que. D iv erfes fortes d’écrivains compris fous ce nom. i° . Ceu x
qui fe font appliqués à raffembler les ouvrages de chaque
auteur & à en faire le difcernement ; a0, ceiix qui ont éclairci
des points obfcurs d’hiftoire ; 30. ceux qui ont recueilli d’anciens
manùfcrits. IV . 489. b. 40. ceux qui ont fait des traités
des plus célébrés bibliothèques ; 5°. ceux qui ont compofé
des catalogues raifonnés d’auteurs ; 6°. les commentateurs
ou fcholiaues des auteurs, anciens ; 7°. tous les auteurs qui
ont écrit de la philologie fous divers titres , fouvent extraordinaires
8c bizarres , <§*<?>. &c- Ibid. 49Q. a.
Critiques comparés aux chauderons de Dodone. III. 254. a.
Objets dont s’occupoient les critiques des 16 & 17 fiecles. V IL
399. b. Plaifir dont fe privent au fpçélaçle les froids critiques.
Suppl. IV . 640. b.
Critique, cenfure : différence entre ces deux mots. IV . 490. q.
C r it iq u e , ( B clics-leur. ) deux points de vue fous lefquels
on peut la confidérer. i° . La critique eft ce genre d’étude à
laquelle nous devons la reftitution de la littérature ancienne.
Cahos où les premiers commentateurs ont trouvé les ouvrages
les plus précieux de l’antiquité. Difficulté qu’ils doivent
avoir eue à le débrouiller. Eftime & recqnnpiffancç qu’ils
méritent. IV . 490. a- Cette partie de la critique comprendrait
encore la vérification des calculs chronologiques , ii ces calculs
ponvoient fe vérifier. 20. La critique eft un examen
éclairé & un jugement équitable des productions humaines.
Critique dans les fcienccs. Elles, fe réduifent à trois points ,
la démonftrarion des vérités anciennes, l’ordrç de leur
expofition j la découverte des nouvelles vérités. Les vérités
anciennes font ou de fait pu de fpéculation. Les faits font
ou moraux ou phyliques : les premiers çpmpofent l’hiftoire
des hommes. Comme l’hiftoire fainte eft révélée , il ferait
impie de la foumettre à l’examen de Ja raifon. Quelle eft la
maniéré de la difcuter pour le triomphe même de la foi.
Q u el eft l’objet de la critique dans l’hiftoire profane. IV .
490. b. Les faits purement phyliques comppfent l’hiftoire naturelle.
Comment la vérité s’en démontre , ou en répétant les
obfervations* 8c les expériences ; ou en pelant les témoignages
, li l’on n’eft pas à portée de les vérifier. Çirçonfpeétion
qu’un critique doit apporter dans les déçifipns. Il eu des
vérités que la diftance des lieux 8c des tems rend inacce’ffi-
bles à l’expérience : comment la critique parvient jufqu’à
elles. Il y a quelquefois plus de. mérite à retrouver la voie
par où l’inventeur eft parvenu à telle v é r ité , qu’il n’y en
a eu à la découvrir. Ibid. 491. 4. On ne peut établir des
réglés pour l’inveftigation des vérités phyliques : ce que
doit faire le critique pour fuppléer au dé.taut de ces réglés.
L e point effentiel dans l’étude de la nature eft de découvrir,
les milieux des vérités connues., & de les placer dans l’ordre
de leur enchaînement : tels faits parpiffent ifo lé s , dont le
noeud feroit fenfible s’ils étoient mis à leur place. C ’eft à
c e t ordre lumineux que le critique devrait fiir-tout contribuer.
Il eft pour les découvertes un teins de maturité avant
lequel les recherches femblent infruélueufes. Une vérité
attend, pour éclorre, la réunion des élémenç. Les germes ne
fe rencontrent Sc ne s’arrangent que par une longue fuite de
combinaifons. Ibid. b. C ’eft cette efpece de fermentation de
l’efprit humain que le critique doit obferver avec foin , fui-
v re pas à pas la foience dans fes progrès , marquer les obfta-
cles qui l’ont retardée, & comment ces obftacles ont été
levés. Avantages que nous retirerions, de la réforme qu’p-
péreroienr ces travaux du critique. Cette rédudtion feroit encore
plus confidérable dans les fciences abftraites : quel feroit,
l’emploi du critique dans cette partie. Eloge de MM. Fon-
tenelle 8c Bayle confidérès comme critiques. Ibid. 492. a.
Critique dans les arts libéraux. T o u t homme qui produit un
ouvrage dans un genre auquel nous ne fommes point préparés
, excite aifément notre admiration. Comment nous nous
formons un modèle intelle&uel au-delîus de toutes les produirions
exiftantes, auquel nous rapportons les ouvrages que
nous jugeons. Ibid. 492. a. En quoi COnfifte la différence
entre un critique fupérieur , un critique fubalterne & un
critique ignorant. D e la critique & du goût en matière d’ar-,
ehïteélure & d’harmonie. L e fentiment du beau phyfique, à ces
deux égards, dépend effentiellement du rapport des objets
avec nos organes , 6tc. L e critique fupérieur confulte le
goût des différens peuples , il les voit réunis fur dés beautés
effentielles qui ne vieilliffent jamais ; il forme fon modelé
intellectuel de ce qui l ’affeéte le plus dans les modèles çxif-
tans, il fupplée au défout de l’un par les beautés de l’autre,
& fe difpole ainfi à jug e r, non-feulement des faits par les
faits, mais encore par les poflibles. Ibid. b. I l ufera de la
même liberté daBS la compofition de fon modèle en harmonie.
Réduite à la beauté phyfique des accords, elle 11’exige ,
comme l’architefture, qu’un fens exercé par l ’étude, éprouvé
par l’ufag e, rebelle à l ’opinion. Mais dès que la mélodie vient
donner de l’ame 8c du caraélere à l’harmonie, au jugement
de l'oreille fe joint celui de l’imagination , du fentiment, de
l’efprit lui-même, &c. Dans la Jculpture f e la peinture , c’eft
peu d’étudier la nature en elle-même , c’eft peu d’étudier
I les produirions de l’art, il faut prendre de Pun ce qui man-
I que à l’autre, &c. Quelles doivent être les études, les obfervations,
les recherches des artiftes en ces* deux genres. Ibid,
493. a. Ineptie de certains critiques qui s’érigent en juges
dé tableaux. On ne juge point un tableau d’après des tableaux:
c’eft la nature qu’il faut avoir étudiée fous telle & telle face
pour en juger l’imitation.
D e la critique littéraire. Affemblage de connoiffances & de
goût dont fe forme un critique fupérieur dans le genre historique.
D e l’éloquence & de la morale : leur objet eft de
rendre la vérité fenfible & la vertu aimable. Principe de
fenfibilité , de droiture , de nobleffe 8c d’élé vation que doit
avoir en foi le critique en éloquence & en morale. Ibid,
b. La vraie éloquence étant l’émanation d’une ame à la fois
fimple, forte , grande, & fenfible , il fout réunir toutes,
ces qualités pour y exce lle r, 8c pour favoir comment on y
excelle. Par la même raifon, un critique en morale doit avoir
en lu i, finon les vertus pratiques , du moins le germe de cés
vertus. Il ne feroit p.as à fouhaiter que ce critique fut exempt,
de paffions & de foibleffes ; il fout juger les hommes en
homme v er tu eu x , mais en homme. C ’elt dans l’examen de
l’hiftoire qu’il feroit à fouhaiter qu’un philofophe olat ap-
peller -au tribunal de la v é r ité , des jugemens que la flatterie
8c l’intérêt ont prononcés dans tous les fiecles. L e critique
doit aller plus loin contre le préjugé : il doit non-feulement
juger chaque homme fuivant les moeurs de fon fiecle 8c
les loix de fon p a y s , mais encore les loix 8ç les moeurs de
tous les pays 8c de tous les fie c le s , fuivant les principes
invariables de l’équité naturelle. Ibid. 494. q. Grande utilité
de ce genre dé critique. Montaigne moins irréfplu , eût
été un excellent critique dans fo partie morale de rhiftoire.
L’Auteur de l’efprit des loix eft celui dont elle aurait befoin
dans cene partie.
De la critique en poéjie , 8c particuliérement de celle qui g
pour objet le poëme dramatique 8c. l’épopée. Talens 8ccon*
noiflances que fuppofe la critique par rapport à fo comédie^
Ibid. b. Par rapport à la tragédie, quels doivent êtrç l’étude
du critique 8c le modèle in telle étuel qu’il doit fe former. C e
même modèle doit s’appliquer à la partie dramatique de l'épopée.
Mais lorfque le poète paraît 8c prend la place de fes
perfonnages.....qui ofera le i'uivre dans fon enthoufiafme ,
fi ce n’eft celui qui l’éprouve ? Ibid. 495. 4. Ç ’eft en grand
- qu’on doit critiquer les grandes chofes j il faut dope ies concevoir
en grapd » c’eft-à-dire, avec fo même force , la même
élévation , la même chaleur qu’elles ont été produites. Il fuit
des principes qu’on vient d’établir, qu’il n’y a de critique
univerfellement fupérieur , que le public. Dans quel fens
on peut dire qu’on naît avec le talent de la critique. Il
n’eft pas vrai qu’u y ait eu fians les arts 8c fo littérature
d’excellens juges qui ne poffédoient point toutes les qualités
dont on a parlé. Réflexions fur Bqileau. C e critique n’a jamais
bien jugé que par comparaifon. D e là les erreurs où il eft
tombé dans fes jugemens, lorfque les objets de comparai-
fon lui ont manqué. Il a peu imàginé, comment a u ra it-il
été bon juge dans fo partie de l’imaginaflon ? Comment au»
roit-il été vrai connoiffeur dans la partie du pathétique , lui
à qyi il n’eft jamais échappé uq trait de fentiment ? Ibid. b.
Les critiques qui n’ont pas eu le germe en eux-mêmes , ont
tput rapporté aux modèles exiftans. Mais uq critique fupé»
riçur exhortera le poète à aller au grand, il n’importe par
quelle voie. Divers préceptes qu’il lui adreffera. Ibid. 496. a.
L e çritique. fubalterne, au contraire , l’accoutume au joug
des rég lé s , il n’en exige que l’exaétitude, 8c il n’en tire
qu’une obéiffançe frQide 8ç qu’une, fervile imitation. A me-
fure que le goût devient plus difficile, l'imagination devient
plus timide 8c plus froide. Qn ne fan roi t dire cependant
que le bon goût foit un obftacle au génie. Réponfe de l’aur
teur à cette objeéfion. Portrait du critique ignorant. On a
vu le tems où ces critiques ne manquoient ni de leéleurs
ni de mécènes. Ibid. b. C e que difoit Racine de ces petits
auteurs infortunés. D e quelle forte de gens ils peuvent
attendre approbation & protection : dangereufe influence de
leurs jugemens tout méprifobles qu’ils font. Avantage que
retirerait la république littéraire, fi les auteurs blanchis dans
de favantes veilles daignoient préfider aux effais. des jeunes
gens 8c les guider dans la qarriere. Ibid. 497. a.
C r it iq u e , ( Belles-leu. ) cet art a pour fondement l’amour
des lettres , 8c le goût du vrai. C e n’eft point l’art de foire
rire Sc d’amufer la malignité , travail fr iv o le , a i fé , mé-
prifable. Suppl. II. 652. b. La rareté des bons critiques
prouve bien la difficulté du genre. Principales qualités qu’ils
doivent réunir. Mépris qu’attire fur le peqfeur unç çritique
injufte ou fouffe. Portrait du vrai critique. Ibid. 653, a , b.
L e critique confidéré fous la qualité d’écrivain. La modeftie
doit être une de fes qualités effentielles. Ibid. 654. a.
Critique. Différence entre 1a fatyre 8c la critique.. X IV .
700. b. Les critiques diftinguées en réelles 8c perfonnelles.
XII. 433. a. On ne foit ordinairement ni exercer la critique
n i fo foutenir. Suppl. 1. 75. a. i°. Critique dans Us fciences.
_ bon efprit enfréVoit qpellés ito içn t i«s b h h m la mm s h i b nions _ j , fondement de totvte, çrmnns.
4 Examen de çp qufl fait ie fur une con- MmmmmÊ — w m- H U i l
H critique I H B B f f l H B B f f l E B ™
S a L r V . «M . -a. i . -Utilité des étymologies, EB8iWW!ÜW de l’hlftolie
■ H H W i de la critique (lans la U K f f l B H H H «l
Reries de ctidque fur l crédM ité des relations des ïo ^
^ ç„„„/ T ne a a , b. 2°. Critique dans les arts libéraux.
1 8 WÊ U à t W ifte doit tirér .de la critique de fes
• ° ^ X IV 824. b. 3°- De la critique littéraire. Influence
dl t e W ciicpnftqnçes paffageres fur ton
V 6rr. t n ’où niennent certaines obfcnmes, des D |
a t ît e u ï WÊ ï SWÜ d. Réglés de critique ■ g ■ auteurs, raie. y , h fcienc(J étymo-
S g e T p ïn f L 'S î t r e ’ le'ftni'qb'tm moi a eu dam H I
m auteur. dans tel tems B U B « J l f i S S
pour l’intelligence des auteurs. W8BÈ A 1
île déterminer entre deux leçons dififérentes !laquelle
meilleure IX. 222. b. Leçons de critique fur 1 art de ïamr
meilleure, i a . ^ v & c Reeles pour difeerner
les ouvrages Authentiques | a v e ç les apocryphes. IL 857. b.
— dSs ouvrages ■ ■ M x 1 fclueur I iniuljiçe de la.critique que la plupart
des leéleurs exercent fur çes ouvrages. Suppl. I . 2 1 5 . .
m m ’4 b. Marques de fo bonté d’un ouvrage. 215. a , o.
Comment-la critique doit entrer d » un ditRonnaire littéraire.
IV . 967. é. Des critiques qui peuvent fe.trosver dans
quelques endroits de l’Encyclopedie. V . 527. q. 4 *
tique en voéfie. D u jugement de l’acaçk.me fur le Q d . V I .
b. Divers exemples de critique dans les articles fur la
poèfie dramatique & fur l’épopée. Voyc^ en paruçulier I arad
e& r i ^ d e l’ancien & du nouv.qaH teftameRt. I t o t o
traité l critique la c té e. II. W Ê B P*7-1
tique pour l'intelligence del’écntlire ivoyrî
Obfervations fur le [ym ffu ç r tW P 'm de A V I 1.
^Cr Ît iq U'I. adj. Çü Mk ..) Jours critiques, ÇM S f , ;
Symptoiies crixliquès. X V / .7 « . V R e y re s < ;r™ e s . V I.
4 7 *. Sueurs critiques. X V . 6* . E E | « B W B B
a. Evacuations critiques, voye^Évacuation. D iairhee cri-
tiquei-, v.aye{ DlARRrfÉE. . .. r , YTT <
C R IT O L A U S , obfervations fur ce philofophe. A l l. 371 -0-
C R ITO N . 11 eft parlé dans l’Encyclopédie d é ço is hommes
de ce nom. i° . D e Criton médecin^ X. 282. b Son traitée des
remedes cofmétiques ; IV . 291. b. du tems où il vivoit. upp .
I l 61% a. 20. D e Criton difçipie de Socrate. X V . 261. b.
2.6- a. A°. D e C riton de Macédoine, hiftorien : fes ouvrages.
XII. 574. 4. v 1 T o
C R O , ( Boian. ) efpece de bananier. Suppl. L 78 i . a.
C R O A T IE , foute à corriger dans cet article de 1 Encyclopédie.
Suppl. IL 655.fi. , Tvr
C R O C : Différentes fortes de crocs en fait de marine. IV .
49|;o c , terme de riviere , de mai'échallefie , & de folines.
IV . 497. b.
C rOC c/z jambe, {Efcrime) XII. 123. q.
C R O C H E , ( Mufiq. ) comment• fe figure, la croche. IV.
49C ro che s liées: Suppl. II. 655. a. Croches^pointées , cfo-
ches féparées. Ibid. b. V.TTT
Croche. Doublé croche. V . 78, b. Croche quadruple. X lll.
C ko ch e , ( Comm. ) petite monnôie de Bafle. IV . 498.4.
C R O CH E T . ( Infir.de cfùr.) Delcription du ©rochet dont
on fe fort communément dans les açcouçhemens laborieux.
Inconvéniens attachés à*'i’ufoge de cet inftrument. 49^- f •
Comment d’habiles chirurgiens l’ont eorrigç & perfectionne.
Defcription des crochets de M. Mefoard. Mapiere de s en
fervir. i l fout bien reconnoitre les cas où il eft indifpe,nfop.le
d’avoir recours aux crochets ; & ceux qù il eft poififile 4 y
avoir recours. Symptômes- qui doivent empêcher l’accoucheur
d’opérer. Quels font les cas dans lçfqyels çn fe fert
principalement des crochets. Ibid. b.
C r o ch e s 4 Cuvette , ( Inflr. de Chïr. ) defcription de cet
inftrument. Son ufogepour tirer les pierres dans le petit appar
rail. Maniéré de s’eri fervir. I V . 499. a.
Crochets, inftrument des blanchiffeurs de toile. I V . 499- 4»
Crochet de f e r , chez les charpentiers. I V . 499. a,
CROCHETS , ( Fonder. en carall. ) IV . 499. a.
Crochet, en terme de fourbiffeur. IV . 499.4..
C r o ch e t , en échajpes. ( Horlog.) divers outils de ce
nom , & leyrs ufoges. IV . 499. 4.
Crochet oü crochets j termes d’imprimerie. Différehces entre
les crochets 8c les parenthefes. IV . 499. b. ,
C r o c h e t s , ( Maféch. ) dents du cheval. V I . 4 4 5 -^ 4 4 ^
bi 448. b. . . ,
C R O C H E T , {Mufiq.) ligne d abréviation dans la note
Suppl. II. 655. é. Voyei C r OME. . „ . T ,
Crochet, maniéré de faire cette abréviation. Suppl 1. 45. b.
t e rm e * mégiffipr, * paffementier-boutômiier,
de potier d’étain. IV . 499. b. . . . ,_ r ,
C r o gh e t d’établi : crochet de fer , ( Menuif. ) TV . 499. -
C r o c h e t , (Salin. ) IV . 500. a.
C r o ch e t , (Serrur. ) IV . 500.4* . . , . *
C r o ch e t . ( Manuf. en foie ) Crochet de devant le métier
des étoffes de foie. Crochet de derrière le metier. IV . 50° - a’
Crochet, en terme de raffineur de fucre. IV . 500. a.
C r o Ch e t , ( Tondeur de draps ) IV . 500.4.
C r o ch e t , ( Verrerie ) IV . 500. b. '
C r o c h e t , poijfonà, ( Ichthy.) Suppl.ll. 15 .4 , b.
C R O CH È T E U R , définition : defcription des crochets
dont il fe fert. Leurufage. IV . 500. b. G a g n e -D enier.
y. Crocheteurs, foint qu’ils ont pris pour patron. Suppl. IV.
C R O CH U , {Anatom.) os dis ce nom. IV . 500. b.
C r o c h u . ( Maréch. ) Cheval crochu. IV . .500. b.
C R O C O D IL E , ( Zoolog. ) animal amphybie qui reffemble
à un léfard , mais qui eft beaucoup plus grand. C e quon
connoît de la longueur à laquelle ces animaux peuvent parvenir.
Defcription d’un jeune crocodile qui fut amene dans
la ménagerie du roi en 1681. La plupart des auteurs prétendent
que les crocodiles font jaunès , 8c que leur nom
vient de leur couleur de fafran. IV . 5or.«4. L e crocodile
eft fort pefont & ne fe retourne qu’avec peine. Son odeur.
C e t animal eft très-dangereux. Ses oe u fs , leur groffeur , leur
nombre daus une ponté. I l les dépofe dans le fable. Lieux
où l’on trouve des crocodiles. Crocodile ou cayman des
Antilles. Lieux où on lé trouve. Sa defcription. On prétend
qu’il peut couper un homme par le milieu du corps: Maniéré
de l’éviter lorfqu’on en eft pourfuiyi. Odeur de mufe des
crocodiles d’eau douce. Comment ils furprennent les animaux
qui viennent boire fur le bord des étangs. Iües du C a y man
: pourquoi on leur a donné ce nom. O n rapporte que
les. Chinois engraiffent des crocodiles pour les manger.
Comment les tigres près de la riviere des amazones réfutent
aux crocodiles. Crocodile de Ceylan. Crocodile du Gange.
Crocodile. Obfervations fur cet animal. Suppl. IV - 50. b.
Efpece de crocodile dit alligator. I. 286. b. Des mâchoires-
des crocodiles. IX. 801. 4. Guerres entre quelques anciens-
peuples d’Egypte au fujet de çes animaux. X V I . 142. b. D e lcription
du crocodile. V I . vol. des planch Regne animal,
nlanch. 27. Antipathie entré est 'animal & la plante appeüée
— B Suppl. î- y S y 4. & le bambou, 770. b.
C r o c o d il e , (Myth. ) cuit? qUq les- Egyptiens lui ren-
doiént en certains endroits. Ailleurs on abhorrott ces anir
mauxl Diyerfes fupbvftitîqns dont ils ont été 1 objet. IV .
Crocodile , figure fyniboEqac. X V , 73,3. B . . .
S Crocodile“ (B e ll. Le ti.) argumentation çaptieufe &
f o o i i i f e e . Hiftoire qni a donné lieu au nom q u on a donné
à cette-maniéré de raifonnef. O n p eut rapporfer à cette ef-
„ec e de fopliifine les propofitions appellées meummes oq
H H qui le détruifent ellçs-mêmes. IV . 502. u.
C R O C O X A S , (H iji. in c .) imppftetir affocié à A lexandre
de Paphlagonie. Suppl. 1. 272. a. H . . ,
C K O P O N , (H ifl. une.) une des principales idoles des
anciens Gqriuaiiis, ï v . ■ u Lieu Ou o n l ’adoroit. I l y en
a qui croient que ce credo eft le ÇVonos des Grecs, lk d . b.
C R .Ö I , ( Jeun de) théologien réfo rm é .X VU . 581. *.
C R O IR E . — O u croit ou-fans examen , ou fur
un mauvais examen , ou pour aypir bien exagimé. Ce lu i qui t
croit fans raifon. eût-il rencontré la vérité , fe fent toujourj
coupable d'ayoir négligé la prérogative de fa nature. Celu.
q u ife trompe après avoir employé tontes les facultés d e fon
ante dans leur étendue, fe rend le témoignée i # 9?
fon devoir. O n ne peut contefter ces principes fam détruire U
raifon ï v : ,02. b .ro y eK F o i , Croyance , B M I
Croire. D es faits réputés croyables 09 incroyables. V I I I .
W m O rgueil des philbfophes modernes qu, les porte à mer
ÿm ç ,è qufls ne peuvent expltquer ou comprendre. X l f f .
^ f e o I S A D E S H mod. ea l. ) Croifades enireprifes
mur U eonouéte der lieux feinte. Les pèlerins témoins de. la
ïervitnde de leurs freres d’O r ien t , ne manquoient^Oint den
foire à leur retour de triftes peintures , &c. On traita long-
tems ces déclamations avec indifférence. IV . 502. ê. Cepen- ,
dant le vertige paffa enfin de la tète échauffét d un pèlerin
dans celle d’un pontife ambitieux 8c politique. L ’hermite Pierre
s’adreffe au pape Urbain II. L a guerre eft prçpofée dans fo ÇOtir