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Comment lés pièces fe prennent. Échec au foi. Échec
double. L e pat ou mat fuffoquè. Échec ' 8c mat aveugle.
Échec & mat. Exemple , d’un jeune homme de 18 ans
qui jouoit deux parties à la fois fans voir les échiquiers.
Ibid. 247. a. Recherches fur l’origine de ce jeu. Les Chinois
y ont fait quelque changement ; Tamerlan en ajouta
d’autres: gens qui s’y font distingués én Europe. Livre qui
contient la fcience pratique de ce jeu. Montaigne 8c le car-
•dinal Cajetan défapprouvoient cet exercice. D ’où dépend
l ’habileté qu’on y acquiert. Ibid. b.
Échecs, faute à corriger dans cet article de l’Encyclopédie.
Solutions du problème de la marche du cavaliçr en commençant
par une cale quelconque, 8c fini (Tant à une café
3uelconque.Suppl. IL 749. a. Obfervations fur le traité du jeu
es échecs imprimé à Paris chez Stoupe, rue de la Harpe
1775. Éloge de cet ouvrage. Ibid. b.
Échecs. C e jeu inventé par les Indiens. VIII. 661. b. D e
la reine du jeu des échecs. X IV. 50. b. du roi. 328. b. des
fous. V IL 212. a. Gambit aux échecs. 456. b. Deffeinsdes
pièces du jeu d’échecs vo l. IX des pl. tabletier, pl. 1.
É CH E L L E , ( Mathématiq. ) échelle des parties égales. Son
ufage. Échelles proportionnelles , ou logarithmiques, V .
448. a. Voyei LOGARITHMIQUE.
É chelle angloife , ( Aftron. ) échelles proportionnelles,
ou échelles des logarithmes. D e l’échelle de Gunter. Traités
qu’en ont donnés divers auteurs,& particuliérement Ley-
bourn. Maniéré de conftruire ces échelles. Suppl. IL 750.
b. Leurs' ufage s.
Échelles, ( Géom. & Gnomon.') pour la conftruftion des
cadrans folaires. Suppl. IL 98. b. — 101. b.
Échelle, infiniment d’arpentage. Son ufage pour lever les
plans. XII. 695. a , b. Échelle de réduction. XIII. 88x. b.
Échelle en géographie ou architeélure. V . 248. b. C e
qu’on entend en perfpeftive par échelle de fron t, 8c par
échelle fuyante. V . 248. b.
Échelle arithmétique. Principes fur lefquels elle eft compo-
fée. V . 249. a. Cinq problèmes dont la fôlution.efl donnée
par l’ufage de cette échelle, b. Voyeç A rithmétique
& Progression.
ÉCHELLE, ( Mufique) les Grecs l’appelloient diagramme.
S. Grégoire fut le premier qui changea les tétracordes des
anciens en eptacorde ou fucceiïion de fept notes. Noms qui
furent donnés aux notes. Les rapports des tons 8c femi-tons
dont l’échelle eft compofée, ne font point des Chofes arbitraires.
V . 250. a. Échelle femi-tonique ou chromatique. Son
ufage. Rapports des intervalles marqués dans cette échelle.
Ibid. b. Il y a encore deux autres efpeces d’échelles femi-
toniques qui viennent de deux autres maniérés de diviler
l ’oftave par femi-tons. La première fe fait en prenant une
moyenne arithmétique entre les deux termes du ton majeur, 8c
une autre entre ceux du ton mineur. Expérience de cette échelle.
L ’autre eft celle des Ariftoxéniens : elle confifte à divifèr
géométriquement l ’oftave par onze moyennes proportionnelles
en douze femi-tons parfaitement égaux. Échelle diatonique
des anciens. Ibid. 251. a. Notre échelle eft plus compté
lée 8c moins exalte. Voye[ Gamme.
Échelles de mufique. Voye\ v ol.VII. des pi. M ufique, pl. 12,
13 8c 14. É chelle harmonique, félon M. Jamard. Suppl. IV . 860.
a, b.Échelle contre-harmonique, félon le même. 862.é.Échelle
-diatonique d’un auteur anonyme anglois. 870. b. 6»c.
Échelle, ( Jurifp. ) ou Pilori, différence de ces deux
chofes. On lés regarde comme figne de haute-Juflice. U y
a en France quelques lieux où les moyens-jufticiers ont
droit d’échelle. V . 25 2. a. On en ufe aufïi quelquefois en
jurifdiftion eccléfiaftique j mais ce droit n’eft pas particulier
à cette forte de jurifdiftion. Echelles à mitres. Origine de
cette expreffion. Ibid. b. Quand l’échelle eft ruinée, le fei-
gneur la peut faire rétablir fans permiffion du r o i , pourvu
que ee foit dans l’année. I l y avoit autrefois plufteurs de ces
échelles dans la v ille de Paris. Exhortation qui s’appelloit pré-,
cher & mitrer un criminel. Ibid. 253. a.
Échelles patibulaires, en quoi elles different des fourches.
V IL 224. b. T o u r de l’échelle. X V I . 462. a.
ÉCHELLE, ( Géograph.) Échelles du levant. V . 233. b.
Échelles du levant. Pourquoi ces places font ainfi nommées.
V II . 8 n . é . Suppl. III. 242.«. Golfe de l’échelle.
ÉCHELLES, ( Marine) endroits faits pour monter 8c def-
cendre dans un vaiffeau. V . 253. b.
Échelle de corde , ( Plombier, Charp. Couvreur) defeription
& ufage de cette forte d’échelle. V . 254. a.
Échelle, nommée fambuque, dont les anciens fe fervoient
à la guerre. X IV . <96. a.
E CH E L E T T E , ( Omith. ) pic de muraille, pic d’Auvergne.
Defeription de cet oifeau. Aliment dont il fe nourrit.
V . 234.«.
Echeleite, ( Jurifp. ) compte par échelette. V . 234. a.
E chelettes, (Mufiq. & Lu th .) morceaux de bois fecs 8c
durcis au fe u , qui compofeht une efpece d’inftrument de
pereuffion. Conftruftion de cet inftrument. V . 234. b.
ÊCHElettes, (L u th .) addition à cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 7 3 1 .4 . y -
E CH E V E AU de fil, V I . 783. b. Maniéré de mettre Péché*
veau en écagnes citez les rnbanniers. V . 2x8. a.
E CH E V IN S , ( Jurifp. ) officiers municipaux. Noms qu’ils
portoient autrefois. V . 23 3. a. Eleftion des échevins félon
les capitulaires de Charlemagne. En quoi confiftoient leurs
fondions. D e la jurifdiftion des échevins vers la fin de la
fécondé race , 8c au commencement de la troifieme. Ibid. b.
Echevins de Paris. Us cefferent de faire là foriftion de juges
en 1231. Echevins d e là confrairie des marchands, formée
en 1170. Q u elle étoit leur jurifdiftion. Ibid. 236. a. Eleftion
des échevins de Paris : de quel ordre on les tire, durée de
leurs fonftions. En quoi elles confident. Privilèges que le
roi leur a accordés. Ibid. b. Les échevins reçoivent en d’autres
villes différens noms. Ibid. 237. a.
Echevins, confeillers qui portèrent autrefois ce titre : leur
éleftion. IV . 24. a. 23. a. Echevins de Paris : part que les
quarteniers ont à leur éleftion. XIII. 681. a , b. Leur jurifdiftion
réglée en 1700 par un édit. IX. 31 1. a , b. Leur acqui-
fition de l’hôtel-de-ville fur la place de Grève. XI. 930. a,
b. Voyez PREVOT DES MARCHANDS. *'
E CH E V IN A G E , droits des échevinages ; reffort de l’échevinage
en Artois. V . 237. a. Détail de ce qui fe prati-
que dans l’échevinage de Saint-Omer, ce qui pourra donner
une idée des autres. Ibid. b.
Echevinage, nobleffe d ’ XI. 173. b.
E CH E V 1N A L E , loi. IX. 660. a.
E CH ID N A ,• ( Myth. ) monftre qui naquit- félon la fable,
de Chryfaor 8c d eCallirhoé.Hiftoirede ce monftre.V. 238. a.
Echidna , ( Myth. ) obfervations fur cét article de l’Encyclopédie.
Suppl. IL 731. a.
ECHIM -BA SSI, (Hifl. mod. ) premier médecin du fultan.
Il a le privilège de marcher le premier au convoi funebre
de l’empereur. V . 238. b.
E CH IN A D E S , ijles. X V I . 3 3. b. Voyeç Eschinades.
ECHIN1T E S , voyeç Coquilles fossiles , vol. V I des
planch. Planch. 4 , 8c l’article Ourfms de mer foffiles.
ECH IN O P E, ( Botan.) caraftere de ce genre de plante.
Defeription de la principale efpece qui lui appartient. Suppl.
U. 7 3 1 . a.
E CH IN O PH O R A , {Botan.) caraftere de ce genre de
plante. Suppl. IL 73 1 . a. Ses efpeces. Ibid. b.
E CH IQ U E T É , ( Blafon) écu échiqueté. Pièces é t iq u e tées.
Animaux échiquetés. L e terme échiqueté Vient de l’échiquier
fur lequel on joue aux échecs. Signification de
ee. h yéroglyphe. V . 7 31. b. V o y e z Suppl. IV . 369. a.
E CH IQ U IE R , ( Hifl. 6* Jurifp. ) en Normandie 8c Angle-
' terre. Affemblée de commiffaires délégués pour réformer les
fentences des juges inférieurs. V . 238. b. Origine de ce nom.
Les échiquiers ont quelque rapport avec les affifes, 8c avec les
grands jours , qui fe tenoient par ordre du roi. Ibid. 239. a.
Echiquier d'A lençon, établiffement de ce tribunal. Comment
il demeuraindépendant de l’échiquier de Normandie juf-
qu’en 13 30, V .2 3 9 .f • & depuis 1366 fous Charles IX jufqu’au
régné de Henri IIl,où l’échiquier d’Alençon fut fupprimk.lbid.b.
Echiquier d’Angleterre , cour fouveraine qui juge les cau-
fes touchant le tréfor royal. Elle eft divifée en deux cours;
la cour de lo i , la cour d’équité. Quelles perfonnes y ont
féance. Livre de l’échiquier. Le petit échiquier. V . 239. a.
Echiquier d’Angleterre. Barons de l’échiquier. IL 88. a.
Chancelier à la cour de l’échiquier. III. 90. b. 94. a. Comp-
teur ou receveur de l’échiquier. 796. b. Sous-chambellans de
l’échiquier. X V . 416. a. Comment on payoit anciennement
une livre d’argent à l’échiquier. IX. 621. a.
Echiquier des apanagers. V . 239. b.
Echiquier de l ’archevêque de Rouen. Sur quels fondemens
les archevêques de cette ville ont prétendu avoir un échiquier
particulier. Le parlement ordonna que cette jurifdiftion
porteroit le titre de hauts-jours, & non celui d’échiquier.
Ouvrage à confulter. V . 26b. a.
Echiquier de Beaumont le Roger. V . 260. à.
Echiquier de Rouen. Fonftions de cette cour. C e t échiquier
étoit ambulatoire à la fuite du prince : il ne s’affem-
bloit que deux fois l’année. Comment il étoit compofé." La
forme de ces échiquiers fous les ducs étoit différente de celle
des échiquiers tenus depuis la réunion de la province à la
couronne. V . 260. b. Aftes des anciens échiquiers abfolu-
ment perdus. Le lieu de la féance de l’échiquier n’a pas
toujours été fixe depuis la réunion de la province à la couronne.
Trente féances depuis 1302 jufqu’à 13x7. Eclairciffe-
mens que nous donnent fur cette cour Guillaume le Rouillé,
Ibid. 16 1. a. & Favin en fon hiftoire de Rouen. L’échiquier
qui jufqu’alors avoit été ambulatoire , fut rendu fédentaire
dans la ville de Rouen, l’an 1499. Ibid. b. Edit du roi à ce
fujet. Lieu où s’affemble cette cour. En 1307, le roi donna à
l’archevêque de Rouen 8c à l’abbé de S. Ouen la qualité de
Confeillers nés de l’échiquier. Privilèges de l’échiquier confirmés
par François I. Ibid. 262. a.
Echiquiex|
E C L E C L 549
Echiquiér de Rouen, officier qui jugeoit les affaires pendant
la ceffation de l’échiquier. X V . 12. a.
Ech iq u ie r » {Pêche) efpece de filet. Sa defeription 8c fon
ufage. "V* 26^* tt. '
Echiquier, v o y e z ce filet repréfenté. vol. VII I. des planch.
P ê ch e , planch. 4.
ECHITES , ( Bot. ) caraftere de ce genre de plante. D e feription
de l’une de fes efpeces. Suppl. IL 731. b. -
E CH M A LO T A R Q U E , {Hifl. anc.) nom des gouverneurs
du peuple Hébreu pendant la captivité de Babylone.
Ils étoient tirés de la famille de David. V . 262. b.
E CH O , ( Phyfiq. ) conditions néceffaires pour former
l’écho. T o u t fon qui tombe fur un corps denfe dont la fur-
face eft polie, fe réfléchit 8c forme un écho. V . 262. b. Si
le corps réfléchiffant eft éloigné de celui qui parle de 90
toifes, l’intervalle de l’écho fera d’une fécondé. Quand cet
intervalle eft fort court, on ne peut diftinguer l’écho. T o u t
ce qui réfléchit le fon peut être la caufe d’un écho. Différentes
circonftances félon lefquelles les échos fe produifent.
Examen de toute la théorie phyfique qui vient d’être expofée.
Ibid. 263. a. On diftingue les échos en Amples 8c en multi- -
pies. Divers échos remarquables, celui du fépulcre de Me-
tella , d’une tour de C y z iq u e , de Coblentz qui répétoit 17
fois les paroles qu’on prononçoit. Lieu d’où l’on entendoit
40 répétitions des mêmes paroles. Echo en Italie qui répété
36 fois le bruit d’un coup de piftolet. Autre écho m erveilleux
près de R ou en, cité dans les mémoires de l’Académie royale
des fcien ce s , année ,1692. Ibid. b. Defeription de celui de
Verdun. Ibid. 264. b.
Echo , ( Phyfiq. ) Obfervation fur l’écho de Genetay à deux
lieues de Rouen. Suppl. IL 651. b. Echo remarquable près de
Rosncath, belle maifon de campagne en Ecoffe, &c. Ibid. 73a. u.
Echo , fe dit aufïi de certaines voûtes qui redoublent les
fon6. Moyen dont fe fervoient les anciens au théâtre pour
propager la vo ix des afteurs. V . 264. b.
Echo , propriétés remarquables de quelques échos , voye^
Cabinets secrets. IL 492. b. 493. a. Echo de Charenton.
Suppl. IL 3 29. a.:.
Echo , (Poéfie) forte de poéfie, dont les dernieres fyllabes
forment en rime un fens qui répond à chaque vers. Les anciens
poètes grecs 8c latins en font les inventeurs. V . 264. b. Ces
puérilités ont plû quelquefois à des gens de lettres au-deflUs
du commun. Dialogue en ce genre de Dubellay. D e tels
ouvrages ne peuvent fe foutenir contre le bon goût d’un fiecle
éclairé. Ibid. 263; a.
Echo , ( Mufique ) forte de pièces dans lefquelles, à l’imitation
de l’écho, on répété de teins en tems un petit nombre
de notes. Exemples. V . 265. a.
Echo , ( My th ) fille de l’air 8c de la langue. Hiftoire
mythologique de cette nymphe qui étoit de la fuite de
Junon.
ECHOPE , ( Comm. ) petite boutique. Echopes portatives.
Echopes couvertes de toile. V . 263. a . .
Echope , ( Gravure ) outil de graveur. Maniéré de l’ai—
guifer. Qualité de la pierre à huile dont on doit fe fervir.
Ufage des échopes. V . 265. b.
Echope, inftrumens de ce nom dont fe fervent les graveurs
, les orfèvres, les metteurs en oeuvre 8c les bijoutiers.
V . 266. a.
Echopes de graveur. V IL 881. a. Crochet en échopes dont
fe fervent les horlogers. IV . 499. a.
E CH O U EM E N T , ( Marine ) L’ordonnance de Louis X I V ,
de 1681 , réglé tout ce qui concerne les naufrages^ bris
8c échouemens. Voye[ Naufrage. V . 266. b.
Echouement, peines infligées à un pilote qui échoue par
ignorance ou de deffein prémédité. V II I. 3 29. a. D e la maniéré
d’alléger le vaiffeau échoué. Suppl. I. 297; a. . .
E C H U T E , ouéchoite {Loyale) ternie ufité dans les renonciation
s que font.les filles en fe mariant à toutes fucceffions,
fors.la loyale échute. Les auteurs font partagés fur l’effet que
doit produire cette réferve. Leurs d ivers fentimens. V . 266. b.
E CH YM O S E , {Chir.) infiltration, tumeur caufée par un
fang épanché. Ses caufes. Remedes pour les.différens cas. V .
267. a. Perfonnes délicates qu’on ne peut, toucher fans leur
caufer une échymole. Echymofes de caufe interne chez les
feorbutiques. Celles qui furviennent fous l’ongle. Ibid. b.
Echymofes, caillots que. le fang forme dans ces tumeurs :
ce fang rendu fluide 8c repompé dans les. veines. Suppl. IV .
ECKA R T SB ER G , ( Géogr. ) château , ville 8c bailliage
d’A llemagne, dans le cercle de la Haute-Saxe. Suppl. IL 73 2. b.
■ E C L A IR , (Phyfiq.) Expofition de ce phénomène. 11 eft
compofé de tout ce qu’il y a d’oléagineux 8c de fulphureux
dans les vapeurs qûi s’élèvent de la terre. Comment fe forme
le tonnerre. Il eft rare qu’un orage accompagné d’éclairs 8c
de tonnerres continue quelque tems fans qu’il furvienne une
.groffe pluie. Effet qui en • réfulte. Quelquefois on entend le
tonnerre fans voir l’éclair. Maniéré de juger par l’éciair à
quelle diftance.eft le tonnerre. V . 268. a.
Tome I.
Éc lair, caufe des éclairs 8c des tonnerres en tems ferein.
V IL 214. a. Caufe des éclairs dans les orages. XI. 343. a.
Suppl. III. 97. a , b. Effet qu’on leur attribue fur le bled.
Suppl. IL 641. a. Voyei TONNERRE.
ECLAIR, (Chymie) lumière que donne l’argent en bain
quand il perd fa fluidité. Caufe de ce phénomène. L’éclair
eft plus v i f quand l’argent eft pur. V . 268. b.
Eclair, efoece d’artifice. Sa compofition. V . 268. b.
E C L A IR C IR , expliquer, développer. Différences entre ces
mots. V . 268. b.
E C L A IR E , (Botan.) grande chélidoine. Ses vertus, prife
intérieurement, 8c appliquée extérieurement. E lle eft fur-tout
vantée pour les maladies des yeux. On tient dans les boutiques
fon eau diftillée, fon extrait 8c fa racine. Précautions avec
lefquelles il faut en ufer. V . 269.^4.
É C L A IR É , clairvoyant. Différences' entre ces mots. V .
269. b.
E C L A T , lueur, clarté, fplendeur: en quoi ces mots different
entr’éux. V . 269.' b.
E c la t, brillant, luflre, différentes fignifications de ces mots.
IL 420. b.
E C L E C T IQ U E , fefte de médecins. Elle fut ainfi appellée,
parce qu’elle faifoit profeffion de recueillir le meilleur des
autres fyftêmes. Le parti le plus judicieux eft d’être ècleElique.
V . 270. a.
Ecleéliques, voyez ce qui en eft dit à l’article Médecine;
X. 269. b.
E C L E C T ISM E , éloge du vrai philofophe écleftique. V .
270. a. Quand on dit des ' écleftiques que ce fut une fefte
de philofophes, on affemble deux idées contradiftoires. Les
écleftiques 8c les feeptiques ont eu cette conformité , qu’ils
n’étoient d’accord avec perfonne ; ceux-c i, parce qu’ils rie
convenoient de rien; les autres, parce qu’ils ne con^enoient
que de quelques points. L’écleftique devroit toujours marcher
à côté du feeptique, pour recueillir tout ce que fon compagnon
ne réduiroit pas en pouffiere par la févérité de fes effais.
L’écleftifme pris à la rigueur, n’a point été une philofophie
nouvelle , puifqu’il n’y a point de chef de fefte qui n’ait été
plus ou moins écleftique. Ibid. b. Il ne faut pas confondre
î ’écleftifme avec le fyncrétifme, qui n’admet d’autre liberté
que de modifier les. fentimens du maître. Celui-ci eft tout au
plus un apprentiffage du premier. Bacon fondateur de l’écleé-
tifme moderne. Méthode de l’écleftique par laquelle il parvient
à former un tout folide des vérités diverfes qu’il découvre.
Ibid. 271. a. Origine de l’écleftifme.vers la fin du fécond
fie c le , 8c le commencement du troifieme. Il eft étonnant
qu’en partant du principe le plus fa g e , on ait formé le fyftême
le plus monftrueux. Ibid. b.
Tableau général de la philofophie ècleElique. Cette philofophie
appellée auffi le Platohifme réformé, prit naiffance à A lexandrie
en Egypte , an centre des fuperftitions. Progrès du chriftia-
nifme dans les premiers, fiecles. V . 271. b. Le parti que prirent
dans ces circonftances les écleftiques, fut de parodier une
religion qu’ils ne pouvoient étouffer. Dogrries qu’iîs en empruntèrent.
C e qu’ils retinrent du Platonifine. Ibid. 272. a. Excès
criminels où ils fe jetterent. Quelques chrétiens fe précipitèrent
dans leurs écoles. Quelques écleftiques au contraire
qui avoient le jugement fain, renoncèrent à cette philofophie,
8c fe firent baptifer. Lorfque les empereurs eurent embraffé
le chriftianifme, la crainte de la perfécution fut une raifon de
plus pour les philofophes de rapprocher encore davantage
leur doftrine de celle de l’églife. Ibid. b. I l y eut un tenis où
les écleftiques étoient prefque parvenus à fe faire paffer pour
chrétiehs. Ils avoient tellement quinteffencié la théologie
payenne , q u e , profternés aux pieds des idoles, on ne pou-
voit les convaincre d’idolâtrie. Etoient-ils matérialiftes ? Ne*
l’étoient-ils pas ? C ’eft ce qui n’eft pas même aujourd’hui
facile à décider. Rien dé plus voifin de la monade de Leibnitz-,
que les petites fpheres intelligentes qu’ils appelloient yunges.
Comment les philofophes anciens 8c les modernes ont pu fe
rencontrer en quelques points. Ibid. 273.' a.
Hiftoire de l ’éclcElifne. Son premier chef fut Potamon d’A lexandrie.
Auteurs qui en ont parlé. Paffagès de Porphyre
8c de Diogene Laerce fur ce philofophe. Ibid. b. La philô-
fophie de Potamon fe répandit lur la fin du fécond fiecle 8c le
commencement du troifieme. Il lui manquôit bien des qualités
pour faire un bon choix parmi les principes dès autres
philofophes, 8c pour donner de la célébrité à fa fefte. Q uels
étoient les principes philofophiques. Son fucceffeur fut Am-
monius Saccas d’Alexandrie ; il n’écrivit point ; il impofa à fes
difciples un profond filence fur la nature 8c. l’objet de fes leçons.
Ibid. 274. a. L’écleftifme dégénéra fous fes fucceffeurs en une.
théurgie abominable.
Longin, le rhéteur , fut un des pliilofophes de l ’école d’Am-
monius; mais il excella plus encore dans les lettres que dàris-
la philofophie. Il fut condamné à mort par Aurélien , pour
avoir été foupçonné d’avoir donné des confeiis à Zénobie.
Ibid. b. Après Longin , parurent Herrennius Origene ; -mais
un des plus célébrés de cette é co le , fut Plotin, dont Porphyre
Z Z Z z z z