
4 G R O
G roseille rouge, ( Chym. Pharm. M.tt. mèdic. ) exarnen
1 obrii
Ôn pe
contenu dans ce fruit. Gelée qi
de groièille. L e firop de grofeille eft u
pofnble, fi du moins on fe fert de fuc r
ployer l’acide de la g rofeille à fatuVer les amans icm-u*. «««
de grofeille : gelée de grofeille : VU. 954- a- cas de maladies
dans lefquelles elles conviennent. Teiuperamens qui doivent
s’abftenir de l’eau de grofeille. Obfervations qui montrent
que l’nfage trop continué des grofeilles peut être dangereux.
V IL 945./-.
GKOSEILLER-ÉPINEUX , (Betan.) defcnption de cet
de plantes, l’une fauvage
plante. Ses noms botaniste
arbiiffeav1. Deux cirP“ ces î ce gen
8c l’autre: cultivée., Caraftc:res de
ques. D< tes ;
épineux, de fa fleur 8c di: fon fri:
croit. U<âge que l’on fi.iit des fri
foit fr.iiv.ig e , foit cultivé. Leurs 1
une gran de quanti té en Hollande
d ; ce fiilit pour t:empereir lacriir
de la 1101uriture angloife. C e frui
eu I-lance. On eu 1 en médecine. Comment 1
s' les parties du grofeiffer-blanc-
‘ | | ;t. V i l , 954. b. Lieux où il
its du grofeiller-épineux,
[Ualités. 11 s’en confoinme
,& en Angleterre. Utilité
l’acrimonie muriatique 8c alKaluie
‘ i dans la maturité
V Neuf
font du vin des friiioe murs du groleiller-epineux
cfpeces de grofeiller-épineux cultivées en Angleterre. De
cription de celui d’Amérique. Ibid. 955. a. Les botanifti
qui ont nommé le grofeiller-épineux uva crifpa fimpli
usina, l’ont fort bien défigné. Ibid. b.
GaoSEiLLER-ÉPiNEUX, ( Jardin. ) comment on le place
dans un jardin. Obfervations fur fa culture. Maniéré de le
planter. Culture que lui donnent les jardiniers anglois. VII.
955. b. '
Grofeiller, noms de cette plante en différentes langues.
Caraétere générique du grofeiller-épineux. Enumération de
fies efpeces au nombre de cinq. Suppl. III. 267. b. Leur def-
cription , culture , qualités & ufages. Ibid. 268. a.
G r o s î il l er ou grofeiller à grappes , ( Boian. ) fe$ noms
anglois 6c latin. Caraéicrcs de cet arbriffeau. On en compte
.plufieurs cfpeces. Dcfcription de la plus commune, ribes
vulgaris acidus , ru ber. VII. 95$. b. Lieux ou croît ccr ar-
briffcau. Tejns de fa fleur 8c de fon Fruit. Ibid. 956. u.
G rOSEILLER , ribes , ( Agric. Jardin. ) il rèiiflit mieux de
bouture que de plant. Maniéré de le multiplier. Obfcrva-
imifféi
pleinglois
a culture. Lieux où il convient de le planter.
; maniérés dont on fait difpofer les grofeillers
le. Maniéré de les mettre en buiffon a vec profit,
e le? planter en alignement par rangées. Ceux
te contre des murs font plus précoces qu’en
Diftance en efpalicrs. Bonne maniéré de tailler
ers. VTI. 956. a. Comment on peut leur faire donne
r des fruits jufqu’aii rems des gelées. Soins qu’on doit prendre
pour les préferver des fourmis. Ibid. b.
Grofeiller fans épine , à fruit en grappe. Son caraâere générique.
Enumération de fes efpeces au nombre de cinq, &
des variétés de l’une d’enrr’elles. Lieux d’où elles font originaires
Leur defeription, culture, qualités 8t ufages. Suppl.
f i l . 268. b.
Grofeiller. Efpece de grofeille nommée caffur. II. 'japf.b.
G R O S SE , (jurifpr. ) expédition d’un a â e public. Pourquoi
cette expédition eft appellée groffe. Dans un ordre ,
i l faut rapporter la première groffe de l’obligation dont on
demande le paiement. Si la première eft perdue , on en
-peut faire le ve r une fécondé. Dans quelques pays on ne
connote point de forme particulière pour les .groffes des contrats
8c (entences. V II . 956. A
Grojfe , en fait de contrat. IV . 12 3 .1. Différence entre l’expédition
& la groffe. V I . 290. a.
G r o s s e , ÇComm.) compte dé douze douzaines. Marchan-
difes que lés marchands groftiers manufaâurlcrs 8c ouvriers
vendent à la groffe. VII . 956. b.
Grosse-AVANTURE , ( Jurifpr. ) prêt d’une fomme d’argent
à gros intérêt. VII . 956. b. Ces contrats font admis en
France. Pourquoi ils ne font pas regardés comme ufuraires.
Des formalisés de ces contrats. D ivcrfes réglés fur leur
objet dans le commerce maritime. Loix à confulter. Ibid.
9.5:7. a- /
Grosse-tête, ( Robert) l’un des plus grands théologiens
8c philofophes du treizième fiecle. X V . 6? 6. b.
GROSSESSE. ( Econom. amm. Médec.) Il fuffît pour caraâé-
rifer la groflèffe , que ce qui eft engendré prenne accroiffe-
ment ou foit préiumé pouvoir, le prendre. L’état où les
germes relient enfermés , fe nourriffent 8c-croiffent dans
le fein des femelles de tous les animaux vivipares, a beaucoup
de rapport avec l’incubation des ovipares. Il ne s’agit
de traiter dans cet article que des généralités de la groffeffe
8c de ce qui y eft relatif ; fa v o ir , des fignes qui l’annonc
e n t , de fa durée, des eau fes qui en déterminent les dif-
férens termes naturels 8c contre-nature ; 8c enfuite du régime
qu’il convient d’obferver pendant la groffeffe , des maladies
qui dépendent de cet état, 8c de la cure dont elles font
fufceptibles. VU . 957. b.
G rossesse , ( Phyfiolog. ) du rétreciffement par îeqïiel
on prétend que Y utérus retient la liqueur fécondante. Cette
conftriéfion eft démontrée par fes effets , dans l’hydropifie
de l'utérus , 8c lorfque l’air même a été retenu dans la ma- ,
trice. Mais elle peut être Amplement l'ouvrage d’unfpafine
ou de la mucofité plus abondante- qui occuperoit le col
de Y utérus. Il y a plus ; bien loin d’acquérir dé la fermeté,
cet orifice le relâche continuellement dans la femme qui .
vient de concevoir. Suppl. III. 269. b. Obfervations que
l’auteur a faites de jour en jour pendant quatre mois, des
changemens de l’orifice de la matrice depuis le moment de
la conception. Etat du col de Yuterus 8c du, corps entier de
ce vifeere au tems de l’accouchement. Caufes des incommodités
de la groffeffe avancée. Des premiers dérangemens
de famé qui fuivent la conception. Ibid. 270. a. Exemples
de la poffibilité des fûperfétations. Ibid. b.
Des fignes de la groffeffe. Quelques auteurs ont indique
deux fignes pour reconnoître fi une femme a conçu. Le
premier eft un faififfement qui arrive au moment de la
conception. Le fécond eft pris de l’orifice de la matrice ,
qu’ils affûtent être entièrement fermé après la conception.
Explications qu’Hippocrate , Galien 8c quelques autres
donnent de ces fymptômes. Obfervations qui montrent
que ces fignes font tout au moins très-équivoques. V IL
958. a. M. de Buffon cite un fait qui prouve que l’orifice
de la matrice ne fe ferme pas immédiatement après la conception
, ou que s’il fe ferme, la liqueur féminale du mâle
11e laiflè pas de pouvoir entrer dans la matrice , en pénétrant
à travers le tiffu de ce vifeere. C e fait prouve auffi que
la conception de deux ou plufieurs jumeaux ne fe"fait pas
toujours en même tems. D ivers autres fymptômes équivoques
de g roffeffe, auxquels on prétend communément la
reconnoître dans les premiers-mois. Signe qui doit feiil être
regardé comme certain. Ibid. b. Caufe la plus vraifembla-
ble des incommodités qu’éprouvent la plupart des femmes
dans les commencemcns de leur groffeffe. Sur ces in commodités,
voyc{ÉQUILIBRE , ( Econ.anim.) ENVIE, M a l a -
c ie , O p ilation, Menstrues. Q u el eft le terme de leur
v ie durant lequel les femmes font en état de concevoir. Il
arrive quelquefois que la conception devance le tems de '
la première éruption des réglés. Il y a des femmes qui, fans
être fujettes à cet écoulement, ne laiffent pas d’être fécondes.
On fait auffi que la ceffation des réglés ne met pas
toutes les femmes hors d’état de concevoir. Différentes du-t
rées de la groffeffe. Ibid. 959. a. Obfervation qui paroît donner
moyen de réduire la durée de la groffeffe à un terme
fixe dans telle ou telle groffeffe particulière. On croit communément
que les enfans qui naiffentà huit mois, ne.peuvent
pas v iv r e ; &c. Cette opinion paroît n’être qu’un paradoxe
; peut-être même une exaéle obfervation dèmontre-
roit-elle que ce n’eft qu’une erreur. Cependant cette opinion
que les enfans qui naiffent à huit mois périffent plu*
tôt que ceux de fe p t , eft fondée fur l’aürôritê d’A iiftote.
En général,les limites de la groffeffe font renfermées dans '
l’efpace de trois mo is, depuis le feptieme jufqu’an dixième.
Différences obfervées dans les enfans même , relativement
à la durée des groffeffes. Ibid. b. Les foetus des animaux n’ont
qu’un terme pour naître. Il paroît que les, femelles des
plus gros animaux, qui ne produifent qu’un petit nombre
de foetus, font conftamment celles qui portent le plus
long-tems. L ’accouchement dans ces différens animaux eft
fans hémorrhagie. Caufes des variétés dans les termes de la
groffeffe, de l’exclufion du foetus & des douleurs de l'en*
fantement. Caufe de la ceffation des réglés dans la groffeffe.
Comment il arrive qu’il paroiffe du fang depuis ce terme.
S’il en coule en grande quantité, l’avortement fuivra. Ibid.
9<jo. a. Effet de la première fuppreflion des réglés dans
l’état de groffeffe. Pourquoi les conceptions réufliffent mieux,
immédiatement après les réglés, que lorfqu’elles fe font peu,
avant l’arrivée de l’écoulement périodique. Les avortemensj
caufés par la fécondé période font moins fréquens que-
ceux qui font caufés par la première. Les fauffes couches
font plus rares dans le milieu de la groffeffe qu’t#;commencement
& à la fin. Ibid. b. Si dans le teins de là huitième
révolution périodique, l’enfant ne venoit au monde que
par un effet de la foibleffe de la matrice, qui n’auroit pu
réfifter au coup du fang, l’accouchement feroit regardé
comme une fauffe couche, 8c l’enfant ne vivroit pas : mais
ces cas font rares. Caufe des différentes durées de groffeffe.
D eu x caufes de l’accouchement ; la révolution périodique
du fang menftrnel, 8c l’aétion propre du foetus. Obfervation
qui montre que le foetus humain fait plus d’effort que les autres
pour fortir de fa prifon , 8c que la matrice de la femme
ne fe prête pas auffi naturellement au paffage du fx tu s , que
celle des animaux. Ibid. 961. a. Régime pendant la grofejfe.’
Obfervations fur la température 8c la qualité de l’air la plus
favorable aux femmes enceintes. Ibid. b. Elles doivent évir
ter de demeurer dans les campagnes marécageufes, au bord
des rivières, dans le voifinage des égouts, fur les hautes
G R O
Montagnes, t>u dans des lieux trop expo fes au vent du
nord Effet des -odeurs 8c des vapeurs de charbon fur les
femmes enceintes. Des réglés auxquelles il conviendroit
qu’elles s’srffujettiffent dans la maniéré de fe. nourrir. Obfervations
fiir les dégoûts 8c les fantaifies dans le manger,
auxquels elles font l'ujettes. Ibid. 962. a. D e la boiffon des
femmes greffes. D e l ’exercice : c’eft; principalement dans
les premiers tems de la groffeffe, que l’exercice pouvant
êtrer facilement nuifible , eft prefqu’abfolument interdit.
Ibid. b. Quelle doit être là nature de l’exercice auquel une
femme peut fe-lÊvrer durant fa groffeffe. A u x approches
de l’accouchement, le repos eft plus néceffaire que dans
aucun autre tems. Des différens états de famé dans lefqiteLs
peut fe trouver la femme. Il en eft peu on le fommeil paroiffe
lui convenir autant que-pendant la Groffeffe. Mais le fom-
meil doit être proportionné à fes forces 8c à l’exercice
qu’elle fait. Les femmes enceintes' doivent éviter tout ce
qui peut fouetter le fang 8c faire reparoître l’évacuation
périodique, comme étant alors contre,-nature. Comment on
peut remédier aux inconvéniens qui réfultent de la fuppreflion.
naturelle des menftrues , 8c à ceux qui viennent
de la conftiparion. Ibid. 963. a. D e tous les états de la
v i e , il n’en eft point dans lequel la fenfibilité de la femme
foit plus marquée 8c plus nuifible que dans la groffeffe.
Maux que peuvent caufer au foetus les pallions de la mere.
O n peut juger des mauvais effets des paflions dans les
femmes groffes, par ceux qu’elles produifent pendant l’évacuation
menftruelle. Ibid. b. Précautions que chacun doit
prendre pour ne point exciter les paflions dans les femmes
enceintes. Attentions qu’elles-mêmes doivent avoir à cet
égard. Obfervations fur le mal qu’elles peuvent caufer à
leur enfant par l’ufage des corps dans leur habillement, de
même que de tout ce qu’elles emploient pour empêcher le
ventre de groflir en avant 8c de leur gâter la taille. Maux
s: peuvent en reti >ur elles-mêmes. Ibid. 964.
11 vrage à confulter fur ce fuje „ „ - t ô t -vxrrr
Grofleff. Etat de la matrice dans la groffeffe. 1. 01. b. X V II .
556. b. Suppl. III. 864. b. 867. b. Des fignes de groffeffe. 11
eft difficile qu’une femme doute de fa groffefie. Suppl. III.
592. b. D e la ceffation des réglés dans cet état. 898. a. 900.
a. Pourquoi les apparences de groflèffe ne font pas toujours
en proportion de la grandeur du foetus. I. 82. a. Engorgement
des ' mamir.elles dans cet état. V . 876. b. Suppl.
î . 287. b. Suppl. IV . 840. a. Durant la groffeffe , la douleur
, la tenfion, 8c la dureté des mammelles doivent augmenter
le foir. X. 4. a. Caufes-qui augmentent la formation
du lait dans la groffefie. Suppl. I V . 840. a , B. Parties
vers lefquellés il fe porte alors en plus grande abondance.
Suppl. II. 699. a. Le lait dans une femme n'eft point une
preuve de groffeffe. X. 4. b. Différence entre l’enflure de la
groffeffe 8c celle de l’hydropifie. VII I. 379. M L’hydropifie
de la matrice eft le cas le plus difficile à diftmguer d e là
Groffeffe. Ibid, ^hénomaacs fympathiques qui accompagnent
ce dernier état. X V . y$b. a. Du terme de la groffeffe. Suppl.
I. 1 - 1 . b. 122. a b. Des groffeffes de onze mois. Suppl. IV .
383 .b. '■ ,
Grossesse , fignes d e , {Médec. légale ) il n’eft aucun figne
invariable qui détermine l’exiftence du foetus dans la matrice.
Efpece de treffaillement qui annonce aux femmes l’inftant
de la conception. Suppl. UI. 270. b. Signes fubféquens qui
forment pour les femmes qui les éprouvent une efpece de
«onviftion de leur nouvel état. En médecine léga le, on ne
doit jamais s’attendre de leur part à un aveu fincere , parce
que les circonftances qui font recourir aux magiftrats font
ordinairement un objet de litige dans lequel leur intérêt eft
compromis. Les femmes elles-mêmes peuvent fe tromper
fur les fignes de leur gro{lutte. Ibid. 2 71. a. Cependant il y
a des fymptômes qui font diftinguer ailément les différentes
concrétions 8c les épanchemens qui fe font dans la matrice
d’avec la groffeffe j l’auteur les indique ici. A rt avec
lequel certaines femmes intéreffées à paffer pour enceintes,
ont imité les fignes de groffeffe qu’on avoit toujours regardés
comme les plus pofirifs. Les fignes de la groffeffe Sc
ceux d’un état morbifique devenant par le laps de tems
plus caraélériftiques , on ne peut long-tems confondre ces
deux états. Ibid. b. Obfervations fur le figue plus fiir de la
g roffeffe, favoir le mouvement de l’enfant dans le fein de
la mere. Terme auquel on commence à l’appercevoir.
M o y en de l’exciter. Incertitude du figue tiré de la faillie
du nombril. D e la conftriflion de l’orifice de la matrice.
Elle peut dépendre de plufieurs maladies. lb\d. 272. a. Comment
on peut s’affurer fi le refferrement dépend de la groffeffe.
Incertitudes que laiffent toujours à cet égard les variétés
de conformations de la matrice. Autre maniéré d’examen
qu’employoit M. Puzos , célébré accoucheur , niais
qui peut auffi être équivoque en certains cas. La connoil-
fance des détails qui ont fuivi les grofl'effes antérieures
peut,- être d’un pragd fecours dans l’examen dont il s’agit.
O n a vu des fempies q u i , parvenues au troifieme ou quatrième
mois-éprouvoient des pertes habituelles 8c très-con-
fidérables. Ibid. b. Obfervations Faites de là matrice d’une
fille d'environ vingt ans qu’on dïfoit morte d’uhe fuppref-
fion de ré g lé s , 8c dans laquelle on trouva un foetus très-
bien formé. C ’eft par la variété de conformation, qu’il faut
expliquer pourquoi l’on a peine à découvrir des fignes fen-
fibles de groffeffe dans certaines femmes vers le quatrième ou
cinquième mois , 8c même au-delà. Comment on peut diftinguer
l’enflure du ventre qui vient de là fuppreflion des r ég lés,
celle qui vient de la tympanite , 8c des fquirrhes de Yuterus.
Ibid. 273. a. Enumération de divers fignes équivoques de
groffeffe. Maladies avec lefquéllès la groffeffe peut être
compliquée , 8c qui contribuent encore à la rendre douteufe.
Facilité à décider celle d’une femme qui nourrit. Ibid. b.
GROSSESSE , ( maladies dépendantes de la ) la plupart des
léfioris de fondions que les femmes éprouvent dans les
commencomens de la g roffeffe, ne doivent être attribuées
qu’à la fuppreflion du flux menftruel. Les indifpofitions qui
furviennent dans des tems plus avancés, procèdent du v o lume
8c de la rnaffe du foetus 8c de fes dépendantes; Maladies
de la groffeffe commençante. On réuffn ordinairement
à y remédier par la faignée. V II . 964. a. Précautions avec
lesquelles on doit recourir à ce moyen. Autres reffources
qu’on doit employer avant d’en venir à la faignée.* Obfervations
fur l’ufage des purgatifs 8c des vomitifs. Attention
à faire furTufage des narcotiques. Ibid. 965. a. On ne doit
s’obftiner à combattre aucun des fymptômes des maladies
dépendantes de la groffeffe , qu’en tant que les forces ne fuffi-
fent pas pour les foutenir. Douleurs de reins qui peuvent
être occafionnées par des calculs contenus dans les voies
urinaires; de l’ufage des bains dans ce cas. Maladies qui
furviennent aux femmes enceintes dans le milieu 8c v ejs la
fin de la groffeffe. Leur caufe. Ibid. b. Pourquoi les femmes
groffes font fujettes à faire des chûtes. On ne peut apporter
aux maladies dont on vient de parler d’autres/remedes que
des palliatifs. Des moyens de prévenir les chûtes. Attentions
qu’on doit avoir dans la maniéré de traiter les maladies
qui furviennent durant la groffeffe, mais qui n’en dépendent
pas effentiellement. Ibid. 966. a. Ouvrages auxquels
on doit recourir fur les maladies des femmes groffes. Ibid. b.
Grossesse. ( Maladies de la ) Des effets de la groffeffe
par rapport à la fanté. X. 118. b. Envies déréglées pendant
la grofl'effe. V . 735. a , b. Dépravation d’appétit. IX .
929. a. XII. 546. a , b. D e la chlorofe dont les femmes font
atteintes dans les trois premiers mois. Suppl. IV . 221. b.
Effets de l’imagination fur les femmes enceintes. VIII. 561.
b. Pouvoir de cette imagination fur le foetus; 563. à , b.
Taches brunes., quelquefois rougeâtres , qui affeélent le
vifage 8c le front des femmes groffes. V . 770. a. Caufe de
la plupart des indifpofitions que donnent les commenee-
mens de la groflèffe. 876. b. VII. 569. a. Douleurs qui arrivent
au feptieme mois. V . 665. a. D e l’épilèpfie dans une
femme enceinte. 796. b. Difpofitions qui annoncent l’atonie
de la matrice. Suppl. I. 679. b. Signes de la mort du foetus
dans lp commencement de la groffeffe. 719. a. T ermes fufeep-
tibles d’avortement. V I . 444. b. Divers accidens de groffeffe
qui peuvent le caufer. 45*1. a. Circonftances qur rendent la
faignée falutaire. V . 877. a. Des hémorrhoïdes des femmes
groffes 8c de leur traitement. VIII. 129. a. Confeil à mie
femme enceinte fujette à la chûte de la matrice. X. 201. b.
Compreffion de la veflïe dans les femmes enceintes. X V II .
207. b. D e fréquentes groffeffes peuvent caufer une hernie
de veflle. 208. a. Combien la conduite d’une mere pendailt fii
groffeffe peut influer fur le tempérament de fon enfant. V .
659. b. Caufe des aliénations d’efprit qu’on a v u arriver fur
la fin des groffeffes. Suppl. II. 700. a.
GROSSIER. ( Marchand ) A Amfterdam il n’y a point
de différence entre un marchand groflîer 8c un détailleur,
excepté dans le commerce des vins 6c des eaux-de-vie étrangères.
VII . 966. a.
Grossier, vers grofliers 8c libres qu’on chantoit à Rome
dans certaines fêtes. V I. 558 . a , b. Les termes grofliers gâtent
moins le coe ur, que les difeours d’une galanterie rafinée.
Ibid. b. ■ M W
G R O S SIR , ( Optique ) nous 11’avons point encore de théorie
bien fatisfaifante fur la propriété qu’ont les inftrumens
de dioptrique ou de catoptrique , de groflir les objets.
VU . b. M W W _
G R O T E SQ U E S , ( beaux Arts ) Etym. de ce mot. Pourquoi
ce genre de fujets dé peinture a été appelle grotefque.
Exemple de figures groteiques dans un morceau d’orne-
, ment qui fe voit à Rome au palais Farnefe. VII . 966. b. On
ne peut difeonvenir que ces fortes d’inventions ne portent
le caraélere des fonges d’un malade. Vers d’Horace appliqués
aux figures de cette efpece ; Humr.no capiti cervicem ,
&c. On ne fauroit faire honneur à la raifort auftere de l’invention
de ce genre de peinture, dont cependant on ne peut
pas , fans fe montrer trop févere , blâmer fufage circonf-
peét Sc modéré. L e point importent eft de placer à propos
I