ; fyriaque 8c ftranghslo, planch. 2 ;
arabe , planch. 3 6c 4 ; turc 6c perfan, Ibid, égyptien 6c phénicien
, planch. 3 ; palmyrénien 8c fyro-g aliléen, Ibid, érhiopien
oc aoy llm, planch. 6 ; cophte Ôc g r e c , planch. 7 ; arca-
dien, pélafge, étrulque, planch. 8 ; gothique, ifiandois,
moelogotiiique , ànglo-faxon, illyrien ou elclavon , planch. 9 ;
rumque , rùiie , allemand , planch. 10 ; illyrien ou efçlavon
6c fe rv ien , planch. xx. Caraéleres arméniens, planch. 12 6c
1 3 ; géorgiens, planch. 1 4 ; ancien perfan, planch. 13 8c 16 ;
granüan, ibid, nagrou ou hanlcrer, planch. i7 ; .b e n g a le ,
piancii. 18 ; telongou ou talenga, planch. 1 9 ; tamoul ou
malabar, planch. 20 ; fiamois 6c b a li, planch. 2 i;th ib e tan ,
planch. 22 ; tartare , "mantcheou, planch. 23 ;• japonnois,
planch. 24; clefs chinoifes, planch. 23.
Caraéleres d ‘abréviation. Inventeurs dé ces caraéleres.
Collection qu’en fit Séneque. IL 647. L Ceu x qui travaillèrent
à expliquer les notes des anciens. Ibid. 648. a. Voyez A bréviation.
Caraéleres ufités en Algèbre. Explications de leurs différentes
figures. II. 648. a.
Caraéleres en géométrie 8c en trigonométrie. II. 649. a.
Caraéleres dont on fait ufage dans l’arithmétique des infinis.
II. 649. a.
Caraéleres ufités en aftronomie. II. 649. a.
Caraéleres aftronomiques : voyez au“ 1 ^eur explication t
vol. V . des planch. article Afironomie , planch. 7.
Caraéleres de chymie. But de ces caraéleres. C e que défi-
gnoient les anciens caraéleres chymiques. II. .649. b. Cara-
.éteresplus modernes. Ibid. 630. a.
Caraéleres chymiques : on en trouve aufli l’explication , vol.
III. des planch. article Chymie, pl. 1 , 2 , 3 6c 4.
Caraéleres ufités en médecine 6c en pharmacie. II. 650. a.
Caraéleres ufités parmi les anciens avocats, & dans les anciennes
inferiptions. II. 630. a.
Caraéleres que l’on met fur les tombes. Caraéleres en grammaire
, rhétorique, poéfie, &c. II. 630. a. Caraéleres en
commerce. Caraéleres en nmfique. Ibid. b. Voyez Notes.
Caraéleres en écriture 6c en impreflion. C e terme employé
pour défigner la grandeur relative d’un egraéleré ou d’une
lettre à une autre : on en diftingue quatre fortes. Ce s cara-
éteres fe diftinguent encore relativement à leur forme particulière.
IL 63 &
Caraéleres d’imprimerie, defeription de ces petits inftrumens,
Principales conditions pour la typographie ou imprimerie.
II.' 630. b. L’art de faire les caraéleres fe diftribue en d eux,
celui de graver les poinçons, celui de fondre les caraéleres.
De la gravure des poinçons. C e qui fe pratiquoit avant l’invention
des caraéleres mobiles. Cette invention fé fit en Alle magne,
en 1440. Difficulté d’en bien connoître l’auteur qu’on
foupçônne être Jean Guttemberg. Les graveurs de caraélerss .