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III. Plan particulier d’une campagne. Confédérations qui le
déterminent. Différens objets qu’il doit embraffer, lorfqu’il
eft queftion d’agir ofFenfivement, Ibid. 156. a. ou d,;ns une
guerre défenfive. Maximes de M. de Folard fur la îhaniere de
régler l’état de la guerre. Ibid. b. Combien il importe à un
fouverain d’employer.pendant la paix, fur fss frontières ôc
fur celles de fes ennemis, des officiers capables de lui fournir
toutes les connoiffances, d’après lefquelîes on puiffe régler
enfuite dans l’occafion l’état & le plan dune guerre. IV .
Conduite d’une campagne. Difficulté de former d avance un
plan fixe de conduite & de l’exécuter. Il e ff important d’avoir
plufieurs deffeins, plutôt que de s'arrêter à un- feul. Différentes
caufes qui peuvent faire échouer tout le plan d’une
campagne. Ibid. 157. a. Maximes générales pour une campagne
de <•uerre offenjtve. x°. Officiers ciioilis que le général doit
appellcr à fon confeil. Objets qu’il doit traiter avec eux. Cas
qu’il doit faire des avis. a'’. Importance du fecret fur ce qui
a été arrêté dans le confeil. Précautions à prendre pour cacher
fon deffein à l’ennemi. Ibid. b. 30. Dès que la réfolution eft
prife pour quelque opération importante, l ’exécution doit
fuivre de près. Importance de cette maxime. Maniéré de la
pratiquer. 40. I l faut que toutes les démarches foient meiu-
rée s , combinées;les incidcns prévus. 50. Inconvéniens attachés
à l’excès de cireonfpeétion. Ibid. 158. a. 6°. Il eft des
cas où la prudence confifte à fupprimer des précautions
néceflaires en d’autres teins. 70. Efpece d’audace 8c de phi-
lofoplue que le général doit joindre à la capacité. 8°. Attention
par rapport aux magafms : efpions Sc guides que le général
doit fe procurer. 90. Des places à attaquer quand on porte
la guerre chez l’ennemi. io °. Il ne faut pas garder un trop
grand nombre de places conquifes. n ° . Il eft avantageux
d’être maître d’une riviere navigable , fur-tout fi elle coule
du côté de l ’ennemi. 120. Communications affurées entre
l ’armée 8c’les places d’où elle tire fes convois. 130. Lorfqu’on
entre dans un p a y s , on doit faire enforte d’y répandre la
terreur. Ibid. b. 140. Pofte principal qui doit être comme le
centre fixe d’où l ’on puiffe foutenir tous fes mouvejnens.
150. ConnoilTance qu’un général doit avoir du courage 8c
des talens de fes officiers 8c foldats, pour les employer à
propos. 160. Maniéré de donner les ordres. 170. Comment le
général doif infpirer au foldat l’amour de fon état, l’ardeur
oc le courage. 180. Exercice continuel , difeipline exaéte.
190. Maniéré d’aguerrir des troupes nouvelles. 20°. Il eft
bon de tâter l’ennemi pour connoître fon caraélere. 21 °. Mou-
vemens à faire pour obliger l’ennemi d’en faire aufli, Ibid.
159. a. 2a0. Des hommes à employer‘pour acquérir la con-
noiffance de ce qui fepaffe chez les ennemis. 230. Manjere
de juger de leur nombre. 240. Celle de prévoir leurs deffeins
8c ftratagêmes. 250. Il ne faut pas fe fervir toujours des
mêmes manoeuvres- 8c des mêmes rufes. 26°. 11 ne faut pas
fe mêler des fondions de ceux qu’on a à fes ordres ; mais
v eiller fur leur exaélitude à les remplir. 270. Milieu à tenir
entre s’occuper trop des détails & trop peu. 28°. Vigilance.
2.90. Maximes relatives aux diverfes opérations de la campagne.
Ibid. b. 30°. Q u elle eft la meilleure maniéré de
réduire l’ennemi. 3 1°. Les meilleures batailles font celles
qu’on force l’ennemi d e . recevoir. Il faut tout imaginer 8c
tout entreprendre , avant que d’en venir à une affaire générale.
320. Il faut cacher à 1 ennemi la difpofition fur laquelle
on v a le combattre. 33“. En quels cas on doit déployer tous
fes talens, toutes fés reffources, pour fe p rocurer la victoire.
34°. S’il arrive quelque chofe de fâc lieux, fe garder de le
hiiffer connoître. 35°. Maniéré d’encourager les troupes au
combat. 36°. Reffource à employer quand une troupe eft
gagnée p arla terreur 80 qu’elle fuit. Ibid. 160. a. 370. C onduite
à obferver à l?égard de celles qui ont été battues. 38°.
Egalité d’ame dans l’une 8c l’autre fortune. 390. Il eft fouvent
important de ne pas faire connoître aux troupes qu’on veut
fe retirer; il eft toujours inutile qu’elles, le fâchent. 40°. Il
faut fe méfier de toutes les rufes que peut employer un ennemi
enfermé quelque part en campagne. 41''. Les fufpenfions
d’armes , les traités, ne doivent pas porter un général à la
négligence. 42". Le devoir de tout ch e f eft de faire valoir
lés’ actions dè ceux qui fefont diftingués fous fes ordres, ou
qui. lui ont donné d'utiles avis.* A '
Maximes générales pour une campagne de défenfive. i° . Les
maximes, précédentes doivent être également pratiquées iorf-
qu’il eft queftion d’agir défenfivement. Ibid. b. 20. Comment
on peut juger de la frontière où l’ennemi doit s’affembler,
8c de l’objet qu’il fe propofe. Précautions à prendre pour faire
échouef fes defleins. 30. Opérations d’un général qui eft fur
la défenfive. 40. Il faut qu’u foit aé tif, hardi, entreprenant.
50. Il né doit jamais fe régler fur la conduire de l’ennemi,
mais uniquement fur ce qui l’intéreffe effentiellement. 6°.
Rufes militaires , pour le combattre avec avantage , ou le
ruiner par des marches auxquelles il n’eft pas accoutumé. 70.
C e que doit faire un général, lorfqu’il eft fans armée, ou
qu’elle eft foible , ou lorfqu’il n’a que de la cavalerie. Ibid.
i 6 u a. 8°. II importe de faire traîner une expédition en
longueur , lorfque l’ennemi a compté de la finir bientôt. 90.
L e réfultat d’une campagne eft le parti qu’on doit prendre
quand la faifon ne permet plus de tenir les troupes fous les
toiles. Des moyens de conferver fes conquêtes. C e qu’on *
doit faire lorfqu’on ne peut lés conferver. Des cas où il faut
demander à l’ennemi un armiftice 8c traiter enfuite pour la
paix. Ibid. b. io °. En quels cas on tient la campagne plus
long-tems que l’ennemi. Fin de la campagne. Précautions à
prendre lorfque les troupes fe retirent en quartier d’inver.
Ibid. 162. a.
Campagne d'hiver. Exemple d’une telle campagne glorieufe
à M. de T u renne. Campagne d’hiver en 1757 8c 1758 ,
avantageufe aux Hanovriens. Autre campagne qu’ils ouvrirent
au commencement du mois de mars de l’année fuivante,
Ibid. 162. a, qui donna lieu à la viéloire que M . le maréchal
de Broglie remporta le 13 d’avril. Troifieme campagne d’hiv
er qu’entreprirent les alliés au mois de février 1761. Maximes
données par le roi de Pruffe fur la conduite qu’on doit
tenir dans cette forte de campagne. Ibid, b.-
Carnpagne. D e la connoiffance du p a y s , néceflàire pour
établir 8c exécuter un projet général 8c particulier de campagne.
Suppl. II. 549. a. En quel tems de l'année les armées
peuvent s’affembler. VII. 249. b. D es moyens de fubfiftance
d’une armée en campagne. X V . 582. b. Moyens de fe procurer
du fourrage pour que les armées puiffent fe mettre en
campagne. V II . 249. b. Equipage de campagne. X V I I . 778.
b. Ouvrages de campagne. XI. 725. b. Voye^ Guerre.
Campagne, (Manne) un prince qui eft en état d’avoir
une armée navale, ne doit jamais manquer de comprendre
dans fon plan général de campagne, k s opérations maritimes
qu’il croit pouvoif entreprendre.^ ^ Projets qu’il doit former
8c exécuter , lorfque par le nombre de fes v ailïeaux, il eft
affez fupérieur à l’rnnemi pour agir ofFenfivement. Suppl. I I.
162. b. Opérations auxquelles il doit fe borner, lorfque fes
forces maritimes font trop inférieures à celles de l’ennemi
pour opérer au-dehors. Ouvrages à confulter , pour éclaircir
8c confirmer tout ce qui vient d’êire dit fur les campagnes
militaires. Ibid. 163. a.
Campagne, ( Agrïc. Econom. rufliq.) deftription poétique
des beautés 8c des plaifirs de la campagne dans chaque faifon.
X V II . 734. a , b. 8cc. Réflexions fur le verd dont les campagnes
font tapiffées. XV II . 54. a. Biens de campagne. II. 244 .b.
M^ifons de campagne : voye^ Maison. Animaux nuifibles
aux campagnes; comment les Romains les conjuroient. III.
885. a. Miieres que la guerre entraîne dans les campagnes.
X V I I . 451. a. Code concernant les biens de campagne. III.
583. b. Lobe des rois de France pour la fureté des campagnes.
I. 185. a. Caufes de leur dépopulation. V I . $38. a , b. Moyen
d’y ramener les hommes. 539. a , b. V I I . 824. a. Goût des
premiers Romains pour la campagne. X V I I . 234. b. Defcrip-
tion donnée par Virgile de la v ie qu’un vieillard de Sicile
menoit à la campagne. XII. 7 1 1 . a , b. — Voycr RUSTIQUE.
-, C AM P A N A , loi. IX . 654. a.
C AM P A N E , divers fens de ce mot. Ouvrage de bouton-
nier. Les paffementiers-boinonniers ont feuls la faculté de
fabriquer des houpes 8c campanes. II. 576. b.
C AM P A N E L L À , ( Philofophie de ) hiftoire de ce philo-
fophe qui vivoit dans le fiecle paffé. Jugement porté fur fon
caraélere, 8c fur fes ouvrages. Comment il prétejidoit connoître
la penfée de quelqu’un. Dialeélique de Campanelia,
expofée ici en vingt-fept articles. II. 576. b. Phyfique de ce
philofophe déduite en vingt-trois articles. Ibid. 577. a.Réflexion
fur ces principes de philofophie 8c le peu de foin qu’il avoit
pris de cacher les fôurces où il les a puifés. Ibid. b. Extrait du
livre de cet auteur où il donne du fentiment aux êtres les
plus infenfibles ; livre intitulé : De fenfu renim, analyfé ici
en dix articles. Jugement que D efcartes portoit de cet auteur.
Ibid. 578. a.
C ampanella , ( Thomas ) obfervations fiir la vie 8c les
ouvrages.de ce philofophe. X V .5 2 0 . b.
C AM P A N IE , ( Géogr. ) lo ix félon lefquelîes fe gouver-
noient les anciens peuples de la Campanie. Divifion 8c
gouvernement de cette province fous les Romains. Luxe 8c
molleffe de fes anciens habitans. Les éruptions du V é fu v e
ont bouleverfé les rians côteaux de ce pays. Suppl. II. 163. a.
Campanie , defeription d’une montagne de ce pays appellée
Paufilype. X l l . 208. b.
C AM P A N U L E , caraéleres de ce genre de plante. II. Ç78.
a. Sa culture. Autres noms qu’on lui donne. Ufages en' médecine
de la campanula radicc efulentâ, flore cæruleo. Propriétés
de la campanule jaune. Ibid. b.
Campanule, efpece de campanule nommée gantelèe. V I I .
m m ü * W Ê
C AM P Ê CH E , ville de la Nouvelle-Efpagne. IX. 2. b. Bois
de Campêche. II. 308. b. V ents qui régnent dans la baie de
Campêche , en fé vr ier , mars'8 c avril. X V . 658. a.
C AM P EM E N T , ( Art milit.) détachement appellé de ce:
nom, que l’on, fait partir d’avance , lorfqu’uiie armée veut
s’emparer d’un teiïein où elle fè propofe de camper. Comment
C A N
» e u t il eft compofé. Officiers qui le dirigent. D e l’ordre &
des précautions avec lefquels la marche doit fe fojre. Voye^
D étachement. Suppl. IL 163. b.
CAM P ER , ( Pierre) anatomifte. Suppl. I. 411. b.
CAMPESTRE , efpece de* ulotte chez les Romliins. Cettô
partie de l’habillement que nos ancêtres avoient convertie
en parure, n’étoit chez les anciens qu’un tablier d e ftin é à fe
couvrir xlans les exercices du champ de-Mars, éW. II. 578. b.
. CAM PH R E , ( Hifl.nat. Bot. Chym.) fubflançe blanche,
folide , très-inflammable & d’une odeur très-pénétrante , &c.
II. 57$. b. Où fe trouvent les arbres dont on tire le camphre.
Divers fentimens fur la maniéré de te tirer. Hauteur 8c
grôffeur de l’arbre de camphre de la Chine. Méthôde ufitée
à la Chine pour avoir cette fubftance. Méthode pratiquée
au Japon. II. 579. a. Autres plantes, racines 8carbriffeaux
dont on tire le camphre, ou une fubftance qui lui eft fem*
blable. Camphre de thym extrait par M. Neumann. Propriétés
du camphre. Il doit être regardé comme une fubftance particulière
qifi n’eft ni réfine, ni gomme , ni fel v o la t il, ni huile.
Divers ufages de cette fubftance, 8c principalement en médecine
8c en chirurgie. Ibid. b. Mélange du camphre aux remedes
inercuriaux, pour en modérer la qualité irritante, 8c les
aider à pénétrer dans les conduits les plus déliés. M. Lemery
n’a pu parvenir à décompofer le camphre pour en faire l’ana-
ly fe . Matière qui le diffout ; cette diffolution s’appelle huile
de camphre. Ses vertus médicinales. Expérience faite par
l ’évaporation du camphre mêlé avec de l’eau-de-vie. Maniéré
de faire un camphre artificiel. Ibid. 580. a.
Camphre, celui que donne la racine du canellier ; prix de
ce camphre. II. 594. b. Arbre dont les Japonois tirent-le
camphre : maniéré dont ils le tirent. IX.. 140. b. Obfervations
fur les camphres. Suppl. II. 436. b.
CAM PH R É E , defeription de cette plante de la Provence
& du Languedoc. Ses vertus en médecine. Maniéré de s’en
fervir. H. 580. b.
C AM PH R IER , ( Botan. ) contrées où il croît. Caraéleres
de cet arbre. Ses fleurs 8c fon fruit. II. 580. b.
Camphrier, efpece de laurier. Suppl. III. j \ e . b. IX. 140. b.
C AM P IS T R O N , ( Jean-Galbert) poète. XVI.- 453. a,
C AM PU S facer, lieu dans une ifle du Nil. X IV . 471. b.
C A M Q U lT , ( Botan.) fruit du royaume de Tonquin. Sa
defeription. Sa m auvaife qualité. II. 581. a.
C AM SU A R E , (Géogr.) obfervation fur cet article de l’Encyclopédie.
Suppl, i l . 163. b.
C AM U S , camard. Les T artares font grand‘cas des beautés
camufes. II. ç8 i. l>. •
C amus , (Ze)lieu d’où cette famille eft originaire. Suppl. I.
7 *7-
Camus ou camard. Obfervations fur la relation de Rubru-
q u is , dont il eft parlé dans cet article de l’Encyclopédie.
Suppl. II. 163. b.
C A M U S A T , ( Jean ) imprimeur. VII I. 625. a.
C A N A , v ille de Galilée. C e qu’elle eft aujourd’hui. II.
S 8 i. a.
Cana. Tableau des noces de Cana , par Paul Veronefe.
XI. 594. b.
C A N A A N , ( Géogr. facr. ) Voye{ Chanaan.
C A N A CH Ü S , fçulpteur ancien. X IV . 818. a.
C A N A D A . Defeription géographique de cette contrée. Ses
habitans. Commerce qu’y font les François. Qualité du pays.
Religion des fauvages. Capitale du Canada. H. 381. a.
Canada , ( Géogr. Hifi. ) région de l’Amérique fepten-
trionale. Suppl. II. 163. b. Ses bornes. Température du climat.
Qualité 8t produétions du pays. Obfervations fur les quadrupèdes
qu’on y trouve. Defeription des moeurs, ufages,
& du caraélere des principaux peuples du Canada. Les
Hurons, les Iroquois. Ibid. 164. a. Autres nations de ce vafte
pays. Leur caraftere. Peu de culte religieux parmi eux. Leurs
jongleurs. Maniéré dont ils traitent leurs malades. Leur doctrine
fur la création du monde. Ibid. b. Leurs mariages.
La continence honorée parmi eux. Éducation qu’ils donnent
à leurs enfans. D e leurs chaffes. Ibid. 165. a. Des guerres
entre ces différens peuples. Supplice qu’ils font fouftîir à
^eurs prifonniers dê guerre. Leur anrropophagie. Cantique
de la mort que les peres enfeignent à leurs enfans. Leur
langage allégorique. Maniéré dont ils font la paix. Honneurs
rendus aux morts. Découverte du Canada pgr les François.
Ibid. b. Hiftoire du Canada, depuis cette découverte. Principaux
evénemens arrivés fous les différens gouverneurs que
la France a envoyés dans ce pays. Jacques Cartier. M. de
Monty. Champlain. Mont-Magni. Ibid. 166. a. Alexandre de
1 rouville. Ibid, b. Daniel de Bémi de Courcelles. Louis de
Buade , marquis' de Frontènoie. Ibid. 167. a. Le chevalier
de^ Càlliere. Harangue finguliere prononcée par un fauvase
a îoccafion d’un traité de paix conclu entre les François &
quelques nations fauvages. Ibid. b. O bfervations fur quelques
ufages de ces peuples du Canada. Gouvernement de M. de
Vaudreuil & de M. de Beauhamois. Réflexions fur la perte du
Canada. Ibid. 168. a.
Tome I.
C A N an
_ C a n a p . ObfcfVations fur quelques contrées (lit Canada;
Suppl. I. n i . Caufes du froid de ce pays. V I I . 11V. b.
Uelcnption des fauvages du Canada. VIII. w 7 , », Leurs
bains chauds. Suppl. I. 752. a. Leurs canots. 813 b Leur
habillement. Suppl. II. 116. b. Chauffure dont on fè fert en
Canada pour marcher fur la neige. XIII. 811. b. Câtaraûe de
la riviere Canada. II. 76 9 .a , b. X IV . 725, a. Baume blanc de
Canada. II. x6<.
( C AN A D E L L E , petit poiffon de mer. En qtioî il reffemble
a la perche d’eau douce. Caraélere qui le diftingue de tous les
poiffons. Defeription de la canadelle. II. 381. b.
C A N A D IE N S , ( Philofophie des ) entretiens du baron de
la Hontan avec un fauvage du Canada, fur la religion chrétienne.
Idée qu’on doit fe former de l’extérieur des fauvages.
L e u r maniéré de civilité quand ils abordent quelqu’un. Bonté
de leur caraélere. Qualités de leur efprit. Leur phlegme & leur
fang froid. II. 581. /- Leur courage, leur fierté, leur confiance.
V ices qu ils mamfeftent. Expofè de leur philofophie & de leur
religion.- r r
Leurs idées fur D ie u , fur la création , la providence, fut1
i immortalité de 1 ame, fur les épreuves de cette v ie , fur ce
qu il fout appeller bonheur ou malheur en ce monde’, fur la
confcience , fur les pallions , fur l’idée qu’on doitfe foire de
la vie & de la mort, fur la vanité des fpéculations humaines par
rapport aux objets invifibles , fur le fort des âmes après la
mort. 11. <82. a. r
arf f i clel- Utilité des rivières dans uii royaume
pour faciliter le commerce. L ’induftrie humaine s’eft fignalée
a la Chine & dans la Hollande, par la conflruélion des
canaux , qui achèvent ce que la nature avoit commencé pour
1 avantage des fociétés. Divers ouvrages des anciens en ce
g en re , pour couper des iflhmes , joindre des mers 8c des
r iv ières, 6-c. Propofition de Bernard dans fon traité de U
jonfhon des mers , pour foire communiquer la mer de Pro-
vence avee l’O céan , vers la côte de Normandie, en joignant
1 Uuche à 1 Armanfon.
Canaux conftruits en France ; celui deBriare , IL «82. b -
celui d’Orléans. Projet du canal de Picardie. Canal du Lan-
gtiedoc : détails fur fa conflruélion. Explication du média-
mfme 8c du jeu des éclufes ou réfervoirs d’e a u , à l’aide
defquels on foit monter ou defeendre un bâtiment d’une portion
de canal dans une autre. Ibid. 583. a. Jeu des éclufes.Ibid, b.
Canal , ( Géogr. ) détroits auxquels on a donné les noms
de Canal 8c de Manche. Suppl. II. 168. a.
Canal du duc de Bridgewater ,. près de Manchefler en Angle*
terre. Defeription de ce canal; Maniéré dont il a été conftruit.
Suppl. II. 168. b.
Canal de Bourgogne. Célébrité que cet ouvrage a acquife
quoiqu’il foit refté , jufqû’à prêfent, fans exécution. Àvan-
dC la Bourë °§ne dans la diftribution de fes rivières.
Hiftoire 8c expofition des divers projets formés pour la jonction
des deux mers par la Bourgogne. Suppl. IL 169. a.
Canal de Languedoc , ( Archit. Hydraul. ) divers projets'
formés pour fa conflruélion , jufqu’à l’année 1666 , dans
laquelle l’édit donné à Saint-Germain-en-Laye , donna la
première authenticité à celui de M. Riquet. Suppl. II. 172. b.
Médaille par laquelle ce projet fut conlacré. Cette entreprife
célébrée par le grand Corneille. Détails des travaux par lefquels
elle fut exécutée. Ibid. 173. a. Defeription de ce canal.
Sommes employées à fo conflruélion 8c à fon entretien. Ibid. b.
Des éclufes Sc de leur conflruélion. Ibid. 174. a. Manoeuvre
des éclufes. Suite de la defeription du canal. Ibid. b. Moyens
qui furent employés pour a v o i r , même en é té , des eaux
iupérieures au fommet du canal 8c au baffin de Nauroure.
Ibid. 175. a , b. Détails fur la conflruélion 8c fufoge du baffiii
de Saint-Ferriol. Ibid. 176. a. Prifes d’eau qui fourniffent au
canal, du côté de la Méditerranée. Ibid. b. Table des diflances
des éclufes, ou de la longueur des foixante-deux retenues
depuis l’embouchure orientale du canal dans, l’étang de Thau ,
du côté de Cette , jufqu’à l ’embouchure occidentale dans la
G aronne, près de Touloufe. Ibid. 177. a. Longueur totale
du canal. Suite de fo defeription. Ibid. b. Nouveau canal pour
faciliter l’embarquement des marehandifes de Touloufe. Ibid.
181. a. Navigation du canal. Droits que paient les marchan-
difes. Frais de* réparations 8c de régie. Barques qui naviguent
habituellement fur le canal. Ibid. b. État dans lequel il fe '
trouve aujourd’hui. Soins de fon entretien. Obfervations
fur le canal royal de la Chine. Ibid. 182. a. Direéteurs, autres
officiers 8c ouvriers employés pour la régie 8c l’entretien du
canal du Languedoc. Juftice des fept direélions. Cartes 8c
plans de ,ce canal gravés 8c publiés. Autres ouvrages publiés
liir cet ob jet, ou qui le feront dans peu .Ibid. b. ‘
Canal de Picardie. Projet d’un canal entre Saint-Quentin
8c Cambray , pour joindre la Somme à l’Efcaut. C e projet
formé, en 1 7 3 1 , 8c repris enfuite par M. Laurent 8c M. de
Lionne fon neveu. Defeription du canal projetré. Somme
affignée pour cet ouvrage. Nombre des ouvriers employés.
Çerte entreprife célébrée en vers par M. de la Condamine.
Suppl. I l, 183. a.
K k k